[Pause][BG sans validation][Guerrier/Roublard][E] Isis Orwel

Citation :

Nom du compte joueur forum : Wildcat
Nom du compte joueur module : Wildcat555
Nom du perso : Isis Il'ianis
Race : Elfe
Age : 98 ans
Alignement :Chaotique neutre
Religion : Fenmarel Mestarine
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Guerrier/roublard/
Arme de prédilection/domaines/école de magie : Rapière
Langues : Commun, elfique
Trait de Caractère : Orgeuilleuse, rancunière, sérieuse, Antipathique, caractérielle
Description physique : Les traits sérieux de cette jeune elfe trahissent son véritable âge, rendant son visage légèrement plus vieux. Elle ne sourit pas, elle vous observe. Sous son large capuchon noir quelques mèches ébènes semblent prendre par au mouvement alléatoire du vent.

Ses vêtements de couleur noir accentuent son apparence antipathique, les bras croissées, le dos adossé contre un mur, éloignée de toute possibilité de conversation. Ses longues bottes, visiblement trop lourde pour elle, semblent parfaitement adaptées pour des longues heures de marche.

La tête penchée vers le bas, vous ne pouvez distinguer son iris brun foncé, se rapprochant extremement du noir. Sa peau est tannée par le soleil, accentuant les légères cicatrices au niveau du cou et du coin de l'oeil droit.
Langues parlées : (?) Commun, elfique

Caractéristiques :
FOR :13
DEX :19
CON :10
INT :14
SAG :08
CHA : 10

---


[Histoire en cours d'écriture]

Éloignement

J’ai peur de ce que la vie me réserve. Je viens tout juste d’arriver à l’âge de l’adolescence et je vois toujours ce gouffre sans fin qui s’étale devant moi. Mes parents veulent visiblement ce qu’il y a de meilleurs pour moi, ou pour eux. Je les déteste. Je veux leur faire comprendre, qu’ils comprennent qu’a eux seuls ils m’étouffent, qu’ils me brouillent mon future.

C’est notre anniversaire aujourd’hui, et comme à chaque fois je fus la seule à recevoir un présent. Il a fallut que je me barricade dans ma chambre pour l’offrir secrètement à ma sœur chérie, Ally, ma jumelle. Elle a depuis toutes ses années été ma confidente, ma meilleure amie. Elle prend constamment soin de moi, mais je me sens continuellement coupable en la regardant. Je souffre pour elle, pourtant elle rayonne toujours de bonheur, comment fait-elle, après tout ce qu’elle endure, comment garde-t-elle son magnifique sourire?

On cogne à ma porte, c’est ma mère. Elle veut que je descende pour le goûter et d’avertir Ally que si elle n’est pas la dans cinq minutes, elle se passera de manger. C’est stupide. J’obéis, quatre minutes et cinquante secondes plus tard, nous nous sommes assisse à table. L’air sévère de ma mère me réjouit, mais encore une fois, c’est Ally qui gagna les reproches. Le reste du repas ce passa en silence, en fait tous les repas se passaient dans le calme. Ma mère m’ordonna doucement d’aller faire mes devoirs alors qu’Ally devait desservir la table et laver la vaisselle. Une horreur, on a une femme de ménage et elle demande à sa propre fille de faire les corvées. Je la hais! Je monte les marches en tapant dessus à chaque pas pour être certaine que ma mère m’entende, même si je sais au fond de moi que jamais je serai puni. Mes parents n’ont jamais porté de respect à ma sœur, elle fait tout dans la maison sans rien dire et eux la traite comme une bête, ça me dégoûte, ça m’enrage. Je crois qu’ils n’ont pas eu assez d’amour pour en donner à ma sœur. Et qu’ils ont décidés de m’en surdonner . . . ils ne voient rien, ils ne comprennent pas comment cela me dérange.

C’est l’heure du coucher, j’ai eu dans ma jeune enfance un lit plus grand que trois fillettes comme moi, ma sœur toujours son lit de bébé. Mes parents viennent m’embrasser et partent sans oublier de fermer la porte. Comme à mon habitude, je sors du lit et cours me coucher dans celui d’Ally. Même s’il est trop petit pour une seule personne, je me collais fort contre elle et trouvait le réconfort pour m’endormir. C’était ainsi chaque soir, c’était ainsi que cela se passait chaque jour.

Il fait soleil, vite je dois retourner sous mes draps, sinon Ally recevra encore des coups. Comme la première fois ou j’étais aller dormir avec elle. Mes parents me dégoûtent, je ne le dirais jamais assez.

Non! Ils n’ont pas le droit. Ils sont fourbes, ils avaient tous prévu. Ils ont décidé de m’envoyer dans une maison de riche pour m’apprendre les bonnes manières. Ils veulent me séparer pour cinq ans! Cinq ans loin de ma sœur, ca m’est impossible. C’est quelque chose qui est plus fort que moi. Que vais faire cinq ans loin d’elle, je souffre déjà, ils viennent de creuser ma tombe, c’est inhumain de faire une telle chose. Je les déteste, JE LES DÉTESTE!

Hello,

D'abord attention à l'orthographe et la conjugaison

Désolé mais il n'y a plus de place de maitre des ombres pour le moment.

Citation :

Les traits sérieux de cette jeune elfe trahissent son véritable âge, rendant son visage légèrement plus vieux.

Avec 98 ans un elfe n'est pas encore vraiment adulte

Citation :

Ma mère m’ordonna doucement d’aller faire mes devoirs

Faire des devoirs?

sinon j'attends la suite de l'histoire pour le côté elfe mauvais..

Humm je tenterais de regarder pour les fautes, désolée :S.

Sinon je n'ai jamais prétendu qu'elle était adulte.

Citation :

Je vient tout juste d’arrive à l’âge de l’adolescence

Elle n'est pas adulte, mais bien adolescente. Pour celle que tu as cité . . . je ne comprends pas trop le lien. Je dis simplement que son physique lui donne une apparence plus vieille pas qu'elle l'est.

Je ne comptais prendre les Levels de Maître des ombres que vers la fin de ses niveaux. Donc je peux toujours attendre, aucun problème de ce côté.

Eh et pour le truc des devoirs. Faut bien apprendre un jour à compter, à lire, à écrire, etc.

Pour terminer, elle n'est pas Chaotique mauvaise, erreur de ma part dans sa fiche de perso. Hehum *toussote* Désolée.

Voila humm j'espère que le tout a un peu éclaircit.

Pour le moment, je mets en Bg sans validation.

Mais la liste d'attente des Mdo est longue.

Donc pour le moment tu peux la jouer avec ses lvl de guerrier et de roublar.

Des places de Mdo se sont libéres.
Comptes tu toujours poursuivres dans la voie du Mdo.

Si oui, il ne te reste plus qu'à écrire la suite du Bg pour entamer la voie de Mdo.
sinon, préviens moi, que je te replace en Bg sans validation

Je ne vais prendre les levels de Maitre des ombres que très tard, donc pour ne pas faire attendre d'autres joueurs pour rien. Faites passer les autres devant moi. J'avertirai lorsque je serais prête à les prendre. Est-ce que cela vous va?

Ca me va.

L'Espoir

J’espérais de tout mon cœur que la ville la plus proche était à quelque jour de marche, je n’avais rien apporter pour manger, ni pour boire. Je marchais sur le chemin de terre, je marchais avec l’espoir de la retrouver, de la sauver. Mon esprit se tourmentait, était-elle encore en vie, la traitait-on comme il le fallait. Ma vengeance c’était abattit mais ma tristesse grandissait à chaque nouveau pas que je faisais. Il fait sombre, il faisait froid. J’avais peur, ni James, ni Ally ne saurait m’aider cette fois. Je ne pouvais compter que sur moi.



Le soleil avait tellement disparu que je ne voyais plus que le paysage d’une couleur grisâtre qu’offrait sinistrement la lune. Les images de ma vengeance restaient accroché à mon esprit, j’étais incapable de les défaire. Je commençais à regretter, je n’aurais pas du. J’étais devenu une criminel, une meurtrière. Une meurtrière du même sang que moi. Au lieu d’avoir garder la tête haute, je m’étais rabaissé à leur niveau. J’avais honte, j’avais du remord. Mes yeux commençaient à se fermer tout seul, je m’installai quelque peu éloigné de la route, tout près d’un arbre.

Je n’arrivais pas à fermer l’œil, j’avais cette impression d’être observé, qu’on m’espionnait. Mais à chaque fois que je regardais tout autour, rien, pas même un animal. Un silence trop parfait régnait sur la nuit, j’avais des sueurs froides sur mon corps au grand complet. Sachant qu’il me serrait impossible de trouver le repos ici, je me remis en route. Toujours avec cette impression qui m’obligeait à lancer à tout les trente secondes des regards inquiets derrière moi.

Mes yeux sont cernés, mes jambes épuisées. Le soleil commence à se lever. À bout d’énergie, je me laissai glisser au pied d’une grosse roche. L’ombre qu’elle me procurait assoupit quelque peu la cuisante chaleur que la journée annonçait. Encore cette impression! C’est lorsque que j’eu un le pressentiment que quelqu’un s’approchait de moi que j’ai du me lever rapidement et balayer les environs du regard. Encore rien, je devenais folle, je manquais de sommeil. Épuisée, je m’effondra au grand soleil et m’endormis sous la chaleur accablante.

À mon réveil, il faisait encore claire. Je me remis en marche, j’espérais arriver à la ville avant la nuit. Pas de chance, il fait noir désormais. Je n’aime pas ça. Le sentiment revint, je vois les ombres des arbres bouger, j’ai l’impression qu’elle m’encercle. Prise de panique, je me mets à courir, je commence à voir les quelques lumières de la ville, je tiens bon.

Me voila enfin rendu, je continue de courir et m’arrête sous un lampadaire pour reprendre mon souffle. Plus rien . . . aucun pressentiment. Je me trouve rapidement un banc éclairé et m’y coucha. Je me sentais quelque peu rassuré, mais pas du tout plus en sécurité.

plus de place en Mdo

Responsable

J’entends des bruits, des gens parlent, ils crient. J’ouvre un œil. Il doit être tard car la ville grouille déjà d’activité. Je m’assois sur le banc puis des grosses voix se font entendre. Les paysans ouvrent un passage, deux hommes en armure lourde passent devant moi, ils tiennent un homme. James! Les gens commencent déjà à reprendre leur ouvrage que j’essaye de me frayer un chemin. Trop tard, je l’aie perdu de vue. Que fait-il ici.

-Ca ne présage rien de bon . . . les gardes de la ville qui traînent quelqu’un.

Je pivotai vers la personne, il s’était penché pour me parler. Un large capuchon masquait son visage, il posa une main contre mon épaule.

- Puis-je vous poser une question messire?
- Tout ce que tu veux ma petite.
- Où sommes-nous?
- Hum . . . à Lorgol, ne traîne plus ici, rentre chez toi.

Je jetai un regard dans la foule en espérant revoir James.

- Mais. .

Plus personne, il avait disparut. Je détestais cette ville, tout y était bien trop étrange. Je ne savais plus quoi faire, devais-je aider James, ou débuter mes recherches pour trouver Ally. Mon cœur était déchiré et j’avais cette peine pour ce que j’avais fait. Je pris une journée de réflexion, une journée pour manger et me reposer. Je m’achetai quelques petits fruits au marché et les avala avec faim. J’ai dormi ma seconde nuit sur un banc, juste au dessus d’un lampadaire.

Je me fais réveiller par un crieur public. Il y avait une grande foule devant moi, j’entendais que des faibles chuchotements par ci et par la. Je me suis levée doucement et me faufila entre les gens jusqu’à ce que j’aperçoive l’objet de toute cette population. J’étais aux premières lignes, mes yeux s’écarquillèrent. . .

Il était la, ses cheveux blonds plaqués contre son front. Ses beaux yeux n’osaient regarder les gens. Mes yeux s’embrouillèrent d’un filet d’eau, il avait les mains liées, ses vêtements étaient en piteux états. Le crieur public continuait de réciter son discours mais je n’entendais plus rien. Je comprenais à peine ce qui se passait jusqu’à ce qu’un énorme colosse relève sa faux. Il s’élança, puis la lame effilée siffla dans le vent. . .

-Nonnnnnnn!

Je m’élançai vers mon prince mais un main robuste m’agrippa par le collet m’y empêchant. Les larmes se mirent à rouler, James n’était plus. Mon corps en entier se mit à trembler alors que déjà les gardes dispersaient la foule.

L’homme qui avait stoppé mon élan plaça une main contre mon épaule. La repoussant violemment, je pris la fuite. Je me mis a courir a travers les ruelles sombres de la ville jusqu’à trouver un endroit calme ou aucun bruit, si ce n’est des miaulements de chat, ne se faisant ressentir. Le ciel s’assombrit, je tremblais toujours. J’avais la respiration vive, j’avais mal, je ne comprenais pas. Qu’est-ce qu’il avait fait? Est-ce une manigance d’Hélène? Les nuages laissèrent tomber leur peine, elle s’abattue sur moi.

Je me laissai tomber jusqu’au sol et ramena mes jambes vers moi. Au même moment, l’homme encapuchonné passant devant moi, s’y arrêtant.

- Tu ne vas tout de même pas rester sous la pluie?

Je ne relevai rien, je fixais devant moi. Il me tendit sa main lentement, habillée d’un gant de cuir noir.

- Laissez moi tranquille.

Il replia ses doigts, puis ramena sa main vers lui. D’une voix grave bien qu’elle se voulait réconfortante, il laissa glisser entre ses lèvres.

- Comme tu voudras . . . Ally.

Je relevai la tête, il tourna les talons. Je me mis à sa poursuite lui criant de s’arrêter.

- De . . . comment vous savez?
- Il n’est pas difficile de reconnaître des jumelles. . .

Il continua sa route, m’indiquant d’un signe de tête de le suivre.

- Quel était ton lien avec ce monsieur?

Je gardai un moment le silence, les gens avaient cette sombre tendance a rappeler les souvenirs les plus douloureux.

- Un ami . . . un bon ami.
- Il a été arrêté pour meurtre . . . le meurtre du couple Orwel, tu connais?

Tout s’éclaircit, le remord vint me ronger de nouveau, je m’arrêta de marcher. Il en fit de même. On avait retrouvé l’épée de James dans les décombres. C’était ma faute, il était mort à cause de moi. Mes muscles tremblèrent de nouveau, la culpabilité vint me chercher. J’étais l’entière responsable de sa mort, c’était ma faute . . . la mienne. Il se pencha doucement et vint me murmurer sinistrement à l’oreille.

- Ton secret restera gardé. . .

Il sourit ténébreusement et se redressa. Je ne pu qu’apercevoir son tatou avant que son visage replonge dans l’ombre de son capuchon. Son tatou, un disque noir entouré d’un halo pourpre. Je bafouilla quelques paroles puis nous nous sommes remis en route.


[Abandon de la classe maitre des ombres.]

L'oubli

L’homme m’amena dans une vieille taverne, il me fit m’asseoir et alla discuter avec plusieurs hommes dans un recoin sombre. Je ne pus qu’entendre des bouts de phrase.

-C’est elle . . . oui . . . ne vous inquiétez pas.

L’ambiance n’était pas des plus chaleureuses, c’était même froid et lugubre. Mes yeux étaient rougis par les larmes, j’avais le regard sans éclat de James dans la tête. Cela faisait si mal constamment. Il revient finalement vers moi et m’offrit un verre. Je refusai, dénudée de toute énergie.

C’est lorsque je me sentais au plus bas, que je ne vis pas qu’on creusait un précipice sous mes pieds.

***

Cela fait plusieurs année que je suis Sierg un peu partout. Les Autres l’appellent tous l’Ombre, moi je préfère l’appeler par son nom. Je ne suis pas souvent avec les Autres, c’est à peine si je leur adresse la parole. Ils ne sont pour moi que des collègues de travail alors que Sierg est bien plus.

C’est lui qui m’a tout montré, il a su me tendre la main alors que tout allait mal. Il m’a enseigné comment être discrète, comment me sauver de situation dangereuse, d’user de dextérité et de ruse. Il m’a entraîné à récolté des informations . . . il s’est occupé de moi, en retour je devais servir la maîtresse de la nuit.

On me surnommait la protégée. Personne ne me croyait à ma place, sauf Sierg. Je me sentais encore plus isolée que le reste du groupe, tous de fier servant de notre déesse, moi je ne faisais que la respecter. Avec elle, je ne pouvais pas oublier. Je ne voulais pas oublier de toute évidence. Mes souvenirs me faisaient si mal, mais c’était les conséquences que j’avais décidé d’accepter.

Ses années furent sombres bien que je sens qu’elles m’ont donné un moment de répit. Je fus accablé par mes souvenirs pendant un bon moment, jusqu’à les oublier et ne plus savoir pourquoi je souffrais ainsi. Éprise par mon travail, je ne comprenais même plus le monde au je vivais. Je ne me comprenais même plus.

***

Je crois que c’était la plus grande affaire que Sierg n’avait jamais vue. Un genre de trafic d’esclave mais qui commençait à être un peu trop connu des serviteurs du bien. Notre groupe était bien décidé à y récolter un maximum d’informations. Je suivais Sierg partout. Plus cette histoire avançait plus j’avais un mauvais pressentiment.

C’était la pleine lune, c’était supposé être le grand jour. Les trafiquants allaient échanger les esclaves mais les honnête gens étaient supposés faire éruption et une grande bataille devrait avoir lieu. Nous sommes nichés dans l’ombre, un homme s’avance, tirant une elfe par la main.

Mes ses s’écarquillèrent, c’était Ally. Sierg m’ordonna sévèrement de ne pas bouger. Je ne savais pas quoi faire, c’était un test, c’était un cauchemar . . . mais ce ne pouvait être la réalité.

Des paladins arrivèrent puis s’enchaîna de grande discussion, des menaces, des critiques. Soudain, alors que la tension était devenue trop lourde. L’homme plaça une dague contre la gorge de ma sœur. Ca m’était impossible, je ne pouvais pas rester cacher dans l’ombre, pas cette fois. J’allais sortir de ma cachette quand je me sentis retenu par deux personnes. Sierg avait ce regard froid, j’étais piégé par mon propre groupe. Les justiciers ont tenté de faire leur possible mais en vain.

Je me suis débattu de mon plus fort mais c’est quand elle ne respirait presque plus qu’ils m’ont laisser courir jusqu’à ses bras. Je ne pouvais pas croire que pendant toutes ses années, je l’avais oublié.

Ally

Je n’ai rien pu faire. Je pleurais de voir son sang, elle baignait dans mes larmes. Son souffle était si faible que même la brise nocturne pouvait le masquer. Je la serrai fort contre mon cœur. Je sentais en moi que sa vie s’éteignait. Je la serrais toujours aussi fort contre moi et pourtant elle ne pleurait pas. De sa voix si calme, si douce, elle usa de ses derniers efforts pour laisser glisser ses mots à mes oreilles.

Laisse moi partir cette fois, je ne t’en veux pas.

Sa main glissa contre ma joue, même au seuil de la mort, encore et toujours c’est elle qui me réconfortait. Inerte, je du moi-même déposer, dans un déchirement au cœur, sa main contre le pavé. Les ombres riaient dans leurs recoins sombres. Je n’ai vu que les yeux froids de Sierg avant d’apercevoir les flammes qui recouvraient le corps d’une partie de moi.

-Noooooooon!

J’ai hurlé si fort . . . je l’ai pris dans mes bras si fort. Les flammes se mirent à danser autour de moi. La douleur était accablante mais au moins, elle était près de moi.

On me tira par le collet, on m’éloigna d’elle. Ils éteignirent le feu de mes vêtements mais ils ne purent éteindre le feu de mon cœur. Je les ai tous regardé un par un froidement. Les brûlures remplissaient mes avants bras, mon regard était de braise. Ils disparurent tous dans la noirceur et je n’entendis que la voix de Sierg retentir.

Responsable, tu es responsable. Souffre, souffre de par tes souvenirs.

L’écho rebondissant dans la ruelle, puis la calme s’abattis. Il ne restais plus rien, pas même son beau sourire. Les flammes n’avaient eu aucune pitié. La brise nocturne répandit les cendres . . . moi je restai la, à pleurer en silence.

Mon monde, si noir était-il, érigea autour de mon esprit un mur infranchissable. J’ai toujours trop pensé à moi, ils sont morts à cause de ça. Je repris le chemin, j’essuyai mes larmes. Ma peine se ravala, je la laissai me ronger. J’avais fait mes propres choix, j’en subissais les conséquences. Puisse un jour, trouver le repos à mes remords et me pardonner leur mort.

[Édit du premier poste, changement de divinité pour Fenmarel Mestarine]

Chemin différent, souffrance assoupie

Le temps change, les gens évoluent. Et moi j'ai suivi le courant. La rivière m'a transporter jusqu'à mes origines elfiques la ou j'ai compris de nombreuses choses et découverts d'intéressant secrets. Je me souviens des personnes qui m'y ont aidé, au tout départ, Elina et Drystan. J'ai les images en moi, ils ont été les piliers de tout ses changements. Mais malgré ce qu'ils m'ont appris ou fait comprendre, ils n'ont pas réussi à étouffer ce remord qui toujours reste près de moi. Comme une ombre menacante qui plane au dessus de toi, un vautour affamé qui attend le moment de faiblesse pour frapper. J'ai peur, peur d'un jour sombré dans toute cette noirceur qui m'habite. Peur de devenir dangereuse par cette haine qui s'enlace autour de mon coeur. Un haine non envers autrui, une haine envers moi-même. Cela à toujours été ainsi.

Mais mon coeur si solidement fermé à su s'ouvrir pour l'amitier d'une personne. Tout comme Ally et James, elle a su ne pas poser de question, se contentant de réconforter. C'est ce que j'ai toujours aimé. Je sens son appui sans que j'ai à prononcer quoi que ce soit. Elle est la lorsqu'il le faut, elle possède toute ma confiance. C'est bien la seule et unique personne que j'obéit aveuglément. Même m'étant juré de suivre toujours mes choix. Ce fut mon choix, de lui offrir le droit de commandement sur moi. Elle est non seulement la Coronal du Haut-refuge que je protège, elle est également l'amie la plus précieuse que j'eus jusqu'à ce jour. La perle unique qui manquait au collier de ma vie, perle ou reflète la sagesse, la tranquilité et l'espoir.

Pour ne pas sombrer dans cette culpabilité, je me tourne vers mon devoir: Protéger la communauté des elfes. C'est un devoir que je m'engage à respecter pour l'éternité. Avec cette fonction de garde de la cité, je me sens encore plus proche de la mort. La mort qui m'a entouré toute ma vie, la mort, chose que je ne veux pas oublier. Contrairement aux autres elfes qui disent que la mort n'est qu'un autre chemin. Pour moi, elle est chose douce et cruelle. Qui appaisse les souffrances mais en créer pour ceux qui nous entoure. C'est le pourquoi de mon détachement envers les gens. Si personne ne m'aime, personne ne souffrira des mes ennuis, mes problèmes. En fait, je ne souhaite pas plus qu'on me haïssent que l'on m'aime. Ce que je souhaite, c'est l'indifférence des gens. Histoire qu'il m'oubli le jour ou je devrais partir et ainsi, ne jamais créer de faille dans le coeur des gens.

Pour parvenir à devenir un protecteur à la hauteur, j'avais demandé à deux personnes de m'enseigner le maniement de l'arc ainsi que le maniement des armes. Pourtant ses deux personnes ont fini par disparaitre, croyant mes demandes visiblement futiles et inutiles. Dardan en autre, qui n'a jamais voulu me voir comme une élève potentielle. Dardan. . .un danger pour la communauté. Je ne peux pas comprendre l'attachement qu'il a pour ses lames, mais il ne devrait jamais être plus fort que celui envers son peuple, envers le Haut-Refuge. Elfe qui ne pense qu'à lui même et jamais aux conséquence de ses actes, il est temps qu'il murisse de lui-même.

[À suivre. . .]

Un arc, un elfe et . . .

Je me rappelle fort bien cette journée. La nature était triste, ses larmes ruisselait dans mes cheveux, j’étais trempe jusqu’au os. J’avais mon arc en main, la haine de mon passé se déchaînait. Je décochais des flèches sur la cible improvisé la colère étant mon seul guide. J’ai décoché jusqu'à n’avoir plus de force. J’ai tiré jusqu'à ce que mes pieds ne su plus que tenir debout.

Je suis restée seule un bon moment, puis il est apparut.

Il était sombre, froid mais en quelque part il me ressemblait. Il me comprenait. Il me montra quelques techniques de tirs mais j’étais plus intriguée par sa personne que ses dires. J’ai su, j’ai senti, j’ai vu, qu’il avait besoin d’aide.

Il l’a refuser, sans hésiter, il n’a même pas voulu que je m’approche. J’ai senti mon cœur se refermer d’avantage mais toujours. . .je le comprenais. Une partie de lui me ressemblait tellement.

Le temps passa, jusqu’au jour ou il ne vint plus a notre endroit de pratique au tir a l’arc. Je reçu un lettre de sa part, d’ailleurs je l’ai toujours avec moi, soigneusement pliée dans un des mes poches. Son retour fut plus long que prévu, tellement que je me mit en tête qu’il ne reviendrait jamais. Qu’encore une fois on m’avait abandonnée.

J’ai toujours semblé forte, mais mon cœur lui ne su jamais l’être. Fragile, il se serra de nouveau dans ma poitrine. Alors que je pensais cette blessure guérit, la voilà qui réparait en même temps que lui.

Je me rappelle fort bien cette journée, il faisait soleil, les rayons brillaient dans ses cheveux. Mais ô combien son retour me faisait mal. Les gens ont cette fâcheuse tendance a revenir lorsque l’on se croit guérit pour finalement nous faire réaliser que la guérison serait monstrueusement longue . . .voir même impossible.

Impossible, notre histoire ne le fut pas. C’est sur le bord d’une berge, a la tombé de la nuit que j’ai pu goûter a cet instant magique. L’instant même ou pour une fois mon cœur n’a pas eu mal. L’instant qui a su le faire sourire, le faire briller, le faire désirer. Un instant tout simplement parfait. Celui ou il m’a embrassé.

Pourquoi lui? Parce que toujours dans le poids de mon passé il avait su m’épauler. Sans vouloir comprendre pourquoi, il avait été la. . .la, pour moi. Je lui ai offert ce que j’avais de plus précieux, de plus fragile. Je lui ai offert mon cœur.

Maintenant, il détient une partie de moi. Lorsqu’il s’éloigne, lorsque mes mains ne peuvent le toucher. Je sens un vide, l’ennui, la solitude s’emparer de moi. Il est ma moitié, il est mon amour. . . il est mon aimé.

Nous avons été réuni a cause de l’arc, mais la Seldarine nous avait déjà destiné.

Il eut un arc, lui . . .

Et il eut l’amour.


----
[Hrp] Changement de nom pour Isis Il'ianis[/hrp]

Personnage en pause. Merci