Depuis la chute de Bryn, l'on peut entendre quotidiennement un air de violon, la barde trouvant certainement une forme de réconfort à sa convalescence dans sa musique.
Mais si d'habitude elle jouait sur les hauteurs face au fleuve, hier ce fut depuis les remparts, en compagnie de la Noire Zenythri : une musique relatant, illustrant la mort de leur Seigneur, le désarroi latent de SES séides, avant un changement flagrant de rythme, de puissance, lors de SA renaissance et l'exultation de SON culte. Puis vint la guerre en un crescendo mettant le monde à SES pieds, jusqu'à une forme d'explosion. Enfin advint le calme, dans les sons graves, car sous SON règne de terreur le chaos n'a plus sa place, au contraire, chaque chose est à sa place, apportant une forme de sérénité, de paix. Finies les luttes inutiles et imbéciles. Car de toutes façons, c'est ainsi que tout se terminerait.