[Validé/en pause][Guerrier/MDAR][H]Finéa D'Aurilame

Nom du compte joueur forum : Pesmerga
Nom du compte joueur module : Nicha Arnemen
Nom du perso : Finéa D’Aurilame
Race : Humaine
Age : 22 ans
Alignement : Loyal Bon
Religion : La Cavalière Rouge
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Guerrier/Maître d’Arme 18/7
Arme de prédilection/domaines/école de magie : Rapière.
Langues : Commun.
Trait de Caractère : Hautaine et réfléchie, bien qu’elle peut également se montrer sympathique et plus spontanée quand elle se sent à l’aise.
Description physique : Une jeune humaine à la chevelure dorée. Ses traits fins sont souvent sévères, jaugeant les personnes dont elle croise le regard de ses yeux bleus vifs. Elle porte souvent à la ceinture deux rapières.


Caractéristiques :
FOR : 12
DEX : 16
CON : 10
INT : 14
SAG : 12
CHA : 12


Finéa eut une enfance paisible dans ce que beaucoup considèreraient comme une enfance idéale : ses parents, petits Nobles dont les richesses donnaient envie à certains de plus haute extraction, la jeune fille vivait dans un monde rose bonbon : vêtue d’amples robes, elle s’adonnait dès son plus jeune âge à la couture, la lecture, et dut apprendre les bonnes manières.

La petite, cadette d’une famille de trois enfants, aux longs cheveux d’or était adorable, et son avenir semblait tout tracé…la seule chose qu’ignoraient ses parents, c’était que leur adorable petite fille pouvait avoir un caractère plutôt bien trempé.

Passionnée par la lecture, elle abandonna rapidement les ouvrages d’histoire et d’éducation quand elle découvrit un de ces romans épiques narrant les aventures de héros de guerre. C’est d’ailleurs ainsi que sa mère s’étonna du comportement de sa fille pour la première fois, lorsqu’elle surprit celle-ci à faire moult moulinets du poignet à travers la salle de lecture. Bien que cela la laissa perplexe, elle ignora cette originalité dans le comportement de sa petite fille, pensant que cette étrange lubie n’était que passagère…

Mais au contraire, la jeune fille ne cessa de se passionner pour des domaines qui ne s’accordaient pas vraiment à son éducation de petite enfant sage : elle fut à plusieurs reprises réprimandée pour s’être mêlé aux domestiques pour fuir les leçons que ses parents souhaitaient la voir assimiler, allant jusqu’à essayer une fois de monter à cheval. Néanmoins, malgré ces moments « d’errances », Finéa semblait encore « docile »…jusqu’à ses 13 ans.

Le jour de son anniversaire, fut donné une fête en son honneur. Mais ce n’est pas la fête en elle-même qui déclencha ce que ses parents considérèrent comme une « rébellion », mais la discussion que la jeune fille surpris. Désirant trouver un moment de répit en allant se réfugier dans la salle de lecture, la jeune fille n’eut pas le temps d’ouvrir la porte qu’elle reconnut, venant de l’intérieur, la voix de ses parents. Curieuse comme peut l’être une adolescente en mal d’aventures, elle joua les espionnes.
Et réalisa rapidement que l’on parlait déjà de son mariage…



Neuf années plus tard, la jeune fille avait bien changé. Ayant multiplié les désobéissances et envoyé paître son promis au point d’avoir été déshéritée, elle quittait la demeure familiale sous une pluie battante.

Neuf années, durant lesquelles de l’adorable petit ange, il ne restait que les cheveux couleur de paille. La dizaine de fugues qu’elle avait tentées au cours de ces années l’avaient transformé, en particulier la dernière et la plus longue, au cours de laquelle elle était tout simplement (à la plus grande stupéfaction et horreur de la famille) parvenue à se faire engager dans une armée locale, d’où ses parents n’avaient pu la sortir qu’en graissant la patte à son officier.

Afin d’éviter qu’un tel « incident » ne se reproduise, ses parents cédèrent à une bonne partie de ses caprices par la suite : la broderie fut partiellement, puis totalement remplacée par l’escrime, à laquelle la jeune femme se révéla plutôt douée, la jeune femme considérant bien vite la maîtrise de la rapière bien plus comme un art, qu'un sport ou un style de combat, au point de ne plus se séparer d'une de ses armes même en-dehors de leçons. Son maître d'enseignement dans le domaine comprit vite tout le sérieux que mettait sa jeune élève dans son apprentissage : calme et posée, elle apprit vite à maîtriser les différentes bottes de l'escrime, allant parfois jusqu'à en inventer des variantes de son crû, lorsqu'elle considéra son arme davantage comme le prolongement de sa main que comme une épée. Sa virtuosité peut sembler gracieuse, néanmoins, ce style de combat très stylisé peut sembler étrange dans un véritable combat..

Elle parvint également à convaincre ses parents d’installer dans la salle de lecture un échiquier, celle-ci ayant profité de son passage dans l’univers militaire pour côtoyer des membres de la Compagnie Rouge, dont l’esprit prévenant et vif l’ont tout simplement charmé au point de suivre le dogme de la Dame de la Stratégie...


Neuf années, durant lesquelles la douceur et l’innocence s’étaient peu à peu estompée pour laisser place à une femme aux traits plus déterminés, au regard vif.

Neuf années, au terme desquelles, après une lente mais très nette détérioration des rapports avec son père, elle avait décidé de s’en aller pour voir le monde, bien décidée à vivre une vie qu’on voulait tracer pour elle dans ce qu’elle considérait désormais comme une cage dorée…

La petite fille sage avait bien changé…

Elle se rappelait parfaitement le moment où le changement avait été le plus radical. A peine arrivée, elle avait accepté un duel d’un des soldats de son unité qui l’avait provoqué, croyant s’en prendre à une proie facile. Et les premières passes d’armes lui avaient donné raison : le premier à 7 touches gagnait, et son adversaire ne s’était laissé atteindre qu’une seule fois, au premier échange, surpris par la vitesse de celle qu’il avait défiée…
Il avait ensuite maîtrisé toutes les tentatives de la jeune femme, jusqu’à mener 5 à 1. Pire, il se plaisait à la ridiculiser, la dernière passe s’étant soldé, en plus de la touche, par une balayette qui la fit tomber dans une flaque de boue. Les cheveux sales, les vêtements maculés de boue et par endroits troués par les coups au but de celui qui lui faisait face et qui semblait s’amuser comme un petit fou.

« Ouh…la gamine semble en colère. Ca change de tes entraînements de princesse, nan ? Je pense qu’on peut s’arrêter là, non… ? Prête à me demander pardon à genoux… ? »

Demander pardon…elle s’était faite bousculée, insultée et provoquée en duel, elle avait exigé des excuses en cas de victoire…et elle allait devoir en donner à ce rustre. Elle levait déjà sa rapière, rageusement…

« Du calme. Stoïque jusqu’au bout, dans la défaite ou la victoire. La main plus ferme sur la rapière, et davantage dans le prolongement du bras. Reprends ton souffle et concentre-toi sur la pointe de ton arme, celle de ton adversaire, et son jeu de jambe.»

La voix surprit la jeune fille, mais également tous les spectateurs du duel. L’officier qui venait de parler arrivait déjà à proximité des deux duellistes, regardant la jeune fille. Celui-ci était l’aide de camp du chef de la troupe…bien que beaucoup disaient plutôt que c’était lui qui maintenait la cohésion dans l’unité, et leur véritable dirigeant.
D’abord étonnée des conseils, elle s’exécuta docilement, fermant les yeux en s’efforçant de reprendre son souffle et d’ignorer la douleur lancinante de son bras gauche. Rouvrant les yeux, elle se mit en garde. L’atmosphère semblait plus pesante, les soldats bien moins bruyants depuis l’arrivée d’un de leurs supérieurs. Elle leva lentement sa rapière, se demandant si c’était sur les conseils de celui qui semblait avoir pris son parti, ou simplement en voyant son adversaire se mettre en garde basse. Elle remarqua la légère flexion de son adversaire sur son pied d’appui plus qu’elle ne vit la grimace un peu agacée de son vis-à-vis de la voir être apaisée à nouveau…
Deux cliquetis s’enchaînèrent, puis un léger cri de surprise et de douleur lorsque la pointe de la rapière darda dans l’avant-bras du soldat.

« 5 à 2. Je ne m’agenouillerai devant toi qu’à ta septième touche. Pas avant. »

Le combat avait dès lors été bien plus équilibré, sous le regard de l’officier qui continuait d’observer, prodiguant entre chaque touche quelques conseils. Car le combat ne se termina qu’à la treizième touche : ne lâchant plus rien dans les échanges, feintant, reculant au bon moment, s’efforçant d’anticiper les mouvements de son adversaire, celle qui se faisait ridiculiser auparavant étalait maintenant plusieurs mouvements dignes de cas d’écoles, sa lame sifflant lors de ses attaques comme un serpent. Revenue à égalité à 5 points, elle se permit même de tenter un coup au visage, cinglant celui-ci de presque toute la longueur de la lame. Cependant, un mouvement aussi ample entraîna une double-touche, son adversaire ayant eu le temps d’ajuster un coup à hauteur de la poitrine de la jeune escrimeuse, portant le score à 6 partout.
Se massant le visage où une large partie de sa joue saignait, le soldat se mit à nouveau en garde…

« …je ne perdrai pas. Pas contre une gamine.
- Moi non plus. »


Quelques minutes plus tard, Finéa se débarbouillait le visage dans sa tente. Elle regarda l’officier qui l’avait conseillé au cours de la rencontre entrer, et s’asseoir sur la chaise la plus proche de l’entrée.

« Vous n’êtes pas mauvaise l’arme en main.
- …m..merci.
- Ce n’est pas un compliment. Etre « moyen » quand vous êtes capable d’autant de concentration à votre âge, ce n’est pas satisfaisant.
- …
- Heureusement que vous apprenez vite. Ca vous a permis de vous en tirer de justesse dans ce duel…mais je n’ai pas compris…
- Quoi ?
- Pourquoi l’avoir empêché de s’excuser ?
- Il n’en avait pas besoin. Comme vous le dites, j’apprends vite…et j’ai appris beaucoup aujourd’hui. Et sans votre aide, il gagnait. Je n’ai donc aucune raison d’avoir en plus droit à des excuses.
- Vous savez jouer aux échecs ?
- …pardon ? »


L’aide de camp était un lunatique aux réactions parfois surprenantes…mais elle apprit de lui durant son « service militaire » davantage que de n’importe qui d’autre de toute sa vie. Devenant peu à peu en quelque sorte « l’aide de l’aide de camp », elle assimila les bases de stratégie militaire, les règles des échecs, et les conseils que lui prodiguait l’homme, en particulier en escrime. Ne faire qu’un avec le fer, de la garde à la pointe…ne plus se considérer comme une personne tenant une arme, mais comme une arme elle-même. Elle avait depuis encore dépassé cet enseignement, jusqu’à être capable de ressentir les vibrations de la fine lame et d’y infuser son énergie.

Un seul point de désaccord subsistait, lorsqu’elle fut ramenée à la maison par sa famille, entre la jeune femme et l’officier : leur vision du monde…

Elle jeta un dernier regard à la demeure familiale…puis effleura du bout du doigt la garde de sa rapière. Elle se rappelait distraitement, avec amusement, leur seul différent : alors que l’aide de camp n’hésitait jamais à sacrifier une voire plusieurs pièces pour parvenir à ses fins, ce n’est qu’acculée dans les dernières extrémités que la jeune femme ne daignait sacrifier des pions. Presque toutes les parties s’étaient terminées sur des nuls, mais les discutions qui s’ensuivaient étaient animées, l’officier maintenant qu’une victoire engendrait bien souvent nécessairement des pertes, tandis que la jeune femme refusait de considérer comme une victoire une bataille où les deux armées étaient au bord de l’annihilation totale. L’un insistait sur le fait que seul une victoire de ce type pouvait apporter une fin durable à une guerre, tandis que son « élève » insistait qu’une organisation subissant d’aussi lourdes pertes ne pouvait être la meilleure. Plus réticente, elle préférait, à l’escrime comme à l’échelle d’un jeu militaire, miser sur des feintes ou des tentatives d’attaques avortées, ne sacrifiant que lorsque cela s’avérait absolument impossible de faire autrement…


Elle savait où elle allait, désormais. Elle savait également pourquoi elle y allait. La région nord de la côte des épées était connue pour le nombre de tensions qui y régnaient. Modeste, elle ne pensait pas pouvoir changer grand-chose à la situation, mais voulait au moins visiter la ville de Padhiver, réputée pour les aventuriers et les grandes figures qu’elle produisait parfois…

Avant tout traitement de Bg, la classe de Bretteur est suspendue et sera remplacée par celle du PRC duelliste.
Mais pour le moment on ne traite pas les classes du PRC.

D'accord. Est-ce qu'alors, un bi-classage Guerrier/Maître d'Arme 18/7, avec possibilité de reroll du personnage quand le PRC sera implanté, est possible ?

C'est tout à fait possible.

Je prends donc en compte ce changement.

Peux tu remanier ton texte en fonction de ce changement ?

J'ai un peu revu la chose...est-ce suffisant ?

IL manque tout un pan du maître d'arme : à savoir la maîtrise du Ki.

A l'instar d'un moine le Maître d'arme maître le ki pour transcender son arme au point de la rendre exceptionnelle.

Donc, il est important de développer cette partie (le ki) mais également la caractéristique de la rapière (jouer sur l'aspect perforant ou cinglant).

La première partie de ton récit ne correpond pas du tout à un alignement Loyal Bon, mais je suppose que la mâturité l'a mené sur cet aspect là de son alignement.

Peux tu également développer un peu le dogme de la cavalière rouge en regard de ta maîtrise de la rapière ?

...bon, nouvelle tentative.

Tu restes encore trop technique et pas assez mystique.

Le Mda a pour son arme une sorte d'idolâtrie, c'est un peu comme un prêtre d'une arme. Tu évoques trop le combat et pas assez l'arme.

Je te conseille de lire quelques Bg de Mda pour te faire une idée de ce qui est attendu.

[HRP] "La longueur de votre message dépasse la limite autorisée.". J'continue ici [/HRP]

Mais la route allait être longue. Elle avait estimé le voyage à presque un an, souhaitant profiter de ces voyages pour apprendre auprès de certains maîtres d’escrimes. Elle n’avait juste pas prévu la rencontre qu’elle fit sur cette route…

A vrai dire, au terme du combat, elle ne comprenait pas entièrement ce qui s’était passé. La face au sol, crachant du sang, elle s’efforçait de remettre ses idées en ordre, d’analyser la bataille pour comprendre ce qui s’était passé. Elle avait croisé la route de cet homme peu auparavant. L’habit très oriental l’avait surprise. Plus encore, son arme, qu’elle avait dû parer en catastrophe lorsque celui-ci s’élança sur elle. La première parade, qu’elle avait réalisée avec ses deux rapières, lui avait fait lâcher l’arme qu’elle tenait dans sa main gauche. Le tranchant d’un katana était lourd, imposant, affuté, et moins flexible que la fine pique de fer qu’elle utilisait. La différence de style était énorme, mais elle maintenait, la surprise passée, le combat à son avantage, laissant glisser la lame de son adversaire sur la sienne, les déviant suffisamment pour les éviter. Le combat durait maintenant depuis plusieurs minutes, lorsque l’agresseur se retira de quelques mètres. La suite avait été rapide : l’homme prit une profonde inspiration, passant la paume de sa main sur toute sa lame, et s’élança vers elle à nouveau. Elle voulut dévier la frappe comme elle l’avait fait avec les précédentes…mais l’impact fut différent : la fine lame vibra au moment de dévier la lame, au point de lui rendre le simple fait de tenir sa rapière douloureuse. Surprise, la lame frôla de peu sa hanche. Sans perdre de temps, son vis-à-vis retenta un coup de tranche. Elle n’avait plus le choix, il lui fallait parer comme elle pouvait. Mais étrangement, c’est alors qu’elle avait amorti le coup sur le fer de sa garde, qu’elle se sentit transpercée.

Au sol, sa rapière préférée lui ayant échappée des mains, elle s’efforçait encore de comprendre ce qui avait fait que, sans même avoir été touchée de plein fouet, son estomac semblait hurler de douleur : la lame ne l’avait pas touché. Elle n’avait pas cette sensation poisseuse du sang sur ses mains, son ventre ne semblait pas être tailladé…la blessure semblait interne.

Elle se remit péniblement sur ses appuis, à genoux, la respiration sifflante…au moment où son adversaire calait la lame de son katana sur sa gorge. Cependant, au lieu d’en finir avec la vaincue, celui-ci se contenta d’un léger sourire, saluant, lame au poing celle dont il avait triomphé, avant de se retourner…

« …attendez.
- Quoi ?
- …une revanche.
- Inutile.
- D…dans un mois ! V…vous attendez quelqu’un….de toutes manières.
- Soit. »

Elle avait vu juste. Cet homme ne vivait que pour ça. Elle avait entendu parler de ces gens qui ne vivent que pour la maîtrise d’une arme. Elle ne pensait pas qu’en affronter un lui remettrait en mémoire les mots de celui qui lui avait enseigné l’art de la guerre de manière si cinglante. Elle qui se pensait fluide venait de voir quelqu’un dont la main était purement et simplement un tranchant de plus d’un mètre de long.

Mais elle n’avait pas non plus oublié d’autres paroles de cette même personne. Elle apprenait vite. Et ses défauts lui avaient sauté aux yeux. Il lui suffisait d’apprendre de ses défauts. Dans les jours qui suivirent, à cause de la douleur au ventre, elle ne pouvait tout simplement plus vraiment s’entraîner. Mais elle en tira un énorme profit : elle avait été surprise de la torsion de ses lames face aux coups. Elle était alors bien trop juste face aux mouvements d’attaque de son adversaire, l’ayant mené dans une impasse : la parade totale, mais surtout fatale. Elle testa la résistance de ses lames, leur flexibilité face à toute forme d’impacts, frontaux, latéraux. Elle s’étonna de constater que l’une était plus rigide que l’autre, alors qu’elle croyait avoir deux lames jumelles sous toutes les coutures. Elle constata leurs imperfections propres, les rayures dues à l’entraînement, leur entretien, et découvrit que la plus flexible, qu’elle utilisait d’ordinaire dans sa main gauche, lui permettait des assauts plus vifs, lacérants. Sa main droite l’adopta dès lors…

Elle passa la semaine suivante à s’entraîner avec une seule de ses lames, chacune leur tour, s’efforçant de fluidifier davantage ses mouvements, s’inspirant d’abord des mouvements qu’elle avait pu voir chez son adversaire, mais oubliant bien vite cela, comprenant que deux armes différentes impliquaient deux maîtrises totalement différentes. Le katana avait pour lui la force, la rapidité et le poids. Ses rapières partageaient la rapidité de l’arme orientale, mais l’exacerbaient à son paroxysme, grâce à la finesse et la précision de la lame…

Cherchez les faiblesses de vos adversaires et reconnaissez les vôtres. Contournez les forces de votre adversaire et exploitez pleinement les vôtres.

Elle prit dès lors pour leitmotiv durant ses sessions d’entraînement ces quelques mots, tirés du dogme de la Dame de la Stratégie, dont elle semblait découvrir enfin l’application à son style de combat, si longtemps après avoir découvert cette foi…

Son manque d’anticipation et ses parades désastreuses étaient la cause de sa perte. Elle devait être plus réactive, plus vive. Et ne plus parer, même lorsque cela s’imposait. Elle avait clairement vu les forces de son adversaire, elle savait les siennes, et comprenait maintenant ses faiblesses. Elle n’avait pas décelé de faiblesse chez lui : qu’importe, les données qu’elle accumulait, et son entraînement paieraient.

Lors de la troisième semaine, lorsqu’elle reprit finalement ses deux armes en main, elle fut d’abord mal à l’aise : elle n’avait pas tenu les deux simultanément depuis ce qui lui semblait maintenant des années. Gardant en tête toutes les particularités qu’elle avait découvert à chacune de ses lames, elle s’acharna à gagner davantage en mobilité, en fluidité, s’efforçant de gommer peu à peu tous les mouvements parasites, les imperfections dans ses postures, les tremblements dont étaient parfois parcourues ses lames…à la fin de chaque journée, la jeune femme était rompue. En sueur, elle avait à peine la force de se laver avant de s’endormir, morte de fatigue, courbaturée. Malgré cela, le lendemain, elle se réveillait alerte, prête pour une nouvelle journée au moins aussi rude que la précédente, voulant à tout prix progresser davantage, jamais satisfaite, ayant encore en tête une légère torsion de sa lame qu’elle n’avait pas désiré, ou d’autres détails, qui maintenant semblaient la hanter. Car elle avait enfin compris ses rapières. Elles étaient exigeantes et demanderaient toujours d’elle qu’elle soit capable de mouvement parfaits. Les fioritures et moulinets non nécessaires ajoutaient certes en grâce, mais rendaient son style parfois maladroit. Or, il n’existait qu’un style véritablement efficace : celui qui alliait juste ce qu’il fallait de grâce et de vivacité, à une précision absolue. Seul un coup porté dans une harmonie parfaite de ses mouvements, des pieds à la tête, pouvait véritablement porter un préjudice sérieux à celui qui était touché. Il fallait que l’aiguillon soit son doigt, tout comme le katana était le bras de celui qui l’avait vaincu. Il fallait qu’elle comprenne la moindre vibration du fil de son épée, savoir comment le compenser, ou s’en servir pour porter un coup véritablement efficace, et non pas une simple touche comme l’on se contente d’en donner dans un tournoi d’escrime. Elle ne devait plus frapper pour toucher, elle devait frapper pour blesser, et blesser de manière suffisamment importante pour gagner.

Elle ne leva le pied qu’au cours de la dernière semaine, prenant plus de temps pour se reposer, mais surtout se remémorer le combat perdu. De la première attaque qui l’avait amputé (c’est ainsi qu’elle le considérait désormais) d’une arme, jusqu’au dernier assaut où elle avait tout simplement était trop confiante, en plus d’être lente et peu alerte. Passant et repassant le combat dans son esprit, revoyant son adversaire se concentrer au summum pour mettre un terme grandiose au combat. Elle comprenait sa défaite : la manière même dont elle avait abordé le combat n’était que le premier pas d’une longue série qui l’avait amené à la conclusion du combat, qui ne pouvait pas être différente. Elle avait enchaîné erreurs sur erreurs. Mineures, certes, mais dont le cumul face à un combattant parfait ne pouvait avoir d’autres résultats que celui-ci…Elle avait tout simplement été incapable de connaître les limites de ses armes, s’en servant maladroitement. La connaissance de son arme. Être capable de tant de synergie avec sa lame, pour donner à chaque coup une efficacité redoutable. Ne pas tenir une arme, mais ÊTRE l’arme. C’était ce qui le rendait si parfait dans un affrontement. Et pour le faire fléchir, elle devait ni plus ni moins exiger la même chose d’elle-même. Elle devait cesser de penser à sa façon de tenir son arme, elle devait pouvoir la tenir entre ses doigts, enlacés, sans même s’en rendre compte. Une extension de ses doigts, dont les caresses doivent être mortelles. De deux armes et d’une âme, elle ne devait faire qu’un au combat, pour être aussi parfait que l’était son adversaire…

« Parfait ? …non. »


Quelques jours plus tard, elle revint défier celui qui l’avait mise à terre. L’homme se contenta d’acquiescer, avant de s’élancer, comme la première fois. Sa réaction fut plus vive, lui permettant de reculer légèrement, laissant glisser la longue lame sur ses deux aiguillons acérés. L’échange fut bien plus vif et violent que la première fois : non seulement Finéa, mais également le guerrier oriental parait, tranchait, et se déplaçait plus lestement que la première fois. Une fois encore, l’avantage sembla être pour l’escrimeuse… « Ne te laisse pas berner », la pensée lui effleura à peine l’esprit tellement cela lui semblait évident. Effectivement, même si elle multipliait les assauts, son opposant déviait tous les coups de sa lame, esquivant les plus rapides de justesse. Ripostant, il désarma la main gauche de la jeune femme, mais dû reculer face à un nouvel assaut mené par l’arme droite. Mais au lieu de s’élancer pour le faire reculer davantage et essayer l’acculer, la jeune femme se retira également, ramassant lestement son arme…

« …rester entière.»

L’assaut repris presque aussitôt. Contrairement au premier affrontement, elle ne regardait plus que son ennemi : la lame tranchante et lourde. Elle ne s’inquiétait plus de sa posture, de ses mouvements de feinte. Ils étaient aussi automatisés qu’ils pouvaient l’être. Et elle entendait à peine sa respiration, n’écoutant plus que le seul bruit de ses deux longues griffes de fer à chaque impact contre le long bras de son ennemi. Ressentant chaque secousse infligée par les chocs, s’enivrant presque du tintement de la lame contre ses deux doigts affutés…


Suite à une parade, elle prit finalement l’offensive, multipliant les coups d’estoc de sa griffe la plus rigide, et des coups parfois plus lacérants de l’autre, fouettant l’air et le métal. Le guerrier reculait déjà sous les assauts, mais finit par rompre le combat d’un geste large, forçant Finéa a reculer, alors que celui-ci en faisait de même. Elle savait déjà ce qui l’attendait. Mais la situation était différente. Elle avait ses deux épées et l’esprit bien plus serein. Et elle n’allait pas rester aussi statique que la dernière fois…
Il semblait qu’une seule personne respira, tant le souffle fut doux et profond, mais tous deux pourtant prenaient cette même inspiration. Tous deux s’élancèrent l’un vers l’autre, l’arme de l’un coupant le vent, les deux épées de l’autre sifflant dans celui-ci…
Ce fut aussi rapide que la première fois. Mais cette fois-ci serait différente : elle ne parerait pas.

« Il faut savoir faire des sacrifices pour remporter une guerre. »

Elle eut le souffle coupé par le choc. Mais la surprise se lisait davantage sur le visage de son adversaire que sur le sien : elle n’avait pas cherché à reculer, bien au contraire. A tel point que la jeune femme s’était retrouvé à quelques centimètres de lui lors de l’impact, si bien que tout ce qu’elle avait reçu de son assaut, n’était qu’un magistral coup de poing dans les omoplates. Le katana était certes rapide, mais peu maniable sur une si faible distance. Approcher avec ses armes, courtes et foudroyantes, était la méthode gagnante. Elle le savait. Elle fouetta de son doigt droit le torse de son opposant, déchirant le tissu et marquant profondément la chair. L’homme vacilla sous la douleur, reculant. [...]

« Ce n'est qu'en concentrant ses forces sur les faiblesses d'un ennemi qu'on peut le vaincre à coup sûr. »

Le coup frappa à l’épaule droite de son adversaire, avec toute l'intensité dont elle était capable, transmettant tout ce qu'elle avait dans l'assaut. Transperçant de part en part celle-ci, comme on enfoncerait un clou dans du beurre. Reculant de plusieurs pas, celui-ci lâcha son arme sous la douleur…mais malgré ce recul, se retrouva aussitôt avec la pointe aiguisée sous la gorge. Un long silence s’installa, interrompu seulement par les respirations des deux combattants…puis la jeune femme retira sa lame dans un léger sourire, saluant de sa rapière en fermant les yeux celui qu’elle venait de faire faiblir.

« …vous avez progressé.
- J’apprends vite de mes erreurs.
- Vous gagnez. Mon arme est vôtre.
- Non.
- Non ?
- …vous m’avez désarmé également. Et je…je sais maintenant ce que cela fait…quand on maîtrise aussi bien celle-ci. Récupérez-là…et continuez d’attendre votre adversaire… »

Le jeune homme la regarda un instant, puis ramassa son katana, en la saluant respectueusement…

« Je n’ai plus à attendre, je viens de l’affronter. »

Finéa le regarda s'éloigner, rangeant doucement ses rapières dans leurs fourreaux après avoir essuyé leurs fils, ne s'étonnant même plus de s'entendre murmure à leur égard un discret remerciement...

Même remarque que précédemment :Tu restes encore trop technique et pas assez mystique et Tu évoques trop le combat et pas assez l'arme.


Ton Bg serait parfait pour un dueliste ou un bretteur, mais pas pour un Mda.
Autant le Bretteur cherche le style, la touche, la botte que le Mda cherche à faire le plus de dégats dans le mouvement le plus pur, sans chercher le style. C'est l'efficacité qui prime chez les Mda.

Tu n'as toujours pas évoqué le Ki.

As tu lu quelques Bg de Mda ?

Penses à regarder dans dans la bibilothèque d'Elminster la classe de Mda pour en comprendre sa définition.

[hrp] Vi, j'ai un peu lu d'autres BG. J'm'efforce de coller un peu plus à l'aspect très "synergie" entre l'arme et son porteur. Pour ce qui est de la ressemblance avec la classe de bretteur/duelliste, c'est relativement logique dans la mesure où j'avais plus ou moins prévu celle-ci, à la base.
Enfin pour le ki, je ne le mentionne pas véritablement, mais l'assaut qu'elle encaisse ou celui qui met fin au combat y fait clairement allusion. Etant donné qu'elle est très autodidacte, elle est capable de s'en servir "à sa manière"...
Enfin j'espère que les nouvelles modifications seront convaincantes ^_^ [/htp]

Globalement, c'est mieux, mais concernant le ki, tu peux l'évoquer sans le nommer, bien sur.
Mais il est important que je comprenne que tu saches bien ce qu'est le ki et comment il transcende ton arme et donc donner cet aspect mystique qui manque à ton personnage.

En tout cas, t'es sur la bonne voie

Bon...plus légère édition, vu que je me concentre sur le moment où elle recourt au ki.

J'en profite pour modifier les caracs du personnage.

Oki pour les caractéristiques.

Manque plus que le ki

Euh...j'ai déjà apporté des modifications pour souligner davantage l'utilisation du ki (la partie que j'ai mis en rouge...). Ce n'est pas suffisant ?

Ha !

Je croyais que tu allais le faire. Effectivement, ce n'est pas suffisant.

Regarde la description de la classe et la vision du joueur dans la description de la classe dans la bibilothèque d'elminster :
https://valdebise.1fr1.net/classe-de-faerun-f94/nwn-maitre-d-arme-t17154.htm

Pour te donner une idée nette que ce qu'il faut développer.

[hrp] Bon, j'inclus ces deux paragraphes supplémentaires/modifiés. Ils sont à caler à l'endroit où j'ai mis un zoli [...], car j'ai encore eu le message pour avoir dépassé la taille maximale autorisée.[/hrp]

Elle avait pris l’avantage, c’était à elle de montrer sa maestria. Elle multiplia les assauts dans un premier temps, harcelant son opposant, mais sans la moindre précipitation. Au contraire : plus elle multipliait les attaques, plus elle devenait sereine, distante. Elle ne cherchait plus vraiment à gagner ce duel. C’était au cœur de ce combat qu’elle réalisait enfin pourquoi on lui reprochait de n’être que « pas mauvaise » : tout lui semblait maintenant tellement naturel. Peu à peu, elle faisait totalement abstraction de ce qui l’entourait. D’abord le vent froid qui soufflait, dont elle oublia en premier le bruit, puis la caresse même de celui-ci. Le bruit des chocs semblait lui aussi s’estomper, tout comme celui de la respiration de son opposant. Ce n’était pas un combat. Plus maintenant. Toutes les couleurs semblaient s’estomper, alors qu’elle continuait de se mouvoir avec davantage d’aisance. Ce n’était plus un combat. Ses coups semblaient guidés. Non plus par des automatismes, comme auparavant, mais naturellement. Ses lames exigeaient, elle-même l’exigeait. Ses passes, ses attaques, tout lui semblait dicté par son âme et ses armes. Elle ne doutait plus une seconde sur les initiatives à prendre, elle les connaissait.
L’homme continuait de reculer sous les assauts, déviant les pointes qui ne cessaient de vouloir le clouer sur place, ou de le lacérer tel un fouet de fer. Mais même lui, Finéa commençait à en oublier la présence. Elle n’avait plus besoin d’être concentrée. Elle ne craignait plus une blessure. Car s’il atteignait son corps, elle était persuadé qu’il ne toucherait qu’une coquille vide : elle n’était plus qu’une aiguille de fer. Une pointe qui n’attendait qu’une chose : une opportunité. Mais pas n'importe laquelle. Plus l'échange durait, plus elle semblait perdre conscience de ce qui l'entourait, mais par là même, elle n'en ressentait que davantage sa propre présence, sa propre conscience. Elle avait l'habitude de ressentir des poussées d'adrénaline brutales lors d'échanges particulièrement virulents, lui donnant la force de terminer un combat. Ce n'était pas le cas cette fois-ci. Quelque chose semblait effectivement se propager en elle, mais c'était bien plus qu'une stimulation de l'organisme : quelque chose en elle semblait se fondre dans chacun de ses mouvements. L'étrange sensation qu'elle en tirait en était presque enivrante, la fatigue dûe aux échanges et à l'entraînement qu'elle s'était imposé semblaient inexistantes. Elle ne pouvait pas mettre un terme au combat, craignant de laisser s'échapper les sensations qui se multipliaient. Il fallait qu'elle maintienne cet état, le pousse à son paroxysme...pour mieux le concentrer dans une touche. Une seule.

Les échanges devenaient plus rapides à mesure qu'elle comprenait comment influer sur cette Force qui semblait s'écouler en elle, mais le guerrier semblait s'adapter à cette accélération, semblant s'être attendu à ce changement. Elle comprit que la circulation de cette énergie dans son corps était à la limite de l'inutile : malgré cette force, son corps était faible. Un corps humain garderait des limites qui seraient dures à repousser...contrairement aux deux extrémités aiguisées de son corps.

Peu à peu, elle parvint à concentrer cette énergie dans ses deux pointes. Elle eut l'impression de découvrir une nouvelle fois ses deux armes : plus elle maîtrisait cette force qu'elle découvrait, plus ses mouvements se faisaient lestes. Ses armes devenaient réellement "elle", au point de ne plus savoir où se terminait la chair, et où commençait le fer. Ses lames ne sifflaient plus dans le vent, elles le caressaient en silence...

Elle n'eut pas l'ombre d'une hésitation lorsque l'opportunité se présenta : le guerrier fut déséquilibré par une de ses passes d’arme. C'était le Moment. Celui dont tous les échanges de coups découlait. Celui qu'elle attendait depuis ce qui lui semblait maintenant une éternité. Le Moment où son corps devenait inutile, du moins la partie en chair, qu'elle oubliait. Il fallait vider celui-ci de toute l'énergie qu'elle ressentait en elle, tout transmettre à la partie de son corps en fer. En une seule fois. Et frapper...

Je ne vois pas du tout où tu évoques le ki.

As tu bien compris ce qu'était le ki ?

Pourquoi n'évoques même pas le terme et continue à développer ce qui est déjà sufisant en terme de technique?

Je dois admettre que j'suis un peu perdu, là...j'vais avoir besoin d'aide.

Pour moi, le ki est une énergie interne. Chacun l'utilise plus ou moins au cours de son existence, de différentes manières. Le moine est celui qui la développe le plus, par le biais de la méditation, qui lui permet de comprendre cette énergie, de la manipuler et de lui faire parcourir son corps. Son "esprit" renforce son corps.
Le maître d'arme est différent dans la mesure où son corps a fusionné avec son arme, au point qu'on pourrait presque considérer que son âme est partagée entre son corps et la prolongation de celui-ci. A tel point que sa maîtrise de Ki, même si elle n'est pas généralisée comme peut l'être celle du moine, est tout aussi dangereuse, celui-ci ayant maîtrisé le transfert de cette énergie spirituelle dans cette "nouvelle partie" de son "corps".

Or, dans mon dernier rajout, j'ai justement l'impression d'avoir développé cela. L'état dans lequel elle se plonge peu à peu est qualifiable de "méditation de combat". Je vois mal où est l'aspect technique là-dedans : elle en oublie presque tout, au point de ne faire qu'un avec ses deux rapières, jusqu'à atteindre cette "perfection" recherchée par les maîtres d'arme dans leur maîtrise de leur arme : le moment où elle lance sa frappe de sa rapière gauche. Ou plutôt le moment où elle EST sa rapière gauche...


Enfin je ne vois plus vraiment ce que je suis censé rajouter, donc tout commentaire serait la bienvenue...

En fait, ce qu'il manque, c'est l'impression que l'arme se sublime.
Là, c'est bien plus le combat qui se sublime.
Le ki boost l'arme tant qu'elle reste dans tes mains.
La fusion avec l'arme est une étape, c'est d'ailleur ce qui permet la circulation du ki dans l'arme comme si elle faisait partir du Mda, mais il ne manque qu'une tout petite partie expliquand comment elle ressent le ki et comment, elle le focalise dans son arme en dehors de toute considération technique de combat.

Tu as déjà vu cette scène surement, où le Samouraï lance un fouloir de soie sur une lame de katana et se fend en efleurant le fil de la lame.

C'est cette faculté là qu'il faut retrouver.

Il ne te manque que ça.

J'ai modifié les paragraphes supplémentaires. J'espère avoir mis dans le mille, cette fois-ci ^_^

Associer le ki à une système métabolique est une bonne idée.

Ca me convient.

Je Valide

bon jeu.

Je fais une petite pause pour le moment, donc je ne sais pas comment il faut considérer mon personnage.