[PRC][Validé][Mage/Métamorphe][E] Ivy Avarielle

Citation :: Nom du compte joueur forum : Max
Nom du compte joueur module : Max Strife TRD
Nom du perso : Ivy Avarielle
Race : Elfe
Sous race : Elfe du Soleil
Age : 130
Alignement : chaotique neutre
Religion : La Seldarine
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : 10 mage / 15 métamorphe
Arme de prédilection/domaines/école de magie : généraliste
Langues : elfe/commun/draconien/animal/céleste
Familier/Compagnon animal : panthère (N)
Trait de Caractère : curieuse, observatrice
Description physique : changeante :p (sait pas encore)

Caractéristiques :
FOR : 8
DEX : 16
CON : 10
INT : 16 (22)
SAG : 14
CHA : 12

Prélude

Par où commencer… j’avoue moi-même me perdre dans mes pensées rien qu’à penser aux multiples informations que je me force de retranscrire par la plume. Si mon familier arrêtait de faire autant de bruit dans cette bibliothèque des plus exiguë, j’arriverai sûrement à mieux me concentrer.
J’ai pris la décision de mettre par écrit mon histoire ainsi que mon évolution dans mes recherches, ayant peur de perdre des informations à force d’en amasser. En effet, les connaissances et les informations affluent dans ma tête, et je ne commence qu’a peine de comprendre l’infinie travail qu’il y a pour comprendre le fonctionnement, la profondeur de chaque être doué d’animation, de dynamique parfois difficilement compréhensible, mais jamais inexplicable.

J’ai choisi cette voie depuis maintenant trente ans. A mes débuts, rien ne laissait prédire ma vocation. Jeune apprentie magicienne à Eternelle Rencontre, mes débuts furent des plus rude. Tu est intelligente ma fille, mais encore faudrait-il que tu prennes la peine de l’utiliser ! Combien de fois ai-je entendu ces sermons ? Et encore, combien de fois avons-nous mis la salle de classe à l’envers à force de bataille de sorts ? Certes, mes débuts n’étaient ni glorieux ni prometteurs. Pourtant, même si le temps ne m’appris que peu de discipline, il m’apporta une certaine passion pour les arts profanes. D’un autre coté, mes modestes compétences physiques ne me laissaient guère le choix.

Me voilà donc partie pour plusieurs années d’apprentissage, de connaissances du monde, des peuples, des cultures et de la toile. Il m’aura fallut plusieurs mois avant de comprendre ce qu’était la toile. Omniprésente, tissée en chaque lieux, en chaque être, faisant écho aux incantations émises par différentes races. Mais la toile n’était pas la seule source de magie. En effet, contrairement à mes camarades, en plus de passer du temps à dépecer chaque livre avec une attention minutieuse et passionnée, j’allais souvent observer mes frères et sœurs adeptes de la magie druidique. Pour moi, l’observation est aussi une phase importante de l’étude, les livres ne renvoyant qu’une partie de la réalité des choses.

C’est en allant dans l’ancien bosquet que j’ai pris conscience de ma vocation. Je regardais les druides et leurs apprentis communiquer avec les animaux, puis prendre leur apparence… non, pas seulement leur apparence, ils étaient eux.
Cette transformation parfaite avait attirée mon attention, et suscité un tas de réflexion quand à la nature même des choses dans notre monde. C’est ici que j’ai pris conscience du concept de métamorphose.

Combien y avait-il de races sur Toril ? Combien y avait-il de sous race ? Et parmi ces sous race jusqu’ou s’étendait cette diversité ? Ici même la notion d’infini commençait à émergée. Néanmoins, combien était-ce réellement la question ? Pourquoi, oui pourquoi cette diversité ?

A l’aide de quelques ouvrages et de mon observation, je réussissais à définir certaines variables que l’on pourrait quantifier, de manière individuelle bien sûr, mais aussi pour une espèce particulière. En voici une première ébauche :

Tout d’abord les paramètres physiques :

-la force physique
-la résistance physique
-la résistance chimique
-la résistance à l’effort
-l’agilité avec l’environnement, avec le corps
-l’agilité minutieuse
-la vitesse maximale
-l’accélération
-le camouflage naturel des pigments ou des poils
-la discrétion sonore liées à la masse ou à la constitution des extrémités des membres moteurs
-possibilité de locomotion terrestre/aquatique/aérienne/éthérée
-présence de duvet fin, épais, colorée
-proportion de pilosité
-présence d’appareils auditif, visuel ou récepteurs aux vibrations/sons
-nombre de membres totaux
-nombre de membres moteurs
-type de dentition/mandibule (carnivore, herbivore, etc…)
-présence de pouce opposable
-présence de métacarpes/métatarses à mobilité individuelle ou soudée
-type des extrêmités des membres (phalanges, sabots, palmes, tentacule, ...)
-couleur prédominante
-mode de reproduction
-degré d’acuité perceptrice (visuelle, sonore etc…)

Puis les paramètres mentaux et comportementaux :

-vie en société/solitaire
-réaction à l'approche amicale/hostile/indifférente
-présence d'une culture spécifique
-présence d'une hiérarchie au sein d'un groupe
-réaction face au danger (fuite, défense, attaque,...)
-mise en place de rituel d'accouplement
-type de langage (articulé, cris, posturale, mentale, odeurs,...)
-capacité à utiliser les différents types d’objets
-capacité à maîtriser ses pulsions
-résistance magique

Ces renseignements me sont très précieux. Les premiers me permettent dans un premier temps d'assimiler tous les détails typiques de l'espèce donnée. Ensuite, ils me permettent de faire le lien avec leur environnement voire leur mode de vie.
Bien entendu j’ai appliqué cette étude sur ma race et moi-même. C’est en faisant cette expérience que m’est venu l’idée de pouvoir modifier ces caractéristiques. C’est ainsi que j’ai pris la décision de me lancer dans l’expérience de la transmutation.

De la transmutation

Mes débuts dans le domaine de la transmutation consistaient en la modification de paramètres physiques. Par le biais de la toile, certains sorts me permettaient de créer temporairement une hypertrophie des muscles, pouvant augmenter considérablement la force physique d'un individu. Cela résultait d'une modification physique, mais mes recherches m'ont amené aussi vers des modifications chimiques ou mentales, telle l'augmentation ou diminution du quotient intellectuel voire parfois de la masse cérébrale.
Mes heures passées dans mes livres m’avait permis d’apprendre comment modifier ces paramètres, mais pas tous, ni totalement. Le sort de métamorphose correspond au mieux du résultat de mes recherches, mais reste encore insuffisant.

Ma première métamorphose totale fut une expérience des plus émotionnelles. Elle fut celle d’un loup, espèce que j’avais précédemment beaucoup observé dans le vieux bosquet. C’était comme une nouvelle naissance dans un premier temps, un nouveau monde dans un deuxième. Je m’explique : tout d’abord ma concentration était portée sur ma modification d’apparence, puis sur ma volonté de devenir loup. J’ai senti mon squelette s’adapter, mes organes prendre forme, mon nez s’allonger petit à petit, mon corps se recouvrant de poils grisâtres, mes ongles devenant griffes… toute ces modifications étaient terrifiante, mais d’une complexité et beauté éblouissante. Tout changeait jusqu’à retrouver un parfait équilibre corporelle, statural et biologique. Une fois la transformation achevée, j’ai pu voire mon environnement sous un tout autre angle. Mon odorat s’était développé, mon ouï aiguisée, ma vu plus perçante.
Cette première expérience m’a permise d’une part d’appliquer mes connaissances et les résultats de mes recherches, mais également de les approfondir.
Avec le temps de mes études, j’arrivais peu à peu à prendre l’apparence de plusieurs créatures via modification des paramètres grâce au sort de métamorphose. La transmutation m’était d’une grande utilité et permettait ainsi un large panel de transformation, d’adaptation. Cependant, c’était encore insuffisant. Pourquoi ? Car le problème n’était pas dans le nombre de transformations que je pouvais avoir, mais dans leur qualité.

Il me fallait plus qu’une simple apparence, qu’un simple changement de forme. Pour cela il fallait encore aller plus loin, fouiller d’avantage, ne plus chercher à être comme l’autre, mais devenir l’autre.
Il me paraissait de plus en plus évident que la transmutation seule ne me ferait pas atteindre un degré de perfection extrême, mais serait un moyen, une ébauche pour un travail encore plus poussé et pointilleux… plus proche encore du devenir que du paraître.
De cela pose la question de l’identité. Je ne peux que constatée après réflexion que les être dits « évoluées » donnent une identité selon deux critères :
-L’apparence physique dans sa généralité : l’on reconnaît les gens grâce à certains critères physiques principaux, marquants et peu évolutif avec le temps.
-Ce que l’on pourrait appeler le « moi intérieur » : cette expression à la fois complexe et vaste regroupe tout un ensemble de critères non physiques qui font que l’on peut identifier clairement un individu d’un autre. Cela peut passer par la connaissance approfondie du comportement de l’individu, de façon d’agir, de parler, des ses principes, de ses mœurs.

Pour devenir l’autre, il faut savoir se débarrasser de ces deux critères. Pour cela il me fallait me concentrer sur chaque créature, les analyser, les comprendre, les observer, mais aussi me concentrer sur moi, savoir oublier ce qui fait que mon « moi » soit reconnaissable. L’apparence physique n’a alors plus aucune importance, elle est une enveloppe, voire un moyen d’adaptation à un environnement, une situation. Mon vrai « moi », lui est inébranlable, mais beaucoup plus profond, beaucoup plus enfoui. Après, seulement après je pourrais devenir ce type de créature.

J’évoque à l’instant l’adaptation, car dans cette recherche sur les espèces, leurs caractéristiques physiques et comportementales afin de pouvoir les assimiler, est avant tout une notion de survie. En effet, chaque espèce qui survie dans un milieu est sans conteste la mieux adaptée à celui-ci. Prenons l’exemple de la panthère, le premier animal qui m’a été possible de porter mon attention et mes observations. Cet animal carnivore a besoin de viande afin de maintenir un équilibre biologique stable et une endurance musculaire suffisante. Pour pouvoir se nourrir il doit pouvoir ingérer cette viande. Pour cela nous pouvons observer une dentition typique des carnivores, présentant des canines très développées, pointues et recourbées (les crocs) qu’elles utilisent pour agripper leurs proies. En outre, la mâchoire porte des dents caractéristiques, les carnassières, qui sont des prémolaires larges et tranchantes, destinées à déchirer les chairs. Les mâchoires sont puissantes et ne peuvent imprimer qu'un mouvement de bas en haut et de haut en bas, idéaux pour la mastication.

[PRC][Validé][Mage/Métamorphe][E] Ivy Avarielle Denti_chat

Ensuite, la panthère doit pouvoir attraper sa proie. Pour cela elle doit pouvoir courir vite et avoir une accélération puissante afin de prendre ses proies par surprise. Pour permettre cette accélération, un mécanisme inexistant chez les créatures humanoïdes est développé chez les créatures ayant un besoin vital de vitesse : contrairement à l’homme, il n’y a que les phalanges des membres qui sont en contacte avec le sol. Parfois ces phalanges sont remplacées par des sabots, tels les chevaux ou les cerfs, mais les métatarse ou métacarpes sont en quasi perpendicularité avec les phalanges. Cette conformation à pour but de rajouter une articulation supplémentaire aux membres, permettant ainsi d’optimiser la puissance d’accélération de ces animaux.
Ensuite, pour se déplacer rapidement dans un milieu rempli d’obstacles, une agilité exceptionnelle est donnée aux félins, leur permettant de mouvoir leur colonne vertébrale totalement et pouvant utiliser l’environnement sous tous ses angles en leur permettant de prendre appuis sur des socle solide avec des griffes rétractiles à l’extrémité des membres.

Enfin, ce corps fins en souple ne permettant pas une endurance énorme, la course doit être des plus rapide, d’où la nécessitée d’une approche furtive. C’est ici que le pelage sombre de la panthère intervient, ainsi que sa vue aiguisée dans l’obscurité, lui permettant ainsi une discrétion parfaite dans la nuit ou les coins sombres tout ayant une visibilité totale. Et afin de produire tout ces mouvements et capacités de chasses, il faut nécessairement une source d’énergie, se retrouvant dans l’alimentation. Ainsi le cercle se referme, partiellement.
Beaucoup d’autres facteurs entrent en compte bien entendu dans leur survie, mais la panthère n’étant qu’un exemple, je ne m’appesantirai pas d’avantage sur ce sujet.

Il me restait encore beaucoup à apprendre, à étudier, observer, comprendre la nature des choses. Il me fallait un plan, et je décidais dans un premier temps de me concentrer sur les espèces les plus courantes, à savoir les espèces humanoïdes.

Etude comparative humanoïde

Prenons les espèces humanoïdes les plus courantes : on peut déjà regrouper bon nombre de points communs entre toutes ces créatures :
-elles se déplacent debout, sur leurs deux membres postérieurs
-ont une main préhensible aux extrémités des membres supérieurs grâce au pouce opposable
-une perception visuelle prédominante, puis auditive, et olfactive
-une dentition adaptée a une grande diversité d’aliments (viande, plantes, fruits, légumes …)
-une distinction nette entre l’espèce mâle et femelle
-autres…
Les différences physiques entre espèce humanoïde (non monstrueuse) restent mineures. Nous pouvons rajouter à cela les différences comportementales. Les capacités mentales et cognitives restent globalement égales pour toutes les espèces humanoïdes, leur niveau intellectuel dépendant par la suite de leur culture, expérience et milieu d’éducation. Notons ici les principales caractéristiques nécessaires pour une parfaite métamorphose et immersion dans une autre espèce :

[PRC][Validé][Mage/Métamorphe][E] Ivy Avarielle Tablea10

Voilà jusqu’où m'ont menée ces recherches. Il est maintenant temps de passer à la pratique. J'ai essayé ma toute première métamorphose en créature humanoïde: j'ai choisi de garder la même espèce, mais d'être masculin. Qui n'a jamais rêvé d'être dans le corps de l'autre sexe? Sans aucune pensée douteuse, j'ai donc entamé le processus de métamorphose. Je me concentrais sur chaque parti de mon corps d'elfe, sentant modifier, évoluer chaque zones spécifiques: tout d'abord un très léger élargissement de la mâchoire, existant chez nous même si plus marquée chez les humains ou les nains, disparition de la poitrine pour laisser place à de léger pectoraux, un développement de la pilosité au niveau des sourcils et des jambes, même si ici encore moins marqué chez nous, puis bien évidemment l'apparition d'un appareil génital mâle. Mes mains étaient légèrement plus larges, et j'arrivais néanmoins à percevoir la légère différence de poids.

Cette première transformation, bien que légère, m'a permis dans un premier temps de prendre confiance en moi dans ce domaine, mais aussi de passer à l'étape suivante. J'avais déjà réussi une première transformation en loup, mais bizarrement j'appréhendais d'avantage les autre formes humanoïdes. Peut-être est-ce lié au fait que certains de mes frères et soeurs n'apprécient guère les autres races, considérant les humains comme orgueilleux, les nains comme des brutes, et je ne parlerai pas des demi-orc. Mon avis là dessus? A vrai dire aucun. Je ne me préoccupe absolument pas des préjugés, ni de me demander ce que j'en pense. J'observe. J'étudie. Point. Mon but est de comprendre, de savoir. Les apparences ou les dires sont futiles. L’être lui-même ne change pas, seules la surface est altérée.

Cependant, on ne parle pas seulement de transformation. On parle de métamorphose. Nous avons vu que la forme est les capacités de chaque créatures permettent leur survie, ou inversement, les autres ne survivent pas (voilà l’opposition entre principe d’évolution et principe de sélection naturelle, mais j’aborderai le sujet plus tard)
Ainsi, le principe même de métamorphose m’évoque un point essentiel : l’esprit reste, le corps change… non, s’adapte. Car ici la notion d’adaptation est omniprésente.
Les différentes créatures ont développées, ou suent entretenir chacune de leur particularités car leur mode de vie, leur environnement ou leur culture l’exigeait.
Pour exemple, les nains ont pour habitude de porter des armures ou armes relativement lourde, cela du fait renforcé de leur petite taille. Il leur faut alors une force assez développée. De même que leur mode de survie dans les mines ou leur culture de la pierre ou des métaux nécessite une endurance hors norme pour supporter un travail aussi soutenu.
Cette adaptation que permet la nature de chaque être mes effectivement plusieurs générations avant de s’installer dans l’espèce… est-ce donc défier la nature de notre être que de chercher à s’adapter de façon accélérée ? Je ne suis ni druide ni rôdeur, malgré le profond respect que j’ai pour la nature. Je pense que cette capacité de métamorphose que je peux acquérir est un outil que la nature met à notre disposition. Néanmoins, selon moi seul un esprit fort et néanmoins respectueux peut développer tel pouvoir. Maintenir l’intégrité de l’esprit est essentiel. Même si le corps ne devient qu’un outil, l’esprit doit garder son intégrité totale.

Parallèlement à ces métamorphoses humanoïdes, je mon concentrait sur le premier type de transformation que lesquels mes études avaient débutée, à savoir les métamorphoses animales. Pour cela j’ai pris la décision de mettre à l’épreuve mes métamorphoses déjà acquises afin d’améliorer mes observations sur le terrains. Je préparais alors un sacs de voyage, contenant vivre et nécessaire de survie en pleine nature… avant de m’apercevoir que cela ne servait strictement à rien si ce n’est à m’alourdir et ralentir mes recherches. Je pris donc simplement un sac afin de protéger mes ouvrages et ce présent livre des intempéries. Je partais donc pour la forêt de Padhiver, au milieu de ses arbres et de ses montagnes, découvrir l’environnement et les êtres y résidants.

Cet univers m’était inconnu encore, pour ne pas dire « hostile ». Je n’ai jamais été réellement attirée par l’essence de la nature ni sont étude profonde. Un petit fauteuil bien douillet avec quelques ouvrages de métamagie croustillant me suffit largement à me combler de mes journées. Néanmoins, afin de progresser dans la voie de la métamorphose il me fallait une immersion et une approche bien plus poussée que celle que j’aurai pu trouvé dans le meilleur des ouvrages. L’on est jamais mieux servie que par soit même. Ainsi, dans un premiers temps, pensais-je, cette immersion dans l’univers de l’autre m’était primordial. Je savais qu’il me faudrait un certain temps pour apprendre cette nouvelle forme d’apprentissage, si éloignée des successions de caractères noirs sur des milliers de fibres végétales comprimées.

Je courrai, je courrai dans la forêt, mon sac sur le dos, pendant plusieurs heures, sans même m’essouffler. La forme de demi-orc était des plus adaptée pour enjamber les obstacles et maintenir une vitesse de déplacement adéquate grâce à l’endurance élevée de ces êtres. Le seul problème que j’ai dû rencontré jusqu’à maintenant était la différence de proportion entre mes vêtements et mon nouveau corps. Suis-je idiote a ce point me disais-je ? J’avais donc dû faire une halte afin de me confectionner des habits faits adaptés à partir de ma robe déchirée et de ma cape heureusement assez ample. Il me tardait d’apprendre la métamorphose animale, car même si celle de demi-orc est assez pratique, elle est loin d’être comparable à celle des animaux qui se sont adapté à cet environnement.

Voilà, première partie de bg posté, même si non validable avant le prc, si il sucite des réactions, si j'ai une vision faussée du mage méta, réajustera en fonction Smile

Gardien des Mystères Nombre de messages : 11689 Age : 50

Plusieurs petites choses:

Un sort de métamorphose ne peut permettre d'utiliser les pouvoir surnaturels ou extraordinaires des créatures (comme l'odorat par exemple). Sous métamorphose, on ne peut utiliser que les attaques spéciales qui sont lié à la créature (sous forme de serpent on peut utiliser constriction, étreinte et venin).

Tu évoques à un moment un questionnement identitaire et une recherche sur cette voie là, hors, un 8 de sagesse n'est pas suffisant pour cela, un 10 serait même encore trop juste (un druide a comme prérequis 11 en sagesse, ce qui lui permet d'apprehender pleinement ses changements de forme).

Petit détail aussi : les druides peuvent te montrer leur métamorphoses, mais ne peuvent pas t'en apprendre le secret, ni te donner l'accès à leur Bosquet sacré.

Ton approche est très analytique ce qui est naturel pour un mage, mais le voie du métamorphe est plus spirituel, il te faudra donc, développer cette partie là.

Pour la sagesse j'ai rectifié. En effet, je pensais que cette approche de l'identité pouvait s'expliquer par un raisonnement logique, donc intelligence. Mais oui la sagesse aussi, j'ai donc j'ai ajuster cette capacité à la mentalité de mon perso.

Pour l'odorat, je pensais pas qu'il s'agissait d'un pouvoir à proprement parlé. Donc supprimé.

Pour les druides, oui ils ne lui ont pas enseigné la métamorphose (blasphème XD) ni même laissé entrer dans leur bosqué sacré. Je voyais ce que j'appel le "vieux bosquet" un petit coin de nature comme le bosquet de luskan, pas comme un lieux sacré. Pour les méta, il ne s'agit que d'une observation de ces méta. De ce fait, elle a pu concevoir le fait de pouvoir devenir autre que son espèce d'origine.

Pour le développement spirituel, j'y travail, je up quand j'aurai posté.

Merci de ton aide Wink

A la vrai métamorphose

J’ai réussi à me confectionner un petit campement avec les matières présentes. Même si je suis plutôt empotée et que la connaissance de la nature n’est pas mon fort, le petit coin que j’avais aménagé m’a servi à passé la nuit. En effet, si j’arrivais à mes fins, je n’aurais plus besoin d’un quelconque équipement… mis à part mes ouvrages bien sûr !

Je me suis mise à observer, le plus discrètement possible, tous les animaux vivants dans cette forêt. Pour le moment, ma seule transformation en loup via mes sorts ne suffisait pas à convaincre les jeunes canidés. Alors j'observais, j'apprenais, mais je réalisais également que cette compréhension, cette fonte dans cet univers animal ne se ferait pas si vite. Il fallait d'abord que les animaux s'habituent à ma présence. Une fois cela fait, il me serait plus facile de les étudier.
Il m'aura fallut quelques mois afin de faire réellement parti de l'environnement. Les animaux approchaient sans aucune crainte, tout du moins tant que je ne m'occupais pas d'eux, ils restaient indifférents.
Il me restait un point important à atteindre avant d'aller plus loin: la communication. Mes longues observations au vieux bosquet de la citée m'avait permis d'apprendre un minimum de gestes et de significations animales en regardant les druides et les rôdeur communiquer avec la nature.
Les premiers jours j'essayais d'imiter ce langage maladroitement avec certains animaux pacifiques (ne prenons pas de risque). Je comprenais alors que la communication dans ce milieu était totalement différente… mais je suis patiente, j’arriverai à mes fins.

J’ai passé 5 années dans cette forêt. Ce long moment de mon existence m’aura permis de comprendre beaucoup de choses, sur les animaux, la nature et moi-même. Je maîtrisais assez bien le langage animal, mais pour ma voie, j’avais pris notion d’un élément supplémentaire : la toile, comme je l’étudiait depuis mon enfance, ne m’étais plus d’une grande aide dans ce domaine là. J’avais transcendé les possibilités de la toile, j’étais allée bien au delà, tout du moins dans ce domaine là. L’esprit, tout y résidait. L’imprécation de l’esprit même modelait le corps. L’on retrouve les infimes ébauches de ce principe dans certains ouvrages de sophrologie, où l’esprit agit directement sur le corps. Cette approche psycho-corporelle nécessite une connaissance extrême de soi-même afin de pouvoir en maîtriser les possibilités. Une maladie de l’esprit peut se matérialiser sur le corps, tout comme un bien être de l’esprit. Extrapolé à son extrême, ce principe peut également s’appliquer à la métamorphose. C’est ce que j’ai pu développé ces dernières années.

La première métamorphose animale que j’ai réussi à acquérir était celle d’un lapin. Elle fut plus longue que les humanoïdes, mais les sensations étaient tout aussi différentes. Je sentais mon cœur battre deux à trois fois plus vite que dans mon corps d’elfe. Les couleurs perçues n’étaient pas les mêmes, je ressentais également plus mon environnement, mes moustaches, mon sens aiguisé de l’ouï et une sorte de sixième sens me mettaient en alerte de tout danger potentiel. Ces informations arrivaient à mon esprit, mais j’arrivais à les maîtriser encore, les analyser, les comprendre… point dans un langage elfe, ni commun, ni animal, mais par des sensations, uniquement interprétables par l’esprit, ou les mots ne sont que de faible utilité, ou ne reflètent que partiellement les choses.

La deuxième forme fut un cerf… puis un cheval sauvage, puis une souris, un hibou, un aigle… Je n’en croyais pas mon propre corps. Ma capacité de métamorphose augmentait de façon exponentielle de métamorphose en métamorphose ! Le délai d’observation d’une créature avant de pouvoir faire partie des leurs s’écourtait toujours plus, et de ce fait mon éventail de formes ne cessait de grandir. Je perdais peu à peu la notion de mon corps d’origine, m’en détachant chaque fois un peu plus, n’étant qu’une forme parmi d’autre, même si elle restait tout de même ma forme d’ancrage.
Tel une espèce se développant sans barrière naturelle, j’étendais mon territoire de métamorphose en même temps que mon territoire d’observation.

Cinq années déjà… mois qui pensais ne partir que quelques mois… J’ai réussie à m’adapter à cet environnement, à en comprendre les rouages et l’aspect spirituel de ce travail sur soit. Je n’avais pas perdu mon habitude d’écrire mes découvertes non, ni même mon esprit analytique, et les quelques sorts que je maîtrisais me servaient encore. Mais je savais que ce que j’avais appris ici, tout ce que j’avais vu, ce que j’avais ressentie, cette évolution que j’ai suivie, jamais je n’aurai pu l’avoir en restant dans l’Académie d’Eternelle Rencontre. Certain me traiterons d’Hermite, néanmoins par cette évolution je suis bien moins seule que la plupart des habitants des citées. Il me reste encore à beaucoup à apprendre, sur d’autre créatures, d’autres formes de vie, ou de non vie, de créature animées parfois que par la magie mouvant une armature, de langages, de cultures… Les livres me donneront les bases, mais les êtres me donneront la perfection.

Après avoir observé les formes animales de la forêt, je m’étais approprié la forme de certaines créatures monstrueuses tels celle de kobold d’un petit camp perdu dans les broussailles, ou d’un géant des montagnes vivant dans une ancienne grotte, et même de certaines créatures vivants dans les marais…
Ainsi, j'étais parvenue à créer le lien entre la nature et la magie qui m'avait éveillée. Mes métamorphoses sont devenu un pouvoir à la fois naturelle, ce par cette facultée d'adaptation et d'avolution du corps, et magique de par son accélération et cette capacitée à dépasser les limites du corps d'origine, d'aller au dela de ce que la nature impose de manière innée, mais laisse ouverte de manière acquise. Deux univers opposés étaient liés par cette faculté, et d'une certaine façon y trouvaient un équilibre dans la métamorphose, équilibre qu'il me faut préserver afin de garder mon intégritée spirituelle.
L'étude de la toile, ce filtre qui sépare la magie brute de notre plan d'existance, fut ma base de départ. Néanmoins, même si mes études ont divergées dans leur forme, la toile elle n'en reste pas moins présente dans la métamorphose. La toile est omniprésente, elle permet la magie. Donc, elle permet également la métamorphose.
Je ne pense pas que la toile influe directement sur la forme, mais plus sur la transformation en elle-même, ses fils étant tendus entre chaque choses, chaque élément, chaque Etre de ce plan d'existence, même au travers de la nature.
Ainsi la toile influe sur la Nature, non pas en influant sur l'état de l'Etre, mais dans ce changement d'état.
Cette étude m'a permis d'apprécier le fait que la métamorphose n'existe qu'avec la concomitance des deux.

Les espèces avancent en fonctions de leur possibilité, de leur tolérance à l’environnement, de leur moyen d’éviter les prédateurs présents, et d’assimiler les aliments disponibles… moi je m’adaptais en fonction de tout ces critère, n’ayant peu à peu plus de limite imposée, si ce n’est celle de mon propre esprit et de ma force intérieur.

Je fais une pause. Je me retourne en arrière, et je vois une route dont la première trace de pas m’est presque imperceptible… puis je regarde devant… loin devant, voyant un chemin encore long… parsemé de rencontres, d’obstacles, de connaissances, d’expérience, et parfois seulement, de perfection.

Voiloux, une petite suite de bg que je voulais rajouté.

J'ai également rajouté quelques précisions sur le coté spirituel, à voir si c'est suffisant Smile

Gardien des Mystères Nombre de messages : 11689 Age : 50

Il y a un point d'articulation qui manque ou qui n'est pas très explicite : le passage de la bibilothèque à la nature.

Ce que je veux dire, c'est que tout pousse le mage qui a commencé dans sa voie, de la continuer. Qu'elle révélation va l'amener à suivre une autre voie ? Surtout que cette voie n'est pas une évidence.

J'ai rajouté les modifications en vert. J'ai fait ça en deux fois, d'abord en détaillant pourquoi elle part, puis pourquoi elle persiste dans cette forme d'apprentissage.

L'aigle Géant

[PRC][Validé][Mage/Métamorphe][E] Ivy Avarielle Aigle_10

Spoiler:

La première créature fantastique que j'ai rencontrée dans la chaîne des Escarpes, fut l'une des plus majestueuses rencontrable en ces lieux. Un aigle géant. Lorsque j'étais à Eternelle Rencontre, j'avais pu apercevoir certaines de ces créature servir des dresseur en leur servant de monture, pouvant porter des charges aussi importante qu'un cheval pourrait le supporter, en plein vol.
A vue de nez, il devait mesurer dans les trois mètre vingt de hauteur, sur six mètres de long.
Je ne cherchais pas à me cacher pour l'observer, mais il ne prêtais guère attention à moi. Je me suis dite au début que c'était du fait de ma longue présence dans les environs, mais je préfère penser qu'il ne me considérait simplement pas comme une menace. Le commerce d'oeuf de contrebande est un marché qui rapporte, je ne voudrai pas passer pour l'un d'eux aux yeux de cette créature. Aussi la sagesse était de mise.

Je m'approchais chaque jour un peu plus du repaire de la créature. Mais son nid n'étais pas mon but. Je voulais qu'il vois que je l'observe, m'habituer à son environnement afin qu'il écarte toute menace potentielle de mon visage.

Mes estimations étaient fondées. Les parents se déplaçaient rarement du nid, généralement afin de surveiller les alentours de tout agresseur, ou pour chasser. Voire chasser l'une de ces créatures est quelque chose de stupéfiant. L'aigle repère dans un premier temps sa proie, puis se place à la verticale de celui-ci, puis se lance dans un piqué dont l'animal parfois aussi gros qu'un cerf est généralement démembrée par le choc de la vitesse et la puissance des serres... un peut comme avec des aigles classiques avec les lapins, mais avec des cerfs.

Néanmoins, lorsqu'il n'est pas en hauteur, il n'hésite pas à défendre farouchement son nid à coup de bec et de griffes aussi tranchante qu'une lame. Dans cette volonté de protection, j'arrivais à ressentir tout l'aspect noble de cette créature magique.

Je crois qu'il avait ressenti cette fascination, le jour où il s'est posé à deux mètres de moi. Je restais calme et posée, détaillant d'abord son plumage dont certains plumes des extrémités des ailes faisaient ma propre taille. Je regardais mon visage se refléter dans ses grands yeux, anatomiquement parfaits pour apercevoir une proie à des kilomètres...

La créature commença à me parler dans une langue qui m'était encore inconnue... de l'aérien probablement, puis voyant mon incompréhension, il se mit à parler en commun. Il me laissa m'approcher de lui, caresser son plumage long et sa carrure majestueuse. Au fur et à mesure que mon regard parcourait son corps et que mes doigts sentaient la douceur des plumes, je commençai alors ma métamorphose.

Etrange sensation... une sensation de force mais aussi de légèreté. Je parcourais les hauteur de la forêt de Padhiver, détaillant depuis le ciel chaque centimètre au sol. Je sentais chaque battement d'aile faire vibrer le sol lors des atterrissages, provoquant un bruit sourd. La chasse devenait un réflexe, enchaînant un mécanisme répété de repérage, piqué, puis capture entre mes serres.

Même si devenir cette créature reste dangereux dans certains endroit, j'aime encore m'envoler là-haut, au dessus des arbres, au dessus de tout.

Voilà, on y est Very Happy

J'attend donc les éventuelles remarques ^^

Gardien des Mystères Nombre de messages : 11689 Age : 50

Un dernier petit point qui me semble interessant pour toi à développer pour fusionner conceptuellement nature et magie, c'est de faire ce lien entre les deux.
Après, ça, ce sera ok pour moi.

Up en vert Smile

Gardien des Mystères Nombre de messages : 11689 Age : 50

Je pensais à un concept plus général comme le lien entre la toile et la trame naturelle.

Gardien des Mystères Nombre de messages : 11689 Age : 50

Ca me convient, je Valide.

(je le laisse ici en attendant)

Merci ^^

EDIT: fautes corrigées (en partie xD) et mise en forme terminée

Quête personnelle

Je continuai ma quête dans la forêt de Padhiver. Mais avant de poursuivre mon récit, je dois faire une halte sur l’un de mes objectifs qui me tient particulièrement à cœur. Mon nom. En effet Avarielle n’est pas commun, et au sein de la citée j’ai vu autant de gens fasciné que de gens outrés par l’emploi du nom de créatures aussi gracieuses.
Les Avariels… certains disent qu’il ne s’agit que d’une légende, d’autre, plus anciens, parlent d’une extinction. Mais les plus sages d’entre nous parlent également d’un dernier repaire, nommé l’Aire des Aigles des Neiges, persisterait sur Faerun.
Ils auraient été présent sur ces terres bien avant mes paires, et auraient frôlé l’extinctions, repoussé par des dragons il y a plusieurs siècles de cela. Je me souviens encore que ma mère me racontait souvent des histoires sur ces créatures majestueuses, peut-être est-ce cela qui finalement éveilla ma curiosité. Des elfes ailés, à l’allure fine et gracieuse, se déplaçant comme le vent dans les cimes enneigées.

Il y a une probabilité infime pour que je rencontre un Avariel non seulement dans ma vie, mais également dans cette région. D’après ce que j’ai pu entendre, leur repaire serait caché à l’Est de notre monde, donc à l’opposé de ma position actuelle.
Néanmoins, l’on m’avait dit que les Avariels possédaient de forts liens avec les aigles géants, les considéraient comme des paires plutôt que des animaux domestiqués. Aussi suite à cette rencontre j’ai décidé de faire part de cette quête. Je doute fort que mon nom ait un lien quelconque avec eux, néanmoins cela a suffit à éveiller ma curiosité et mon émerveillement pour elles… pouvoir les observer, converser avec eux et voler parmi eux serait probablement la plus grande joie que je pourrai trouver dans cette vie. Sentir un corps léger et souple, et s’élever avec des ailes aussi blanches que la neige et aussi douces que de la soie… ce temps viendra peut-être un jour, mais pas maintenant, je ne me considère pas suffisamment prête, pas suffisamment sage pour rencontré ces maîtres des cieux qui font tant rêver les elfes.

» [Validé][Rodeur/Mage/Archer mage][DE] Merena Almoth
» [Validé][Rôdeur/Mage/Archer mage][DE]Tilik
» [Validé][druide/métamorphe][PG]Kobald
» [Validé][Métamorphe] Océane Nerfer
» [Validé][Druide/Métamorphe][PG]Aggartha