[Validé][Paladin][H] Bastien Belafoye

Citation :

Nom du compte joueur forum : Mister.Hamster
Nom du compte joueur module : Mister-Hamster
Nom du perso : Bastien Belafoye
Race : Humain
Age : 23 ans
Alignement : LB
Religion : Heaum
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : 25 paladin
Arme de prédilection/domaines/école de magie : Epée batarde.
Langues : Commun
Trait de Caractère : Calme, froid, foi à toute épreuve. Plus ou moins rascite. Ne croit qu'en l'humanité.
Description physique : Brun ténébreux. Visage sérieux et peau plus ou moins pâle.
Langues parlées : Commun.

Caractéristiques :
FOR : 13
DEX : 8
CON : 12
INT : 10
SAG : 14
CHA : 17

« La race humaine n'a jamais jouit d'aucun avantage. Nous sommes les victimes de Faerun, oubliés des Dieux, martyrisés par les grandes puissances, notre existence n'est que survie tandis que nous tentons veinement d'exister, dans les vastes environnements hostiles sur lesquels nous avons été abandonnés. Moins fort que l'orc, moins robuste que le nain, moins habile que l'elfe et moins futé que le gnome, nous n'avons jamais pu compter que sur nous même, et seule la cohésion de notre groupe pourra nous promettre un avenir de sécurité. Mais les attaques extérieures sont nombreuses et incéssantes, et chaque homme qui foulera la plus petite parcelle de terre de Faerun ne sera jamais à l'abris du danger: ne vous fiez qu'à vos frères et venez leur en aide, car chacun d'eux se sacrifiera pour vous. Protégez les faibles, protégez vos familles et les familles de vos frères, et soyez prêt à vous sacrifier pour eux, car il en dépend de la survie de notre espèce.
Vous êtes les élus d'Heaum. Protecteurs immortels, tant que le coeur d'un seul homme battra sur ces terres, vous vivrez pour le défendre.
Il n'ira pas un jour sans lequel vous ne devrez vous méfier du malin, des créatures démoniaques qui seront prêtes à tout pour vous déstabiliser, qui tromperont vos sens, qui attenteront à la vie de vos aimés. Mais vous êtes les sentinelles de la race humaine, et partout où vous irez, vous trouverez âme à défendre car plus que tout le malin cherche à nous détruire.
Le Grand Vigilant vous a choisit pour faire son office, vous êtes les loyaux soldats implacables de l'armée de la Vigilance.
N'ayez foi qu'en votre race. Elle s'est perdue dans cette jungle d'ethnies et de cultures et sans votre aide, elle ne retrouvera jamais le chemin qui lui a été traçé. Les autres races n'ont que faire de notre malheur. Ne leur accordez pas votre confiance car ils ne vous accorderont pas la leur. Ils n'auront de cesse de vous utiliser, de vous malmener car ils se sentiront toujours supérieurs.
Le malin a réussit à infiltrer nos rangs, cherchez les corrompus, offrez leur la rédemption et faites preuve de miséricorde, car dans ses entrailles les plus enfouies, l'humain est bon.
Mes enfants, aujourd'hui commence votre véritable existence. »

Je suis né humain. Et je mourrais tel un Heaumite. Je suis l'évolution de l'homme. Plus fort, plus déterminé, j'ai la foi. Elle va à Heaum, notre divin protecteur; elle va aux humains, mes enfants, mes protégés.

J'ai passé la plus grande partie de ma vie au Téthyr. Enfant socialement défavorisé, vivant des restes de nourriture qu'on voulait bien m'accorder, je passais le plus clair de mon temps à déambuler dans les quartiers les moins bien fréquentés de Darromar. Quelques ennuis avec la garde, affaires de vols ou de dégradation, une période sombre de mon existence, ou la haine me rongeait les entrailles et ne demandait qu'à se manifester. Une haine que je ne pouvais contrôler, une haine toute particulière destinée à mes parents qui m'avaient abandonnés, en mourrant lorsque trop vieille batîsse, le batîment dans lequel nous vivions s'écroula les écrasant sous des monticules impressionant de gravats et d'objets domestiques... Ma haine se manifestait aussi contre toute forme d'autorité, et contre la race humaine en général, race qui était la mienne, race qui me semblait corrompue et meurtrie. Je n'étais qu'un enfant... Et tout cela allait changer.
Heaum apparut pour la première dans ma vie à ma sixième année, alors que j'achevais ma première année d'errance, alors que je commençais à accepter l'idée que je finirais par mourir de faim dans la rue. Ils furent trois hommes à passer dans les ruelles sombres de ce quartier de Darromar. Tout ma vie je me souviendraisdes traits tristes de leurs visages: les traits d'hommes abattus à la vision de tant de souffrance, ils auraient pleurés s'ils en avaient eu le temps. Mais ils ne l'avaient pas. Devant chaque homme ils s'arrêtaient, leur donnant la bénédiction, échangeant quelques mots et les récompensant de leur courage par quelques pièces d'or. Prenant le temps de s'arrêter à chaque nouvel appel, a chaque nouveau gémissement de plainte, un des trois hommes m'approcha, alors qu'assit sur le trottoir, je jouais vaguement avec une petite baguette de bois. Je pus contempler le magnifique harnois qu'il portait, car bien que je n'osais le reconnaître c'est surement cela qui attira en grande partie mon attention. Il était d'un bleu pâle, orné de gravures et de filaments d'or. Des rubis rouges étaient incrustés dans les épaulières, formant différentes constructions géométriques. Au beau milieu du plastron un magnifique oeil d'or, dont le blanc était fait d'ivoire, et l'iris de diamants bleutés. Otant délicatement ses deux gantelets, l'homme s'accroupit, un sourire compréhensif aux lèvres. Il posa sa main sur mon crâne, et regardant autour de moi prononça quelques mots: « Où sont tes parents jeune homme? » N'ayant seulement que quelques notions de commun à l'époque, je me contentais de baisser les yeux, en laissant tomber la baguette que je tenais jusqu'à lors. L'homme se contenta alors de me prendre dans ses bras, sans ajouter un mot.

Quelques années plus tard, je jurais allégence à cet homme, meme si à l'époque, je ne savais pas vraiment ce que cela impliquait. Il était templier. Lui même, après quelques années d'errance sur Faerun avait croisé le chemin de Théodrus, un prêtre de l'église Heaumite du Téthyr. Leur fort s'était dressé sur la frontière du Calimshan, près des côtes de l'Ith. Le fort semblait récent, composé de palissades, entourant différents baraquements, casernes et batîments d'entrainement. Au beau milieu de tout cela se dressait le temple. Ils étaient trois prêtres, quelques paladins et une vingtaine d'aspirants. Les paladins servaient de professeur en combat rapproché, tandis qu'ils enseignaient les principes de la vertu et de l'honneur à leurs élèves. Les prêtres eux, portaient le message de la Sentinelle aux aspirants, leur contant les exploits de celui-ci et dirigeant les différentes cérémonies de l'église. La plupart des ces jeunes combattants étaient des orphelins, ramassés mourrant dans les rues. Chacun d'eux se livraient corps et âme à leur nouveau foyer, fier de voir qu'enfin quelqu'un avait réagit à leurs silencieux appels.
Je fus l'élève particulier de mon maître, ce qui me permit d'avançer bien plus rapidement que mes compagnons. Avec lui j'appris a éliminer la haine qui dormait en moi, j'appris a aimer la race humaine bien qu'elle m'eut fait souffrir, j'appris que l'homme était bon et que comme on l'avait fait pour moi, je me devrais de le protéger.
Il me fit son écuyer. Les rudiments du maniement de l'épée batarde me furent enseignés, et des séances supplémentaires me permirent d'apprendre à me comporter en société. Le Templier était gentilhomme, il avait longtemps voyagé, et connaissait quasiment tout sur tout... Enfin, c'est ce qui me semblait à l'époque. Les templiers nous gardaient à l'intérieur du fort, sous prétexte que notre âme avait deja été assez corrompue par la pauvreté et la misère. Plus d'une fois nous avions été tentés par le malin, et il fallait soigner le mal à l'origine en nous enseignant les bases de la chasteté et de l'humilité. Plusieurs années de conditionnement suivirent. Jamais nous ne sortîmes de ce fort. Aucun loisir quelconque, seulement l'entrainement. Ils nous testaient, ils nous apprenaient à ne jamais abandonner et faisaient de notre foi une véritable arme. Un entrainement militaire qui devait nous préparer à affronter la dure réalité de notre existence. Au premier pas que nous ferions dehors, nous serions assaillis de tous les côtés, les propositions malsaines s'enchaineraient, les tentatives de corruption seraient nombreuses et les traîtres à la race humaine n'hésiteraient pas à nous trancher la gorge. Il fallait que nous soyons prêts. Mais tout cela avait été soigneusement mesuré. Nous apprenions à garder notre sang-froid à mesure de promesses de perfection. Tous les jours on nous donnait des nouvelles du monde extérieur, du déroulement des choses, ce qui nous garantissait de ne pas sombrer dans la folie. Petit à petit, nous apprenions à nous méfier des autres races. Les prêtres nous faisaient clairement comprendre qu'ils n'étaient pas dignes de confiance, et nous finimes nous même par le croire. Car il le fallait, car la survie de l'humanité en dépendait.
C'est pendant cette période que j'appris tout ce que je sais maintenant sur Heaum. A force de récits et d'exploits de sa part et de ses fidèles, ma foi devint rapidement inébranlable. Je compris qu'il était le seul a se soucier réelement des hommes, car il était réelement le seul à les défendre, à les défendre et à veiller sur eux.

Le temps vint de nous faire sortir. On nous avait jugé prêts.

L'environnement n'était pas si hostile que ca, et nous ne nous fîmes pas attaqués à notre sortie. Au lieu de me réconforter, cela me démontra un peu plus que nos tuteurs étaient dans le vrai. Nos ennemis n'osaient pas nous attaquer de face, ils utiliseraient surement des techniques bien plus viles. Il fallait que je reste sur mes gardes.
Ce nouvel environnement me fit beaucoup de bien. Je regardais désormais les choses sous un autre angle, me rendant réelement compte que le monde ne s'arrêtait pas à quelques palissades. Il y a un fossé entre ce que l'on vous raconte, et ce que vous voyez de vos propres yeux. Nous fîmes escale à Darromar, les trois prêtres nous accompagnant avaient jugés qu'il fallait que nous nous rendions compte de la misère humaine de nos propres yeux.
« Vous verrez des pauvres, vivant dans la rue, vous verrez des femmes résolues à se prostituer pour survivre. Et vous verrez une majorité d'homme, car ici Heaum n'a pas la place d'intervenir. Baine y a élu domicile, et ses agents sont partout. Méfiez vous aspirants, vous serez tentés, et j'espère que notre enseignement ne vous aura pas été donné en vain. » Nous avançions entre les portes de Darromar, ne sachant à quoi nous attendre, prêts à toute éventualité.
La ville était grande, très grande, et à peine avions nous pénétré dans son enceinte, que les gens nous dévisageaient deja. Ils n'avaient apparement pas l'habitude d'y voir des représentants Heaumites. Cela n'était pas bon pour nous, mais la troupe restait sûre d'elle, et nos prêtres avançaient fièrement. Ils nous conduirent rapidement dans les quartiers les plus délaissés... La vérité nous apparut alors. Elle était fidèle aux dires des Heaumites. Les batîsses étaient pauvres et instables, les gens sales et imploraient la pitié. Ils semblaient tous déambuler sans but, regardant droit devant eux. Certains faisaient la manche, bien que la plupart d'entre eux avaient deja abandonnés cette solution. Ils étaient seuls, mais ils continuaient à marcher. Que cherchaient-ils? Ils étaient quasiment tous des hommes... Je vis quelques halfelins, et je fus convaincu qu'il s'agissait des agents dont on nous avait tant parler. Je marchais, nous marchions et ce spectacle sordide nous désola. Nous n'étions apparement pas prêts...
La nuit tombée nous retournâmes au fort, essouflé par tant de pauvreté, abattu de contempler la misère dans laquelle vivaient de nombreux frères.

Le nombre de ces sorties s'accentuait au fur et à mesure de notre apprentissage, et bientôt nous fûmes autorisés à entrer dans Darromar sans supérieur hierarchique. Je goutais à la liberté, et elle avait un goût morne. A quoi pouvait elle me servir? Tous ces pauvres gens étaient libres, et ce n'était pas pour autant qu'ils étaient heureux. Je passais de longues journées à discuter avec les défavorisés, les persuadant de ne pas s'abandonner au vice, et de continuer à croire en l'espoir de jours meilleurs. Quelques uns m'écoutèrent, la plupart avaient deja abandonnés. Ceci renforça un peu plus ma croyance en le Grand Vigilant. Lui seul pouvait les protéger, et si je n'en étais pas encore capable, c'est qu'il fallait encore que je m'entraine. Alors, j'allais m'entrainer, abandonnant pendant quelques temps les ruelles tristes de Darromar... Je passais alors beaucoup plus de temps avec mon mentor.

Trois années de plus passèrent, pendant lesquelles je le suivais partout. Il prêchait très régulièrement en dehors de Darromar, favorisant les villages et citées environnantes. Quand il n'était pas de garde dans le fort évidemment... Une fois de plus il contribua à mon éducation, m'enseignant comment agir dans telle ou telle situation. Je buvais ses paroles, il était le représentant d'un idéal pour moi. Fort, loyal, d'une foi à toutes épreuves il agissait toujours dans l'interêt de notre race. Je ne le vis provoquer aucun de nos ennemis en trois ans de temps, il ne sortit sa lame de son fourreau qu'à six reprises. Il était toujours calme, et il taisait ses émotions, car elles nous conduisent trop souvent à la haine. Ce paladin était pour moi l'incarnation parfaite de ce que je devrais devenir.

« Regardez ces créatures soldats! Elles ne sont pas humaines! Regardez leur visage! Leur couleur de peau, leur nez, leur lèvres! Elles sont des créatures essayant de voler l'identité humaine, mais leur mutation n'est pas terminée, et nous arrivons à temps pour les stopper. Ceux-ci sont anthropophages! Souvenez vous des enfants qu'ils ont dévorés, souvenez vous des visages qu'ils ont défigurés! Ces créatures méritent de mordre la poussière, elles sont le mal! »

Le prêtre, brandissant sa masse en acier était légérement surélevé par rapport au reste de la troupe. Il venait de terminer son discours, et lança rapidement l'assaut sur le camp adverse. J'avais grandis. J'avais tué, j'avais aider à convertir, mais j'avais fait le nécessaire pour ne pas m'écarter des valeurs qu'on m'avait enseigné. Nous attaquions aujourd'hui un camp d'autochtones cannibales. Theodrus nous avait assuré qu'il s'agissait de bêtes inhumaines. Des sortes de « jumeaux maléfiques » qui n'auraient pas totalement terminés leur mutation... Ils ressemblaient en tous points à l'homme, à quelques détails prêts. Ils étaient noirs, avaient un nez légérement écrasé et des lèvres protubérantes. Nous avions aperçus plusieurs déclinaisons de ce type depuis la première de nos sorties. Nous avions avançés dans les terres du Calimshan pour retrouver ceux-là. Ils avaient fait escale dans le Téthyr, avaient massacrés et dévorés plusieurs personnes, enfants ou non, cela n'avait pas d'importance.
Ce jour là la pluie tombait en abondance, le sol était glissant et le brouillard assez épais. Nous brulâmes les tentes et tuâmes chacun de ces hybrides. Une journée de plus à servir le Vigilant...

J'avais vingts ans à l'époque. Le templier qui m'avait servi de mentor avait péri sous les coups d'une troupe de Bainite. On disait qu'il s'était opposé au viol d'une mère et de sa fille. Je croyais ceux qui disaient cela. Mais mon devoir ne laissait pas la place aux affaires personnelles, je n'avais pas de temps à consacrer pour le venger. Il était mort, d'autres vivaient et avaient d'autant plus besoin de mon aide. Je la leur donnais. Il ne tarda pas pour que les prêtres m'accordent leur bénédiction, et que je sois réelement intégré dans leur clergé. A force de travail, de persuasion et de dévouement je devins paladin Heaumite. J'avais à prioris acquis les caractéristiques nécessaires. Il ne me manquait plus que l'expérience...
Théodrus me dit qu'il était tant que je vole de mes propres ailes, qu'il fallait que je parcoure les terres moi même pour que je puisse me rendre compte de la réalité de son enseignement. Il me fit Errant alors que j'atteignais 23 ans.

Quelques petites question :

Tu choisis l'épée à deux mains alors que l'arme de prédilection de Heaum est la batarde. Si un adepte de heaum venait à t'enseigner l'utilisation d'une arme, autant que ce soit celle du dieu.
Utiliser l'arme de prédilection du dieu, c'est tisser un lien supplémentaire avec sa divinité. gardes tu cependant l'épée à deux main ?

tu prends 4 lvl de gerrier. Le noviciat de paladin comprend une partie martiale rigoureuse. Comment expliques tu ces lvl de guerrier ?

Sinon, tout le reste montre bien la compréhension des dogmes.

Citation :

Tu choisis l'épée à deux mains alors que l'arme
de prédilection de Heaum est la batarde. Si un adepte de heaum venait à
t'enseigner l'utilisation d'une arme, autant que ce soit celle du dieu.
Utiliser
l'arme de prédilection du dieu, c'est tisser un lien supplémentaire
avec sa divinité. gardes tu cependant l'épée à deux main ?

Je considère que le lien tissé entre un dieu et son adepte, par le moyen de l'utilisation de l'arme de prédilection en question est... Superficiel. Sur NWN, on voit bien que les prêtres n'ont accès qu'à un style limité d'armes.
Pour moi, il faut savoir connaitre, respecter et suivre les dogmes du dieu. L'arme, c'est facultatif. C'est mon point de vue.

Citation :

tu prends 4 lvl de gerrier. Le noviciat de
paladin comprend une partie martiale rigoureuse. Comment expliques tu
ces lvl de guerrier ?

Une fois qu'on a atteint le statut de paladin épique, je considère également que toutes les dogmes et les notions vertueuses du paladin ont été assimilées, et que le paladin a réelement compris ce qu'on attendait de lui. Après, c'est à lui de choisir sa propre voix. De plus, il est bien dit que Bastien suit une voix de paladin errant, il s'écarte alors pendant un petit moment des valeurs de son église. Pour cela la notion réligieuse prend légérement moins d'importance dans son existence, laissant place aux notions vertueuses qu'on lui a enseigné, jusqu'à ce qu'il retrouve un endroit ou pouvoir précher.
Il termine donc comme un guerrier plutot que comme un paladin.

Je ne pense pas qu'un être qui a voué sa vie à une divinité ne prenne pas à la légère un lien supplémentaire avec sa divinité.
Les prêtres qui n'ont pas forcément un maniement très approfondi des armes, utilisent cependant l'arme de leur dieu, comme si celui-ci était un attribut, un symbole.

On ne peut pas être paladin et faire fi des symboles.

Il ne faut pas forcément considérer qu'au lvl 21 le palouf est arrivé à la fin de sa formation. Le paladinat est un sacerdoce.

Si Bastien suis une voie de paladin errant, pourquoi, ne prend il pas des lvl de rôdeurs plutôt ?

On a l'impression que ton paladin a embrasser sa foi du bout des lévres, et s'en détache aussi facilement qu'une femme facile.

Citation :

Je ne pense pas qu'un être qui a voué sa vie à une divinité ne prenne pas à la légère un lien supplémentaire avec sa divinité.
Les
prêtres qui n'ont pas forcément un maniement très approfondi des armes,
utilisent cependant l'arme de leur dieu, comme si celui-ci était un
attribut, un symbole.

On ne peut pas être paladin et faire fi des symboles.

Je n'ai pas envi de jouer un clone d'Heaum. Mon personnage a sa propre personnalité, a ses propres points de vue, bien qu'il ait juré allégence à Heaum. Je ne le jouerais pas en me disant à chaque chose qu'il voudra faire "Est-ce qu'Heaum aurait réagit de cette façon?". Je le jouerais en prenant en considération le fait qu'il ait par dessus tout juré allégence au bien. Il y a bien sûr quelques réticences, il n'aiderait pas un elfe comme il aiderait un humain, question de conditionnement pendant son entrainement.
Heaum est pour lui un idéal, et je pense qu'avec un 14 en sagesse, il peut considérer qu'il pourrait être une copie totale de son dieu.
De plus, Heaum est une divinité LN. Un paladin est LB. Il est donc compréhensible que le paladin doive garder une certaine distance entre les actes de son Dieu et ses propres actes. Il a voué son existence à défendre les principes de son Dieu, à le servir comme il se doit, jusqu'à une certaine limite. Heaum est avant tout un défenseur de la race humaine. Pour prendre un exemple, je considère qu'Heaum n'hésiterait pas à éliminer un serviteur du mal humain s'il en avait l'occasion. Bastien y verrait la rédemption.
Ce choix dans une arme de prédilection différente de celle du Dieu peut incarner cette légère prise de distance.

Citation :

Si Bastien suis une voie de paladin errant, pourquoi, ne prend il pas des lvl de rôdeurs plutôt ?

La classe de rôdeur sous-entend forcément une certaine empathie envers les animaux, et une connaissance certaine du milieu rural. Il n'y en a aucune en ce qui concerne ce personnage.
Explorateur pourrait convenir à la rigueur, mais le BG n'est pas assez fourni en ce qui concerne ce domaine.
Le fait qu'il soit errant ne signifie pas forcément qu'il a passé des années à se promener dans les forêts et dans la campagne... Il a pu tout simplement voyager de citées en citées, il reste alors continuellement dans un milieu urbain. Ce qui va à l'encontre des notions de rôdeur.
Si tu as une meilleure classe à me conseiller. Je t'écoute.

Citation :

On a l'impression que ton paladin a embrasser sa foi du bout des lévres, et s'en détache aussi facilement qu'une femme facile.

Je ne pense pas qu'on puisse considérer que 21 lvls de paladin contre 4 de guerrier incarne un personnage ayant embrassé sa foi du bout des lèvres. Et le fait qu'il soit parti du fort dans lequel il a effectué toute sa formation en veut pas dire qu'il renit les valeurs d'Heaum, bien au contraire. Il considère qu'on a besoin de lui ailleurs. Ici, il ne peut aider personne, les Heaumites étant deja assez présents. Il laisse donc cette tâche aux prêtres en fonction et décide d'aller voir où son aide pourra être plus utile.

Il ne s'agit pas de jouer un clone de Heaum. L'arme du dieu reste un symbole, je ne vois pas pourquoi refuser de porter ce symbole, là ?

Imagine par exemple pour un maître d'arme qui qui enseignerait à un disciple: ce même disciple, par respect de la philosphie inculquée par son maître, par la volonté de poursuivre la voie de son maître, utilisera la même arme, il ne pensera pas a en utiliser une autre. Pour un guerrier qui a suivit la voie divine, qui a reçu un entrainement spécifique, et trés certainement, un entrainement à la bâtarde, je ne vois pas pourquoi il choisirait une autre arme.
Je ne comprends pas cette volonté de prendre une distance par rapport à son dieu, et je en vois pas en quoi une arme constitue t'elle une distance.


concernant la classe de rôdeur, j'avais évoqué seulement cette classe pour dire qu'elle était plus proche du concepte d'errance que celle de guerrier.
Je pense que le paladin ne se multiclasse que dans de rare cas, et ces cas là sont des cas qui sont souvent liés à un idéal particulier.
donc, à part spé martiale et spé mariale épique, je ne vois rien qui justifie de ces 4 lvl de guerrier.
Je n'ai pas réellement de classe à te proposer pour jouer cette errance, sinon 4 lvl de paladin.


j'ai interprété ce coté timoré, par les réponse que tu as fait:

Citation :

Je considère que le lien tissé entre un dieu et son adepte, par le moyen de l'utilisation de l'arme de prédilection en question est... Superficiel

Citation :

Bastien suit une voix de paladin errant, il s'écarte alors pendant un petit moment des valeurs de son église.

Citation :

Il termine donc comme un guerrier plutot que comme un paladin.

On embrasse pas une voie de paladin, pour finr sa vie par faire autre chose.

Je ne vois aucune autre explication à te donner, à part celle que je t'ai deja donné en ce qui concerne les 4 lvls de guerrier.
Refuse ou accepte, tant pis je ferais avec.

Pour ce qui est de l'arme, c'est pas compliqué. J'ai envi de jouer ce personnage avec une épée à deux mains... Je le jouerais avec une épée à deux mains.
Le personnage a vu en Heaum qu'ils avaient dans les grandes lignes les mêmes desseins, à savoir, protéger l'homme, et pour ca il s'est mis à son service. Mais, il prend de la distance quand à l'alignement. Parce qu'il veut avant tout servir le bien... Je t'ai deja dis tout ca.
Incarnation d'une légère prise de distance = choix d'une arme de prédilection différente.

Donc, en gros, tu veux faire un paladin, qui préfère ne pas utiliser l'arme de son dieu, qui décide qu'à un moment de sa vie il a fait le tour du paladinat et qu'il trouve son plaisr dans l'errance en devenant guerrier ?

Si c'est ça, en effet, je ne peux pas l'accepter.

C'est un avis, maintenant si un autre scribe veut y laisser le sien...

C'est pas compliqué: pour moi la classe représente quelque chose de purement technique. Il a appris ce qu'on doit apprendre (d'où 21 lvls de paladin), après, ses actes c'est pas sa classe qui va les déterminer, mais sa personnalité et son alignement. Il n'a en aucun cas fait le tour des choses que pourrait accomplir un paladin non... C'est un entrainement de manipulation de magie divine, de combat et en quelque sorte de "théorie". Après je me trompe sans doute à ce sujet.
Mais je te l'ai dis et je te le repète, si tu ne veux pas m'accorder les lvls de guerrier, je le joue en 25 paladin et voila, je m'en remets à ton "autorité" de scribe.
En ce qui concerne l'arme, passe moi en revue chacun des paladins, des DK et des prêtres du serveur, si effectivement chacun de ces PJs jouent avec l'arme de prédilection de leur Dieu, je pourrais éventuellement être d'accord avec toi.
L'arme c'est arrivé comme ca, t'as qu'à te dire qu'à la caserne du Fort, il tombe sur l'épée à deux mains, il flash dessus et se trouve être plutot doué dans le maniement de cette arme.
Franchement si on en arrive à autant de restrictions, je vois pas l'interet de jouer. Et je pense pas que son arme soit un facteur décisif pour un paladin. Symbole ou pas.

Dis moi que je peux pas jouer ce paladin parce que j'avais envi de changer d'air, d'essayer une arme à deux mains pour mon plaisir, (parce que si on joue après tout, c'est bien pour notre plaisir non?), et je jouerais pas ce paladin.

J'ai peut-être une vision trop monolithique des classes divines.

Je pense que pour le bien de tous je vais éviter de m'occuper de la validation de ces classes. [Paladin/prêtre/dK]

Je laisse la charge de ce Bg à un autre scribe.

Modif: 25 paladin.

Je garde l'arme que j'ai choisis.

Et donc? Décision?

Comme je le disais, je laisse la charge de ce Bg à un autre scribe.

Paladin 25 me convient, mais, je reste dans l'optique, qu'il faut une réelle justification pour ne pas prendre l'arme de son dieu.

si l'arme de ton dieu était un bâton, ou un nunshaku, un shuriken, une hachette, ou dague.... je comprendrais à la rigueur que tu veuilles changer, mais là, la bâtarde reste une arme puissante, utilisable avec un bouclier.

... Sans vouloir le méler à tout ca, a titre d'exemple, Joruce utilise bien une épée à deux mains avec son paladin de Tyr, alors que l'arme de prédilection de Tyr... Est l'épée longue.
On va lui interdire de jouer son perso pour ca? Non.

J'ai deja un perso à la batarde, j'ai envi de changer d'air.

Joruce a changé son arme de prédilection, mais avait oublié de le mettre à jour dans son Bg, le gros noob, il l'a fait, tu pourras vérifier.

De plus il ne s'agit pas d'un Bg que j'ai validé.

Bon... Je le jouerais en batarde.

Nous vaincrons.

Cela faisait plusieurs jours que j'étais arrivé... Luskan, une ville corrompue qui admettait des chimères raciales tant que religieuses. Comment pouvoir vivre en accord avec soi-même, dans une citée où orcs et cultes hérétiques étaient admis de cette manière. L'hypocrisie est maître mot, gardes et capitaines disent établir une certaine sécurité pour la population, alors qu'une fois les portes franchies, le citoyen est livré à lui même, à portée d'armes des orcs sauvages, des malarites sanguinaires et des détrousseurs, plus avides de jour en jour... Les menaces se multiplient, les créatures maléfiques en conséquence, et eux ferment les yeux et attendent que cela se passe. Ils l'espèrent tout du moins. Les gardes sont des automates endommagés, et le dernier Haut Capitaine n'est plus en mesure de régler à lui tout seul tous les problèmes qu'il pourrait rencontrer. Je ne lui en veux pas, cela représente beaucoup de travail pour un homme seul.

Ici l'espoir n'est tout de même pas mort, il ne l'est jamais. J'ai rencontré hommes et femmes dont la vie était vouée à la protection du plus faible, et qui eux ne se posaient aucune limite géographique. Je les aide, ils m'aident, ensemble nous réussiront à redresser les torts, et à imposer une limite infranchissable aux démons et aux diables.
Les adeptes de Heaum se réunissent, le culte sera bientot réunifié. Cela n'est qu'une question de temps avant que l'ordre naturel des choses ne réaparaisse.


Nous vaincrons.

Au chaud au cimetière