(Avant toute chose, il faut savoir que ce persos commencera avec 5 Lvl dont 1 de roub, 1 de guerrier et 3 de barde).
Nom du compte joueur forum : Obscure
Nom du compte joueur module : Sugarbaby
Nom du perso : William Teach "Vague d'argent"
Race : Humain
Age : 19 ans
Alignement : Neutre
Religion :
Il prie Umberlie, ces parents tout deux anciens marins l'ont bercé sur des histoires fantastiques autour de la mer, du coup, il connaît Umberlie et la craint.
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Barde 10/guerrier (à défaut de pouvoir faire un bretteur) 10/roub 5
Arme de prédilection/domaines/école de magie : Rapière et épee courte/-/ étant barde je crois qu'il s'agit de l'illusion.
Langues : Commun.
Trait de Caractère :
C'est un esprit libre. Sa formation de barde lui a conféré un caractère raffiné d'érudit, mais il n'en demeurre pas moins provoquant. Sa jeunesse passée dans une taverne lui a conféré un côté forban qui le fait se sentir à l'aise parmis des gens tels les ruffians ou les pirates. En d'autre terme, il s'agit d'une tête brûlée des bas-fond cachée sous des manières séduisantes et élégantes. Dans les combats, il lui arrive parfois d'être imprudent et de se jetter tête baissée dans la mêlée lorsqu'il est sur de gagner.
Description physique :
De long cheveux brun et une ombre d'un jour sur son visage pourvu de très fins et doux. Il est borgne et porte un bandeau argenté orné d'un "T" pour caché son oeil mutilé, d'où son surnom de "Vague d'argent", ce qui lui ajoute un côté aventurier qui n'est pas déplaisant. Fin et sec, il paraît faible physiquement mais son assurance porte à se méfier.
Caractéristiques :
FOR : 12
DEX : 16
CON : 10
INT : 14
SAG : 10
CHA : 14
I) Aux origines.
"C'est un garcon !"
Le cri du médecin retentit depuis l'arrière salle dans toute l'auberge "Au fil de l'épée", un modeste établissement de la ville de Prepys.
Ces paroles furent aussitôt suivies des bruits de pas empressés d'un homme fort, apparemment le père du petit qui venait de naître, étant donné
son visage soucieux. Cet homme s'appelait Samuel Teach, un ancien marin, qui, lassé de voyager, aspirait à une vie plus calme. Le tavernier robuste entra dans
la salle où avait eu lieu l'accouchement. Ses yeux s'emplirent de larmes lorsqu'il vit son épouse portant leur bébé dans ses bras. C'était une femme douce
du nom de Malissa, ancienne barde de renom qui occupait maintenant son temps à chanter pour les clients de l'auberge.
"-Regarde mon chéri, il réunit toutes nos qualités physiques sans avoir aucun de nos défauts.
-Si tu savais comme je suis fier de toi mon amour, il a hérité de ta beauté et , regarde, comme il est robuste, tout comme son père !"
Le médecin s'avança vers le couple.
"-Félicitation mes amis, c'est un beau bébé qui a été conçu avec tout l'amour nécéssaire !
-Merci à vous docteur, dit le couple en coeur.
-C'est mon travail ! Puis-je savoir le nom de ce petit ange? C'est pour mon registre."
Samuel et Malissa se regardèrent tous les deux en souriant. Le père se retourna vers le petit homme rond qui tenait dans ses mains un carnet.
-Vous pouvez souhaiter la bienvenue à William Teach !"
Les deux amants se blotirent l'un contre l'autre et le médecin jugea bon de partir discrètement, attendri par tant d'amour et ne voulant troubler cette scène magique.
C'est ainsi que vint au monde le petit William Teach. Il fut élevé dans l'amour et la gentillesse, bercé par des histoires fantastiques de marin notamment autour d'Umberlie. Aussi, dés l'âge de
trois ans, fut-il en contact avec la clientèle de l'auberge essentiellement constituée de pirates, de corsaires et de vieux loup-de-mer qui connaissait tous plus ou moins
Samuel et Malissa. Ils les respectaient et apréciaient beaucoup l'enfant qu'ils prenaient sur leurs genoux tout en répondant aux incessantes questions du gamin sur la mer,
les bateaux ou encore les combats à l'épée. Il fut donc élevé dans un monde de flibustiers et de piraterie.
Lorsqu'il commença à parler, sa mère lui apprit le chant et tous les autres rudiments artistiques qu'elle conaissait. En effet, sa longue expérience de Barde était suffisante pour pouvoir enseigner à un enfant.
C'est ainsi qu'à 7 ans, William touchait à peu près à tout les instruments, mais son point fort était sa voix exceptionnelle et sa capacité à jouer avec les mots. Il était passionné par la chanson et retenait facilement
les paroles. Il lui arrivait même d'inventer des petites contines.
Malgré son intelligence et la qualité de ses prestations devant les clients, Malissa jugea bon de ne pas commencer l'initiation à la magie des illusions. Il était encore trop jeune.
Mais William était passionné par un autre domaine : celui des duels à la rapière, dans la bonne tradition de la piraterie. Sa mère maniait le fer certes, cela faisait parti de ses talents, mais son père
était meilleur. C'est pourquoi il passait la plupart de ses matinées à croiser le fer avec Samuel dans la cave de l'auberge. Cependant, le tavernier s'inquiétait de voir son fils être autant attiré par la
piraterie. Sa femme et lui connaissaient bien ce monde : il était dangereux et offrait des perspectives d'avenir très limitées.
De plus, il avait remarqué que son fils avait appris certaines astuces de roublard auprès des clients. Mais plus que des techniques, il imitait leur comportement, parfois à un tel point qu'il était obligé de le reprendre.
Mais dans l'ensemble, il restait un bon garçon qui aimait ses parents plus que tout.
II) L'appel du large.
Arrivé à l'âge de 10 ans, William commençait à manier quelques tours de magie élémentaires que sa mère lui avait enseigner. Les clients appréciaent beaucoup ces tours,
surtout ceux qui consistaient à faire disparaître les objets. Mais plus il grandissait plus il se sentait attiré par l'univers de ses spectateurs. Aussi un soir, il interrogea sa mère.
"-Maman, pourquoi je vais toujours vers les pirates? Je m'imagine même en devenir un plus tard."
Malissa soupira et sourit.
"-Je vais te raconter une histoire. Sais-tu comment ton père et moi-même nous nous sommes rencontrés?
-Non, comment?
-Et bien, ton père était un marin. Il assurait le transfert de marchandises pour de riches commerçant. Il était le meilleur. Quant à moi, je naviguait sur un bateau pirate, sous les ordres du capitaine Edward Searider,
j'étais maître d'équipage et...
-Tu étais une pirate ?!!
-Oui, dit-elle amusée, et un jour nous nous sommes attaqués au vaisseau de ton père. Qu'il était beau ce jour-là, je me souviens, nous sommes arrivés de face et je l'ai vu, il se tenait droit sur la proupe de son navire, son arme à la main.
Je fus tout de suite sous son charme, c'était un coup de foudre. Mais lui ne semblait pas perturbé. Aussi décidais-je qu'au moment de l'abordage, je m'en occuperait personnellement afin d'éviter qu'un de mes collègues ne le tue.
Lorsque nous fûmes sur son bâtiment, je lui lança directement le sort de sommeil. Le reste de son équipage se rendit très vite, il n'était qu'un groupe de 15 dont 6 guerriers et nous, nous étions 21 pirates en arme.
-Tu m'apprendras le sort de sommeil maman?
-Oui, s'exclama t-elle en riant, donc comme je te disais ton père et son équipage furent nos prisonniers. Je fit une requête à mon capitaine, le suppliant de les épargner, il accepta rapidement. Edward Searider était dur mais non cruel.
Aussi prévut-il de déposer ton père et ses hommes sur la prochaine plage qu'il rencontrerait. Un soir, je décendis à la cale pour remettre un message à Samuel dans sa cellule. Dans cette lettre, je lui expliquais que c'était grâce à moi
que lui et ses amis étaient encore en vie, que si il voulait me remercier qu'il me rejoigne au port de Prepys. Ce soir là, je vis dans ces yeux qu'il était charmé, c'est pourquoi il me rejoignit à ce port. Nous nous sommes donc liés d'amitié,
puis nous sommes tombés amoureux l'un de l'autre. Nous avons décidé d'abandonner nos vies de marin pour nous installer ensemble dans cette ville que tu connais.
-Mais pourquoi me dis-tu tout ça maman.
-Et bien ! J'espérais que tu aurais compris ! Ce que je veux te dire, c'est que ton père et moi sommes d'anciens "Loup de mer", pendant longtemps, la mer a été notre vie. Ce goût du grand large est héréditaire,
tu as de l'eau de mer qui coule dans les veines, mon chéri. Et ça rien ne peux le changer !"
William semblait perturbé ce qui amusa sa mère.
Cependant, Samuel n'était pas de cet avis. Il rêvait d'un autre avenir pour son fils, fait de gloire et de prestige. Il le voyait intégré la garde d'élite du Baron Deyrin. C'est pourquoi il l'entraînais, dans l'espoir qu'il puisse
intégrer l'académie militaire que lui-même avait fréquenté. Bien sûr, il ne pouvait lui faire travailler que la rapière, mais c'était déjà une expérience martiale. Le seul problème résidait dans son comportement. Sa nature artistique le rendait créatif certes,
mais arrogant, il parlait beaucoup pendant les affrontements et il avait tendance à se laisser emporter trop rapidement par la cadence des coups, quitte à réaliser des acrobaties dangereuses, il ne supportait pas de se sentir
en position de dominé, aussi était-il capable de risquer sa vie pour réaliser quelques touches non mortelles dans le seul but de ridiculiser l'adversaire. Mais il pouvait se le permettre car il avait hérité l'agilité naturelle de sa mère.
De plus, les clients de l'auberge s'amusait à lui enseigner quelques passes ce qui rendait son style de combat sauvage et marginal. Même si William était entravé par la maladresse de son jeune âge, ses capacités étaient prometteuses, bien
que son attitude perturbait le tavernier qui avait ses manies d'ancien soldat. En effet, même si il travaillait sur des navires, il avait reçu la même formation que tous les autres gardes de la ville.
Lorsqu'il eut 14 ans, sa mère jugea qu'il était assez mûr pour lui enseigner les sorts profanes relatifs aux Bardes. Elle lui apprit d'abord qu'il devait puiser son énergie dans son art et plus particulièrement dans son chant.
Elle lui expliqua que le chant pouvait avoir des propriétés galvanisantes qu'il fallait exploité car elles étaient très utiles pour le combat. D'autre part, elle lui fit comprendre que l'âme d'artiste du barde peut lui permettre
d'entrer en contact avec certaines énergies magiques qu'il peut exploiter à son avantage. Selon elle, le barde possède un stock d'énergie magique qu'il peut extérioriser grâce à son art.
William mis un an avant de pouvoir lancer son premier vrai sort. Il comprit que c'était beaucoup plus compliqué que les tours de magie. En d'autres termes, ses journées étaient bien remplie entre ses études martiales, artistiques et profanes. Les rares moments où il ne
travaillait pas, il les passait à l'auberge avec certains clients qu'il commençait à considérer comme ses amis, surtout un groupe de pirates venant de la région du Val de Bise. L'adolescent songeait souvent à les rejoindre, eux-mêmes lui avait dit :
-"Et bien mon gars ! On aimerais bien t'avoir sur le pont pour nous égayer de ton chant ! et puis une fine lame de plus c'est toujours bon à prendre !"
Chaque foi qu'il songeait à ces paroles cela le motivait encore plus dans ses études afin d'être apte un jour à les rejoindre. Il essayais même de développer les astuces de roublard qu'il avait appris étant petit, si bien qu'un jour il cassa la serrure de sa chambre en
essayant de la crocheter. Mais à force de persévérance, il y arrivait progressivement. Aussi était-il capable à 18 ans de fabriquer des petits pièges amusants pour surprendre son père qui prenait un malin plaisir à fouiller dans ses affaires. Le meilleur d'entre tous était
celui de "l'enfariné". Il avait mis au point un mécanisme qui se déclenchait à l'ouverture de la porte de sa chambre et qui projettait un sac de farine sur la victime. Samuel était bon joueur, mais il comprenait que son fils avait le même esprit qu'était le sien durant sa jeunesse.
Il était épris de liberté et se complaisait dans l'univers des ruffians.
III) Le départ.
Un soir, alors que l'auberge était fermée, William rentra chez lui, une main sur l'oeil en titubant. Sa mère qui entendit le vacarme causé par son entrée dans la taverne. Lorsqu'elle vit l'état de son fils, elle poussa un cri d'effroi qui ramena aussitôt son père.
Le jeune homme avait son oeil droit crevé, recouvert par un bandage proprement fait et son visage était couvert d'égratinures sans conséquences. Le couple harcela William de questions pour savoir comment c'était arrivé. Les parents étaient tout deux encore plus choqués que l'adolescent.
Ce dernier n'osait répondre, mais il dut se résigner.
-"Maman, papa. Cela s'est passé sur les quais. Un baril de poudre à exploser à une dizaine de mètres de nous et j'ai reçus un éclat de bois sur le visage.
-Mais que faisais-tu sur les quais prêt d'un baril de poudre ?! tonna le père.
-Nous les acheminions sur le navire qui devait partir demain.
-Qu'est-ce que c'est que cette histoire? s'écria la mère.
-Voilà je n'osais pas vous le dire, je sais que papa pense que ce n'est pas bien, je voulais vous laisser une lettre d'adieu. J'ai décidé d'aller rejoindre les flibustiers du Val de Bise
Ma place est sur les mers, je ne pourrais pas mener une vie rangée et calme. Je sais que vous n'approuvez pas, mais c'est la seule chose qui peux me rendre heureux."
Son père resta sans voix quant à sa mère elle avait les larmes aux yeux. Cependant elle esquissa un sourrire en regardant Samuel. Elle posa sa main sur celle de son mari.
"-Du sang ce n'est pas de l'eau, dit-elle
-Du moins de l'eau douce, rétorqua son père ironiquement
-Tu es sûr que c'est ce que tu veux faire? Tu es conscient de ce qu'est la vie de flibustier?
-Oui, maman. Je suis navré de vous décevoir, mais il s'agit de ma vie.
-Dans ce cas, mon chéri, je ne peux que t'accorder ma bénédiction. Je t'aime et sache que ton bonheur est ce qui compte le plus à mes yeux."
Samuel se leva sans un mot et s'en alla vers l'arrière salle.
-"Il est fâché maman?
-Non mais il a du mal à se faire à ta décision.
-Cela me fait mal de le décevoir, mais...."
William s'interrompit quand il vit Samuel revenir. Le Tavernier s'assit à la table, un blason argenté orné d'un T finement brodé à la main.
-Alors te voilà marin...Tiens prend ceci, je l'avais toujours sur moi lorsque je naviguais, il m'a toujours porté chance, et crois-moi tu en auras besoin, Umberlie est capricieuse."
Le jeune homme se jetta au coup de ses deux parents, il se releva et mis le blason sur son oeil.
"-Qu'en penses-tu, dit-il à son père.
-Il ne manque plus que le cordon pour l'attacher et tu seras un véritable pirate !"
L'adolescent remercia une dernière fois ses parents, il les serra dans ses bras comme jamais, puis il partit faire ses affaires dans sa chambre avant de s'en aller.
Il était heureux mais triste d'abandonner ses parents. Mais il se dit qu'il les reverrait, qu'il leur rendrait visite.
Lorsqu'il arriva au petit matin sur le bateau, le blason argenté sur l'oeil, les flibustiers le complimentèrent. Plus tard, ils le surnommèrent la "Vague d'argent" car lorsqu'il s'exerçait
à la rapière avec les autres matelots, il se jettait dans la mêlée telle une vague sur les rochers et dans ces moments-là, on ne pouvait distinguer que l'éclat du blason argenté qui ornait son oeil.
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