- Citation :
- Nom du compte joueur forum :Ogion
Nom du compte joueur module :Danalys Ti'néral
Nom du perso :Tinwë Va nàrë Fauchevie
Race :Elfe
Age :180
Alignement : Neutre Bon
Religion : Eilistraée
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Barde 16 / Prêtre (lame dansante d'Eilistraée)9
Arme de prédilection/domaines/école de magie : épée Batarde / Bien,Voyage
Langues : Commun,Elfe,(Drow : l'apprend RP avec Solen)
Trait de Caractère :calme en général ,Curieuse, dévouée
Description physique : Elfe de Lune, peau claire, cheuveux blonde, yeux vert, un tatouage d'Eilistraée dans le dos fait avec une encre mélangée avec des pierres précieuses pour le rendre brillant, ce qui sera son symbole, se teint la peau noire et les cheveux couleur Argent avec un mélange d'herbes pour les cérémonies Eilistréennes ce qui est courrant chez les elfes ou demi elfe lame dansante
Caractéristiques :
FOR :12
DEX :16
CON :12
INT :10
SAG :12 (14 au lvl 25)
CHA :15 (19 au lvl 25)
1241 CV:L'année de la Dame Perdue.
Une noble téthyrienne très respectée est massacrée par les orques. En souvenir d'elle, les humains éradiquent tous les orques du sud. Les orques disent que cette année est celle de la "Goutte d'eau qui a fait déborder le vase".
La nervosité des Orques traqués les poussèrent à fuir détruisant tout ce qu'ils pouvaient sur leur passage laissant de tristes spectacles comme j'en ai vécu un...La déchirure:Le soleil ayant frappé toute la journée commençait maintenant à décliner.
Deux cavaliers déboulaient à vive allure dans la petite clairière où les ombres commençaient à danser sous le soleil déclinant, offrant ainsi un spectacle aux reflets dramatiques et inquiétants.
Mais contrairement à son habitude, Alassë Va Nàrë ne s'attardait pas à ce détail.
Le visage anxieux, il ralentit sa monture pour faire passer en avant son épouse et sa fille partageant la même monture.
Alassë mit pied à terre et tira sa rapière au clair. Il était prêt a faire face poussé dans ses derniers retranchements, prêt à défendre les siens au prix de sa vie.
-Airelinna: Prend ton cheval, continuons!
-Alassë: Non Airelinna, il est trop tard, ils nous rattrapent, je vais les retenir ne perd pas de temps, fuis, va mettre notre enfant à l'abri...
-Airelinna: je t'en supplie, reviens moi vite...
Père eu un dernier sourire, le dernier que je vis...
Les Orques arrivaient déjà courant à une vitesse surhumaine. Il salua de sa rapière en digne bretteur et s'élança au devant de cette horde puant la haine.
Airelinna hésita le cœur déchiré, puis lança sa monture dans la clairière...
Sans cesse elle portait son regard en arrière suivant du regard le combat acharné de son aimé face à ses monstres.
Elle laissa échapper un petit cri d'angoisse voyant une flèche transpercer son époux. Celui-ci plia genoux continuant à parer les coups plus violents les uns que les autres de son bras valide...
Airelinna stoppa sa monture en lisière de bois, elle bondit à terre me tenant dans ses bras et me boire une potion qui me rendît invisible.
-Cache toi Tinwë, si je ne reviens pas, regarde notre étoile et marches vers elle sans t'arrêter.
Airelinna remonta sur son cheval et toutes brides abattues fondèrent sur le groupe d'Orques.
Père lui lança un regard exprimant toute ses pensées et implorant le pardon ...une lourde épée s'abattît faisant rouler sa tête au sol...
Airelinna chanta son désespoir et toute sa haine, lançant des sorts d'une main et de l'autre parant et attaquant de sa lame dans la plus grande
Tradition des chantelames... les orques tombèrent par dizaines mais ils étaient trop nombreux... le balai d'une saisissante beauté se termina sur un Drame ... une flèche ...une hache ... la fin ... la déchirure...
Cachée dans la lisière des bois, je fus témoin de l'amour de mes parents mort pour sauver leur enfant ... pour me sauver...
Je restais là, paralysée, terrorisée...
Les Orques me cherchaient, ne me trouvaient pas, cela les énerves le chef, en tue un qui lui manque de respect et s'en vont ...
Je restais là, des minutes qui me semblaient être une éternité jusqu'à ce que le silence s'abatte sur les lieux, un silence pesant ...
Je m'avançais vers mes parents gisant au sol au milieu de se charnier immonde ... Tristesse, peur ... Haine se mêlèrent.
Je ramassais les rapières de père et mère, les emballant dans la cape de ma mère...
Il ne restait plus qu'à l'enfant que j'étais à suivre mon étoile ...
Premier signe:-L'étoile ...suis l'étoile...
La voix de ma mère résonnait sans cesse de sa douce mélodie ...
J'étais alors une enfant brisée par le chagrin et mue par une haine profonde devant la dépouille de mes parents, je me suis juré de retrouver cette tribu Orques et leur rendre la souffrance qu'ils m'ont attribuée dans leur grande délicatesse.
Ayant emporté tout ce que je pouvais récupérer, je me dirigeais vers mon étoile, guidée par le souvenir des chants de ma mère,
Jamais ils ne m'ont quitté et je pense leur devoir la vie... les chants me parlaient de tout les dangers courant sur Toril, me guidant à chaque pas...
J'avais alors 24 ans et étais une jeune enfant ayant peu d'expériences des routes et serait certainement morte.
Je chantais le répertoire que mère m'avait appris, au détour d'un chemin alors que j'allais faire irruption sur un croisement, une main vint m'étreindre la bouche et je fus soulevée du sol, ma kidnappeuse se rua dans les fourrés en bord de route, me murmurant quelques mots de réconforts.
Le groupe d'orques revenait sur ses pas, sans doute m'avaient ils cherché ne me voyant plus sur les lieux du drame...
Les apercevant je me débattis, mais l'étreinte de ma sauveuse était aussi puissante qu'un étau ... heureusement la horde d'Orques faisait un bruit tel, qu'ils ne m'ont pas entendue me débattre et continuant leur course effrénée.
Une fois suffisamment éloignés les mains fermes et douces à la fois lâchèrent leur étreinte me laissant libre ... je me suis retournée prête à affronter mes dernière secondes pour découvrir un doux sourire d'ébène...tout mon être se mit à trembler devant ce démon, les contes de maman décrivaient les pires horreurs que ces monstres étaient capable de faire.
Alors que je m’attendais à ce que la Drow m'égorge, elle me caressa doucement la joue et déposa un baiser sur mon front, me disant, je me nome Alauniira, Xal Eilistraée dos Bel'la *puisse Eilistraée te bénir*.
A cet instant jaillirent de la végétation m'entourant de petites étincelles de lumière dorée et blanche montant vers le ciel...
Je ne me rendais pas encore compte à quel point cela aller donner un sens à ma vie et ne peux m'empêcher de sourire en y repensant.
Une douce chaleur s'empara de moi m'apportant le réconfort.
Alauniira fut très patiente avec moi et essaya de me consoler de la perte de mes parents... nous avons passé le reste de la nuit à parler de ce qui m'était arrivé.
Elle décida de m'emmener dans une ville tout prêt de l'endroit où elle vivait ...
-Je ne peux te garder avec moi car cela mettrait ta vie en danger, mais à Lunargent tu seras accueillit par les tiens...
Nous avons marché des jours et des nuits durant, s'arrêtant juste pour se nourrir... peut être 1 mois, je ne saurais le dire.
Alauniira me confia à une elfe qu'elle semblait connaitre et à qui elle semblait faire confiance ... je ne la revis plus jamais…
J'ai donc grandit à Lunargent accueillit par un cercle bardique où j'appris la flûte, la harpe et le verbe.
Ses nombreuses années ne me firent jamais oublier la nuit de la déchirure et toujours en moi une haine grandissante.
La seule chose me faisant garder l'esprit froid était le souvenir d'Alauniira et la paix intérieure que m'apporta sa bénédiction...
Il est temps... temps que je reprenne la route, je dois la retrouver...
Errance:1391 CV: Année des perces neiges : mois de UktarMes recherches me firent voyager de bois d'argent à haute foret, Ysril, la barde à qui Alauniira m'avait confiée, m'a donné la seule piste qu'elle connaissait...
-Elle est Eilistréenne, ta meilleure chance de la trouver est la foret. Mais cela ne sera pas une tache facile
Mes questions et recherches me firent aller sur les ruines de Myth Drannor... mais toujours rien...
C’est ainsi que je me suis dirigée vers le nord, prenant pour direction l'épine dorsale...
C'est arrivée à proximité de Luskan que j'eux vent d'un petit groupe Eilistréens vivant dans la région de Padhiver à l'époque...
Second signe:Alors que je traversais la place de Luskan, la Dame me sourit, une conversation qu'une elfe tenait, retint mon attention, elle parlait d'Eilistraée, je suis restée l'écouter conter la guerre de la couronne, elle se mit à jouer de la harpe d'une façons que je ne connaissais pas, les consonances étaient elfique, mais... différente... sa musique me toucha profondément.
C’est alors que suivant mon impulsion que je m'explique aujourd'hui comme étant le souffle d'Eilistraée, je lui demandais de m'enseigner, d’être mon maitre...
A cet instant, l'elfe me remit un médaillon argenté représentant Eilistraée.
Elle se mit à m'expliquer qui était la déesse et qui elle était elle même...Elg'inh Solen Fauchevie, prêtresse de la vierge noire.
Elle voulait que je sache qui elle était avant que je l'accepte comme maitre...
Je fus dans un premier temps surprise, le doux souvenir d'Alauniira me revenant, je lui ai donné ma confiance sans aucune retenue.
Il ne fallut pas beaucoup de temps pour que je sois acceptée par les louves et trouve enfin une vraie famille, comme celle qui me fut volée... celle-ci, je la défendrais de ma vie si il le faut...
Une mère:Le temps passe, je me sens de plus en plus proche des louves et surtout de Solen, chaque jour, malgré la différence, elle me rappelle ma mère et Alauniira, cela me fait du bien...
Je l'écoute jours après jours me parler d'Eilistraée, j'ai presque l'impression d'être intime avec la déesse, j'y trouve une part de moi même, souvent, je lui adresse mes prières...
Un soir Solen s'approche de moi et me dit : si j'avais une fille, je voudrais que ce soit toi..., ces mots firent bondir mon cœur hors de ma poitrine et me firent dire : je voudrais que tu sois ma mère, tu me rappelles de bien des manières la mère qui me fut arrachée...
C'est ainsi qu’à nouveau, j'avais une mère...
Je passais mon temps auprès des louves à chanter, danser, écrire, jouer de la musique et apprendre à manier les rapières de mes parents, je les appelais les jumelles...chacune ayant un chant à l'unisson, le chant d'Airelinna et d'Alassë.
Un soir alors que nous étions réunie autour d'un feu de camp, je déclarais à Solen, prenant toute les Louves présente pour témoin, que je désirais recevoir le baptême d'Eilistraée... ma foi en elle ayant prit tout son sens et m'ayant donné un but... Faire accepter les Eilistréens auprès des elfes, comme les Eilistréennes m'ont accueillit en leur sein, aider les elfes noir à retrouver leur place sous le soleil de Toril...
La bénédiction d'Eilistraée:La grande chasse est annoncée, Solen veut profiter de cette grande occasion en l'honneur d'Eilistraée, pour déclarer mon adoption devant la déesse. Nous nous sommes réunit dans la foret nord de Luskan, Eilistréennes, Louves et Elfes, afin de d'y chasser la malédiction de Malar.
Les elfes se tenant à l'écart, ils souhaitaient nous protéger sans prendre par à la grande chasse.
Quel ne fut pas mon admiration, voyant Solen plus magnifique que jamais...guider la cérémonie semblait lui donner une force et une grâce surnaturel, sous l'œil de la lune au milieu de la clairière, elle se débarrassa du superflue pour entamer la cérémonie...
La magnifique créature qu'elle était, d'ébène et d'argent, commença à chanter et danser appelant le regard de la Dame de la chasse.
Elle s'arrêta me demandant de venir et de me mettre à genoux devant elle, chose que je fis dans la plus grande solennité, teintée d'un grand émoi...
j'aurais peine à dire les paroles qu'elle utilisa, car celles-ci parlaient directement à mon âme, quand elle pose sa main sur ma tête, je ressentis une grande paix intérieure, nuancée par toutes les émotions du moment, je ne sais plus dire à qui appartenaient ce maelstrom d'émotions ...Solen, moi, les Louves...ou...*sourit*... elle me toucha, elle me toucha de sa grâce, me caressa l'âme, son contact était si doux ... sa lumière me baignant à nouveau de sa bénédiction, je su à ce moment qu'elle ferait partie de moi à jamais.
Dans un geste naturel, j'ôtais mes vêtements, prenant mes rapières en main, et dansant au rythme de la douce musique d'Eilistraée... Ma Déesse... la lumière de la lune teintant mon corps de reflets d'argents, je dansais avec ma mère et Eilistraée que je voyais comme un spectre de lumière magnifique.
La danse pris fin, Solen nous montra une direction... la chasse commença... des Gobelins et des Drows nous attaquaient, nues et armées de nos épées Eilistréennes et Louves se lançaient dans un combat sous le regard bienveillant de la Dame de la chasse...
La lutte dura jusqu'au petit matin... nous en sortirent vainqueur et la foret reçue la bénédiction d'Eilistraée, mettant fin à la malédiction de Malar.
La révélation:Depuis la grande chasse, chaque nuit je rendis hommage à la vierge noire dansant nue sous la lune autour d'un feu au milieu d'une clairière, un sentiment nouveau de dévotion étant né en moi.
Cela me poussa un soir à demander à ma mère de m'apprendre plus de choses sur les Drows, leurs coutumes, leur langue afin de pouvoir mieux les comprendre et mieux leur venir en aide.
Je lui fis part d'une volonté née en moi depuis que la déesse m'a touchée... je souhaite devenir prêtresse d'Eilistraée, une lame dansante...
Ma demande semblait la combler et je sentais notre lien se resserrer encore plus, elle dit à plusieurs reprises être fier de moi, et cette fierté est plus que partagée...
c'est ainsi, qu'elle commença à m'apprendre les Dogmes et la langue, nous sommes restée des heures à parler d'Eilistraée , de son sacrifice pour guider vers la lumière les elfes noirs le souhaitant...
J'attribut maintenant chaque souffles de ma vie au service de la Dame de la danse, je prie,j'étudie, j’apprends de nouveaux chants, joue de la harpe et de la flute, je danse avec ma lame, je m'applique à faire le bien autour de moi en aidant qui en ayant besoin et en rependant la joie autour de moi. Quand je le peux, j'essaye d'expliquer aux gens voulant l'entendre, qui est Eilistraée et qui sont ses fidèles,Je sais qu'elle me regarde, qu'elle m'accompagne dans chacun de mes souffles jusqu'à ce que je livre une nuit ma dernière danse avant de la rejoindre.
Peu après, mère me révéla auprès de mes sœurs Louves, comme étant une prêtresse novice d'Eilistraée.
Etre reconnue comme tel par une grande prêtresse me troubla et pourtant oui... c'est là la voie que j'ai emprunté et je serais une voix s'unissant aux voix des chants de la Dame à jamais.