Discours du Seigneur Elrand

Peuple de Padhiver, alliés de la Cité des Artisans,


Après une longue période de reconstruction, due aux méfaits de l’étroitesse d’esprit de certains de nos gradés, je me présente fier devant vous, fier de Padhiver, fier de vous.

Il y a de cela plus d’un mois, le Seigneur Alagondar est mort sur le champ de bataille avec bravoure suite à la trahison du Général, aujourd’hui décédé. Il a combattu vaillamment pour nous tous, et c’est avec honneur que je prend ce flambeau illustre, qui mènera Padhiver vers le long de la route dorée que notre regretté Nasher a créé pour nous.

Ensemble, nous avons pu reconstruire ce que la Guerre nous a retiré, et ensemble nous conduirons la Cité des Artisans vers des jours radieux.

Des dévoués Neufs de Alagondar ne reste plus que Dy Silardo et Alexandre, ils sont depuis quelques temps épaulés par leurs frères Wellan et Odras. Comme toujours, toute personne qui s’illustrera pour Padhiver, pour la protection du Seigneur et de la responsabilité que je représente, pourra être nommée à ce titre, Protecteur et Neuf.

Si le crépuscule sanglant s’est couché sur Padhiver, l’aube renaissante bénira chacun de ses habitants. Nous avons lancé grâce aux bonnes volontés de beaucoup d’entre vous des projets susceptibles de faire repartir l’activité de Padhiver, des projets auxquels les artisans si renommés de la ville pourront participer, des projets qui concernent l’ensemble de la population.

Et comme « le discours ne se substituera jamais à l’image », comme le disait le prophétique Alaundo, sachez qu’un monument aux combattants de Port-Llast et de Padhiver morts au combat sera érigé à la vue de tous. Que chacun sache qui ils étaient, et quel fut leur sacrifice… quelque soit leur peuple, quelque soit leur peuple, leur allégeance fut celle de Padhiver.
Des autels seront montés dans les lieux qui correspondent aux dieux, d’ores et déjà révélons quelques pistes, les marchands pourront se recueillir sur un autel à Waukyne, tandis que les quêteurs de savoir auront la possibilité d’offrir une prière à Oghma avant de se lancer dans des recherches fastidieuses mais ô combien intéressantes.

Car oui, Padhiver est une ville où chaque dieu bienveillant a une place, ceux qui nous protègent et nous mènent sur la voie de l’apogée méritent d’être vénérés ici. Comme nous remercions les soldats qui se sont battus pour nous, nous remercions les dieux qui nous aident chaque jour. Les personnes qui savent intimement en qui croire, sont celles qui ne s’égarent pas dans des croyances obscures.

Chers Padhiveriens, c’est un peuple uni que nous avons toujours formé, aujourd’hui plus que jamais nous savons que les malheurs ne se contrent que lorsque nous sommes ensemble et dévoués.

Je vous fais confiance, comme j’ai l’intime conviction que celle-ci est réciproque.


Seigneur Elrand l’Avisé,

Seigneur de Padhiver, la Cité des Artisans,

Servant éclairé d’Oghma le Sage.

Peuple de Padhiver,

Notre Cité voit une nouvelle aube se lever sur ses toits, chacun de nous peut sentir cette odeur de printemps qui accompagne les grands projets de vos dévoués. Des projets menés par les Neufs, des missions assurées par les cultes et leurs paladins, dans un climat calme et serein maintenu par notre garde.

Preuves de ce renouvellement, nous avons de nouveaux hommes fiables dans la garde, à votre service, de nouvelles constructions et bâtiments qui ont vu le jour, des ordres tels que celui des nouveaux Templiers qui renaissent pour votre protection à toutes et à tous.
Mais nous avons également des voeux de bonheur, des mariages...

Nous avons des enfants, des familles enfin heureuses. Ces nouveaux-nés qui sont l'avenir de Padhiver, qui sont les cadeaux aux mères des dieux bienveillants qui veillent sur elles.
Et cela, nul ne doit le briser. C'est pourtant ce que j'ai failli faire, à mon grand damn, avec la Neuf Jaï, ignorant l'enfant qui était en elle par manque d'attention, et lui imposant par de par ses devoirs une condition sine qua none pour son enfant.

Cela ne se reproduira pas, Oghma m'en, nous, en garde. La vie est une chose sacrée, et c'est l'une des grandes raison qui font que chacun de nous lutte contre les grands tyrans de ce monde, dont un habita Padhiver il y a peu encore. La Neuf Jaï bénéficie donc d'une pause le temps de sa grossesse, car aucun homme ne peut porter la main de quelque manière que ce soit sur l'enfant que porte une mère, sous peine de perdre sa qualité d'être humain.
Je suis un être humain, et votre Seigneur de Padhiver.

Protégez vos enfants comme votre propre vie, ils sont votre coeur et votre âme, ils sont ce qu'il subsistera de vous lorsque Kelemvor nous rappelera.
Ils sont notre avenir et notre présent mêlés.

Mes voeux de paix pour tous les futurs Padhiveriens,
Mes voeux de bonheur pour leurs parents.


Seigneur Elrand l'Avisé de Padhiver,
Servant d'Oghma l'Eclairé.

Oyez oyez !
Tels furent les dires de notre aimé Seigneur Elrand l'Avisé, dirigeant de Padhiver et sage parmi les sages,
Qu'ils soient entendus et écoutés par tous, artisans comme nobliaux, par mon intermédiaire, Hérault de la Cour :


Bon peuple de Padhiver,

Nous avons parcouru une longue route, ensemble, et nous sommes arrivés à des sommets. Comme l'a dit le très sage Odoryn à la Création du Calendrier des Vaux, "Toute construction est un chemin, la route est longue, mais la pente est forte". N'oublions pas que nos ancêtres ont souffert pour nous livrer des terres arables, un territoire viable et débarassé des infâmes orques. N'oublions pas nos familles qui ont perdu dans l'Histoire des membres précieux, lors des assauts divers.
Et ces tourments, nous les avons également subis.

Oui, nous faisons honneur aux colons illuskans, à tous ceux qui ont donné leur sang pour créer des royaumes, des territoires, des villages et des villes dans cette contrée. Oui, nous sommes les fiers descendants de ces civilisateurs.
Des gens courageux décident d'honorer cet héritage en vouant leur vie à la protection de celui-ci. Ces gardiens de la cause commune qu'est notre civilisation, notre Cité, nos valeurs, sont les prêtres qui agissent pour le bien de la population, ces soldats et paladins qui assurent la sécurité de la ville, ces conseillers mettent à profit leurs connaissances et expérience pour que votre vie soit meilleure.

Je ne m'adresse pas à vous pour flatter les élites de cette ville, les plus riches d'entre nous, ou encore les plus pauvres, je ne cherche pas à nous diviser.
Je souhaite simplement, et humblement devant les Dieux, vous encourager à poursuivre dans cette voie. Sur sa route, le pèlerin a besoin d'encouragement, et ainsi peut-il la poursuivre, pieusement et courageusement.

Parmi vous, certains se sentent sûrement plus lésés que d'autres, ou voient dans le Conseil, ou en son Seigneur, la cause de moult problèmes. Je suis à la tête de cette Cité, en tant que digne successeur du regretté Alagondar, et par cet honneur, mais également cet engagement, je vous assure que ces problèmes seront résolus, car c'est mon but premier. Et c'est le but premier du Conseil, renouvelé il y a peu.
Des suivants du Tyran, des démons, des sécheresses, des bandits, des voleurs, nous vous assurons que ces problèmes disparaitront par l'action commune.

Et ensemble, nous serons les bâtisseurs de notre futur doré,
Ensemble, unis, nous vaincrons tous les obstacles qui se mettront sur la route de notre bonheur commun,
Ensemble nous ferons fuir les menaces qui auront eu peur de s'exécuter.

Oyez, oyez !
Ainsi fut le dit de Elrand l'Avisé, Seigneur de Padhiver,
Qu'il soit écouté par tout Padhiver, et qu'on fasse passer le message :

Heureux peuple de Padhiver,

Si je m'adresse à vous aujourd'hui, ce n'est pour répandre la mauvaise nouvelle, car Padhiver est devenue grande et forte grâce à vous, grâce à tous nos efforts. Oui, nous sommes devenus forts, et des hommes se sont dressés comme les piliers de notre ville vertueuse.
Les Conseillers de la ville ont fait un travail admirable au cours de ces mois, et ont aidé à la construction organisée, à la défense des intérêts de notre cité glorieuse. Leur investissement autant personnel que public fut admirable, et chacun sait les apprécier à leur juste valeur.

Aujourd'hui, notre cité est forte, oui. Aujourd'hui, nous pouvons nous consacrer de nouveau à nos objectifs, nos buts dans la vie. Et comme vous, ces Conseillers gagnent le droit de se tourner vers leur avenir... car nul ne saurait ne pas profiter des richesses de Padhiver. C'est ainsi qu'avec émotion je libère Lysandre d'Arden et Jean de Neufcastel de leurs places de conseillers, afin de leur permettre de poursuivre leurs buts de manière plus approfondie. Que nul ne s'en inquiète, car leur nomination passée à ce poste eut pour motivation principale leur dévouement... et ces personnes de devoir le sont toujours autant pour Padhiver. Leurs projets serviront toujours la ville, comme vous tous, bon peuple.

Afin de maintenir leur influence bénéfique sur notre ville, j'ai songé à ce que le guet de Padhiver obéisse désormais à Jean de Neufcastel en ce qui concerne les soucis d'ordre quotidien, car il est un garant de la Loi par son statut de Champion de Torm. De la même façon, Lysandre comme chef de la Tour des Capes aura autorité en ce qu'il s'agit de lancer des sorts dans l'enceinte de la ville. Sa maîtrise et sa sagesse sont les garants d'une bonne utilisation parcimonieuse de sa magie.

Gloire à Padhiver, et qu'elle rayonne toujours sur la région.

Seigneur de Padhiver Elrand l'Avisé,
Servant de Oghma le Lieur.