[Validé/disparu][Paladin/...][H]Celeste de Noirpavois

Citation :

Nom du compte joueur forum :Morgan Ubersfeld
Nom du compte joueur module :Morgan Ubersfeld
Nom du perso :Celeste de Noirpavois
Race : Humaine
Sous race : chondathan
Age : 27
Alignement : LB
Religion : Heaum
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Paladin 15/champion divin 10
Arme de prédilection/domaines/école de magie : Epée batarde
Langues : Commun, chondathan, céleste
Familier/Compagnion animal :
Ennemis jurés :
Trait de Caractère : Céleste a deux facettes opposées mais non contradictoires. Avec ses amis et ses alliés, elle est douce et calme, patiente, souriante, et on peut entrevoir au travers de son comportement une certaine élévation ou spiritualité plus élevée que celle des humains. Elle passe parfois beaucoup de temps à méditer ou à prier et cherche à chaque instant à se rapprocher du Gardien. Avec ses ennemis, elle est impitoyable et va jusqu'au bout de ses actes, éradicant le mal et le désordre là où c'est possible. Elle ne se sépare presque jamais de son épée longue qu'elle entretient soigneusement.

Description physique : Céleste est assez troublante en apparence. Plutôt grande et fine, elle a de longs cheveux blancs qui tombent sur ses épaules, encadrant un visage doux et un regard d'un bleu si clair qu'il semble briller légèrement, rare trace de son lointain héritage. Souvent, elle dégage un air de sérénité et de quiétude apaisant. Ses vêtements sont simples et sans fioritures. Lorsqu'elle est en armure, elle privilégie l'efficacité à l'esthétique.


Caractéristiques :
FOR : 13
DEX :13
CON :10
INT :14
SAG :14
CHA :14

La marquise Celeste de Noirpavois est née en 1375 du calendrier des vaux dans la cité d'Arabel au Cormyr. Elle est l'héritière d'une longue lignée de chevaliers au service de Heaum le Vigilant dont le membre le plus éminent fut sans conteste Ovedron de Noirpavois, qui fut Chevalier des Dragons Pourpres dans la garde personnelle du roi Azoun IV.

Les premières traces de sa lignée datent de 1043, année où les archives d'Arabel mentionnent l'existence d'un étrange chevalier ailé du nom d'Aadian, qui serait apparu peu avant une attaque de gobelins sur un village des montagnes et aurait aidé les habitants à se préparer à repousser les peaux vertes. Aadian était décrit comme un homme de grande taille et d'une prestance hors du commun qui incitait au respect teinté d'admiration. Il voyageait de hameau en hameau où ses ailes blanches devinrent une sorte de signe de ralliement, de même que le gantelet qu'il portait à la main gauche, orné dans la paume de l'oeil de Heaum. Durant cinq ans, il mena divers combats au service du Vigilant, s'intégrant à l'ordre des porteglaives, auquel la famille de Noirpavois reste encore aujourd'hui liée. Il prit pour épouse une roturière du nom de Diane Elvi et eurent ensemble plusieurs enfants, dont l'ainé Enrion reprit le flambeau de son père. Il est dit dans quelques chroniques de cette époque qu'Aadian était capable d'utiliser ses ailes pour voler, ce qui laissa à penser qu'il avait ascendant direct céleste, mais cela n'a jamais pu être vérifié. La lame utilisée par Aadian, la Gardienne, est depuis transmise à chaque ainé de la famille.

C'est Filgon, deuxième fils d'Enrion qui eut le premier le nom "Noirpavois". Celui ci lui fut donné en référence au vaste bouclier qu'il utilisait dont la couleur noire servait de signe de ralliement, suffisament visible sur un champ de bataille pour permettre à ses hommes de ne pas le perdre de vue. Il fut aussi le premier de la lignée à avoir les yeux luisant après Aadian, ce qui fut vu dans la famille comme une bénédiction, une approbation de Heaum pour ses actes. Filgon trouva la mort dans le siège d'un fortin en bois qu'une bande de brigands assaillit durant un pillage. La population s'y était réfugiée et en défendant la porte, Filgon se trouva percé de flèches. Le pavois noir qu'il utilisait à la bataille servit ensuite à porter sa dépouille lors de la procession funéraire et est encore aujourd'hui dans son caveau dans la crypte familiale. Le nom de Noirpavois resta attaché au nom original de la lignée qui disparut progressivement des registres pour laisser place au surnom.

Il faut attendre l'année 1125 pour que le titre de marquis soit attaché à la lignée de Noirpavois avec l'avènement au rang de chevalier dragon pourpre d'Ulter Noirpavois. Malgré l'absence de faits héroïques de ce dernier, les actes passés de la famille amenèrent les titres de chevalier dragon pourpre et de marquis à la lignée, ainsi qu'un domaine aux environs d'Arabel. Les Noirpavois y firent batir un chateau qu'ils occupent encore aujourd'hui.

En 1336, année du Haut-Manteau, Ovedron de Noirpavois est élevé à la garde personnelle du roi Azoun IV. Il y reste de longues années et meurt en 1371, l'année de la Harpe sans corde, quelques minutes avant le roi de Cormyr. Les funérailles organisées au Castel de Noirpavois sont suivies de cent jours de deuil au sein de la famille.

Les parents de Celeste furent donc le marquis Vedran de Noirpavois, paladin de Heaum durant de nombreuses années, et dame Clemence d'Arenion, jeune dame héritière d'un petit domaine des alentours d'Arabel. Ils se rencontrèrent alors que Vedran avait été dépéché dans le sus dit domaine afin de régler un litige de propriété entre paysans. De leur union naquit donc lors du quatrième jour de la première décade de Marpenoth la petite Céleste, ainée de trois soeurs. Son enfance se passa dans le respect des traditions familliales, lui délivrant une éducation stricte mais vaste, à la fois théologique et martiale. Céleste apprit rapidement à lire et écrire, lui permettant dès son plus jeune âge de fréquenter les bibliothèques de la cité cormyrite. Elle fait donc preuve d'une culture générale appréciable et appréciée. A dix ans, elle entra au sein de l'église du Vigilant, se trouvant séparée de sa famille pour une vie réglée dans l'enceintre de l'abbaye fortifiée. Ses maigres capacités physiques dans ces premières années de formation firent qu'elle mit plus de temps à manier l'épée batarde que la plupart des autres apprentis mais elle en profita pour développer l'aspect théorique de la chose, lui conférant un style fluide et sans accrocs.

En sus de sa formation aux armes, elle apprit les dogmes de la Sentinelle et afin de compléter sa formation et de lui inculquer le vrai sens de la justice, elle eut comme tuteur le père Iscario de Mervida. Celui ci était un vieil homme d'une cinquantaine d'années originaire d'Amn dont les yeux pouvaient, derrière ses petites lunettes rondes, être plein de douceur et de compréhension lorsque la jeune fille faisait une bêtise, ou exprimer la plus grande froideur et impartialité lorsqu'il s'agissait de juger. Durant huit années donc, Céleste fut chargée d'être garde du corps du père Iscario, bien que lors de ses cinq premières années, ce fut surtout lui qui veillait sur elle.

Céleste prit un rythme strict alors qu'elle était à l'abbaye, passant plusieurs heures pas jours à prier et à s'instruire des lois du Cormyr. En 1390, le clergé fit appel à elle afin d'aller dans le nord, région peu fréquentée par les prêtres. Durant un an et demi, elle étudia les codes citadins des cités de la région afin de pouvoir y rendre justice. Après de longues années au service du Cormyr, elle dit donc au revoir aux Noirpavois afin d'aller répandre la justice dans le Val Bise.

Journal de Celeste de Noirpavois

Jour 1:

La nécessité de tenir un journal m'a parut évidente afin que je puisse rendre des comptes face à l'ordre s'ils me demandent un compte rendu précis de mes actions dans le Nord. Il convient je pense d'organiser un minimum mes réflexions et donc de diviser chaque journée en "chapitres" qui seront autant d'aide mémoire qui me serviront en cas de problème. La prévoyance est importante afin d'éviter toute forme de duperie.

L'arrivée s'est bien passée. La route de Padhiver était dégagée et je pense que Coti m'apportera mon matériel sous peu. En attendant, je vais devoir faire avec les moyens du bord. J'ai acheté une épée batarde à un prix modique à un marchand. C'est une lame d'assez bonne qualité, bien équilibrée, mais elle ne vaut pas l'acier du Cormyr... J'espère que le Vigilant me donnera la force de la porter et d'en faire un symbole craint et respecté. En début d'après midi, j'ai pris le temps de faire quelques mouvements pour prendre l'habitude de la lame. Je pense qu'elle conviendra en attendant que la Gardienne arrive.

En visitant les bois, je suis tombée nez à nez avec un petit groupe. Une halfeline, un humain a priori et une jeune fille qui est apprentie garde, Jai. Elle m'a l'air bien jeune pour occuper ce genre de postes, la cité doit vraiment être en manque de miliciens... Quoi qu'il en soit, elle m'avait lair fort interessée lorsque je lui ai fais part de mon paladinat... Peut être devrais je prendre le temps de discuter avec elle et de voir si elle ne peut se mettre sous la protection de Heaum. La halfeline m'avait tout l'air assez turbulente, mais je pense que ce n'est qu'un défaut de jeunesse... Je garderais un oeil sur elle si je le peux, on ne sait jamais.

La région est plus froide encore que ce que j'en ai entendu dire. J'ai du acheter une nouvelle cape pour ne pas geler sur place... c'est à se demander comment les gens du coin font pour naitre sans fourrure...

Sur la place de Luskan, j'ai été attirée par une jeune femme au symbole du Dieu qui Pleure gravé sur le torse. Nous avons discuté et il s'agit de Victoire de Piètresac, haute prêtresse Ilamteri et conseillère de Luskan. Il semblerait que les gens dans la région soient assez étranges, du moins d'après elle, ce qui a semblé se confirmer avec l'intervention d'une espèce de barbare en pantalon uniquement... Elle m'a informé de la présence d'autres heaumites dans la région, j'irais les rencontrer dès que possible. De même, il faudra que je dépose une lettre aux hauts capitaines afin de me proposer en tant que juge...

Etrange homme que ce Leo. Un humain qui semble obnubilé par l'argent ou plutot son manque d'argent et de "puissance". Probablement un de ceux que la Sentinelle doit garder à l'oeil et protéger à la fois... Il n'a pas l'air agressif mais j'aimerais autant qu'il en sache peu sur moi. Son habitude de noter les choses me semble nuisible à la sécurité de ceux qui ont leur nom à l'intérieur du carnet. Il cherchait un chevalier de l'ordre, je l'ai orienté vers Padhiver où je devrais moi aussi me rendre...

A la sortie de l'auberge, j'ai eu le plaisir de croiser le porteglaive Hector de Larmenius, au service du Baron Landric d'Ondaal de Madis, champion du Gardien. Celui ci m'a invité à Padhiver afin que je me présente aux prêtres et au Baron, j'ai cependant décliné son escorte. Coti ne saurait tarder à arriver et je ne peux le laisser seul à Luskan. Je les préviendrais de mon arrivée quelques jours avant de me rendre à Padhiver afin que la visite puisse être brêve et que je puisse retourner à Luskan y exercer mon rôle. Notre conversation fut cependant interrompue par un tire laine halfelin qui a tenté semble t'il de me subtiliser mon arme. Sire de Larmenius est intervenu promptement pour l'attraper et le halfelin a trahi sa tentative de vol par les mots en faisant allusion au fait que je n'avais rien. Nous l'avons remis à la jeune Jaï afin qu'il soit jugé et puni selon la loi malgré ses supplications. Nous ne pouvons pas tolérer le crime, quel qu'il soit et la pitié envers les déviants est la porte ouverte aux vices. Puisse la Sentinelle le remettre dans le droit chemin de l'ordre.

Dans la soirée, j'ai a nouveau rencontré dame de Piètresac, accompagnée cette fois du sieur Galahad, qui me semble templier du Fidèle. Celui ci semble avoir quelques responsabilités au sein du Synode mais j'ai du décliner poliment l'invitation à me joindre à leur faction, tant que je n'aurais pas de réponse quand à un poste de juge en tout cas. Il faudra de toute facon que j'aille à Padhiver afin de me présenter au Temple...

Nouvelle discussion avec la jeune Jaï. J'ai parlé un peu des dogmes, elle semble relativement "réceptive" à la parole du Vigilant. Elle est trop agée et probablement trop laxiste pour être formée, mais si elle peut tourner ses prières plus fréquemment vers la Sentinelle, ca ne peut être que bon.

Je me suis couchée affreusement tard, du moins par rapport au rythme qui était le mien à l'abbaye. Ma prière au Vigilant fut simple, en l'absence des moyens habituels, je devrais aller acheter divers objets pour pouvoir mener mes méditations et recueillements...

Jour 2:

Le début de la journée fut classique. La prière matinale au Vigilant dura plus longtemps qu'à l'accoutumée, un besoin de se rapprocher des choses connues dans cette contrée qui m'est étrangère peut être... Les chambres de l'auberge sont confortables, heureusement d'ailleurs, le froid extérieur me gèle jusqu'au plus profond des os. Le cuisinier n'est pas mauvais, mais il faut que j'évite de sombrer dans la gourmandise... Ce n'est pas en mangeant que je vais répandre l'ordre.

J'ai rencontré un conseiller de la cité, ainsi que Jaï et une suivante de Sunie du nom de Sélène. Nous avons discuté théologie et ordre... J'espère que cela ne compromettra pas une candidature au poste de juge. Suite à nos conversations d'hier, j'ai fais acquisition d'un petit livre de dogme de la Sentinelle et je l'ai offert à la jeune Jaï. Je l'ai surprise en ressortant à feuilleter quelques pages. J'espère qu'elle les lira attentivement et que nous pourrons en discuter... C'est un petit pas vers l'adoration du Gardien, mais c'est un pas tout de même.

Nouvelle rencontre avec dame de Piètresac. Elle proposait son aide à un barbare convalescent qui ne fit que lui manquer de respect. Les gens d'ici sont encore des sauvages et ne connaissent ni ordre ni hiérarchie dans la société... La tache de leur inculquer la civilisation sera difficile et longue. Puisse Heaum me donner la force de ne pas céder à la facilité.

La journée se déroula sans événements majeurs, jusqu'au soir où je suis tombée sur dame de Piètresac, le sire Galahad et le porteglaive Larmenius. Sire Galahad s'est vite ecplisé et dame de Piètresac à désirer parler aux deux servants du Vigilant. Je ne relaterais pas le contenu de la réunion ici, quelqu'un pourrait faire main basse sur le journal et apprendre des choses qu'il vaut mieux laisser sans bruits pour l'instant. la haute pretresse m'a offert de rester au camp de veilleur pour dormir, ce que j'ai accepté. L'auberge n'est pas un lieu de méditation convenable...

Jour 3:

Le réveil s'est fait à l'aube, du moins je pense, étant donné que la pluie et les arbres ont masqué toute trace de soleil. J'ai pu acheter hier de quoi mener à bien mes prières: des bougies et une petite cloche en argent.

Rituel du matin:

Après avoir posé le Livre, la chandelle et la cloche, j'ai sonné une fois la cloche pour me rappeler l'appel du devoir. J'ai sonné une seconde fois la cloche, tocsin qui protège le faible et l'indigent. J'ai allumé la flamme de l'obéissance et du respect de ma tâche. J'ai ouvert le Livre et ai lu un passage célébrant la grandeur de sa Loyauté. J'ai sonné une dernière fois la cloche, glas de ses ennemis. La chandelle brulera toute la journée et ne s'éteindra que si j'échoue à l'une des tache qui m'est dévolue. Puisse le Vigilant m'apporter la force d'être le pavois qui détourne le chaos.


J'ai à nouveau parlé à la jeune Jaï à l'auberge et nous avons abordé quelques uns de ses doutes vis à vis de Heaum. Elle m'a posé des questions sur son père et j'ai essayé de lui expliquer, au travers de mes réponses, l'essence du dogme de la Sentinelle. Elle m'a confié suivre certains de ses commandements depuis longtemps sans en être consciente pour autant, ce qui ne m'étonne guère. Si nous discutons régulièrement, ce sera sans nul doute une fidèle assidue de l'oeil sans sommeil. J'irais peut être avec elle à Padhiver lorsqu'elle souhaitera visiter le temple afin de lui expliquer les choses qui pourraient encore paraitre obscures...

Coty est arrivé dans l'après midi à Luskan. Nous avons discuté un peu des nouvelles du Cormyr. Père est actuellement en mission à Suzail, puisse le Vigilant lui épargner tout problème. Sa foi est inébranlable mais l'âge peut encore avoir raison de son corps. Il m'a confié que la Gardienne était encore dans les mains de Père, il me la confiera dès que sa mission sera achevée ou qu'il se retirera du service armé.

Ma journée fut consacrée en grande partie à l'exercice afin de ne pas me laisser totalement geler par la froidure extérieure. En rentrant en ville j'ai pu assister à l'inhabituel spectacle d'une étrangère qui tentait de vendre des grigris contre un peu n'importe quoi à quelqu'un. Elle a joué la prédicatrice jusqu'à ce que je lui en achète quelques uns... Je préfère débourser quelques pièces pour l'aider alors qu'elle en a visiblement besoin plutôt que d'attendre qu'elle tombe dans le crime. "Anticipez les attaques et soyez constamment prêt".


Rituel du soir:

J'ai sonné le glas des ambitions malveillantes, puis j'ai à nouveau heurté la cloche pour la libération du pauvre face au déviant. J'ai éteint la flamme des passions destructrices et j'ai lu et compris les paroles de mon Seigneur. Difficile est la mission du juste et du vertueux, longue est la tâche de protéger l'agneau du loup, mais que l'oeuvre qui t'es confiée soit accomplie jusqu'au bout, sans faille ni sentiment étranger. J'ai sonné une dernière fois la cloche pour faire retentir le son de la justice aux oreilles de mon Seigneur.

Largement suffisant pour Paladin.
On verra plus tard pour champion divin.

Je Valide Paladin en évolutif

Jour 8:

Cela fait quelque jour que je n'ai rien écrit, il convient de reprendre. Après les rituels matinaux, j'ai pris le temps d'aller en ville afin de m'informer des dernières nouvelles. Il semblerait que le blocus du Synode ait prit fin pour je ne sais quelle raison, probablement quelque chose de grave ou un contreordre du seigneur Alagondar. Dommage que les contrées du Nord n'ait pu être purifiées des vices qui les rongent comme le vers dans la pomme. Je pense de toute facon que cette prédominance du Nord ne durera pas, les choses ne sont pas faites pour durer dans la région et seules les glaces ici sont éternelles.

J'ai envoyé ma candidature au poste de juge au conseil de la cité de Luskan, j'attends la réponse en retour. J'espère qu'ils seront ouverts pour ce poste. De toute façon, je ne vois guère pourquoi ils le refuseraient à un servant du Gardien, il n'y a a ma connaissance aucun membre du culte de Savras dans les alentours et la Sentinelle est famillière des jugements. En attendant, il me faut trouver quelque chose à faire... Peut être aiderais je s'il y a des distributions de pain... Protéger le faible et l'innocent passe aussi par le nourrir...

Hier soir, j'ai rencontré une artiste du nom de Shalia je crois... Elle m'a dit être spécialiste des illusions. Il est possible que ce soit une ancienne suivante de Leira qui a suivi sa Dame jusqu'à son nouveau Maitre Cyric, je devrais la garder à l'oeil. Cette région est si hostile de toute façon que n'importe qui devrait être gardé à l'oeil...

Jour 11:

Aujourd'hui, j'ai eu l'occasion de rencontrer le conseiller Mender, avec qui je me suis entretenue de ma candidature. Il a parut plutôt favorable et m'a permis de rencontrer le haut capitaine Legebril Gale. Celui ci a écouté mes arguments attentivement et a paru positif, il présentera son avis au conseiller. Je ne comprends guère pourquoi le dirigeant se soumet aux conseillers étant donné qu'il est normalement le pouvoir décisionnel de la cité, mais je doute être au bout de mes surprises dans le domaine politique de Luskan.

J'attends donc une réponse rapide, étant donné que tous ont déjà du donner leur avis...

La prière du soir fut longue et intense, dans le but de me rapprocher encore de mon Seigneur et d'écouter sa voix. J'espère l'honorer de la meilleure façon qui soit, dans le respect du dogme et de ma lignée...

Jour 12:

Etrange discussion que j'ai eue avec le jeune Merin. Il était sur la place et je lui ai demandé s'il avait besoin de quoi que ce soit. Après lui avoir fait l'aumone afin qu'il puisse aider ses parents, nous sommes arrivés à discuter d'une certaine "Aube" qui est semble t'il une secte se prétendant défenseur de la justice. Cette aube lui donnait de l'argent pour coller des affiches ce qui a semble t'il déplut à la garde et à faire bannir "l'homme en blanc", probablement son meneur ou en tout cas son porte parole. Il semblerait qu'ils prônent un certain détachement des dieux, qui ne peut à mon sens qu'être néfaste. Il me semble évident que ceux qui ont eu cette idée ne sont guère bien intentionnés et ont oublié le sort réservé aux impies et athées lors de la mort...

J'ai discuté donc longuement avec le jeune Merin afin de lui expliquer, en simplifiant, les dieux et la mort, qu'il puisse se rendre compte que cette Aube est à mon avis agent d'un culte qui n'a guère de bons buts et est un regroupement d'anarchistes. Je pense l'avoir convaincu de revenir se tourner vers les dieux ou au moins vers moi...

Jour 14:

Le Vigilant ne doit jamais cesser son œuvre ou se relâcher. Alors que j'étais sur la place de Luskan, une femme se mit à incanter une série de sortilèges vers un homme afin de le "soigner", bien qu'aucun de ces sorts ne fasse appel au Pouvoir et donc n'ait, je pense, réellement de vertues curatives. Je saisis donc cette femme par le col pour la mener à la garde afin qu'elle soit punie pour sa violation de la loi mais celle ci se débattant et clamant qu'elle souhaitait sortir de la cité, je décidais de la mener vers les portes afin de ne pas être victime d'une ruse. Sur cela intervint un certain Cled qui commença à insulter non seulement l'honneur familial en remettant en cause mon titre de Marquise mais aussi Heaum en se raillant de mon éducation.

Je remis la fautive, qu'il prétendit être sa soeur, au garde et après avoir demandé des excuses plusieurs fois à ce jeune coq qui s'enfonça de plus en plus, je le défiais. Les mots montèrent et il décida qu'il faudrait que je lui soutire les excuses ou que je le tue. Sous la coupe d'un garde, nous nous rendîmes auprès des arènes et je tirais mon arme du fourreau. Dans le but probable de m'humilier et plus surement, par un manque total de lucidité face au sort qui l'attendait, il tira une plume. Je le mis à terre sans difficulté et lui laissa longuement plusieurs alternatives afin qu'il comprenne la gravité de ses insultes et me présente des excuses. Face à ses incessantes railleries, je n'eut d'autre choix que de lui faire rendre gorge. Son corps repose au temple de Kelemvor, avant son inhumation je présume. Puisse les dieux avoir pitié de sa folie.

J'ai ensuite rencontré un homme appartenant à l'Aube Mythique. Après discussion, il est apparut qu'il s'agissait d'un simplet idéaliste, il ne présente guère de danger...

Jour 18:

décidément, on est jamais au bout de ses surprises. Sur le port de Padhiver, j'ai rencontré un elfe blond aux yeux luisant du nom d'Edelwën, que j'ai croisé plusieurs fois déjà à Luskan. La curiosité m'a fait lui poser la question de l'origine de ce halo et il m'a parlé d'une énergie qu'il nomme souffle qui serait partagée par tous mais dont quelques personnes seulement seraient pénétrées des secrets. Il m'a dit que certains maitres d'arme avaient la capacité de l'utiliser...

Le souffle serait une sorte d'énergie qui va et vient entre le ciel et la terre, que chacun peut ressentir mais auquel peu de personne prêtent intérêt. Il m'a dit que lorsqu'une partie du corps était douloureuse, c'était le signe que le "souffle" ne circulait plus correctement et que par l'action sur ce souffle, on pouvait rendre un corps sain ou inversement.

De même qu'il a des capacités curatives, il a des capacités destructrices qui seraient selon cet elfe "équivalentes à ses capacités de guérison"... Une énergie très puissante donc. Un fleuve dont la magie et la toile ne seraient qu'un moyen de le canaliser... D'après ses mots.

J'avoue que la théorie me semble assez étrange ou exotique, mais elle est intéressante et mériterait que j'y passe un peu de temps, au moins pour mieux saisir la philosophie de cet elfe.

Jour 19:

La cité des voiles a besoin de quelqu'un pour s'occuper de la justice... j'ai rencontré tour à tour Hog Prébrûlé et Erkenbrand Winter's storm, qui me demandaient tout les deux un avis sur la question de l'agression de la duchesse Eowyn par Erkenbrand ou l'inverse...

D'un coté, Hog, qui est avocat d'Eowyn m'a dépeint un tableau très sombre de ce Erkenbrand, le présentant comme une brute esclavagiste, et m'a donné une version selon laquelle le sus nommé aurait tenté de violer Eowyn. Cependant, je me méfie de ce prédicateur de basse qualité. Ses piques incessants contre tout le monde sur la place et sa façon de détourner la vérité ne joue nullement pour lui et je crains pour dame Eowyn que son avocat ne plaide par sa simple présence en sa défaveur.

Ensuite, Erkenbrand m'a demandé conseil. Il m'a l'air assez désemparé et déboussolé, probablement dépassé par le poids des soutiens de dame Eowyn qui lui tombent dessus. L'affaire est très mauvaise pour lui et je lui ai demandé d'être honnête avec le tribunal, à commencer par faire part de sa tentative de falsification des preuves. Il est allé en parler en conseil durant mon absence, mais il semble bien qu'il soit dans les problèmes jusqu'au cou.

Des deux versions présentées, je ne sais trop laquelle croire, ni ce que j'aurais prononcé dans un cas pareil à Arabel, mais je prie le Vigilant pour qu'il montre au juge la Vérité.

Si je n'étais pas si satisfaite et honorée que le Vigilant m'offre cette opportunité, je me plaindrais presque de devoir juger cette affaire. Le conseil a accepté ma candidature et je suis désormais juge dans la cité des voiles. Il me tarde de me mettre au travail...

J'ai profité de la soirée pour consulter les éléments de l'affaire qui m'ont été envoyés et j'entrevois, je pense, la lumière de la vérité par delà les ombres. Puisse la Sentinelle m'aider lorsque le doute s'installera.

Jour 26:

L'affaire qui opposait Eowynn E'linfer et Erkenbrand Winter's Storm est résolue. L'audience s'est déroulée convenablement et je pense que, pour ma prise de fonction dans l'enceinte de la cité des voiles, les Hauts Capitaines ont pu juger de la qualité d'un magistrat d'Arabel. Heaum m'a guidé et m'a éclairé, m'aidant à mener les débats afin que la situation soit clarifiée le plus rapidement possible.

Les deux partis ont agis conformément à mes attentes et je n'ai guère été surprise durant l'audience, il faut dire que j'avais pris temps de discuter avec chacun d'eux afin de comprendre le pourquoi et le comment. Les divers témoins appelés ont été assez précis, ce qui a permit aux jurés et aux conseillers d'émettre un avis semblable au mien sur l'affaire.

Il faudra annoncer une vente aux enchères des armes des deux protagonistes afin que ceci soit définitivement clos.

Etant donné les nouvelles règles concernant l'évolutif et sachant que tu as suffisemment renseigné cette partie, je te place en validé.


Même question que pour ton autre perso.


*signé le scribe le plus sympa de la terre, kumême*