[Validé/disparu][Guerrier/Paladin][N]Gern '

Citation :

Nom du compte joueur forum : Gern
Nom du compte joueur module :piscopal
Nom du perso :Gern '
Race :Nain d'écu
Age :80
Alignement :loyal/bon
Religion :Clangeddin
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : paladin 17 guerrier 8
Arme de prédilection/domaines/école de magie : Hache d’arme
Langues : [commun et nain]
Familier/Compagnion animal : aucun
Trait de Caractère :Persévérant et fin tacticien
Description physique : 1.40 m, peau bronzée, yeux noirs, chevelure proprement rasée, courte queue de cheval et barbe blanche naturelle
Caractéristiques :
(A level 25:)
Force 16
Dex 10
Constit 14
Int 14
Sag 14
Charisme 16

Gern '
Gern’ est un nain robuste de belle taille pour un nain. Il arbore un beau visage anguleux à la peau bronzée. Ces yeux sombres vous pénètrent comme si vous étiez un livre ouvert.
Sa chevelure est proprement rasée avec au dos une courte queue de cheval. Il porte une belle barbe blanche naturelle qu’il laisse pousser.

Gern ‘ est né dans la citadelle d’Adbar au nord-est de Lunargent.
Depuis sa plus tendre enfance, de par son père, un Alaghor fort respecté dans la citadelle d’Adbar, il est un fidèle de Clangeddin barbe d’argent "le père des batailles", mais voue un profond respect aux « cousins » vénérant Moradin qui reste le « Créateur des Nains ».
Guerrier et tacticien émérite, son père l’a très rapidement éduqué à l’art du combat et de la guerre aux rythmes des glorieux Ehontars.
Il lui a toujours expliqué que le triomphe doit s'obtenir par la valeur et la bravoure, que Clangeddin est prompt à humilier ceux qui vainquent par des voies de couards ou par la tromperie.
De ce fait Gern ‘ déteste la couardise, ne se retire jamais sans raison d'un combat. Ce trait de caractère est la conséquence d’entraînements quotidiens et rigoureux supervisés par son père.
Ainsi Gern ‘ ne connu dans sa vie que peu l’amère l'âpreté de la défaite
Afin d’être toujours plus efficace et de se perfectionner toute sa jeunesse il s’entraîna très durement afin de pouvoir honorer la tradition clanique qui voulait, étant l’aîné de la famille, qu’il devienne « une hache de Clangeddin », le pendant Nain du paladin humain.
Dans sa jeunesse, son père dans cet objectif, lui imposa de ramener la tête d’un géant des collines, ces répugnants ennemis de son Dieu… A moitié meurtrie à son retour il arbora son fier trophée avant de tomber dans un profond coma.
Reconnu de tous à Adbar, à sa majorité il devint « paladin » de Clangeddin et pu porter les célèbres armoiries aux haches jumelles.
Depuis cette époque Gern ‘ n’a eu de cesse que de défendre ses frères, combattre avec honneur, chercher toujours à s'améliorer sur tous les plans entre les guerres pour ainsi pendant la guerre, être au meilleur de lui-même et combattre honorablement

A la mort de son père, Gern ‘ quitta sa citée à la recherche d’une nouvelle personne aussi émérite que son père et qu’il pourra servir avec force et honneur.
Ces nombreux voyages l‘ont conduit au Val de bise…

La nuit était glaciale et Gern ‘ se réchauffait tant bien que mal à la chaleur d’un feu de fortune.
Tel un sombre reptile, son ombre s’étalait au sol, se glissant entre les pierres.
La lune éclairait les environs et la forêt semblait calme. Il se concentra sur les restes de son repas. Le gibier qu’il avait chassé quelques heures plus tôt grillait toujours sur la broche improvisée. Il n’avait plus d’appétit et s’amusait avec les restes comme pourrait le faire un enfant avec une fourmi.
Il retira la viande du feu et s’allongea sur son sac en guise d’appuis tête. Un petit objet rigide et pointu de la besace rendit cette position inconfortable. Il se rassit et sorti l’objet. A sa vue il souri et ouvrit le petit livre. Il regarda les dernières pages, cela faisait pratiquement deux semaines qu’il n’avait écrit à l’intérieur. Les derniers événements avaient été mouvementés et depuis il errait dans ces forêts.

« Cela fait maintenant plus d’une quinzaine que nous traversons les eaux, et ces marins me semble bien inexpérimentés, je n’ai jamais vu autant de maladresse et incapacité. Par nature je n’aime guère les eaux, mais par ma barbe j’ai vogué sur des rafiots largement plus rassurants. Ce soir la mer est agitée et je ne donne pas cher de nos vieux os. Ces sardiniers me rappellent ces piètres navigateurs d’antan qui n’arrivaient à voyager qu’en longeant les cotes. Nous sommes au milieu de nulle par, de nuit par une mer déchirée…. Clangeddin je remets ma vie entre tes mains »

Il regardait de nouveau l’objet entre ces mains, curieusement ce petit cahier, ramené de terres occidentales, avait été protégé des eaux par sa couverture métallique doublé de cuir à l’intérieur. Depuis, la piètre l’embarcation avait périe au fond des eaux et il ne devait sa vie qu’au bon vouloir de son Dieu.
Echoué sur ces terres inconnues, de cette malheureuse aventure il n’avait pu sauver que sa hache et son pavois
Ce soir il n’était pas d’humeur à écrire, il pria Clangeddin et essaya de trouver un sommeil qui ne tarda point à venir à lui

C'est suffisant, je Valide

Perdu en ces terres inconnues Gern ‘ s’engouffrait dans la forêt et laissait derrière lui la côte. Il avait comme repère dans ces déplacements, la chaîne de montagnes qui lui faisait face.
Vêtu du strict minimum, une pauvre tunique de nuit qui portait lors du naufrage, il commençait à ressentir les effets d’un froid nocturne. Telles des griffes glacées le vent qui s’engouffrait entres les arbres et ces habits lui glaçaient le corps.
Il trouva refuge dans une grotte qui semblait se prolonger à l’infini. Plus à l’aise sous terre qu’a l’extérieur il décida d’en faire l’inspection. Les longs tunnels le conduire vers une caverne. Après s’être sustenté des restes du repas de la veille, rassasié et réchauffé, il repris la route. Au dehors la forêt lui faisait de nouveau front.

Il venait de passer de curieux contreforts lorsqu’il senti une présence autour de lui.
Décidant de ne pas alerter les créatures qui l’entourait il continua sa marche. Les pas se faisaient de plus en plus présents, les créatures marchaient à quatre pattes et elles étaient nombreuses… il les sentaient, pouvait les compter, leur nombre était hallucinant et les grognements étaient si caractéristiques qu’il décida de s’arrêter adossé à un arbre.
Scrutant l’horizon il sorti sa hache après s’être passé son pavois au bras. Ils les attendaient de pieds fermes.
Tel de minuscules brindilles incandescentes surgissant de nulle part, d’inquiétantes taches rouges apparaissaient par paires tout autour de lui.
-Bien, vous voilà donc… je pense que nous n’allons pas nous entendre…
Un hurlement déchira la nuit et tel un signal d’assaut toutes les inquiétantes formes qui l’entouraient fondirent sur lui.
Si il avait été correctement équipé il aurait envisagé le combat autrement. Mais sans son harnois et avec un pavois à moitié brisé quelques jours plus tôt au contact des écueils, le combat de ce soir était inégal. Il y en avait trop, mais ce n’était pas la première fois que sa vie était face à une funeste destinée… une fois de plus il se fiera à son Dieu et à sa hache.
-Père, si ce soir je dois enfin te rejoindre, ce sera avec joie et aux sons de tes merveilleux chants
Brandissant sa hache il hurla
-Venez lâches vous allez connaître la peur et la douleur !

Après l’observation c’était l’heure du combat, voire de mourir, gern ‘ commença à psalmodier ces légendaires airs sourds et monotones, les Ehontar le galvanisait. Enchainant coups et esquives, autour de lui les cris de rages se mutaient en douleurs. Le sol buvait le sang tel une éponge, et des membres atrocement mutilés gisaient à même le sol.
Malgré son courage et sa ténacité au combat, Gern ‘ subissait le courroux des bêtes sanguinaires qui, maintenant, l’entouraient. Ainsi d’affreuses morsures et griffures déchiraient son corps. Très vite son sang se mêla à celui des prédateurs.
Toujours entonnant les chants de son glorieux aîné, il tuait tout ce qui l’entourait, inlassablement, méthodiquement. Autour de lui des dizaines de carcasses fumantes et déformées lui rappelait les corps de victimes empalés à la va vite par de primitives tribus, lors de ces voyages sur des terres exotiques.
Distrait par cette vision sa jambe se coinça dans un torse ouvert, gisant sur son côté. Il perdit l’équilibre et bascula.
« Mon heure est arrivée » pensa t’il, d’immenses crocs sales et assoiffés de sang jaillissaient vers sa gorge, il était trop tard pour réagir.
Un bruit sourd retenti, une giclée de sang sombre ainsi que des morceaux de cervelle chaude et gluante lui recouvrirent le visage. Le corps inanimé du loup s’affaissa sur lui une hache d’armes plantée dans son crâne.
Une main gantée se tendit a lui.
-Allez debout, Finissons en !
Une fois debout, Gern ‘ se remit au combat. Avec l’aide de ce providentiel allié les quelques loups qui restaient furent anéantis et ce plus rapidement que le passage d’une étoile filante certains soirs où des cieux dégagés permettent de s’extasier devant tant d’émerveillement.

L’inconnu se retourna et dévisagea Gern ‘
Il avait l’air calme malgré le combat et affichait une impressionnante musculature. L’étranger n’était pas jeune et son visage était balafré du haut vers le bas. Sa barbe tressée et des traits aquilins faisaient émaner de sa personne une certaine sagesse. La joie au cœur Gern ‘ s’émerveillait des miracles de la providence, il avait été sauvé par un des siens.
-Eh bien l’ami on peut dire que tu es un sacré veinard que des affaires m’aient conduis dans les environs.
-En effet cousin j’ai pensé rejoindre l’armée céleste de Clangeddin
-Apparemment ce n’est pas pour ce soir, mais dis moi, quel carnage ! Le nain regardait les corps répondus autour de lui.
-Le carnage ne m’aurait été d’aucune utilité une fois la gorge ouverte et gisant au sol.
-Cela aurait fait une chanson à boire au fin fond d’une caverne crasseuse.
-Je n’aime point les chansonnettes de bardes, encore moins si elles sont posthumes à mon égard.
Ils éclatèrent de rire.
-Je préfère les chants que m’apprenait mon père pour les combats. Apparemment elle vous ont plus à vous aussi.
-J’ai entendu leurs rythmes à travers la foret, aussitôt j’ai accouru. A ce propos est-tu prêtre cousin ?
-Non je suis un paladin sous tutelle de mon Dieu Clangeddin.
Le Nain sourit
-Je me présente Thalindar Gronde-Forge, Vindicateur de Clangeddin.
Gern ‘ s’inclina en signe de respect.
-Allons cousin debout, suis moi je te conduit chez toi…

Malgré la cape de Thalindar lui entourant les épaules, Gern était transi de Froid. Il commençait à désespérer de pouvoir se réchauffer. Les alentours étaient maintenant polaires…et la tempête faisait rage.
-Où somme nous cousin ? La fumée blanche qui sortait de sa bouche venait se solidifier très rapidement sur les fins poils de sa barbe.
Thalindar se retourna et amusé lui répondu :
-Sur l’épine dorsale du monde
-l’épine dorsale ?... je préfèrerais que l’on soit proches de fesses ou d’une bouche, ça voudrait dire qu’une issue n’est pas loin.
Ils éclatèrent de rire ensemble.
-Cousin je ne repère aucun changement dans ce décor sans fin
-En est tu sur ? Ce froid prolongé engourdir tes sens l’ami. Ferme les yeux et écoutes…
Avec la tempête lui fouettant le visage, il n’entendait rien dans un premier temps, puis, petit à petit, des sons se firent entendre. Un rire tonitruant d’un côté, un juron salace de l’autre, plus tard des sons de godets que l’on entrechoquaient résonnaient au fil de leur progression… il reconnu sa langue natale, les forces lui revinrent.
-Gern regarde voici ta nouvelle demeure :
Déchirant la nuit, tel une insulte à cette tempête polaire voulant tout faire disparaître sous son manteau argenté, une immense tour entourée d’épais murs se dressait fièrement sous leurs yeux.
Les contreforts surmontés d’énormes balistes semblaient impénétrables autant que l’impressionnante porte leur faisait face
-Qui va là ? Hurla une voix les surplombants.
-je suis le vindicateur thalindar gronde-forge, ouvrez-moi
A ces mots Gern se redressa, il n’en croyait pas ces oreilles…
Mais Thalindar ?...
-Allons l’ami, entrons nous réchauffer à l’intérieur.

Au fond du placard Gern avait posé le peu d’effets qu’il possédait. La pièce était sobre, martiale et seul le pant du mur ayant pour baie une petite fenêtre de barreaux en métal finement ouvragé, était recouverte de chaux et lissée.
Le mobilier était réduit à sa plus simple expression, un lit, une chaise et une table, éclairée par un massif chandelier sur pied posé dans l’angle sud de la pièce
Depuis sa couche, adossé au le mur, Gern regardait les poutres maîtresses du plafond et machinalement son regard fixa l’un après l’autre les objets de la pièce. C’est finalement le chandelier qui retint son attention. Celui-ci diffusait une lumière jaunâtre et trois gros papillons de nuit tournaient autour projetant leurs ombres sur le plancher de bois.
Après un bref sourire, il relit ce qu’il venait d’écrire.

« Je ne dois mon salut qu’à Thalindar, ce cousin providentiel, rencontré lors de ma récente mésaventure. Sans lui, je ne serais là en train d’écrire ces quelques lignes. Je ne dois mon salut qu’a son heureuse apparition.
Cet alaghor de la citée de karhak Drim, ma proposé aide et foyer. Je m’émerveille une fois de plus des desseins de Clangeddin, je dois ma vie à un alaghor, à moins père, que ce ne soit toi qui me protège depuis ta retraite au sein de l’armée céleste.

Aujourd’hui Clangeddin m’a présenté aux membres du conseil, j’ai pu ainsi croiser sa majesté le roi Thaklin Duracier ainsi que grand Alaghor Dagar, Haut pretre de Clangeddin.
Une imposante sagesse irradie de leurs personnes.
Accueilli au sein de la citée, logeant dans la caserne et entouré de braves soldats, père, je me sens enfin chez moi. »