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Nom du compte joueur : World_Beyond
Nom du perso : Blitz
Race : Halfelin
Age : 25 ans
Alignement : Loyal Neutre
Religion : Aucune en particulier
Classe(s) : Moine Pur
Arme de prédilection/domaines/école de magie : Frappe à mains nues, Shurikens
Trait de Caractère : Taciturne, le plus souvent exilé de la population
Description physique : Absence totale de capilarité, peau très décolorée, presque blanche, en raison d'absence de pigments. Ni laid, ni moche, il pourrait se fondre dans la longue file de la bannalité s'il n'avait pas cet aspect laiteux qui lui donne presque l'apparence d'un spectre...
L'entraînement monastique
Et bien, que dire sur mon jeune apprenti... Il est classé dans les méthodes de recrutement habituelles : recueillit au berceau pour son aptitude à percevoir le « Ki », notre énergie spirituelle à tous…
Il fut soumit, dès les premiers âges, à une éducation assez dure, je l’admet, mais nécessaire pour acquérir la rigueur que demande l’apprentissage monastique. Pourtant, il se différencia très vite de ses autres camarades, surtout lors des moments de liberté accordés aux élèves. En effet, celui-ci demeurait sur une stèle à méditer et à écouter les profondeurs de son corps et de son esprit, plutôt qu’à rejoindre les jeux et places de détentes que s’offrait les jeunes moines. Non pas qu’il fut repoussé, mais disons qu’il semblait préférer la solitude. Cette affinité le prédestinait déjà à devenir un grand moine, mais il le paya cher : il ne connut pas les plaisirs simples et doux de l’enfance…
Bien entendu, il dominait largement ses camarades sur le terrain spirituel, mais c’est lorsque l’on passait sur le tatami, ce pauvre petit devenait une véritable loque, un jouet entre les mains plus rustaudes et crochues de ses camarades. Pendant un bref instant je crus oublier sa petite taille… en effet, ce pauvre petit Blitz devait être malmené. Il prit alors une répartie impressionnante pour son âge : il concentra sa force spirituelle sur ses mouvements déjà très habiles. Il venait de débloquer une partie de lui, une sorte de prémices à la fonte de son être, corps dans âme et âme dans corps, pour ne faire plus qu’un. Cependant, le contrôle de sa force était très rudimentaire et il s’évanouit à l’instant où il projeta un adversaire or du tapis. C’est à ce moment que l’on m’a appelé…
Dans un monastère inférieur, il n’y a pas encore de distinction faites entre tous ces jeunes moines, ce n’est qu’au terme de leur éducation qu’il sont envoyés dans les monastères supérieurs, dit : « Les chemins du Ki » en fonction de leur affinités mentales. Les plus loyaux sont envoyés dans des monastères qui les érigeront en protecteurs du peuple, tandis que les plus chaotiques suivait un entraînement d’espions ou d’assassins. Je ne suis pas là pour juger du système établit, je suis simplement appelé pour les élèves, disons, or catégorie. Evidemment, je fus appelé à prendre Blitz sous mon aile, à cause de son comportement solitaire et de son étrange précocité. Car la « Conscience des Deux Êtres » n’est censée se révéler qu’à l’ « Âge de la Sagesse », soit quinze à seize ans, et Blitz en avait dix…
A ma première rencontre avec ce petit être, je fus étonné par son apparence, squelettique, pâle comme un Allip, sans aucun cheveu sur le crâne qui ne portait qu’un simple bandeau pour se couvrir. Je lui soumit alors le peu de règles que comporterais alors mon enseignement : Bien manger (car il en avait besoin), de la rigueur, du courage, et surtout de la confiance en soi. Cet étrange petit lutin s’exécuta à merveille et je pus lui apprendre sans mal la parade de projectiles, le contrôle de son énergie psychique, le contrôle de son corps et de ses réactions au poison, etc.…
Nous passions des journées entières de méditations au gré des vagues du « Ki », ballottés, bercés tout deux sans gènes. Pour cela, Blitz fut mon meilleur apprenti. Son énergie spirituelle était très douce, très calme et paisible, comme une mélodie parfaite sans faux accords, cette mélodie que j’avais remarquée à notre première rencontre déjà. Il avait un degré de maîtrise supérieur à ces autres moines dénaturés pour la société, les élèves que je recevait habituellement projetaient de violents pieux d’énergie spirituelle non contrôlés, tant et si bien qu’après une journée de méditation pour le « Ki », je m’en sortais avec une tempête dans le crâne. Quand à Blitz, je ne sus et ne saurais probablement jamais la véritable force, comme si il me l’avait toujours caché derrière sa mélodie…
Le jour de notre séparation arriva, fatalement, dix ans plus tard. Là je l’enfermais dans une tour pendant dix jours en lui ordonnant de se fixer un code moral qu’il me remettrait au terme de sa réflexion. Normalement tenus par le secret de l’Ordre Monastique, je ne devrais pas donner d’information quand à ce qu’il m’a rendu, mais ce fut tellement étonnant… Il m’a rendu un simple parchemin jaunit, avant de mettre son baluchon et de s’éloigner sur le chemin, sans même m’accorder un dernier regard. Sur ce morceau de papier, une partition… était retranscrite cette mélodie, dont la signification m’échappe encore… cette mélodie que j’entendrais toujours et encore dans mes nuits hantées… cette mélodie d’un pouvoir spirituel atrocement seul…
Maître Mazort, "Enseignant de la Voie véritable"