[PRC][Validé][Magicien/Magicien Rouge][H]Adamska

Dans son bureau trônait l'administrateur, celui ci repliait soigneusement la lettre de démission de son peu regretté collaborateur, cachetée de la mention « Inapte au commerce intelligent », non sans afficher un sourire fantomatique, il savait très bien où ce genre de discours pouvait mener et ne comptait pas rejoindre l’intéressé dans le gouffre où il s‘enfonçait, il était indifférent aux différences et peu lui importait l‘avis mitigé d‘un sujet jugé inintéressant, tout comme peu lui importait de vendre et de traiter avec un avoral ou un fiélon, pourvu que les marchandises soient payées et que tout se passe dans une transparence quasi absolue.

Le magicien fit sa lecture religieuse du soir, en apprenant encore et toujours, il fit le point sur sa voie, encore et toujours à se poser des questions et il songea à ses expériences, et à ses créations il comptait se remettre à l’ouvrage, la fabrication de baguettes magiques et l’attachement de gemmes spécifiques sur celles-ci, la forge d’armes et la conception de pièces d’artificiels spécifique entraient dans ses cordes après tout, un Fou rire de Tasha sur une baguette cela sortait du cadre des traditionnelles et dépassées, baguettes de Boules de Feu, celles-ci pouvaient toujours servir, mais il avait mieux à faire, n'importe quel jeteur de sort étaient capable d'en réaliser aprés tout, il convoqua N.U.A sur le champ.

N.U.A : Bonjour, mon maitre, vous m’avez appelée, que puis je pour vous ?

Adamska : Uhaw apporte moi mes croquis et mes modèles d’objets magiques du pays au fond de l’étagère à gauche et vite !

N.U.A : Tout de suite, mon maitre *S’exécute faisant la navette entre le meuble richement décoré et le bureau du magicien rouge en chantonnant, d’une bonhommie à toute épreuve*

Adamska : *Consultant les archives, sirotant son calice de jus de raisin* Hum hum voyez vous ça…

*Rit tel un déjanté*

N.U.A : *Volète devant le visage du magicien* Tout est prêt, mon maitre

Adamska : hihihihihi bien merci, merci, uhaw *écartant ses documents pour les schémas profanes complexes* qu’il est bon de retrouver les documents épargnés par mes inspirations créatives hohohoho donc, donc, donc *attrape un parchemin vierge et commence à dessiner* hmmm un présent pour la plus insoumiiiiiiiiiiiise des insoumiiiiiiiises ! D’après modèles et un brin de personnalisation voici ce que l’on peut obtenir ! *Dévoilant l’esquisse à son esclave favorite et chérie*

N.U.A : *Regarde* C’est pour maitresse Amélia, mon maitre ?

Adamska : *Grogne* Bien entendu AH ! Pour qui d’autre sinon ?! Tiens au lieu de cela tient à jours le registre des sujets, le sujet n°747 peut être effacer de la caste des curiosités intéressantes, assez de miettes place au hors d’œuvre hihihihihi !

*Il activa sa boite à musique toute proche, l'insoumise lui manquait*

N.U.A : Oh que c‘est beau, mon maitre ! La maitresse sera heureuse !

Adamska : hmmm hmmm voir encore combien de temps cela va-t-il tenir car l’avenir par ici est des plus incertain et je ne supporterais pas longtemps que ce pécore de parvenu me donne des ordres uhaw !
Bon, bon, tous cela est trèèèèèèèès bien cela prend forme ! Je n’ai pas lésiné sur les composantes mais uhaw, quand on apprécie on ne regarde pas au prix n’est-ce pas ?

N.U.A : Tout à fait mon maitre, je suis heureuse de vous l’entendre dire, alors c’est vrai, elle va devenir ma maitresse pour toujours ? Et puis je pourrais lui parler autant de fois que je voudrais ? Et puis j’aurais moins de fessées ? Et puis nous allons retourner disséquer ?

Adamska : Mais oui, mais oui *hilare* par conte je n’entend point relâcher la discipline ! Tiens, va donc me resservir à boire j’ai soif et je suis très affairé !

N.U.A : Oui, mon maitre *part resservir son maitre inlassablement, songeant à la prochaine plaisanterie douteuse qu’elle allait réaliser*

Le magicien rouge s’affaire à reconsidérer la situation, et ses relations, tandis qu’il songe aux cadeaux dont il couvrira l’insoumise, et au devenir de son entreprise, dans son univers peuplé de sujets et d’expériences, il comprenait que tout irait bien…ou que le désastre serait imminent,encore que cela ne tenait à présent plus qu'à un fil et ne dépendait plus de lui, ce qui ne l’empêcha pas de dormir et de cauchemarder à son habitude, songeant au lendemain avec optimisme et désinvolture.

Dans son bureau, confortablement installé dans son fauteuil décoré, l’administrateur dévorait du regard, les deux tomes sur la « Magie Martiale » du mage Droganson, tandis que N.U.A penchée vers l’avant, fouillait dans la besace à sucrerie du maitre, il lisait jusqu’à n’en plus finir, à la lueur d’une bougie. Une fois ses lectures achevées, il effectua sa lecture religieuse du soir, puis il rejoignit sa chambrée, suivit par la gourmande créature, dans les ténèbres du bâtiment de l’administration, au cœur d’Hundelstone. Une fois entré dans sa chambrée, la porte refermée et verrouillée, le magicien se met à son aise non sans rire.

Adamska : *Une large plume et ses guirlandes favorites dans les cheveux pour tout vêtement, quand il était seul, le magicien se mettait à son aise* Numéro Une Angélique, occupe toi donc de faire le lit et va me presser une ou deux oranges uhaw, il est bientôt l’heure de rejoindre le pays des cauchemars *ricane, saute dans le lit, rebondit hilare, se couche défaisant allégrement le travail d’une N.U.A blasée, puis se glisse dans les draps alors que la fée le recouvre en tirant les draps comme elle peu*

N.U.A : Comme ceci, mon maitre ?

Adamska : Ouihihihihi parfait AH ! Bon, bon, bon, hmmmm mon orange pressée ? Au trot ! Hop ! Vite, vite, vite, VITE !

N.U.A : *S’empresse de presser les oranges se sentant un instant oppressée par le mage pressé*

Adamska : Hmm hmmmm il me tarde de revoir de magicien curieux, si, si, un collectionneur d’objets intéressant *hilare* il à même estimer, à sa juste valeur, mon sceptre, que d’autres grossiers petits sujets, ont confondus avec un vieux bout de bois surmonté d’une perle, uhaw !

N.U.A : Oui, mon maitre *bien qu’elle n’en a rien à faire elle opine et presse les oranges et apporte la boisson favorite de messire au lit, parce qu’il n’avait pas envie de se lever pour se servir*

Adamska : Hmmmm c’est bien ma petite chérie *le prenant, buvant et reposant le calice*

N.U.A : Restant devant le visage marqué de son maitre* Et le théâtre mon maitre ? Vous n’écrivez plus de pièce ?

Adamska : Uhaw bien sûr que siiiiiiiiiii mais comme d’habitude aucun acteur, AH ! Et puis l’enfant au violon qui nous boude ho ho ho, trèèèèèèèèèèèèèèèès lassant, et puis j’ai ce croquis de yéti qui m’obsède hihihi *attrape N.U.A dans ses mains et la porte contre son torse, hilare* hmmmm dit moi, sait tu que ton odeur de pomme est à croquer hmmmm ?

N.U.A : Oui, mon maitre *habituée aux élans du magicien*

Adamska : Hihihihi reste là et dort, AH ! Ton odeur et ce silence me détende ho ho ho il ne manque plus que la flagrance insoumise uhaw ! Il me tarde de concevoir l’anneau ho ho je ne sais en quelle matière je vais concevoir ceci, or ? Argent ? Bon, bon, AH ! J’ai encore le temps d’y penser, dit moi, toi à quoi pense tu ?

N.U.A : Je pense, que vos mains me comprime mon maitre *toujours maintenue ses petites ailes gigotant entre les doigts du magicien*

Adamska : Uhaw oui où diable avais-je la tête,*la relâchant* parle ma petite perfection, parle !

N.U.A : Oui, mon maitre, bien je pense que la maitresse me manque, que les dissections se font trop rares, et que les observations de statues grandeur nature sont moins intéressantes et moins drôles que lorsque l’on arpentait les routes de Mirabar, et puis aussi je pense que dehors il fait trop froid, la neige est très jolie mais il y en a trop, le sol est lourd, les humains pas beaux, il n’y a pas de musique et la musique de la maitresse me manque, et puis il y a moins de couleurs qu’au théâtre, et puis ça me rappelle lorsque l’on vivait à l’Académie des garnements en rouge et…*coupée*

Adamska : Chhhht ! Chht, chhht, chhht CHHHHHHHHT ! Tu parle trop uhaw, dort, dort bien car la journée de demain sera encore plus chargée que celle d’aujourd’hui hihihihi hmm hmmmm je réfléchis à la prochaine panoplie de sorts que j’utiliserais dans un hypothétique duel entre moi et le sujet collectionneur uhaw ! *Ouvre la boite à musique ce qui calme les protestations de N.U.A et l’entraine au pays des songes sur le torse du magicien ravi* Bien bien, voyons la suite…*souffle la bougie*

Dans sa chambrée, auprès d’une certaine fée espiègle et bavarde, le magicien rouge songeait aux derniers événements avec inquiétude, entre les bainites prétendument invincibles, qu’il avait dû secourir en personne auprès de l’Insoumise elle-même, le si bel art de son confrère qu’il avait dû secourir comme tous les autres, couchée dans la neige, et la tempête d'Aurile qui n’en finissait plus.

Adamska : Uhaw, je suis particulièrement satisfait de la mise au point de ce sort, AH ! Voici huit ans que je travaillais dessus et on peut dire qu’il est on ne peut mieux tombé !

N.U.A : *Joue avec des clochettes d’argent reliées par une cordelette de soie en riant* Oui, mon maitre ! Et ainsi il fait parfois moins froid par ici ! Savez-vous quand revient maitresse Amélia, mon maitre ? Je lui avais poser plein de questions et elle n’a pas répondu à tout !

*Diling, ding*

Adamska : Ho ho ho, il y a des choses que les petites perfections n’ont pas à connaitre, hmm hmm
*se lève et va se contempler dans le miroir ajustant sa plume* tiens donc, note ceci dans le registre des pensées : ne pas oublier de faire le portrait de l’insoumise dans sa posture la plus avantageuse, hihihihi !

N.U.A : Oui, mon maitre ! *Va griffonner la consigne dans le registre, déposant son jouet*

Adamska : Voyons, voyons, et aussi le rapport de notre charmante petite fouetteuse, sur le dragonnet, je sent quelques idées formidables qui me viennent à l’esprit, mais ! Tout d’abord ce froid à résoudre *grogne* on ne peux décidément ne compter que SUR SOI-MEME AH ! *Réajuste sa plume, devant le miroir, s’observe* Uhaw presque parfait…ah là là, je m’apprécie, si, si, mais elle me manque, elle me manque même beaucoup.

N.U.A : *Ayant fini de griffonner, s’envole avec son jouet prés du magicien* La maitresse, mon
maitre ?

*Ses clochettes tintant à chaque déplacements*

Adamska : Et qui d’autre veut tu malheureuse ? Hmmmm il me tarde de relancer l’activité multipolaire de notre petite organisation…que je puisse la couvrir d’or et concevoir mon sanctuaire ! Mais, mais, mais, hors ça, qu’apprend-je ? Mes invités se sont carapatés ! Uhaw et sans prévenir ! Je suis désappointé, j’ignorais que Pharaxes savait utiliser la téléportassions, qui l’eut crû ?

N.U.A : Qui est Pharaxes mon maitre ?

*Ding, diling, ding*

Adamska : *Grogne* Un mangeur de petite curieuse ailée, vient donc ajuster mes effets plutôt que de dire des sottises !

N.U.A : Oui, mon maitre *se présente et ajuste les guirlandes et autres excentricités du magicien dans les cheveux* mais pourquoi revêtez vous votre costume coutumier ici ?

*Ding, diling, ding, ding*

Adamska : Parce que j’ai envie pour une fois, dans ma chambrée Uhaw ! Les couleurs traditionnelles sont d’une telle tristesse..s’en est presque affligeant, et lorsque j’aperçoit les heaumes altiers, mais lugubres, alors me prend des envies de baigner tout ceci dans quelque rayons prismatiques colorés et magnifiquement létaux hihihihihi Uhaw je m’apprécie beaucoup hmmm je me demade si je n’ai pas eu la main trop légère sur mes effets dit moi ?



N.U.A : Non, mon maitre, ils sont tout à fait convenables et puis, de toute façon, vous ne voulez pas vous montrer alors…

*Ding diling, ding*

Adamska : *Grogne* L’important est qu’ils reflètent en quelque sorte, toute la perfection de MA conception de l’univers, que les cuistres et les béotiens se taisent, je sais que j’ai raison, si, si, même lorsque l’insoumise me contredit Uhaw ! Bon, bon, voyons, voyons, il me faut encore contrôler certaines petites choses, le temps passe et rien ne se fait *hilare* au bureau, vite !

N.U.A : Mon maitre ! Une minute ! Vous oubliez votre accoutrement !

*Diling, ding, diling*

Adamska : *Grogne* Je suis chez moi et je ne peux m’habiller comme je le désire gniiiiiiiiiiiih une demi heure de préparation pour la représentation future à Luskan, pour finir par revêtir mes mornes effets d’éminent chercheur, je déteste, déteste, DETESTE CES CONDITIONS, AH ! Aide moi à me dévêtir et à revêtir mes effets thayens coutumiers *hilare*

N.U.A : Oui, mon maitre *s’affaire à défaire ce qu’elle avait accompli inlassablement en chantonnant*

*Diling, ding, diling*

Adamska : Gniiiiiiiiiiih et arrête donc de faire tinter ces stupides clochettes ! Quel est donc l’imbécile qui t’a offert ces satanés objets bruyants ?!

N.U.A : Mais c’est vous, mon maitre, vous disiez qu’ainsi je représenterait d’avantage le monde féerique auquel je suis associée et que..*coupée*

*Diling, ding, ding*

Adamska : CHUT ! Ce sont donc de très bons objets, puisque c’est moi qui les ai imaginé, bon, bon dépêchons, la tâche ne manque pas en Hundelstone, et j’ai a faire Uhaw !

*Place les mains sur ses hanches et affiche un sourire de requin, s’observant dans le miroir, tandis qu’au dehors la tempête faisait rage*

Dans la tranquillité de son bureau en Hundelstone…le magicien rouge installé au milieu de ses parchemins et de ses grimoires sur les dragons chromatiques et les dragons métalliques, la physiologie, la morphologie des dragons et autres parchemins de savoir, et N.U.A observant les images des grimoires avec ravissement.

Adamska : Uhaw savais tu que le draconien, dialecte des dragons, était une langue mère ?

N.U.A : Une langue mère, mon maitre ?

Adamska : Oui, une langue à l’origine de toute les autres, les dragons étant des créatures parfaites, rien d’étonnant, tiens il y en a un qui devrait t’intéressée, le dragon féérique, AH ! *Désignant l’image e celui-ci du doigt*

N.U.A : Il est très joli, mon maitre, j’ai une question : pourquoi suis-je pâle ?

Adamska : Parce que je t’ai conçue ainsi hihihihihihihihihi !

N.U.A : Mais les autres fées sont roses, mon maitre, et moi je suis pâle *Moue féérique*

Adamska : Ho, ho, ho oui mais toi tu est parfaite, les autres ne le sont pas *hilare*

N.U.A : Oui, mon maitre, je suis parfaite….parfaitement pâle *s’observant dans une glace*

Adamska : Une friandise pour toi, *lui tendant un sucre d‘orge, hilare*

N.U.A : Oh merci, mon maitre ! *Souriant vient s’en emparer, avec gourmandise*

Adamska : Bien, bien, bien, Luskan à présent, cela fait un temps que je n’y suis retourné, je me demande s’ils se sont décidés à donner la représentation de ma Ludivine Comédie, étrangement j’en doute uhaw ! Et l’insoumise qui se morfond quant à la date de l’Evénement, je ne sais pas même ce que je vais porter pour ce jour ci, j’opterais bien pour un panaché de couleurs pastels et quelques touches de dentelles rouges du meilleur goût *ricane* rouge sang ! Tiens, range moi ces rapports d’observation sur le dragonnet blanc, le petit Scrat et le Grand Vert, cet Othokranasamislox, un peu d’ordre sur ce bureau uhaw !

N.U.A : Je me demande ce que portera maitresse Amélia, mon maitre.

Adamska : Hmmm hmm, quoi qu’elle porte elle sera divine, *hilare* il me tarde d’y être, en attendant, il nous faut nous préparer, pour l’expédition prochaine, hmm ces tuniques ont coûtées les yeux de la tête, mais vu l’urgence de la situation cela semble se justifié !

N.U.A : « Nous », mon maitre ? Vous voulez dire que je viens aussi ? *Finissant de ranger le bureau*

Adamska : Non uhaw ! Je parle de moi bien évidement, bon, bon, voyons voir présentement l’ordre de priorité des choses, le registre des sujets est à jour, mes tâches administratives effectuées, voyons, voyons…je le demande si l’enfant-au-violon a trouver les comédiens manquant, bien évidement je ne m’attend à rien ho ho ho…

N.U.A : Aurais-je, droit à un rôle mon maitre ? *Enthousiaste*

Adamska : Uhaw bien sûr que non ! Qu’y ferait tu ? Oublie, AH ! Hmmm *considérant un diamant brut* Je crois savoir en quel matériau je vais réaliser la bague insoumise hihihihi, et puis ce serait PARFAIT ! La matière en elle-même est PARFAITE, à la fois très dure, et précieuse, une symbolique des plus adaptée, ne trouve tu pas ?

N.U.A : *Posée sur une pile de documents, fait la moue, suçotant sa friandise lentement* Oui, mon maitre. *Désappointée*

Adamska : J’hésite encore sur la formule adéquate à gravée à l’intérieur, hum hum…AH ! Je sais !

Et tandis que le sorcier rouge griffonnes les derniers détails sur parchemin et que N.U.A l’observe les yeux ronds, rouges et brillants, la neige s’abat lentement sur Hundelstone, il y fait bon vivre depuis que le climat ambiant y est maintenu plus clément.

Alors qu’il se trouvait en Luskan, le Multicolore fut entrainé malgré lui dans une aventures abracadabrante, au milieu de la place centrale il comptait les étoiles, et localisait la Grande Ourse, tout en donnant l’impression de bêtement contempler le firmament, puis vint l’insoumise, sortant en courant de l’auberge de la place centrale, ni une, ni deux, il fut emmené vers la sortie de la ville pour une expédition improvisée. Du but de l’expédition, il n’en avait rien à faire, en plus le Conseiller Mender avait oser le tutoyer, il le haïssait encore plus, si c’était possible. Ricanant il dansa tout le long de la route, et malgré ce qu’il affirme sans cesse, il ne se débrouillait pas trop mal, agrippant les deux rebords de sa cape, psalmodiant ses paroles incompréhensibles et hurlant de rire pour un oui ou pour un non, malgré cela son art était puissant, et quel que soit l’image qu’il donnait ce soir là, c’était indéniable.

Le thème musical convenant au Multicolore Adamska !

Adamska : *A lui-même*

Mais je te haaaaaaaaaaaaais !

Mais, moi aussi je te haaaaaaaaaais !

Alors pourquoi refuse tu, mon cadeeaaau ?

Parce que tu l’a voler et que ça, c’est pas beeaaaau !

*Massacre les gobelins qui ont le malheur de croiser son chemin tout en chantant et dansant, faisant souffrir un maximum de créatures à petit feu, avant de leur infliger une mort violente*

Ils souffriront, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, ENCORE PLUS !

Toi ? Je te hais ! *Egorge le premier* Toi ? Je t'exécre ! *Dépéce le second* Toi ? Je t'abore ! *Démembre le troisième*

Oh, oh, oh, oh, oh ! *Rit une main devant la bouche*

Et ainsi de suite...

Adamska : Rien, par ici, rien par là, rien nulle part, c’est certain, JE HAIS CET ENDROIT UHAWAHAHAHA !

*Furetant de ci, de là, seul, en forêt, il s’arrête*

Uhaw !

Repérant une panthère abandonnée il s’empressa d’en indiquer la position aux autres sujets, riant, et espérant bien qu’à la fin tous se finirait par un beau feu de forêt, oh ça oui !
Ni feu de forêt, ni cibles vivantes, rien que des arbres, des fourmis, et l’ennui du conseiller, il s’était bien fait avoir, et les orques avaient étés plus malins !

De retour en ville, il songea à toutes ses expériences en retard, et à ses travaux de forge, de sculpture et autre, ainsi qu’à une certaine insoumise, et à un certain songe qu’il gardera pour lui ! Ce songe commémoratif de leur première rencontre, et de toute ces événements bizarres qui avaient ponctués son arrivée dans le Val de Bise, région qu’il méprisait de coutume et qui avait à présent un intérêt !

De retour en Luskan, voici qu’il gravit deux à deux, les marches conduisant à sa chambrée. Et alors qu’il fait mine de s’annoncer en hurlant et tournant la poignée il entend une certaine petite voix des plus familières chantonner, il ouvre doucement la porte et se faufile à l’intérieur, pour apercevoir une N.U.A se prélassant dans un de SES réservoirs alchimiques contenant une solution hydraulique filtrée combinée avec…mais oui ! Il ne se trompait pas ! C‘était SON savon ! Le tout sur SON bureau, avec SES sucreries répandues de ci de là, et consommée, naturellement. Et voici qu’elle lissait sa longue chevelure sombre, debout dans son réservoir, sous les bulles, et la lueur de la bougie allumée pour l’occasion…SA bougie naturellement.

Adamska : *Sans voix*

Le thème musical convenant à Numéro Une Angélique !

N.U.A : *Chantonne, se savonne, lisse ses cheveux et se contemple dans le verre lui faisant face, elle rie et continue*

Adamska : *Grogne, ferme la porte, non sans penser qu’il se vengera plus tard*

Déboulant les escaliers non sans pester devant pareil toupet, voici que N.U.A jouait les insoumises à oser faire sa toilette seule ! Grognant il trébucha sur un comédien ivre mort qu’il s’empressa de chasser d’un coup de pied bien placer en l’injuriant de tous les noms d’oiseaux et termes métaphysiques qui lui passait par la tête. Réajustant sa plume et taquinant ses boucles d’oreilles, il se rendit aux nouvelles de l’Arcania, comment cela il ne s’y passait rien ? Ah bien ça ne le surprenait pas, de toute façon à part lui-même, nul mage n’avait à sa connaissance fréquentait cette parodie d’académie !
Et voilà qu’il songeait aux prochaines joyeusetés qu’il s’apprêtait à parfaire, de sa marchandise typiquement orientale, à ses innovations profanes, et à l’exquise punition qu’il se ferait un plaisir d’administrer à une certaine fée…et la prochaine attention consacrée à une certaine insoumise…et à un certain magicien avare avec qui il avait mener cet intéressant duel, son premier sur ces terres avec un magicien local…qui ne se débrouillait pas trop mal, mais après tout il fallait l’excuser il n’était que généraliste !

C’était fait, depuis plusieurs jours déjà, l’union sacrée. Avec elle, l’Insoumise, la première femme à avoir oser lui tenir tête dans toute sa carrière. Rien d’autre n’existait, il s’était saigné non pas pour la symbolique religieuse, mais pour se convaincre lui-même que tout cela était réel, parfois la douleur avait du bon, et puis avec ses talents de chirurgie la coupe fut légère, pour l’Insoumise. Engagé auprés d’elle à tout jamais, c’était son vœu, ils l’avaient réalisés à deux, tout était au mieux. Oui à présent, ils étaient deux à exister, en ce monde. A présent, dans la solitude de la forge en Hundelstone, en plein ouvrage, le Sorcier Rouge Façonneur de Thay, songe, il songe aux événements récents, et comme de coutume, il ne songe pas seul.

Muraz Dreyn : Uhaw je les maudits, je les hais, je les exècres, et je me VENGERAIS !

*Enfonce son poignard sur la pile des dossiers relatifs à Bryn*

Les chacals, les cafards, les ordures, les Aznar Thrul, les imparfaits, les…

N.U.A : *Se bouche les oreilles, assise sur une pile de grimoires*

Muraz Dreyn : Haaaaaaaaaaaa, haaaaaaaa il me faut quelque chose sur quoi me défouler, si, si, je dois tuer quelqu’un, , hum hum, voyons, voyons, cette missive dernière ? *Dépliant la lettre insoumise*

Une demi heure de colère noire plus tard…

Muraz Dreyn : Eh bien quel brave sujet, celui-ci va contribuer de grés ou de force à notre renommée, et pour se faire *griffonne quelques formules rapides sur un parchemin vierge*

N.U.A : Mon maitre, j’ai une question.

Muraz Dreyn : Uhaw ! Pas question ! Plus tard tes questions ! J’ai des choooooses à régleeeeeeeeeer ! A commencer par me petites expériences en attente, les nouveaux sujets arrivés ferait très bien l’affaire ihihihihihihi, mais je préférerais ces sous-couches de succube dégénérées, ces bouseux de nordiques ! Aaaaaah je vais harceler les petits enfants responsables pour en racheter quelques uns, et me venger, oui, ils me le paieront, ILS ME LE PAIERONT !

N.U.A : Mon maitre, j’ai une question.

Muraz Dreyn : Et ces pitoyables culs-bénis de Padhiver, ces petits saints, a tu vu comment ils ont oser gratuitement qualifier mon colifichet ? Ils le paieront, ils le paieront, ils le paieront, ils le paieront, ils le paieront, ils le paieront, ils le paieront, ils le paieront, ILS LE PAIERONT !

*Redouble d'éffort à l'ouvrage et ricane, poursuivant dans moults brutis de forge tandis que la petite Angélique qui répète inlassablement*

N.U.A : Mon maitre, j’ai une question.

Muraz Dreyn : OUI, QUOI ENCORE ?!?! *Rugissant*

N.U.A : Comment les humains font les bébés ?

Muraz Dreyn : *Sans voix*

N.U.A : *Observe son maitre de ses yeux rouges, et ronds, attentive*

Muraz Dreyn : *Grogne* Huit étés d’apprentissage théorique, de dissections, de cas pratiques et d’observation pour me sortir pareille idiotie aujourd’hui gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiih je suis très, très, TRES ENERVE ! *Joue du poinçon sur une feuille d’alliage de métal et ajoute par télékinésie, du charbon en quantité dans l’auge en tôle épaisse, tandis que la combustion s’opère au centre*

*Dépose son poinçon et au moyen de la tenaille agrippe une pièce de métal chauffée à blanc*

Ah, une future nouvelle lame, je me demande combien de litre d’hémoglobine elle fera couler uhaw, aha, AHAHAHAHAHAHAHA !

*KLANG, KLANG, KLANG, KLANG, KLANG*

N.U.A : *Moue replie et croise ses jambes, habituée aux non-dits et à l’absence de réponse, résignée à attendre le bon moment*

De retour en Hundelstone, dans sa chambrée, les lourdes portes de métal déclenchées par un mécanisme de son invention se refermaient lourdement derrière eux, eux, car le Magicien Rouge n’était pas seul. Il y avait de l’agitation dans la chambrée, pendant tout le voyage du retour le sorcier n’avait pas soufflé mot, et à présent voici qu’il se rattrapait auprès de sa confidente de toujours.

Muraz Dreyn : Gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiih vient par iciiiiiiiiii !

N.U.A : Hiiiiiiiiiiiiiiiiii ! *Fuis dans la pièce volant de ci, de là* Mais pourquoi mon maitre ? Qu’ai-je donc fait de mal ?!?

Muraz Dreyn : Vient iciiiiiiiiiiii ! Dépêche toi !

*Hilare une course poursuite effrénée, s’ensuit dans la chambrée avant que le Sorcier Rouge puisse enfin mettre la main sur une N.U.A effrayée

Muraz Dreyn : Et maintenant………A TABLE !

N.U.A : *?!?* Que voulez vous dire, mon maitre ?!? *Coincée dans un recoin de la chambrée*

Muraz Dreyn : AAAAAAAAAAAH JE T'AI EU CANAILLE !!! *Refermant ses mains sur elle*

Une demi heure plus tard, N.U.A siège au sommet d’un gâteau de mariage à plusieurs étages, assise sur la gauffrette, mangeant le gateau peu à peu…

N.U.A : Niom…niom…miom..mais..miam..pourquoi mon maitre ? *Joyeuse sur son gateau*

Muraz Dreyn : *L’observant accoudé sur la table, les yeux brillant l’expression impassible, toujours inexpressif lorsqu’il n’est pas maquillé, il toise N.U.A sur son gateau, hilare*

Uhaw, mais pour fêter comme il se doit, ton existence ! Aha !

Le Magicien Rouge, Façonneur de Thay, se souvenait du cauchemar, ce cauchemar où sa seule relation avec l’Insoumise, de réalité avec ce monde, avait disparue, en riant qui plus est. Mais il s’était réveillé, avait nier avoir rêver, jusqu’à qualifier les réflexions de ses compagnons là-dessus de niaiseries. A présent il l’observait, la petite perfection, assise sur sa gaufrette, légère comme une plume et pourtant si lourde d’intérêts dans l’esprit ébréché du sorcier thayen. Ses petites jambes fines étaient couvertes de crème, joyeuse elle s’en mettait partout, se régalait, se noyait dans les délices, tant et si bien qu’elle se retrouva à la fin barbouillée de crème de la tête aux pieds. Alors le sorcier, l’emporta à deux mains vers une petite baignoire en fer froid, finement travaillé pour elle, mais elle préférait une matière plus naturelle, tel que le bois. Toutefois il la dépose dans son eau chaude dans la petite œuvre d’art, alors qu’elle riait le ventre plein de sucreries qu’elle affectait, gourmande, au possible, le ventre bombé, et le sourire aux lèvres. Alors seulement le sorcier se détourna de la petite perfection incarnée et jeta un coup d’œil au dehors, la neige s’abattait une fois de plus sur ce trou qu’était Hundelstone, frontière même du pays des « seigneurs » du Nord, Seigneurs du désert en vérité, tant et si bien que la seule évocation de leurs noms suffisaient à détourner les caravanes marchandes, et parmi le peu qui passait encore, celles-ci se retrouvaient coincées pour cause d’intempéries de l’Epine, et oui, encore.

Considérant tout ce qu’il glanait en ressource minérale, tout ce qu’il transformait et tout ce qu’il mettait de côté, le Magicien Rouge, songea à la position géographique de la F.M.D.N, s’agissait il réellement du meilleur emplacement possible ? Pour un oui, ou pour un non, du soleil clément et de la bise glaciale habituelle, on passait à la tourmente glaciale d’Aurile, et le sorcier rouge commençait à en avoir assez, en effet, quoi qu’il fasse la tourmente revenait toujours, son sortilège, œuvre d’une décennie de travaux, ne servait qu’a ralentir le phénomène pendant quelques jours…bref il en avait assez. Nomade par nature, le Magicien Rouge sentait qu’il allait falloir bientôt changer d’environnement, celui-ci trop hostile, peu propice au commerce, et bien qu’il pouvait subvenir aux besoins de toute son organisation, ça n’était pas assez. Mais mis à part les bainites on ne pouvait vraiment pas dire que les vampires étaient d’une folle utilité commerciale, le sorcier rouge en venait à se demander quelle était leur utilité tout court, si ce n’est faire fuir les marchands, les populations et les sudistes, notamment les ingrats de Padhiver, qui décidément, correspondait bien à la description zanahgarienne. Ne lui restait que ses ressources cachées, l’Insoumise a contenter, et sa curiosité a assouvir…

*En mulhorandi intégral*

Citation :

" « De la conception : les golems » ou « Premier ouvrage sur les êtres artificiels », selon Murazar, Magicien Rouge et professeur suppléant à l’Académie des Façonneurs du Mont Thay coeur d'Eltabbar capitale de la grande nation de Thay,

Ce tome ci n'a aucunement pour vocation de servir de manuel d'association et de divulgation de formules occultes, mais de guider. En théorie et en pratique, dans le savoir et la méthode réside la clef quant au succés de l'élaboration de constructions, ces êtres que l'on crée de ses propres mains. Ainsi débute une trilogie d'ouvrages consacrée exclusivement aux généralités requises à la conception d'êtres artificiels. Tout l'objet de cet ouvrage ci sera d'aiguiller son lecteur sur la conception du golem. Créature animée sans prix et aboutissement de la recherche et de l'ouvrage d'un illustre artisan, voici l'ouvrage qui en consacre toute la magnificence.

De prime abord il convient d’indiquer que contrairement aux automates, et aux simulacres, les golems, sont conçus à partir d’une seule composante matérielle de base, tel que le fer, le cuivre, le granit, l’or, l’argent, le bronze, ou autres, tout dépend des résultats escomptés par le créateur. Généralement, la créature est conçue à l’image de son créateur, et certains traits du créateurs, transparaissent de temps à autres dans leur création, de sorte qu’il est possible d’identifier la marque du créateur, à l’apparence de l’être artificiel ainsi crée. L’objet de cet essai portera exclusivement sur la conception d’un golem, pour des raisons évidentes de conservation du secret de la confrérie des Magiciens Rouges, la façon et les méthodes de conception de golem de Thay seront occultés.

On compte trois étapes quant à la création d’un golem :

I. La sélection de la matière

Contrairement aux automates et aux simulacres, les golems sont généralement constitués d’une seule matière. Le choix de cette matière dominante est très important car c’est lui qui déterminera la capacité physique du golem (tandis que le rituel d’association déterminera les capacités magiques de ce dernier). Il existe quantité de matières plus ou moins facile à travailler, le bois, l’argile, la pierre, le fer, le diamant…Mais il est bien évident que si la matière première ne se suffit pas a elle-même, un golem constitué de métal noble ou semi-noble sera bien plus résistant sur le plan physique d’un golem de boue, à moins que celle-ci ne provienne du Styx lui-même !
Alors que bon nombre d’artificiels nécessitent quelques connaissance en mécanique poussée, ou sur le fonctionnement de quelques créatures de bases (effigies par exemple), la fabrication d’un golem est bien plus aisée. Il s’agit en effet de sculpture, toutefois inutile de se jeter sur la première matière première venue et d’user le premier sort façonneur qui vous vient à l’esprit ! Ces matières premières doivent en effet être traitées de façon alchimique selon le type de golem que l’on chercher a créer. Prenons l’exemple d’un golem d’argile, la matière première à utilisée est l’argile, cela chacun est capable de l’affirmer, en revanche ce que beaucoup ignorent, c’est que l’argile en elle-même n’est pas suffisante, il convient de traiter le bloc d’argile via moult substances et produits alchimiques, avant de sculpter le corps du golem. Une fois la structure corporelle du golem obtenue par ces procédés artisanaux et alchimiques, il est indispensable de se pencher sur les spécificités du golem. Une connaissance de l’artisanat est indispensable lors de la première phase de la création d’un golem, mais le magicien sans connaissance de la forge peut également être accompagné d’un forgeron auquel prodiguer d’éventuelles instructions, heureux les polyvalents connaisseurs !

*S’ensuivent de complexes figures schématiques et numérotées de golems de matériaux simples et divers (le bois, l’argile, et le bronze) pièces par pièces*


"Un golem pour les gouverner tous, un golem pour les amenés, et dans l'étude, les lier"

II. Le rituel d’association, ou de liaison entre l’esprit élémentaire et l’être artificiel

Il est évident qu’il n’existe non pas un mais des rituels d’association, bien qu’il soit répandu parmi les connaisseurs, que la plupart des golems soient animés par un esprit originaire du plan de la terre, il existe d’autres méthodes, d’autres rites oubliés d’association d’esprits élémentaires issus des plan du feu, de l’air, et de l’eau. Effectivement à la lumière de mes études personnelles en la matière, la découverte d’un ouvrage néthérisse par mes soins a démontrer l’existence d’anciens rituels de liaison entre des créatures artificielles et des esprits originaires du plan du feu, oui du feu. Dans son œuvre, le Huitième Magister néthérisse traduit la vie quotidienne des siens, des observations sur la tradition néthérisse, des commentaires sur les premières cités volantes mais également et surtout, quelques pages sur les créatures artificielles, probablement un transmutateur convaincu.

Malheureusement le processus de liaison ne fut jamais élucidé, l’auteur du volume n’aura pas souhaité que ses connaissances soient ainsi délivrées, toutefois les théories néthérisses sur l’association sont fascinantes. Les propriétés du golem ou du moins certains pouvoirs surnaturelles, peuvent être ajoutés à la créature selon l’esprit élémentaire habitant la construction. L’art et la façon de concevoir un golem nécessite une connaissance poussée des sources d’énergie élémentaire, tout l’objet de la recherche tendra donc vers la répartition des énergies dans la construction. Chaque élément doit demeurer à sa place dans la construction. Il existe dans tout Faerûne moult manuels décrivant des rituels, processus de conception d’un golem de pierre, de métal ou d’autres composantes. C’est toutefois la connaissance des sorts qui détermine avant toute chose, les sortilèges adéquats quant au rituel, il est évident que la recherche prend du temps, on ne s’improvise pas auteur de manuel d’animation d’un golem en deux jours, il faut savoir prendre le temps d’étudier les théories et grands principes inhérents à l’élaboration d’un rituel. Il est possible d’altérer un rituel existant pour en obtenir un effet différent à la discrétion du créateur, altérant ainsi les caractères physiologiques et les capacités du golem.

Le rituel d’association prend deux mois au minimum, construction physique incluse. Certains pensent que toute la puissance d’un golem est due à sa constitution (fer, mithral, adamantium…) en vérité la majeure partie de cette puissance provient du rituel en lui-même, car c’est celui-ci qui attribue la résistance à la magie et la résistance physique accrue à différents matériaux à la structure corporelle du golem. Le rituel d’association bien plus que l’accord d’une fantastique protection magique au sujet artificiel, anime également celui-ci ce pourquoi certains parleront de rituel d’animation. En effet sans l’esprit élémentaire, le golem ne serait rien de plu qu’une banale coquille vide, le procédé à l’association n’a cependant rien à voir avec la branche de l’invocation, ici l’élémentaire n’a pas son mot à dire et ne participe pas volontairement au rituel, ce pourquoi celui-ci doit être mener à la perfection afin d’éviter toute erreur qui aurait pu être évitée.

*S’ensuivent moult calculs et enluminures symboliques traduisant le rituel*

III. La déterminations des capacités associées au golem

Si l’on se penche sur les fonctions premières du golem, la défense, l’attaque, la protection d’un site donné, il convient de s’intéresser à ses particularités. En effet certains golems sont en mesure d’utiliser la matière qui les composes pour se défendre, en plus de leurs impressionnantes performances physiques. Déterminer celles-ci revient de prime abord, à sélectionner la matière première avec laquelle le golem sera façonné, et nécessite une parfaite connaissance de la matière utilisée afin d’en saisir toute la quintessence. Le plus souvent ces capacités se manifestent sous la forme de type d’attaques que sont capables d’exécuter ces êtres artificiels, ce peut être un cône de gaz empoisonné, une distorsion corporelle employée à des fins guerrières (tel que le golem de cordes), tout dépend des particularités physiques et magiques du golem en question. Le créateur consciencieux sera tirer tous les bénéfices de la matière employée à la conception du golem.
On peut citer l’exemple du golem constitué des fluides alchimiques, les façonneurs de Thay savent concevoir des golems alchimiques capables de cracher des substances enflammées communément nommé le feu grégeois. Hormis une grande force physique ce golem est également capable de souffler un nuage de substance nocive, voire inflammable dans un rayon de 4,50 mètres, constituant ainsi la parfaite démonstration d’usage de capacités supplémentaires qu’il est possible d’associer aux golems.

*S’ensuivent des annotations et des enluminures schématiques sur des souffles et des tirs d’arbalète intégrée de golems fabriqués*

C’est la fin de ce premier ouvrage sur les créatures artificiels, pour d’autres informations voir peut être un cours approfondi sur cet art qu’est la conception, ne manquez pas les ouvrages suivant, ou si par chance des Magiciens Rouges sont présents dans votre région, n’hésitez pas à les consulter.

-Murazar-"

*En mulhorandi intégral*

Citation :

« De la conception : les automates » ou « Second ouvrage sur les êtres artificiels », selon Muraz Dreyn, Magicien Rouge et professeur suppléant à l’Académie des Façonneurs du Mont en Eltabbar capitale de la grande nation de Thay,

Et voici le second ouvrage didactique de savoir général en matière de constructions. Dans un premier temps il convient d’indiquer que s’il est vrai, qu’une certaine ressemblance avec les golems (vus dans l‘ouvrage précédent), tend à faire confondre ces deux joyaux artificiels, il n’en est rien en vérité, si l’on excepte la ressemblance physique, il convient d’indiquer que là où le golem, dans sa grande simplicité, n’est en réalité qu’une sculpture réalisée à partir d’une matière donné (ce peut être des alliages), l’automate quant à lui, comporte moult mécanismes, l’automate n’est pas aussi dépendant de la magie que ne l’est le golem. Bien que la plupart de automates soient majoritairement de constitution humanoïde sur la forme, il arrive que de talentueux arcanistes (comme les Magiciens Rouges, Façonneurs de l’Académie des Façonneurs) en conçoivent des spécimens de formes originales, e sorte qu’il existe des automates arachnoïdes, ou d’autres capables de voler, tout dépend de la fantaisie et du savoir-faire du concepteur.

On compte trois étapes quant à la création d’un golem :

I. La sélection des matières

Alors que pour le golem, le choix d’une seule matière était de mise, pour l’automate, la réalisation de son corps physique nécessite plusieurs matières. Le choix de celles-ci est laissé à la libre appréciation du façonneur, avec de la connaissance, et beaucoup d’ingéniosité il est possible d’obtenir d’étonnant résultats, le tout est de bien répartir les forces motrices de la créature articulée afin d’en obtenir le meilleur résultat possible. Les forces et les faiblesses de la créature dépendront avant toute chose, de la matière qui la compose, ainsi un automate de fer craindrait la corrosion, un automate d’or, risquerait d’être facilement défait quant aux chocs reçus, à chaque métal sa force, et sa faiblesse, les alliages de métaux donnent de très bon résultats, et bien souvent, les arcanistes les moins fortunés optent pour des métaux semi-nobles pour la fabrication de leurs automates.
Nous prendrons l’exemple de l’araignée-chevaline mécanique (une création personnelle), en se basant sur les moyens de motricité de l’araignée comme du cheval, tout en ajoutant une esthétique originale il est possible d’obtenir des automates très efficaces sur le plan de la mobilité, mais biens moins résistants que les golems ne le sont. Dans le cas présent, l’automate de ma conception est un gardien destiné à la garde d’une salle d’enseignement supérieure, ne mesurant pas plus d’1 mètre 45 de hauteur pour 150 kg d’un alliage de fer et de vif-argent. Il ne paye pas de mine au premier regard, et pourtant malgré son poids conséquent, la construction se déplace à une vitesse de 52 km/h soit quasiment la moitié de la vitesse maximale d’un guépard adulte, animal extrêmement véloce. Sa force de combat équivaut à celle d’un escrimeur aguerrie, le bon équilibrage du métal favorisant la précision et la vitesse d’exécution de l’automate, toutefois elle n’aura jamais rien à voir avec celle d’un golem de même matière.

*S’ensuit une table des matières minérales et une estimation complexe en solidité*


"Illustration didactique de l'araignée-chevaline mécanique, numéro de fabrication 05874"

II. Le rituel de construction et de liaison

Celui-ci est beaucoup moins long que celui que l’on attribue aux golems, en effet il ne dure qu’une semaine, alors que celui d’un golem, rappelons-le, dure en moyenne, deux mois. Le procédé est beaucoup plus simple toutefois, puisqu’ici l’automate n’est pas animé par un esprit élémentaire, mais par la magie de son créateur, celui-ci doit en effet, lier l’automate à un objet de son choix, généralement un bijoux de petite-taille, un médaillon, une bague, qui deviendra par l’art du créateur, l’artefact de contrôle de l’automate. Il est évident que celui-ci ne devra jamais être détruit sous peine de perdre l’usage de l’automate qui dés lors, privés de son artefact, se désactiverait purement et simplement, mais en conservant toutefois la magie qui l’habite, si celui-ci venait à être détruit, la construction d’un nouvel artefact s’avérerait dés lors nécessaire. Il y a trois types d’artefacts de contrôle : interne (dans la structure même de l’automate), externe, ou transport (tel qu’un anneau).
Le rituel profane nécessaire à l’animation d’un automate dépendra entièrement de son fabriquant, il n’y a pas de formule suprême,cette animation lui permettra toutefois de se mouvoir et de percevoir au sein des plus profondes ténèbres (infravision). La grande caractéristique de l’automate réside toutefois dans sa faculté à user des sortilèges employés par son fabriquant, à l’exécution des tâches qui lui seront attribuées, par exemple, la construction précédemment indiquée (n°05874) était capable d’user d’une version modifiée du sortilège de « Nuage nauséabond », une combinaison ingénieuse de la magie l’animant et de ses composantes physiques, l’effet du vif-argent en vapeurs lourdes étant très toxique, le poison employé s’avère relativement très efficace, seul défaut, afin d’éviter l’autodestruction de l’automate, ajouter au sein de la structure de celui-ci, une petite réserve de vif-argent à l’état liquide, pour compenser les pertes.

*S’ensuit une série de calculs des plus complexes quant à la répartition des agents toxiques contenus chez les différentes familles de métaux recensé, ainsi qu’une note toute particulière sur le mithral, métal à l’évidence ayant fait l’objet d’une étude poussée de l’auteur*

III. La galvanisation profane

Sans doute la capacité les plus remarquables, de ces constructions parmi les plus puissantes d’un point de vue profane, de tout Faerûne. A l’instar des golems, les automates transportent en eux une énergie profane continue, excepté que là où les golems sont limités sur ce plan, les automates disposent d’un éventail de capacités magiques, directement liées aux sortilèges dont les galvanisent leurs créateurs, le plus souvent, des glyphes de protection et autres sortilèges consacrés à la défense. Théoriquement il est donc tout à fait concevable, à ce que des automates, même de la taille d’un jouet, puissent posséder selon la façon dont-ils sont construits et selon ce à quoi ils sont destinés, des capacités profanes bien plus importantes que les autres créatures artificielles, la seule limite des automates étant l’imagination et le savoir même de leurs propres créateurs. A l’instar des golems, les automates ne disposent d’aucune sorte d’intelligence qui leur sont propre, juste ce qu’il faut pour effectuer les tâches qui sont les leurs, et n’est-ce-point là la marque de toute construction réussie ?

C’est la fin de ce second ouvrage sur les créatures artificiels, pour d’autres informations voir peut être un cours approfondi sur cet art qu’est la conception, ne manquez pas les ouvrages suivant, ou si par chance des Magiciens Rouges sont présents dans votre région, n’hésitez pas à les consulter.

-Murazar-"

Ceci fait, le Magicien Rouge, reclaqua ce fichu grimoire, se demandant ce qu'il advenait de l'insoumise qu'il n'avait vu depuis plusieurs semaines déjà, ce qui était trop pour lui...

Dans sa chambrée d’Hundelstone, le sorcier repense aux derniers événements de Luskan, voici qu’il avait approché une enfant, une petite fille des rues qu’avait approchée l’Insoumise, c’était chose étrange que cette créature chétive, aux yeux ronds et curieux, menue dans son bain…elle lui rappelait l’autre enfant..celle de son songe, celle qu’il avait rapporter d’une sortie dans l’une de ces détestables forêt orientale, comment se nommait-elle déjà ? Aucune idée, rien à faire, il n’arrivait pas à mettre un nom sur cette enfant, elle faisait partie de son histoire oui, aucun doute possible, on ne rêve pas d’enfants avec autant de précision, sans raison aucune, il devait y avoir une explication derrière tout ça, une porte cachée derrière un mur, une fenêtre secrète, et si….et si…

Muraz Dreyn : Uhaw, qu’importe ! *Va se contempler dans la grande glace*

N.U.A : *Assoupie et étendue confortablement dans son petit nid douillet*

Le sorcier se contemplait devant la glace, il était nu, et d’une pâleur irréelle, ses cheveux blonds tombaient sur ses épaules et sa queue de cheval, sur sa nuque. Il arborait encore l’une de ses coiffes favorites, expression même de tout, et de rien. Il s’efforçait de se concentrer et de réfléchir, mais cela ne lui servait de rien, il se tourna et contempla N.U.A qui dormait à poings fermés dans son petit nid douillet, si paisiblement…en voici une qui ne se posait jamais de question, dont la mémoire avait été préconçue, et pour qui, les questions existentielles ne signifiaient rien. Et ce comportement étrange, ce mutisme dérangeant, alors qu’il lui demandait ce qu’elle avait susurrée avec l’enfant des rues de Luskan, cette petite Roxane, curiosité attitrée dans l'échelle de valeur du sorcier, qu’était-ce que ce nouveau comportement ?

Muraz Dreyn : Voici qui n’est pas digne d’une petite servante comme toi *ricane doucement faisant mine de saisir N.U.A mas s’arrête en cour de chemin*

Voici qu’il se remémorait à présent de sa promesse, une promesse cela comptait, dans l’esprit dérangé du sorcier rouge, cela comptait même beaucoup, or, il li avait promis de lui laisser son libre arbitre il y a de cela bien des années. Lire dans ses pensées ou la forcer à parler n’était ce pas là profaner son libre arbitre ?

Muraz Dreyn : *Grogne et va s’étendre sur son lit les bras repliés sous le crâne, fixant le plafond, passablement agacé*

Le sommeil ne venait pas au fur et à mesure que les heures passaient, le sorcier était énervé, voici qu’il ne pouvait plus fermer l’œil, car lorsqu’il songeait, tout son être resté focalisé sur cette entreprise mentale. Il faudrait qu’il en parle avec l’Insoumise, mais au fond que pouvait-elle y faire, alors que lui-même, tout son savoir à disposition, n’avait aucune réponse ? S’il avait su, il n’aurait jamais brûler les comptes-rendus d’observation quant à son observation après son rétablissement malheureux..mais cela remonter à combien d’années ? Dix ans ? Probablement, ses souvenirs étaient désordonnés et confus, mais était-ce vraiment ses souvenirs ? A aucun moment ne lui venait à l’esprit que ces souvenirs incohérents puissent constituer un effet secondaire du rétablissement, sa mémoire tout comme son mental était gravement affectée par ces images chaotiques, mais après tout il pouvait vivre avec. Il fallait qu’il récupére des forces, le travail de forge du lendemain serait probablement très laborieux, mais il fallait bien rammener de l’or..que dirait l’Insoumise si elle n’avait pas ses atouts hors de prix coutumiers ? Il était hors de question d’envisager une telle hypothèse, il s’était assuré à lui-même concernant l’Insoumise qu’il lui prodiguerait éternellement…

Muraz Dreyn : *Dort*

Ce jour-ci, il neigeait sur Hundelstone, voici qu’il se dépêchait d’aller à la visite de l’Impercepteur et de ses suivants, en visite au fort. Et voici que 1001 questions trottaient dans son crâne surchargé, le Magicien Rouge sous le masque de l’impassibilité, se trouvait mentalement aux abois.

Muraz Dreyn : « Ils sont venus ici car ils ne sont pas contents en raison de l’économie, ce n’est pas moi, j’ai fais tout ce qu’un être vivant pouvait faire, tout ce qu’un thayen pouvait faire, ce qui était logiquement possible, non, non, je n’y suis pour rien.. » *Sort du bâtiment de l’administration*

Et dés lors apercevait-il non pas l’Impercepteur seul, mais l’anonyme à la faux et la Noire Zénythrie, ce devait être grave, et voici que les images de massacre lui revenait en tête à la vision de l’anonyme à la faux, celui-là, il était dangereux, très dangereux, et indigne de confiance, pour le peu qu’il en avait, vu, pourquoi était-il là ? Pour le tuer, c’était certain, il était là pour le supprimer, et ça n’est pas plus la pensée de la mort, que d’être couper en deux par l’individu, qui l’effrayait, mais surtout d’être perdu par la main d’un « manieur de glaive » et de ne plus revoir l’Insoumise, avant l’heure et puis quelle perte pour l’Art, songeait-il. Mais il était hors de question de faire preuve du moindre signe d’anxiété devant les bainites, jamais, plutôt mourir par détonation d’un mot de pouvoir. Il ne devait pas même dans les pires situations, se montrer moins rigide ou moins ferme devant eux, car sinon il savait que celle à qui il pensait se verrait reprochée d’avoir un faiblard comme époux, et jamais de toute son existence, il ne plierais devant des sujets, même si ces sujets là étaient des curiosités, lui était réel et dans son esprit endommagé c’était tout ce qui comptait.

Muraz Dreyn : *Saluant l’Impercepteur et la Noire Zénythrie, mais pas l’anonyme dont la seule présence suffisait à lui donnait de mauvaises songes, et en plus il y avait Tifaine à ses côtés, hors de question de lâcher du l‘Est, bien qu‘elle fut muette il savait qu‘elle avait des yeux pour voir et que plus que tout, il ne fallait pas qu‘elle saisisse le trouble de son administrateur*

Et la conversation commença, comme de coutume l’Impercepteur parla beaucoup, et l’administrateur peu. Et voici qu’il voyait murmurer l’anonyme à la Noire Zénythrie, surement qu’il l’insultait par derrière ou se gaussait de lui d’une façon ou d’une autre, voir prévoyait de le frapper à la première occasion, après tout avec ce genre d’individu tout était possible, et paranoïaque, à raison ou à tort, comme il l’était ça ne faisait aucun doute qu’il se tramait là quelque chose de pas normal, le Magicien Rouge se retrouva dés lors aussi à l’aise que la fois où il donna son premier cours à une brochette de jeunes thayens surexcités.

Muraz Dreyn : « Et lui, qu’attend t-il pour obtempérer ?!? Retire ta main..retire ta main..retire ta main…grrrrrrrrrr…je sens que je vais EXPLOSER ! Amélia, Amélia, Amélia…Théâtre, golem, perfection, pouvoir, N.U.A, pas d’imprudence, non, non il m’agace, je le sais, je le sent, je le vois dans ses yeux, il me provoque, ce MANIEUR DE GLAIVE ME PROVOQUE ! » *Une goutte de sueur perlant sur la tempe gauche du sorcier, alors que l’Impercepteur commença à parler*

Et voici que l’anonyme consentait enfin à ôter sa main de sa faux, le Magicien Rouge étant à deux doigts de piquer une crise, surement que la Noire Zénythrie y était pour quelque chose, mais probablement aussi le fait qu’ils se trouvaient tous sous un climat artificiellement altérable, joua aussi son petit rôle, toujours est-il que le sorcier se calma et que le cours de ses pensées revint à la normale. A nouveau accroché aux paroles de l’Impercepteur, il écoutait mécaniquement et ensuite emmagasinait les informations jusqu’à fournir une réponse toute prête comme le font souvent les transmetteurs de sa caste.

Aussi devaient-ils partir, chassés d’Hundelstone en quelque sorte, trop neutres, trop permissif, et puis les adeptes du Gantelet Sombre, ne voulaient-ils pas reprendre leur bien à présent ? Voilà que lui et les siens devaient quitter les lieux, mais au fond, était-ce un mal ?

Amélia..N.U.A…comme le sorcier aurait voulu les sentir auprés de lui en ces instants très difficiles, voici qu’une fois de plus il se retrouvait sur le pas du sinueux sentier de l’existence, mais au moins aura t-il ajouter de l’intérêt à ce fort désolé et suffisamment profiter de la géographie locale. Le petit Scrat en étant un meilleur exemple, et d’ailleurs le sorcier avait indiquer à sa maitresse qu’il faudrait être aux petits soins avec cette petite terreur immaculée, le changement de climat serait rude, et il convenait de le transporter dans une glacière durant ce qui allait suivre.
L’impercepteur et ses gens étaient partis, sans nul doute avaient ils vu la fierté d’un sorcier rouge et l’infaillibilité de ses positions, il avait tout fait pour et il eut été injuste qu’ils décèlent en lui une once de faiblesse, avec eux, mieux valait se montrer fort et respectueux en toute circonstance, et il n’avait eu que trop peu d’occasion de les rencontrer pour les considérer autrement. L’ombre du doute passa sur le visage du sorcier comme un nuage en des cieux agités : il fallait agir, ils voulaient qu’ils déguerpissent, et bien ils déguerpiraient mais avec panache !

Depuis leur départ du Nord de Faerûn, le magicien rouge et sa dulcinée, avaient entrepris de voyager vers l’Orient, départ à Luskan, traversée de la Mer des Epées, traversée des Contrées du Mitan Occidentales, traversée du Cormyr, puis des Vaux, jusqu’à la Mer de Lune, où elle devait se rendre pour un séminaire à Château Zhentil, ce qui avait le don de l’agacer au plus haut point. Lui qui jadis était prés à concéder du terrain à Baine, le voici qui fulminait contre ce « Dieu noir », cette idole de complaisance pour âme sensible comme il se plaisait à le nommer derrière le dos d’Amélia, qui le privait de la seule créature existante, à part lui, en ce bas monde. Se faisant il se lamentait souvent auprès de sa confidente de toujours, qui l’écoutait avec la même souveraine attention que d’habitude, et lorsqu’il la vit s’éloigner sur les eaux auxquelles il n’avait pas accès, il se retint de la pétrifiée et de l’emporter loin de tout ce fatras religieux digne de l’âge de pierre, vers la magocratie orientale crainte et reconnue des Magiciens Rouges, à savoir Thay. Mais il connaissait bien l’opinion de ses pairs sur les bardes, et plus encore sur les aveugles de la religion, qui bien que vénérées en Thay, ne l’étaient que par commodité d’usage, il s'abstint, bien qu'après tout le plus important en Thay était la magie impie, non les dieux.

Et voici qu’il repartis tout seul vers son pays d’origine, et en guerre qui plus est, avec une apparence des plus communes, bien qu’il soit friand de colifichets, cela ne lui serait d’aucune utilité en Thay, après tout il avait ses passes droit comme tout magicien rouge. Néanmoins il ne s’attendait pas, à raison d’ailleurs, à retrouver sa place de professeur suppléant à l’Académie des Façonneurs du Mont Thay, si facilement, du moins pas sans quelques « accidents » et effets de manches politiques, après tout, il n’était plus sans rien à ce stade ci de son histoire. Nul ne saura s’il y parvint, excepté peut-être une certaine barde, de retour de séminaire, et bien sûr, sa créature féerique a l’esprit libre lui tenant lieu de familier, de confidente, de femme de ménage, de scribe et de bien d’autres choses encore. Néanmoins peu enclin a s’ennuyer d’une guerre en Gauros, il choisit de reprendre la route prétextant quelques opérations militaires, et surtout, avançant des arguments en espèces sonnantes et trébuchantes, dans l’unique but de repartir vers le Nord de Faerûn, à défaut de pouvoir rejoindre sa femme à Château Zhentil qu’il se plaisait à nommer Château d’Exil, non sans préparer méthodiquement son arrivée. Bien qu’il soit assez désordonné, le voyage fut plus rapide que le retour vers Thay, il ne mis que six mois et deux décades pour revenir vers une certaine cité portuaire ou trois années et quelques décades auparavant il avait séjourné.

Bien qu’ayant informé par la voie des courriers souterrains, une certaine barde, de sa nouvelle destination avec précision, il ne s’attendait par à la revoir de sitôt, raison pour laquelle, il tient désormais une rancœur toute particulière envers Baine, et tous les fanatiques en général, pollueurs d’opinions et cuistres suffisants. Il changea d’apparence au cours de ses escales et de ses transitions au travers des contrées les moins hospitalières, puisque le changement permanent était, après tout, la base même de son pouvoir et le reflet de sa pensée composite. Et au Nord de Faerûn il reprendrait surement ses effets bariolés pour quelques temps, après tout, portant autant de couleurs que de complexes et d‘idées tortueuses. C’était l’apparat qui d’après ses propres observations, lui convenait le mieux, et parfois même souvent, cela ne faisait pas rire.

[première esquisse susceptible de faire l’objet de modifications temporelles ou d’ajouts descriptifs, la plus grosse part de l’histoire sera contée ou non, IG.]

*En mulhorandi intégral*

Citation :

« De la conception : les simulacres » ou « Troisième ouvrage sur les êtres artificiels », selon Muraz Dreyn, Magicien Rouge et professeur suppléant à l’Académie des Façonneurs du Mont en Eltabbar capitale de la grande nation de Thay,

Et voici le troisième ouvrage didactique de savoir général en matière de constructions. Tout d’abord il convient d’indiquer que contraire aux constructions savantes classiques traitées dans les volumes précédents, bon nombre de simulacres ne nécessitent pas d’ossature métallique, en vérité la forme que prendra le produit finis dépend du mélange alchimique employé et de la volonté du créateur. Cependant les simulacres ne portent pas leurs noms pour rien, il faut effectivement un modèle de base pour concevoir le produit, un animal ou un humanoïde pour les experts, mais aussi une plante ou une vase pour les débutants, le tout est de considérer que plus l’anatomie de la créature d’origine sera complexe et imposante, et plus le simulacre sera difficile à concevoir, difficile mais non impossible. On distingue plusieurs catégories de simulacre, par ordre croissant de ressemblance, d’aptitude et surtout de potentiel, avec la créature de base on distingue l’homoncule en premier lieu, créature dont la composition dépend de la fantaisie du créateur, infusée de sang de ce dernier, et l’eidolon en second lieu, produit absolument conforme à celle de base, mais beaucoup plus douée, et dotée de la faculté de penser et d’agir, absolument parfaite sur tous les points. Des stades intermédiaires entre ces deux extrêmes existent, néanmoins nous ne traiterons que de l’imparfait et du parfait, il est une constante qui demeure chez les simulacres, à retenir absolument : ils sont totalement dévoués à leur créateur.
Nous aborderons en trois points distincts les composantes d’un simulacre, le rituel d’animation et les spécificités relatives aux simulacres.


I. La sélection des produits

Contrairement à bien des constructions, la conception d’un simulacre est fort simple, elle réside tout simplement en la réunion de fluides alchimiques, il va de soi que ceux-ci devront être traités et placés dans un moule adapté si le créateur souhaite donner une forme précise à sa chose, cela est préférable mais non indispensable puisque sous certaines conditions, la créatures prend forme à la suite du rituel.
Il est possible de couler les fluides alchimiques sur une ossature métallique légère ou lourde afin d’en personnalisé la résistance, une créature avec un squelette de mithral s’avérerait, par exemple, particulièrement résistante et meurtrière, bien sûr, posséder ledit métal n’est pas à la portée du premier mage de bibliothèque venu mais pour ceux qui en auraient les moyens, le résultat à lui seul, suffirait à consoler les propriétaires les plus récalcitrants.
Nous prendrons l’exemple d’un homoncule simple, pour en crée une unité il convient de façonner le corps du sujet à l’aide d’argile, d’eau pure, du sang du créateur, de cendres et de poudre de racine de mandragore, ceci est un modèle de base mais le choix de la composition du simulacre est laissé à l’appréciation du créateur, notons que réalisé à partir d’une créature de base, l’homoncule n’est rien d’autre qu’une sculpture animée et façonnée au sang et à la sueur du pratiquant, mais peut s’avérer très utile comme messager, espion ou quoi que ce soit qui ne nécessite pas d’exploits physiques, puisque bien sûr, l’homoncule ne dispose pas d’une force exceptionnelle, loin s’en faut.
Autre exemple, il est possible pour l’expérimenté, de concevoir un simulacre de créature humanoïde, c’est-à-dire, une créature pouvant servir de manœuvre, de poupée de compagnie, d’esclave complaisante si l‘on ne se laisse pas émouvoir par de stupides discours sur l‘éthique de l‘Art. Les formules arcaniques seront bien évidemment plus difficiles à mémorisées et tous le monde ne les connais pas, mais qu’importe, vous êtes doué, vous n’avez peur de rien, autant essayer. Les substances alchimiques pour la conception d’une telle créature peuvent varier à l’instar de l’homoncule, néanmoins il est nécessaire d’ajouter le sang du créateur dans le concept de fabrication, c’est de toute les variantes de conception, la plus obligatoire, elle va de pair avec le rituel.

*S’ensuit une table des propriétés de substances alchimiques ainsi que des formules d’agents stabilisateurs et des équations résolues et explicites*



"Illustration didactique d‘un simulacre ayant pour base une humaine de taille moyenne lors de sa conception"

II. Le rituel d‘animation

Celui-ci est déterminant lors de la conception d’un simulacre. Il varie suivant les matériaux utilisés, la taille, le poids et la physionomie générale de la créature de base, relativement long et coûteux, il nécessite au moins une semaine pour l’homoncule, deux semaines pour un simulacre intermédiaire et jusqu’à plusieurs mois pour un eidolon. C’est lors de cette période que le simulacre gagnera la plupart de ses capacités surnaturelles, suivant la complexité de la création de votre créature, il se peut qu’elle ne puisse utiliser l’intégralité des capacités de la créature de base, mais par exemple pour l’homoncule avec son infra vision, elle peut en gagner d’autre dont la créature de base ne disposera jamais. Notons que suivant la fantaisie du créateur il est possible de personnaliser certaines caractéristiques principales du simulacre, son horloge biologique (et accessoirement sa durée de vie), son tempérament, ou encore ses compétences, bien entendu il faut que vous les connaissiez vous-même si vous tentez d’induire un savoir précis à votre simulacre.
En tant que créatures malléables, et pour les meilleures, dotées d’une âme, les simulacres sont les poupées expérimentales rêvées pour l’observation de la psyché infusée à l’issue du rituel. Car non seulement ce dernier leur permet de se former sur le plan physique, mais également sur le plan psychique, tout l’intérêt du simulacre étant la plus totale emprise du créateur sur sa créature, jusqu’à la plus petite facette de l’âme de celle-ci, c’est aussi une des raisons pour lesquelles les rituels prennent d’avantage de temps avec les créatures complexes ou à la psyché compliquée, il est évident que dupliquer un rashémi lourdaud et stupide, sera infiniment plus aisé que de dupliquer un magicien rouge de Thay rusé et intelligent.

*S’ensuit une série d‘illustration relative à la manipulation des âmes ainsi que des extraits philosophiques d‘œuvres dont certaines comportent des références sur la coercition mentale*

III. Un lien indestructible

Sans nul doute l’attribut le plus remarquable des simulacres, ce lien se manifeste par le lien télépathique constant entre la créature et son auteur. Le lien du sang qui unit les deux êtres, ainsi que les enchantements relatifs à l’animation du simulacre crée un lien indissoluble, ce que vois le simulacre, le créateur peut le voir également, ce dernier peut aussi transmettre par la pensée ses consignes à sa créature, ce pourquoi de nombreux arcanistes de notre ordre emploient les homoncules comme familiers, il n’est guère de plus sûr allié que celui que l’on a conçu de ses mains. Il faut admettre en outre que cette emprise mentale du créateur sur le simulacre n’est (heureusement) pas réciproque, ce lien se manifeste aussi physiquement, puisque si le simulacre est détruit, cela peut meurtrir physiquement le créateur.

C’est la fin de ce troisième ouvrage sur les créatures artificiels, pour d’autres informations voir peut être un cours approfondi sur cet art qu’est la conception, contactez tout Magicien Rouge maître en transmutation, voir moi même si vous avez la chance de me croiser par chez vous.

-Murazar-"

Le sorcier rouge, débarrassant son établis de parchemins épars dans sa chambrée, ricane et soupire, sa trilogie d’ouvrages sur la conception étant enfin terminée, il ne reste qu’à en produire des copies...

Cela ne faisait que quelques semaines que le sorcier rouge était reparut à la Cité des Voiles, et considérant que l’accueil ne valait pas même le prix du voyage (il ne retrouva quasi aucun de ses anciennes connaissances et celles qui restaient ne l’intéressait pas) voici qu’en outre il se fit brûlé vif par des extra planaires après avoir accepté (à moitié convaincu) de suivre une certaine Arya jusqu’à la caverne la plus proche pour une petite invocation d’élémentaire, accompagné d‘une certaine Nepheret, le seul être sachant parler sa langue maternelle, ceci en qualité d‘observateur pour un rituel d‘invocation, domaine de magie qu‘il ne maitrisait absolument pas et dont il n‘avait jamais eu cure, mais entre cela et l‘observation des glaiseux du crû, il fit vite son choix. Comme à son habitude, le magicien rouge s’entoura d’un répertoire de puissants sortilèges de divination, sortilèges qu’ignorèrent royalement, les quelques méphites qui, attirés par l’invocation de la petite jeune marchande, se ruèrent sauvagement sur l’adversaire le plus dangereux du trio à savoir lui-même. Et très étrangement, bien qu’il eu affaire par le passé à des créatures autrement plus redoutables que ces moins que rien, il se retrouva brûlé au troisième degré par une attaque concerté de méphites surgit de nulle part (le trio n’avait eu que le temps de se retourner). Il n’eut que le temps de se voir engloutir par les flammes de l’enfer, heureusement, rien n’existait dans cet univers autre que lui, une certaine insoumise qui brillait par son absence et ses propres créations, ainsi, s’il mourait de la sorte, il ne mourait pas vraiment, il cessait d’exister sur ce plan simplement, quelle perte pour Thay s’il disparaissait !

Szass Tam ne s’en remettrait à coup sûr jamais, Druxus Rhym se lamenterait sur le sort du transmutateur le plus brillant de Thay après lui, Mytrellaa verserait toute les larmes de son corps…
Mais non, rien de tout ceci n’arriva, puisque lorsqu’il revint à lui, ce fut pour considérer la créature penchée au dessus de lui, il sentait encore l’odeur des chairs brûlées, mais son esprit fragmenté considérer fort peu le concept de sensations si terre à terre, aussi la première chose qu’il fit lorsque la prêtresse orientale termina sa besogne curative, fut de vérifier si sa plume était toujours intacte, découvrant son chef, et miraculeusement elle n’avait rien (bien que de toute façon des flammes de méphites n’auraient pu le consumer vif aussi prestement), la prêtresse était douée, en moins de dix minutes elle remit le sorcier rouge sur pied. Ils n’eurent aucun répit puisque de nouvelles créatures entrèrent en scène, des méphites mais accompagné d’une créature beaucoup plus dangereuse, que le magicien rouge se ferait une joie de disséquer. Le combat tourna court, Dreyn s’entoura d’un voile d’invisibilité tandis que la prêtresse se faisait massacrée, puis foudroya de sortilèges de pétrification, deux créatures dont la menaçante apparition non identifiée accompagnant les méphites. Bien qu’il hurla à la marchande de ne pas toucher aux statues, celle-ci mit en pièce la plus imposante, sans doute ivre de l’ambiance, au plus grand dépit du sorcier a la robe brûlée, qui s’emporta contre l’inconsciente qui venait de saboter ses futures observations, le méphite pétrifié s’effondra tout naturellement sur le sol, de ce fait il ne resta que des vestiges pour notre sorcier qui s’en trouva fort dépité. Doté de compétence en chirurgie et en administration curative, il remit sur pied la prêtresse qui put ainsi se soigner, cachant inutilement son symbole religieux sur elle.

Finalement, lorsqu’il revint dans son indigne chambrée de l’auberge de Garfaux, en Luskan, il s’empressa d’analyser les débris restant du méphite à l’état minéral..puis ensuite à l’état organique, ce qui fut une véritable boucherie de premier choix. Le sorcier rouge n’avait évidement prévenu personne se souciant fort peu, sinon pas du tout, de ce qui pourrait advenir à la région et à ses habitants puisqu’il n’y avait aucune attache ni moindre propriété qui put susciter ses réflexions, au contraire, il se demandait combien de temps tiendrait la Cité des Voiles face à une invasion de créatures aussi puissantes que celles-ci…probablement pas longtemps…..
Le magicien rouge balaya les volumes encombrant son secrétaire (ses appartements à l’image de son esprit, étant toujours encombrés et sans ordre), et ordonna à une certaine N.U.A de lui apporter son orange pressée, sa plume d’écriture, de changer les bougies, ouvrir la fenêtre, plier le linge, enclencher le dispositif chauffant sous son capharnaüm d’alchimiste, et en dernier lieu d’observer son génie. Quelques temps plus tard il s’exclama :

Thème musical associé au magicien rouge Muraz Dreyn

Dreyn : Numéro Une Angélique, ici tout de suite !

N.U.A : voilà, voilà mon maitre *la créature féerique s’empresse de finir de plier la veste rouge du sorcier sur le lit et d’accourir au secrétaire, où ce dernier ne tient plus en place*

Dreyn : donne moi une seule bonne raison de continuer à perdre mon temps en ce trou portuaire ? Le temps exécrable, ces arbres répugnants partout, cette absence d’interlocuteurs savants, cette politique de despotes mal éclairés, et par-dessus tout, aucun établis ou pratiquer correctement mes dissections, observations, dénaturations et autres joyeusetés alchimiques !

N.U.A : et bien, je suppose que si nous sommes ici c’est avant tout pour retrouver la maitresse au cas où elle réapparaitrait en cette partie de Faerûn, car c’est ici que vous vous êtes *coupée*

Dreyn : ouiiiiiiiiiiiii, oui, oui mais non, non, non, elle n’est pas ici, je perd mon temps, je devrais assembler Numéro Deux et l’animer, mais il me faut une formule de liaison , pfeuh, j’en suis réduis à demander la collaboration d’une gosse, cela m’est insupportable, INSUPPORTABLE M’ENTENDS TU ? Il doit y avoir probablement de biens plus expérimentés magiciens dans les environs, et pas encore un de ces jeunes pisseux égocentriques, non spécialisés, pompeux et incapables !

N.U.A : je n’entend que vous mon maitre…

Dreyn : donc, nous allons repartir, c’est très clair, vers…vers…VERS ?!?

N.U.A : un endroit plus intéressant, mon maitre ?

Dreyn : tout juste, AHA ! Peut être vers un lieu peuplé de main d’œuvre ne demandant qu’à être guidé par un esprit éclairé, on ne me fera pas croire que les pseudos mages n’ayant jamais mis les pieds dans une académie digne de ce nom, contrôlent l’intégralité des terres du Nord, ou alors on repart, mais cette fois-ci vers le Sud !

N.U.A : oh mon maitre, cela veut-il dire que nous allons revoir la neige ? *Enchantée*

Dreyn : probablement dans les jours prochains, oui, juste le temps d’observer les petites affaires du sujet oriental et Luskan anéantie par des légions de ces méphites a la force draconique, puis ensuite départ plein Nord, mais avec modération, mes fonds ne sont malheureusement pas illimités et je répugnerais à me défaire du moindre lingot de mon précieux métal ! Et puis, et puis ? Peut-être trouveront nous de quoi faire, sinon retour au pays ! *Tempête de vive voix*

N.U.A : alors quand partons nous mon maitre ?

Dreyn : hum hum, deux semaines encore dans ce trou, pas d’avantage, ensuite nous repartons, mes expériences attendent et j’ai des affaires plus pressantes qu’entretenir des palabres inutiles avec des êtres qui n’existent pas !

N.U.A : je voudrais revoir la petite fille des docks mon maitre…

Dreyn : comment ? Quoi ? Une doléance ? Pas question ! Perte de temps ! Tiens, lit plutôt ce magnifique volume de conception de malédictions corporelles et mentales, c’est plus intéressant, c’est intelligent, c’est moi qui l’ai écrit, AH !

N.U.A : oui, mon maitre…*d’une toute petite voix, prend son envol et va bouquiner à contrecœur pour faire plaisir au sorcier*

Observant les luskaniens vivoter sur la place centrale de la fenêtre de sa chambrée désordonnée, la pluie s’écoule lentement sur celle-ci, et plus le temps passai et plus le magicien rouge se demandait ce qu’il était venu faire dans ce taudis qu’était Luskan.