[Parti][Validé][Moine][H] Pai Weng Xui

Citation :

Nom du compte joueur : SMS_Enguy

Nom du perso : Pai Weng Xui

Race : Humain

Age : 18

Religion : Exotique

Classe : Moine

Trait de caractère : Gentille, généreuse, souriante et calme. Parfois un peu ironique

Description physique : 1m65, yeux et cheveux noirs, la beau laiteuse et les yeux en amandes. Toujours habillée d'une tunique appartenant à son ordre monastique.

Fille du roi Lee Xui Peng et de la princesse Lai-Ha Yun P'ing, je suis née entourée par les doux flocons d'une neige de février lors de l'année du chat. Dernière née, d'une fratrie de trois, je fus également la seule fille de mes parents. Ils prirent tous grand soin de céder à tous es caprices et à me protéger du monde extérieur. J'ai grandi dans la douceur et la sophistication d'un palais princier. Comme il est coutûme dans mon pays, mon père avait une épouse et plusieurs concubines qui s'occupèrent de mon éducation.

Du'n Xui Lee, le plus agé, s'entrainait sans relâche en compagnie de mon père au maniement du sabre et j'entendais tous les jours résonner le tintement des épées et la fureur des cris qui accompagnaient les assauts. Bien que cela me fut interdit, j'echappais parfois à la vigilance de mes nourrices pour entrevoir ces combats. Je regrettai de ne pouvoir les suivre lorsqu'ils partaient tous deux à la chasse ou inspecter les troupes dans les villes alentour.

Mon admiration pour mon père et mon grand frère n'avait d'égale que celle que je portais à Kan Xui Lee, mon frère cadet. Celui-ci, siégeait au Conseil de Justice. Je n'étais bien entendu pas admise lors des débats mais lorsque Kan demandait conseil à mon père, je buvais ses paroles comme s'il eut s'agit de miel. "Parle peu mais exprime-toi clairement, disait mon père, car dans le bruit des vagues, on ne peut entendre la lame de fond, et celle-ci doit etre entendue avant de frapper"

Dans mon pays, le destin d'une jeune princesse est de se marier et de donner des enfants. Je regrettais de ne pouvoir manier l'épée ou le verbe comme mes deux grands freres. Mon père avait beau me répéter que le destin de chacun n'est pas meilleur ou pire car il est unique, je soupirais d'ennui durant les longs cours de maintien. Je sentais que je n'avais pas le caractère d'une épouse ou d'une mère docilement attachée au sérail. Je ne pouvais tenir en place et j'exaspérais les plus patientes de mes nourrices.

Alors que je jouais au croquet sur une des terrasses du palais, par une chaude après midi de la saison où tombent les premières feuilles, le sol fut secoué par un rythme saccadé. La poussière au loin, soulevée par de nombreux cavaliers s'élevait vers les nuages, annonçant les pires auspices. Tels des météores, cinq cavaliers s'engoufrèrent dans l'enceinte du palais, bousculant les gardes assoupis. je courus jusqu'à l'autre côté de la terrase pour apercevoir les cavaliers s'arrêter subitement dans la Cour aux Fontaines. Mon père s'approcha, accompagné de mon frère Kan. Les hommes ne descendirent pas de cheval, ne prirent même pas la peine d'ôter leurs casques. Ils déroulèrent devant mon père un parchemin portant un énorme sceau carré rouge. Je n'entendis pas ce qu'ils se dirent mais les visages crispés de la suite royale m'inquiétèrent. Je n'avais que six ans mais j'ai tout de même compris qu'il ne s'agissait d'une viste de courtoisie.

J'appris plus tard écoutant à la porte du cabinet de mon père que les cavaliers étaient des émissaires d'un prince nommé Heng Shu, lointain cousin de la famille, prétendant au trône par des documents falsifiés. Mon père semblait inébranlable. Selon lui, l'audience réclamée par Heng Shu auprès de l'empereur pour trancher le different n'avait aucune chance de pencher en sa faveur.

Mon père s'en alla seul, accompagné de quelques cavaliers pour se rendre à l'audience de l'empereur et revint quelques jours plus tard, avec un sourire en demi-teinte. Il rassura mes frères en leur disant que le royaume restait notre mais semblait néanmoins assombri car l'empereur avait assorti sa décision de la condition que notre famille garderait un héritier mâle capable de gouverner.

Lorsque la neige commença à tomber sur les toits du palais, d'affreuses nouvelles nous parvinrent. Le feu avait pris les granges où s'entassait le grain pour l'hiver. Les villageois, en passe de succomber à la famine, attaquaient les convois des négociants qui se dirigeaient vers le marché de la capitale. Mon père allégea l'impôt afin de soulager les villageois affamés mais cela ne suffit pas. Ils levèrent bientôt leur fourches et leurs piques et marchèrent vers le palais. Alors que le siège s'initiait, mon père apparut au balcon et leur tint un discours qui rassura les paysans. Ceux-ci levèrent le camps et rentrèrent alors chez eux.

Au printemps venu, alors que les cerisiers se couvraient de pétales roses, un bruit semblable au roulement du tonnerre souffla vers nous. je me precipitai au balcon et je vis, sur les collines, un long et noir ruban de cavaliers hérissés de piques et d'oriflammes. Le hurlement d'un cor retentit et la cavalerie dévala la pente en traînant toute la poussière de la plaine derrière elle. Je fus happée par une main, j'eus beau me débattre, je ne pus m 'échapper... Le chevalier qui m'avait attrapée, me fit monter derrière lui et nous partîmes au galop à travers la vallée jusqu'à parvenir, le lendemain, au pied des montagnes qui bordaient le royaume.

Le chavalier descendit et continua la route à pied, traînant son cheval par la bride le long d'un sentier escarpé, couverts de rochers pointus, entouré par une forêt de pins impénétrables. Lorsque nous furent arrivés au bout du chemin, le toit couvert de tuiles rouges d'un temple fit son apparition au milieu des branchages. Je retais éblouie par la blancheur du bois des colonnes, lorsque le cavalier s'avança vers un petit vieillard qui se tenait sur le perron. ils parlèrent ensemble quelques temps puis le cavaliers revint et repris sa monture par la bride. Il me salua et repartit vers la vallée, me laissant seule.

Le vieillard s'approcha de moi, s'accroupit à ma hauteur et me fit un sourire. Il me conduit dans l'antichambre du temple et me confia à l'une des soeurs, Seng Huin qui prit mes vetement et me donna la tunique des moines du temple que je ne quitterai plus jamais... Je fus ensuite menée à ma cellule où je parvins parès de longs sanglots, à m'endormir. Le soir venu, le vieillard frappa à ma porte. Il s'assit en face de moi et me dit que je restai à présent sous sa protection, que je devais suivre l'horaire du temple : les prières, les méditations, les leçons, la chasse, la pêche, et les corvées de bois. Jusqu'à l'âge de dix-sept ans, je pourrais rester à l'abri du silence de ces murs mais qu'au delà, je devrais formuler les voeux de l'ordre monastique pour y demeurer.

Je grandis dans ce temple reculé, où les hommes ne viennent jamais. Je participai, heureuse d'être enfin utile, aux activités du temple. Maître Hang, le vieillard qui m'avait accueilli, était le maître de l'ordre monastique de ce temple : le Tao Shin-Ki-Tai. Il m'appris la philosophie du Tao, l'art de la maîtrise du corps et de l'esprit et je me familiarisai avec les techniques de mimétisme animal.

A mon dix septième anniversaire, lorsque février tenait la montagne dans sa main de glace, Maître Hang vint me réveiller à l'aube et me conduit à l'autel du temple, bordé de bougies. Il prit trois bâtonnet d'encens et récita une prière qui m'était inconnue. Puis il me fit réciter le code de conduite du Tao:
- Celui qui suit le Tao n'attaque pas, il se défend et défend les faibles
- Celui qui suit le Tao ne possède pas, il donnent à ceux qui n'ont rien
- Celui qui suit le Tao n'aime pas, il laisse l'amour aux laîques
- Celui qui suit le Tao ne boit pas, il donne le vin aux blessés

A peine avais-je formulé ces voeux qu'une fureur de galops, de cris et d'éclats d'épees se fit entendre ici, dans ce temple isolé. Maître Hang se leva et m'ordonna de quitter le temple. Il courut au dehors et je ne le revis plus jamais. Attristé par la disparition de Maître Hang et du temple où j'étais enfin heureuse, je me résolus à le quitter par espect pour ses dernières volontés. Je m'enfonçai dans une forêt familière couverte par la neige et balayée par un vent glacial.

Je courus droit devant moi, descendant la pente sans m'arrêter un seul instant, sans même me retourner et je parvins, au soir à une cité bordant la mer... Je fus étonnée que la mer fut si proche et je m'approchai du port. Là, je vis des hommes, des marins, aux yeux ronds, et à la peau brune traverser le quai et monter à bord d'un navire. Je ne comprenais pas leur langage ni même les inscriptions sur la coque du navire et je pris tout cela pour un bon signe. S'ils étaient étrangers, qu'ils venaient de loin... Heng Shu aurait bien du mal à me retrouver si j'allais... là-bas.

Je m'approchai du navire, à pas de loup, et je me faufilai sur le pont. Je cherchai alors un endroit où me cacher et je descendis dans la cale. Là, je trouvais un endroit, tout en haut d'une pile de sacs blancs. Et je m'endormis. Au petit matin, le bâteau tangait... il avait pris le large!

[HRP: Je me susi trompé sur l'alignement de mon perso : il est loyal/mauvais et je le joue plutot loyal/neutre... est ce qu'on peut faire quelque chose pour ca? J'ai déposé ce BG sur l'ancien forum le 6/9/05 et il n'a pas reçu de réponse quant à sa validation ou non. Je serais vraiment degouté d'avoir joué avec ce perso pour rien]

(perso ancien donc je valide... trop de vécu pour être delete du jour au lendemain de toute manière! Merci pour ton post!
Pour ce qui est de l'alignement merci de voir ceci IG avec un DM)

[HRP merci d avoir ete comprehensif. et un merci aussi a zacco pour m avoir aide a changer l alignement de mon perso et a le faire ressembler au plus pres de son rp!]

Au chaud au cimetière