[Attente][En cours] [Pretresse/barde] [H] Luana Nahele

Citation :: Nom du compte joueur forum : Miss-Tick
Nom du compte joueur module : Miss-Tick
Nom du perso : Luana Nahele
Créée le : 15/09/2007
Race : Humaine
Age : 20
Alignement : chaotique bon
Religion : Sunie
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Barde 10/ Prêtresse 15
Arme de prédilection/domaines/école de magie : fouet (ou contondant mais sans don) / Bien, Protection / RAS
Langues : commun, Chondathan (Eauprofonde)
Trait de Caractère : Douce, et compréhensive, sure d'elle voire orgueilleuse, Luana est toute dévouée à sa déesse et ne vit que pour faire connaître ses bienfaits et les protéger, par la parole et l'exemple plus que par la violence, même si elle n'hésitera jamais à mettre son intégrité physique en danger pour défendre un être qu'elle jugera digne de la protection de sa déesse, c'est à dire où elle aura pu distinguer ou faire naître la beauté, celle des traits ou celle de l'âme et du coeur, l'Amour étant la plus grande beauté de ce monde.
Elle sait alterner entre l'exubérance de son côté artiste exalté par la danse et la musique, et un comportement plus posé et réfléchi, souvent nécessaire à la prêtrise.
Description physique :
Une jeune femme aux longs cheveux soyeux, d'un châtain auquel de savantes teintures donnent de beaux reflets roux, dont elle prend le plus grand soin. Ses traits mobiles et expressifs, sans défaut mais sans particularité apte à leur donner vraiment du caractère, seraient agréables sans plus, sans une sorte d'éclat intérieur qui les magnifie, comme si son coeur empli de joie et d'amour se reflétait à l'extérieur, tout comme on le devine dans son regard noisette pétillant et lumineux, tantôt rieur, tantôt exalté, et parfois grave mais intense. Son teint sans défaut, ses expressions et nombre de ses gestes apparemment inconscients, sont le fruit d'un long travail quotidien.
Elle prend également soin de son corps, de taille moyenne mais sculpté par l'exercice et la pratique de la danse. Elle est toujours vêtue avec recherche, même pour voyager, de tenues pratiques mais destinées à souligner sa silhouette.
Sa voix est également très travaillée, entraînée aux plus beaux chants, et ses doigts fins savent faire naître la beauté lorsqu'ils courent sur un des instruments de musique qui ne la quittent jamais.

Personne ne sera donc surpris en découvrant, sur un délicat pendentif niché entre ses seins ou joliment brodé sur ses vetements, le visage de sa déesse, Sunie aux cheveux de feu.

Caractéristiques :
FOR : 10
DEX : 14
CON : 10
INT : 12
SAG : 15 (18 au niveau 25)
CHA : 15 (18 au niveau 25)

Carnet de route de Luana
Un carnet à couverture rouge, des lignes rédigées d'une belle écriture ronde, tout en boucles et fioritures, à l'aide d'une encre d'un beau rouge sombre.

Une auberge quelque part entre Eauprofonde et Padhiver
Je m'ennuie un peu ce soir, il pleut à verse et le chemin est un véritable torrent de boue, la salle commune de l'auberge est presque vide et ça lui donne un aspect un peu triste lorsqu'on s'éloigne de la cheminée, où une belle flambée évoque à la fois la chevelure de feu de la Dame et l'étincelle dans ses yeux. Tout à l'heure je l'ai aidée à éclairer la pièce de ma musique.

Les seuls personnes présentes sont des paysans venus se détendre après une journée de labeur. Ils m'ont écoutée et regardée avec plaisir et leurs traits alourdis de fatigue se sont éclairés, laissant leur beauté intérieure rejoindre l'extérieure, ou compenser leur laideur pour les plus malheureux, en réponse à la beauté que je leur ai offerte.
Je suis heureuse de ces instants partage, et un peu triste qu'ils se soient déjà envolés, même si cette plume qui gratte le papier leur permettra d'exister plus longtemps.

Mais à présent que mon luth et ma voix se sont tus, que j'ai fini de raconter les rares nouvelles de la Cité des Splendeurs susceptible de les intéresser, ils en sont venus à échanger entre eux des potins de village, qui présentent pour moi, qui ne fais que le traverser, assez peu d'intérêt. J'ai quand même offert au jeune père une de ces petites amulettes à l'effigie de Sunie que j'emmène toujours avec moi, de simples pendentifs de métal gravé joliment, de peu de valeur marchande en vérité, mais que j'ai pris soin de faire bénir avant de prendre la route. Sur une dizaine, il ne m'en reste que trois, mais Padhiver n'est plus si loin, la Cité des Artisans, où je pourrai en faire refaire, et les faire bénir par les prêtres du temple de la Dame aux Cheveux de Feu que j'y trouverai également.
Je ne regrette pas ce dernier don, et je prierai pour ces gens simples au matin, car l'émerveillement du jeune père à l'évocation de sa petite fille, si belle, et l'adoration que j'ai vue dans ses yeux en évoquant son épouse pendant qu'il me racontait la naissance, méritaient amplement cet hommage. Puisse son épouse tant aimée le porter sur son sein et attirer ainsi le regard bienveillant et la protection de la Dame.

Mais ils parlent de récoltes à présent, et je n'y entends rien. L'ennui me taraudait avant que je ne prenne la plume, mais il s'est envolé. Je suis sûre qu'en racontant ainsi de petites anecdotes de ma vie, je pourrai un jour en les relisant y puiser l'inspiration pour une oeuvre.

Mais il n'est pas temps encore d'aller me coucher, et je viens d'épuiser les anecdotes de la soirée. Il me faut autre chose à raconter. Pourquoi pas ma vie ? Elle est belle, après tout.

Souvenirs d'Eauprofonde
Mon enfance
Je m'appelle Luana. C'est le prénom qu'ont choisi mes parents pour moi, et qui, d'après mon père qui a beaucoup voyagé, signifie "heureuse", car j'étais un bébé calme et rieur.
Je suis la fille du ferronnier d'art d'Eauprofonde Kale Nahele, et de sa femme Magdala, intendante profane du temple de Sunie proche de l'échope de mon père.
J'ai un frère, Keoni, qui s'est marié peu avant mon départ à celle qu'il a aimée toute sa vie ou presque, et dont il désespérait d'attirer le regard.
Je ne suis pas peu fière de ce mariage, j'y ai joué un rôle, pour la plus grande gloire de la Dame aux cheveux de feu.

On peut même dire que ma vocation vient de là, de mon amour pour ma famille et mon grand frère, qui m'aidait toujours à me relever quand je tombais étant petite.

Ca mérite d'être expliqué en détail. Je vais commencer par nous décrire.
Ma mère est très belle, vraiment. Je regrette de ne pas lui ressembler plus, son teint a toujours été parfait, ses cheveux roux magnifiques et ses yeux verts font toujours autant rêver ceux qui la croisent au temple. Bien sûr elle prend son travail d'intendance très au sérieux, et est très fière que le temple doive à l'attention qu'elle lui porte une bonne partie de sa beauté, mais je pense que si elle avait été moins belle, on aurait préféré quelqu'un d'autre, de plus agréable à l'oeil, même incapable de faire une addition sans se tromper. La vie est une question de priorités, et la Beauté passe avant tout.

Et pourtant... Ma mère attire les regards, du moins hors du temple de Sunie où les prêtres et prêtresses l'éclipsent avec une aisance à la limite du vexant, mais mon père encore plus, et pourtant, tout à fait objectivement, sa beauté est très médiocre. Ses cheveux sont châtain fade, ses yeux bêtements noisette (j'ai d'ailleurs hérité des uns comme des autres) et son visage est... grossier. Mais bien des femmes jalousent ma mère ou se retournent au passage de mon père dans la rue, sur ses yeux si pétillants qu'on oublie leur couleur banale, sur son sourire si lumineux que l'on ne saurait rester triste quand il est gai, et personne ne semble plus remarquer sa laideur, trouvant du caractère à son visage qui respire la santé et la joie de vivre. Quand il parle, tout le monde se tourne vers lui, et il éclipse bien des beautés pourtant renommées mais qui semblent curieusement fades à son côté.

Moi, hé bien, je suis restée assez jolie, ni plus, ni moins, pendant très longtemps.

Mais mon malheureux frère... Il ressemble à mon père trait pour trait, mais dans notre enfance il lui manquait ce pouvoir étrange qui attire le regard et l'affection des autres. Je l'avais toujours connu taciturne et renfrogné, sauf avec moi. Il jouait avec moi souvent, et nous prenions nos leçons de lecture et de calcul ensemble, et il m'aidait énormément, il est si intelligent. Et quand il riait avec moi, je le trouvais beau. Car nous nous adorons, et qui trouverait laid un être aimé ? Peut-être imparfait, avec des détails à améliorer ou à corriger, mais laid ? Non, impossible. Et pourtant il se voyait laid, à un âge où les jeunes gens s'éveillent à l'amour.

Je savais pourquoi cette laideur le désespérait, nous étions si proches. Depuis tout petit il adorait en secret une de nos camarades de jeux, la jolie et douce Sarwa, et se sentait bien indigne d'elle.
J'ai longtemps cru que ce n'était que de la timidité de sa part, jusqu'à arriver moi-même à l'âge fatidique qui voit les jeunes filles adresser leurs premières prières à Sunie pour que l'élu de leur coeur leur sourie demain... Bien sûr, les garçons furent vite un des sujets de conversation favoris pour mes amies et moi-même. C'est là que j'ai pris conscience d'à quel point la beauté physique superficielle semblait prédominer, et j'avoue que je me suis fâchée quelquefois suite à une remarque peu flatteuse sur mon frère.

Sarwa, un peu plus âgée, souriait sans participer. les ragots lui attribuaient nombre de soupirants... Bien sûr, Keoni devenait de plus en plus taciturne, et s'enfermait des journées entières à la forge-atelier, pour aider ou pour s'exercer à la confection d'objets plus petits que les grilles ouvragées qui faisaient la réputation de mon père : des bagues, des pendentifs gravés, des bracelets, tous à la fois simples et beaux. Il lui arrivait souvent d'en offrir, ou même d'en vendre à l'une ou l'autre cliente tombée en admiration.

J'allais souvent les regarder travailler, mon père et mon frère, appliqués et concentrés sur l'ouvrage de leurs mains. J'avais tout le temps de les comparer. Ils étaient à la fois si semblables et si différents ! Je ne comprenais pas pourquoi mon frère, portrait craché de mon père, semblait si laid en comparaison.

Au temple de Sunie
Ma mère passant presque la totalité du temps qu'elle en passait pas avec nous au temple de Sunie, je le connaissais bien. J'avais même souvent parlé à l'Esthète Annalisa, une des prêtresses, toujours prête à accueillir les visiteurs, les aider, les guider ou répondre à leurs questions. Elle m'accueillait toujours avec bonté, demandait à coiffer mes cheveux, ou arrangeait mes vêtements, et ma mère m'encourageait à aller la voir souvent. Elle priait bien sûr la Dame aux Cheveux de Feu avec ferveur, comme tout le monde à la maison, même si pour Keoni, il s'agissait en fait de suppliques de plus en plus désabusées... Maman avait-elle déjà une idée derrière la tête en m'encourageant à fréquenter le temple ?

C'est donc tout naturellement qu'un jour je suis allée trouver l'Esthète Annalisa, pour lui demander de m'expliquer ce mystère qui rendait mon cher frère si malheureux. Elle m'a considérée un moment avec un doux sourire, puis a hoché la tête en disant que c'était une question importante et qu'elle méritait une réponse approfondie.

"Connais-tu les dogmes de Sunie, Luana ?"
Je hochai la tête, bien sûr que je les connaissais, c'est sur eux que j'avais fait mes premières armes en apprenant à lire.
"Et tu es assez intelligente pour les comprendre, aussi. Pas uniquement superficiellement, mais aussi et surtout en profondeur, car c'est dans ces dogmes que se cache ta réponse."
J'étais dubitative.
"Récite-les moi, un par un, et nous verrons ce que nous pourrons en faire"

Je crois bien que c'est à cet instant précis que mon noviciat a débuté. Et je crois aussi que d'Annalisa, de ma mère qui s'est éloignée à ce moment un sourire aux lèvres, et de moi, j'étais la seule à ne pas le savoir encore.

Gardien des Mystères Nombre de messages : 11689 Age : 50

Peux tu insister un peu plus sur la partie barde et la mettre en relation avec la prêtrise, ce qu'elle va t'apporter ?

Je vais tâcher d'expliquer ça dans la suite. Je suis un peu lente à la rédaction en ce moment, mes excuses.
Si tu vois d'autres choses à ne pas oublier, je suis preneuse.

(Personnage en pause, je n'ai plus le temps actuellement de continuer à rédiger le BG, merci)

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