Le Val de Bise - Module NWN
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 [BG sans validation][Roublard/Guerrier][DE] Kat

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lillith de loessian
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lillith de loessian


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MessageSujet: [BG sans validation][Roublard/Guerrier][DE] Kat   [BG sans validation][Roublard/Guerrier][DE] Kat EmptyVen 29 Déc - 16:46

Nom du compte joueur: lillith de loessian
Nom du perso: ekatheryn
Race:demi elfe
Age: dans les 80 ans
Alignement: chaotique neutre
Religion: /
classe(s): roub/guerrier 19/6
Arme : arc/rapiere
stats au 25: fo14 dex 22 con 10 int 14 sag 14 cha10
langue parlée : draconique ( natale ) commun et elfique apprise ig.

Premier BG sur ce forum, pas de validation, juste une envie, C long et y'a des passages ... je dirais a ne pas lire pour certains je pense au vu de certains scène .. dure ..même si j'essayerais de faire au mieux.



L'épine dorsale du monde, terre désolée et gelée, barrière naturelle entre le grand nord polaire et le reste du monde.
Perdue dans cette immensité montagneuse, une grotte comme il en existe des milliers.Toutefois ... contrairement à ses soeurs, cette grotte n'est en rien comparable aux autres car en effet vous voila devant le palace d'un homme multi-noms.
Pour beaucoup, il est simplement le maître. Pour d'autre il est bénoite le simplet, l'archimage du vide ou encore ce cretin inepte. Mais pour le passage qui nous interresse .. il ne sera que le maître.

Ce palace, assurait une protection impressionnante à ses occupants. L'entrée de la grotte elle même était rendu indetectable par les pouvoirs du maître des lieux, en prenant l'apparence d'un mur rocheux. Et si cela ne suffisait pas, les premiers mettres passé l'entrée recelaient nombres de pieges mortels, sans compter sur les quelques defenses des murs eu même. Enfin bref ! Il suffit de savoir que nul ne put jamais penetrer a l'interieur de la forteresse sans l'accord du maître.
Interressons nous un peu plus a l'interieur de ce lieu. S'etalant sur près de 500 mettres de galeries, le maître avait fait ériger dans sa prime jeunesse de mage de puissants mur de pierre à l'interieur même de la grotte, y liant une parcelle de sa magie afin que rien de ce qu'il avait construit ne puisse lui survivre en cas de décés. La forteresse comptait presque 150 pieces allant du simple placard a balais aux vastes et luxueuses chambres du maître car il en avait plusieurs. Mais de cet étalage de puissance et richesses nous n'aurons à retenir que quelques lieux, les reduits aux esclaves et le secteur de magie, le plus profondement enfoncé dans les galeries et jouxtant le lieu de vie des esclaves. Ho et les chambres du maître bien entendu.
C'est dans ce cadre que commencera l'histoire qu'il me plaît aujourd'hui a raconter et de retranscrire ici.


Il était une fois, dans l'epine dorsale du monde, une caravane marchande qui jamais n'arriva a destination, attaquée en cours de route par une horde de gobelins des glaces qui ne laissèrent derriere eux que cadavres en trains de geler et objets sans valeurs. Sauf qu'ils oublièrent une chose... Vilma de Valenie, courant a perdre haleine au fond d'une ravinne gelée et tenant dans ses bras un petit être sans défenses. Une jeune fille aux joues rougies par le froid et agée de moins d'un an.
Vilma de Valenie n'était en rien une personne recommandable, voleuse aux doigts de fée, elle fit fortune dans sa prime jeunesse avant de se retirer des "affaires" un tresor de pierres precieuses et bijoux en poche. Malheureusement pour elle, cela n'empecha pas une de ses victimes de la retrouver quelques mois plus tard. C'est en tant qu'esclave que debuta le second morceau de la vie de vilma. Et c'est en tant qu'esclave qu'elle mit au monde la petite fille qu'elle serre si fort aujourd'hui contre elle, pensant que le grand nord et les communautées des dix cités seraient un havre propice a acceuillir une esclave en fuite et sa fille.
Vilma fuyait donc, épuisée, toujours avançant au hasard, aveuglée par le froid et les chutes de neiges. Elle parcourut bien moins de chemin qu'elle ne le pensait mais suffisemment pour arriver sur le terrain de chasse de Vagdus dit "le fort" même si une seule personne le nommait ainsi, a savoir lui même.
Fort, Vagdus l'était certainement, né d'une improbable union entre un demi ogre et une femme de dix cité, il avait tout d'une montagne de muscles qu'habiterais un esprit mal formé. Mais Vugdus en connaissait des choses ... Il savait que s'il ne ramenait pas en ce jour de la bonne viande a son maître il lui en couterait la peau du dos. Esclave solitaire, Vagdus ne connaissait que la chasse, son maître, et les punitions recompensant son inefficacité.
C'est sur le retour de sa chasse que Vagdus tomba sur Vilma qui hagarde, avançait au hasard, la demarche chancelante. Vagdus avait un repère en dehors de la forteresse dans lequel il entreposait ses petits trésors. Le maître le savait mais il laissait faire tant que le garde manger restait aprovisionné en viande fraiche.
C'est dans ce repère que fut conduite Vilma, une sombre et humide grotte a l'abri des vents et de la neige. Quant a Vagdus .. lui ne savait que faire de ces deux créatures qui ressemblaient fort a son maître par l'apparence mais pourtant si différente et degageant une odeure qui le rendait fou de quelque chose qu'il n'arrivait pas a saisir dés qu'il penêtrait dans son repère.
Et quelques jours passèrent ainsi, Vagdus s'occupant de rendre habitable les lieux pour des créatures faiblardes et geignardes qui avaient du mal a avaler le peu de nourritures qu'il volait dans le garde manger du maître et que la viande crue répugnait.
Une semaine passa, puis deux, puis trois. Vilma reprenait des forces lentement pendant que la vie de sa fille s'etiolait. Elle se savait a la merci de la grosse brute qui prenait soin d'elle, sentait son violent désir qui la terrifiait et la faisait encore trembler longtemps aprés qu'elle ne fut a nouveau seule maitresse des lieux mais aussi ... la soulageait car se pourrait être un puissant levier pour assurer sa survie, le cas échéant. Plusieurs fois, elle tenta de nouer le dialogue avec son sauveur, en vain. Rien n'indiquait qu'il comprenait ses paroles. Elle essaya pourtant toutes les langues de sa connaissances, même celle dont elle ne connaissait que les quelques salutations et remerciements usuels. Peine perdue. Par dépit elle communiquait par gestes, du mieux possible, ses besoins a son sauveurs qui parfois comprenait... parfois non.
Vagdus lui, se decouvrait une autre vie, loin du maître. Des moments n'appartenant qu'a lui. Des sentiments profonds qu'il se decouvrait tout soudain. Des heures passées à epier les moindres gestes des créatures, à ecouter leur babillage et les cris de la plus petite. Le plaisir qui l'inondait lorsqu'un fugace sourire remerciait sa compréhension de certaines choses. Il se decouvrit un autre univers et commença a en oublier le maître, d'une certaine façon.

Aujourd'hui, Vilma était silencieuse dans la grotte, enroulée dans des peaux grossières, meurtries dans ses chairs. Son sauveur avait finalement compris a quoi lui servait la chose pendant entre ses jambes. Elle comprenait désormais qu'elle devait être la premiere femelle qu'il voyait au vu de son comportement maladroit et empressé. Blessée, meurtris, trop faible pour bouger, elle serrait contre elle sa pauvre fille dont les pleurs s'étaient mut en un faible vagissement au fur et à mesure des jours. Elle allait mourir sa petite, elle le savait ... mais elle ne voyait rien qu'elle ne put faire ou qu'elle n'est déjà tentée. Alors elle la serrait simplement, attendant le retour de la grosse brute en esperant un miracle ou une intervention divine. Elle n'était guere croyante Vilma, mais depuis sa couche, inlassablement, jours aprés jours, elle ne cessait de repeter les prières qu'elle connaissait, ou simplement implorait les dieux de lui porter assistance.
D'une certaines manière, les dieux lui répondirent. Le maître venait encore de subir un cuisant echec en tentant pour la eniemme fois de lancer un sortilège qui changerait la face du monde selon lui. Ses autres projets ne nécessitant pas son attention, il parcourait sa forteresse la demarche rageuse. Et il tomba nez à nez avec son loqueteux et lourdeau chasseur près du garde manger. Le houspillant pour sa puanteur et sa stupidité crasse, il le laissa partir, lui hilare, sa chose terrorisée.
Il lui fallut 6 heures de plus et un diner digne de la table d'un roi pour comprendre qu'il y avait un problème. Son serviteur sortait du garde manger les mains pleines quand elles auraient dut être vide.
La diversion fut la bienvenue pour le maître qui avait là une petite enigme à se mettre sous la dent. Il savait bien qu'il ne lui faudrait guère de temps pour resoudre cette affaire mais il y mit plein d'entrain et de bonne volonté masquant en apparence les idées de sevices qui suivraient la résolution de l'affaire. Il alla même jusqu'a utiliser certains de ses précieux parchemins magiques pour tisser une toile de sortilèges afin de suivre son serviteur dans ses pérégrinations. Il s'attendait a bien des choses, mais en aucun cas a ce qu'il decouvrit lorsque son serviteur pénetra dans son repère, les mains pleines de victuailles et qu'il vit a qui les présents étaient destinés.
Il lui fallut bien quelques minutes pour se remettre de sa surprise et ordonner son esprit afin de decider d'une action.
Il lui fallut ressortir son vieu grimmoire auquel il n'avait pas touché depuis bien des années, réapprendre les shématiques et incantations auquel il n'était plus guère familier depuis qu'il vivait ici. Se sentant finalement prêt il lança ses sorts les uns aprés les autres ne se trompant nulle part à sa grande fierté, et finalement se retrouva dans le repère de sa chose, aussitot assailli par un froid lui gelant les os. Et la chose qui se retournait montrant les dents, grognant, se montrant hostile face a lui son maître ! impensable !
Les doigts déjà raidis par le froid, il incanta l'un de ses plus puissant sortilège qui vint frapper le monstre en pleine poitrine, aspirant ses forces vive jusqu'a ne laisser qu'une carcasse décrépite et morte. Souriant de satisfaction, le maitre reporta alors son attention sur la forme chétive qui l'observait depuis un renfoncement de la paroi.
Prenant son air le plus avenant possible, il lui tendit la main et réutilisant les mots barbares qu'il n'avait plus utilisé depuis des années il prononça le plus clairement ses mots là en commun :
"viens avec moi ou crève ici pour ensuite nourir les charognards "
A cette sortie, la seule réponse possible qu'envisagea Vilma fut de se redresser tant bien que mal pour avancer, s'aidant des coudes et des genoux, serrant sa fille contre elle, et de toucher timidement le bout des doigts du mage, à genoux devant lui, tête basse.
Malgré ce contact répugnant vu la saleté repoussante de la femme à ses pieds, le maître n'en incanta pas moins son sortilège qui les ramena dans sa forteresse à la chaleur douillette et au confort plus que bienvenu.
Ainsi débuta la troisième vie de Vilma de Valenie, esclave d'un mage sans aucun espoir de fuite et la premiere vie d'une enfant.

Le temps s'écoula jours aprés jours, Vilma apprenant à vivre dans ce nouveau lieu qui ne finissait pas de la dérouter. Le palace du maître recelait nombres de mystères propre à désorienter un esprit non habitué et elle prenait toujours garde ou elle mettait les pieds et à ne rien toucher nulle part de peur de finir en cendre. Sa vie était devenu trés simple, eveil tôt le matin, travaux en cuisine avec une antiquité humaine qui ne parlait que pour donner des ordres secs d'une voix sèches, récurage des lieux d'aisance, des cages à esclaves ou elle même logeait, passage forcé dans une cuve d'eau trop brulante pour être agréable et elle finissait le reste de la journée et une partie de la nuit dans la couche du maître si celui-ci se sentait d'humeur à jouir d'une jeune présence a ses côté. Car jeune elle l'était en comparaison. Autour d'elle, ce n'était que vieillards sans cervelles ou ombres fantomatiques gardant les lieux. Il lui avait fallu quelques mois pour aprendre l'idiome du maitre. Un langage draconnique selon ce qu'elle avait compris, seul langage autorisé dans ce lieu.
Elle se savait esclave, sa volonté dominée par un autre pafois au sens literral du terme lorsque le maitre la forçait à participer à un de ses amusements cruels. Mais, car il y a souvent un mais, elle savait aussi qu'il existait pire. Somme toute, ce mage là n'était guère exigeant, passant la quasi totalité de son temps dans son etude privée et n'en sortant que pour se nourrir et se distraire de temps a autre. C'est là alors qu'il fallait que tout soit impeccable. Et ce maître ... ce n'était qu'un homme .. enfin un mage, puissant selon ses connaissances, durs, cruel, mais pas dénué de tendresse ... parfois.
Il y avait aussi une ombre au tableau, sa fille grandissant en ce lieu, faisant déjà ses premiers pas dans le monde. Parfois le maître la lorgnait étrangement une lueure qu'elle detestait dans les yeux.
Elle avait pensé plusieurs fois à le tuer, une nuit aprés qu'il se soit assoupi sur elle voir en elle, le poignardant encore et encore se baignant dans son sang. Du moins, elle rêvait ainsi jusqu'au jour ou il l'avait regardé, son horrible grimace passant pour un sourire, et lui avait montré une image mouvante apparaissant dans l'eau de la cuvette au chevet de l'immense lit. Sa fille dans sa couche, veillée par deux ombres fantomatique aux yeux rouges luisant dans le noir. Il lui avait alors révelé qu'au cas ou il viendrait a mourir, les ombres recouvriraient leur autonomie et leur volonté et n'aurait alors aucun scrupule a se nourrir de l'essence vitale de la jeune enfant qu'ils veillaient l'instant d'avant.
Mensonge ? vérité ? elle ne le savait mais n'osait prendre ce risque. Aprés tout .. demain aportera surement un jour son lot de changements propice a une action moins risquée.
Ainsi s'ecoula la vie dans le palace du maître jusqu'au jour ou de nombreux changements eurent lieux mais ou rien ne put être tenté.
Cela commença par des bruits sourd dans les murs, des serviteurs fantomatiques défonçant certains murs et aménageant des pieces. Lorsque le calme revint, tout une partie de la forteresse venait d'être condamnée, les portes scellées magiquement. Un autre changement, et de taille celui là, Vilma ne retrouva pas sa fille lorsqu'aprés une nuit de plaisirs guère partagés, elle rentrait dans sa cage. Le maître se fit entendre dans son dos, l'ayant suivit.
"Vilma ma douce, tu as désormais a faire face à un choix crucial. Le dernier de ta vie surement. Vivre sans elle ou vivre sans elle "
Ce a quoi elle répondit en lui sautant dessus, hurlant sa rage. En vain. D'un geste il l'a renvoya au sol avant de se lancer dans une incantation compliquée. Et elle senti ses forces l'abandonner, la quitter, elle vit sous ses yeux sa peau se fletrir, se rider, pendant que le maître semblait gagner en vigueur, se nourissant de ses forces vive.
C'est une vilma vide de toute vie qui reprit conscience aprés cela. Vieille chose décrepite, l'esprit bridé par un étau feroce, rejoignant les autres vieilles choses décrépite hantant les lieux, repetant leur tache quotidienne sans etat d'âme aucun.
Ainsi demarra la dernière et quatrième des vies de Vilma de Valenie qui fut brève et sans plus d'interêts.


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lillith de loessian
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MessageSujet: Re: [BG sans validation][Roublard/Guerrier][DE] Kat   [BG sans validation][Roublard/Guerrier][DE] Kat EmptyVen 29 Déc - 18:59

"Le monde est si simple" pensait la jeune enfant en regardant les autres autour d'elle, à genoux comme elle, face au maître, un être fort, habillé de longues robes sombres. D'une main, il pouvait prendre un enfant des Dieux pour le lancer contre un mur, et cela faisait mal, trés mal. Jamais la jeune enfant n'eut a subir cela mais elle avait vu les autres en souffrir et comprenait qu'elle ne voulait pas que cela lui arrive.
Tout les jours démarrait de la même façon, les enfants des Dieux se réveillaient à la sonnerie stridente. Rallumaient le feu, faisaient chauffer l'eau pour le bain, se baignaient, se nettoyant des impuretés du monde. Puis, ils gagnaient les cuisines ou ils recevaient leur nourriture du matin des mains d'une créature que le maître nommait esclave et qui, selon lui, ne méritait pas l'attention des êtres qu'ils étaient, les enfants des Dieux, face à une monstruosité, un echec des dieux aux premières heures de l'Univers.
Un jour, l'un des enfants avait parlé a un de ces esclaves et dans les minutes qui suivirent, son corp se transforma, se ridant, ses chairs pendant lamentablement, flasque, et la vie quitta ses yeux. Il était devenu un esclave. Punition des dieux d'aprés le maître pour s'être rabaissé au niveau de l'esclave en lui adressant la parole. Il va sans dire que plus jamais aucun enfant des Dieux n'adressa la parole a un esclave aprés cela. Si les dieux le voulaient ainsi, ce n'était pas à eux de penser le contraire.
Le repas prit dans un grand et normal silence pour des être digne comme eux, les enfants des Dieux se dirigeaient alors vers la salle de jour ou ils recevaient "l'enseignement des Dieux" par le biais du maître. Le maître repêtait toujours en premiers les grand commandements de l'Univers, d'une voix grave et forte qui portait loin dans les esprits. Car tout enfants se doit de savoir certaines choses et doit pouvoir le repêter sans erreur.
"A l'origine de l'Univers, les Dieux créèrent la roche, la terre, l'eau et le feu. Suivit les sans esprits qui nourissent, arbres, verdure, poisson et animaux. Puis les Dieux s'attelèrent a la création de "l'esprit des dieux" qui devaient venir habiter des créatures de l'Univers. Ainsi virent le jours des créatures pouvant penser et jouir de l'Univers pour le plus grand bonheur des Dieux.
Mais il y eut un imprevu que même les Dieux ne pouvaient imaginer. Certaines des créatures douées de l'esprit des dieux cessèrent de prier les Dieux et commencèrent a penser que les Dieux n'existaient pas.
Cela eut de graves conséquences, certains Dieux, ayant mis trop de leurs pouvoirs dans l'Univers, furent blessés par ces actes et perdirent un peu de ce qui faisaient d'eux des Dieux, perdant cette part de pouvoir mis dans l'Univers. Les autres Dieux eux décidèrent de punir les hérétiques en les changeants en esclaves.
Mais un malheur ne venant jamais seuls, les Dieux blessés furent forcés d'aller vivre dans l'Univers pour recuperer leurs pouvoirs perdus mais ils ne purent le retrouver et ils changèrent, leurs blessures refusant de guèrir. Ils ne furent plus des Dieux et commencèrent a agir pour eux même sans se préocuper de l'Univers ou des créatures habitées par l'esprit des dieux.
Alors les Dieux, pleurant sur de tels actes, furent contraint au déséspoir de modifier légèrement l'Univers. Certaines créatures douées et dotées de l'esprit des dieux furent nommées Maître et les autres devinrent les enfant des Dieux, c'est vous enfants. Les maîtres se virent octroyer une lourde et dure tâche, celle de proteger les enfants des Dieux des mauvais maîtres comme furent nommées les Dieux déchus. Mauvais car leurs souillurent datant du début de l'Univers, les forces a vous faire penser et croire le faux, a mentir constament, a ne pas prier les Dieux, a vous comporter comme des bêtes, détruisant tout ce qu'il y a de beau dans cet Univers. Je dois donc vous proteger de tout cela mais je ne puis non plus le faire sans vous. Enfants des Dieux vous devez m'aider dans cette tâche, par votre discipline, en obeissant a mes commandements même si vous ne voyez pas pourquoi, sans rechigner, sans vous plaindre, car vous n'êtes peut être pas assez doués pour être des maitres mais vous êtes tout de même des enfants des Dieux, et ils vous aiment. N'en doutez jamais, ne l'oubliez jamais. Ceux qui doutent trop finissent par servir les mauvais maîtres ou finissent pas être changé en esclave par les Dieux qui vous jugeront indigne d'être de leurs enfants."
Ainsi parlait toujours le maître, repetant son texte rituelement tout les jours au debut de l'étude.
Aprés cela suivait des études spécifiques a chacun, tous aprenant sans un mot ce que le maitre dispensait comme enseignement. Parfois les ombres se melaient à la salle pour apprendre des choses aux enfants en plus du maître.
Ainsi vivait-on dans la forteresse, le temps n'ayant aucune prise, l'univers n'étant composé alors que d'une dizaines de pieces, des portes interdites, et du maitre les protegeant des impuretés de l'Univers.


Ainsi, la jeune enfant grandi dans cet Univers là, obéissant aux moindres commandements du maitre, s'appliquant a répondre aux moindres de ses désirs et exigences, sans un mots, sans un reproche. Le mondes était ainsi et rien ne pouvait la faire penser qu'il en fut autrement. Et il en allait de même pour ses condisciples. Ils parlaient peu voir jamais. Ils se levaient pour etudier et se couchaient pour dormir.
Un jour, le maître aprés les paroles rituelles, aborda la leçon differemment. Il passa devant chaques enfants et prononça un mot. Son mot a elle fut ekatheryn.
Le maître continua sa ronde puis revint devant tous.
" Enfant, aujourd'hui j'ai une grave nouvelles, les Dieux m'ont communiqué de nouvelles instructions pour la lutte contre les mauvais maitres et je suis au regret de vous informer que vous allez devoir participer plus activement a cette lutte. A partir d'aujourd'hui je vais vous separer en deux groupes. En passant devant vous j'ai prononcé un mot, ce mot est votre, il vous représente. Quand je dirais ce mot, cela signifiera que je m'adresse a vous seul et pas a un autre.
Maintenant je vais appeller ceux qui devront changer de quartiers de vie. Il retrouveront le même agencements de salles qu'ici et continueront comme ils l'ont toujours fait mais vous serez tous en groupe moins nombreux. "
Et ainsi, le maître prononça les mots qui corespondaient a d'autres enfants des Dieux qui, sans un mot, se levèrent et suivirent une ombre qui les guida au dehors. Jamais la jeune fille ne les revit mais elle ne put s'empecher de remarquer une chose. Depuis longtemps, elle avait remarqué une différence entre les différents enfants lorsqu'ils se baignaient au matin. Elle avait remarqué une différence fondamentale entre eux au niveau de l'entrejambe et aujourd'hui, tout ceux qui différaient d'elle de cette manière venait de répondre a l'appel du maître pour sortir de sa vie.

Peu de temps aprés, elle ressentie quelques douleurs dans la poitrine et le temps passant, ne put que constater que sa poitrine grossissait lentement et remarqua à une certaines gènes, que les autres enfants subissaient la même chose. Puis un jours, l'un des enfants perdit du sang par l'entrejambe mais tous ignorèrent le fait et detournèrent le regard. la volonté du maître et des Dieux sont impénetrables et leurs chatiments prennent souvent des biais étranges. Puis quelques semaines plus tard, un autre enfant eut a subir ces désagrements. Le maître entra quelques heures plus tard alors que les enfants prenaient leur bains. Il tenait son long fouet à la main, fouet avec lequel il assenait ses punitions en cas de fautes légères.
Ce jour là, tout les enfants des Dieux eurent droit au fouet. Puis le maître expliqua que le corps des enfants devait se modifier pour mieux remplir la tache qui serait la leur plus tard et que cela ne se faisait pas sans gênes. Il partit sans d'autres explications et la vie reprit son cours sans plus d'histoires.
Certains soirs, le maître entrait des les cages et appelait un mot, l'enfant concerné se précipitait alors vers le maître pour le suivre.
Un jours, le maître prononça son mot et comme les autres avant elles, la jeune fille se précipita vers le maître et le suivit docilement. Il la guida jusqu'a une chambre ou il la denuda, passant longuement ses mains sur sa peau, s'attardant sur sa poitrine qui avait énormement grossie depuis quelques temps, la palpant longuement. Comme à son habitude, la jeune fille tenta de rester impassible mais ne put s'empecher de ressentir des choses qu'elle ne put masquer a son grand désarroi. Sur d'avoir a subir le fouet, elle attendit le coup, en vain.
Le maître la guida jusqu'au lit ou il la fit allonger et de sa longue manche, il sortit un poignard qu'il s'amusa a faire glisser sur sa peau nue, l'entaillant parfois, tentant a l'evidence de la faire crier mais elle en avais vu d'autre et serra les dents comme a son habitude. Le maître nettoya alors le sang de sa langue puis il lui banda les yeux.
Elle attendait sur le lit et le maître lui fit des choses qu'elle n'arrivait pas a imaginer mais elle aima ça malgré la douleurs et le sang.
Durant la moitié de la nuit, il resta avec elle, dans la chambre, s'occupant d'elle, jouant avec son corps que sa volonté et son esprit ne pouvait plus controler devant tant de sensations étranges qu'elle decouvrait pour la premiere fois.
Par la suite, régulierement, le maître appela ses enfants a lui pour la nuit. Et la jeune fille attendait avec impatiente ses moments là. Dans les cages, nombreux étaient les enfants des Dieux a regarder partir l'élu du maître avec envie.

Un jour, pendant l'étude, l'un des enfants renversa une préparation. Cela faisait de nombreux jours qu'ils travaillaient sous les ordres du maître à melanger des produits entre eux. Le maître les laissaient libre de choisir parmis certains produits, ainsi que leurs quantités. A la fin de chaque mélange, ils devaient placer un doigt dans le liquide et si celui-ci attaquait les chairs sans qu'il n'y ait de douleurs, le mélange était reussi. Mais cet enfant là renversa sa préparation par megarde, se retrouvant aspergé d'un flot de liquide qui attaqua aussitôt ses chairs la faisant hurler de douleurs. "Preparation ratée" pensa la jeune fille pendant que le maître pratiquait sa magie de maître sur l'enfant des Dieux hurlant de douleurs. Puis il emmena l'enfants qui ne revint pas le soir même dans les cages, ni même le lendemain, ni le surlendemain.
De temps à autres, le maître ammenait des cadavres de sans esprits qui nourissent. Puant la mort. Il ouvrait toujours le ventre des cadavres et leurs présentaient des bouts de viandes en les nommant ainsi que leur emplacement dans le corps et les effets sur le corp du sans esprit vivant. Puis, il les laissait ensuite trouver un moyen pour les atteindre sans rien toucher d'autres que de la chair avec un couteau. Quand le maître semblait content de leurs travaux sur les cadavres, il faisait lacher des sans esprit vivants dans la salle et les enfants devaient alors tuer le leur d'un seul coup de couteau. Il va sans dire que l'echec se récompensait du fouet ou autres punitions. Mais cela était normal, les sans esprit mort inutilement était un affront contre les Dieux qui se devait d'être puni.
Il y avait aussi les études ou les enfants devaient se combattres l'un l'autre avec les poings et les pieds, le but étant de provoquer de grandes douleurs voir l'inconscience en frappant des endroits precis du corps et sans laisser de marques. Là aussi, le maître laissait faire les enfants des Dieux se contentant d'observer et de punir l'echec. "La colère est inutile, la rage aussi, seul un esprit aceré conscient de ses actes et réflechissant à l'instant présent sans entrave ni limitations, commandant au corps d'agir sans pour autant s'exposer inutilement, vous permettra d'atteindre le but que je vous ai fixé. Aussi aprenez bien de vos echecs et douleurs ainsi que des réussittes des autres et alors tous arriverez a acomplir ce que je vous demande." Ainsi parlait le maître alors lors de ses etudes là.


Dernière édition par le Sam 30 Déc - 4:19, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [BG sans validation][Roublard/Guerrier][DE] Kat   [BG sans validation][Roublard/Guerrier][DE] Kat EmptyVen 29 Déc - 23:30

Et le temps a nouveau, poursuivit son cours, sans prise aucune sur les habitants de la forteresse. Les études se suivaient, les enfants aprenants a reproduire à l'identique textes et signes entrevus quelques secondes, mémoriser une scène d'un regard pour la reproduire ensuite sur du parchemin, rappeller une phrases ou des mots, des noms, des évènements passés, sans erreurs. On les arma aussi, de longues et fines épées plates, cassantes lorsqu'on les maniaient mal et ils s'entrainaient ainsi a combattre face a la magie du maître qui créait une image fantomatique ou contre les ombres qui prenaient une apparence plus vivante pour l'occasion. Allant toujours plus loin dans les combinaisons de coups, de succession d'enchainements. Aprenant des uns des autres et désirant toujours se perfectionner. Des parcours d'obstacles qu'il fallait franchir rapidement, des épreuves d'endurance nue, dans des salles ou régnaient indifferemment froid intense ou chaleurs extrèmes. Apprendre a ignorer la douleur pour continuer, l'echec ne signifiant qu'un surplus de douleur par le fouet sans pour autant être liberé de l'épreuve. Parfois, certains enfants étaient emmenés, à demi morts de blessures ou de fatigues. Certaines fois, ils regagnaient les cages quelques jours plus tard, toujours aussi silencieux mais le regard noir et hanté mais certains ne revinrent jamais. Et parfois, comme depuis longtemps, le maître appellait a lui l'un des enfants des Dieux pour la nuit.
Aucun d'entre eux ne remit jamais ce qu'ils faisaient en question. Le maitre ordonne, l'enfant des dieux obéis. Agir autrement est impensable.

Vint un jour ou rien ne se déroula selont la routine immuable du monde. Les enfants se préparèrent comme chaque jours, se baignant, prenant leur repas du matin et se présentant pour l'étude. Ce jours là toutefois, point de maître. Mais tous attendirent néammoins que le maître arrive en silence. Et quand le maître finit par entrer, ce fut pour les autoriser a prendre leurs armes et a la suivre rapidement, il semblait inquiet. Il les emmena par des chemins inconnus, traversant des portes interdites. Ils passèrent devant une cage ou gisait des creatures nues, sales, blessées pour certaines, du sang sechés inondant leur entrejambe et la jeune fille frissonna en reconnaissant l'une des créatures pour ce qu'elle était car elle était là le jour ou le liquide avait dévoré les chairs de la créature lorsque celle-ci s'était renversée sa préparation dessus mais elle s'en detourna pour poursuivre sa route. Si les enfants pouvaient comprendre les agissements des Dieux ce ne seraient plus des enfants des Dieux. Et tous poursuivirent leur route sans s'arrêter devant cette cage contenant des créatures qui les regardèrent passer sans montrer le moindre signe de vie, le regard vide.
Le maître guida son groupe jusqu'a une salle ou plusieurs créatures gisaient au sol, inondées de sang. Elles étaient grandes, plus qu'eux, et musclées. des fourreaux d'arme vide à leur flanc. Elles gémissaient au sol perdant leur sang et le maitre leur ordonna de les suivre en les portant.
Et ils obéirent, tous, portant leurs anciens camarades mâles d'enfance sans le savoir, comme si ce n'étaient que des tas de viandes sans esprit ce qu'ils pouvaient être au demeurant. Et ils suivirent le maitre donc, traversant des salles inconnues, empruntant des couloirs pour la premiere fois.
Une fois à destination, des créatures identiques a celle qu'ils transportaient, étaient enchainées au mur par des anneaux de métal et a leur vue ils ruèrent en tout sens, se meutrissant les poignets, cherchant a se liberer en grandant comme des bêtes.
Le maîtres les fit deposer les créatures blessées au sol avant de les envoyer remplir des baquets d'eau chaude afin de nettoyer les plaies des créatures. Des déchirures, des griffures pour la plupart et les enfants des dieux s'éxécutèrent sans un regard pour les choses qui s'acharnaient toujours le long des murs a ruer ou crier dans leurs directions, des sons inintelligibles, des sons de bêtes.
La jeune fille repartait pour la 3° fois remplir un baquet d'eau chaude lorsque l'une des créatures a l'insu de tous réussit a se liberer de ses chaines et la suivi dans la piece voisine. Elle bondit sur la jeune fille, ses poignets encore cerclés des anneaux metallique arrachés du mur, atterit sur son dos et la projeta au sol sous son élan, réunissant ses poignets dans un seul mouvement et les enserrant dans un étau de fer les tenant loin du corp, lui ecartant les cuisses du genou et la penetrant violement, s'agitant tel une bête sur le dos de la jeune fille qui interdite en resta sans réactions. Tout cela lui rappelait trop ce que faisait le maître lorsqu'il l'appellait pour la nuit mais dans un contexte radicalement différent et elle failli se laisser faire sans réagir, du moins jusqu'a ce que la bête la retourne de force et la fixant droit dans les yeux enserra sa gorge de sa main libre et commence a serrer lui broyant les chairs de sa force superieurs, jouant toujours du bassin, lui meurtrissant l'interieur. Là elle se debattit, ruant, se liberant partiellement du poid de la bête. Son genou parti aussitôt, heurtant violemment le bas ventre de la bête dans une tentative pour le repousser. La bête lacha prise aussitôt criant de douleur mais la jeune fille n'en avais pas finit, se remettant sur pied rapidement elle fixa la créature qui se tordait au sol devant elle et elle degaina son épée. Lorsque son regard croisa celui rempli de folie de la bête, elle frappa, un geste rapide et précis, perçant l'oeil et pénétrant le cerveau. La créature s'effondra morte.
Il fallut plusieurs minutes à la jeune fille pour analyser la situation et l'etrangetée de ce qu'il venait de se passer .. une attaque a laquelle rien ne l'avait preparé pour sa défense et dont elle ne pouvait imaginer la finalité. Elle en profita pour longuement etudier le corp de la créature morte et force lui fut de constater les similitudes avec le sien et plus encore celui du maître si ses suppositions s'averaient juste. Cela fait, elle rempli la tâche qui l'avait emmenée ici et regagna l'autre salle ou rien de ce qui venait de se passer n'était encore connu. Lorsqu'elle parla, le maître en fut surpris, et lorsqu'il apprit ce qu'il venait de se passer il garda le silence de longues minutes ayant visiblement du mal a contenir sa fureur. La jeune fille, elle, poursuivi sa tâche l'incident oublié et les enfants des Dieux continuèrent de nettoyer les créatures blessées avant de panser leurs plaies et finalement les enchainer au murs avec leurs comparses.
Jamais il ne fut fait mention de ce qu'il venait d'arriver ici par la suite. Sinon que le maître leur présenta les créatures comme des enfants des Dieux s'étant detournés des Dieux pour servir les mauvais maîtres.

Le temps passa, suivant sa course habituelle dans ce monde en miniature. Les entrainements aux armes, toujours plus intenses succédents aux études plus cérébrales, inlassablement, jours aprés jours. Parfois, certains des enfants étaient appellés et on ne les revoyaient plus avant un temps trés long. Le maître disait que ces enfants là étaient soignés d'une grave maladie et qu'il valait mieux les écarter plutôt que tous tombent malade. La jeune fille avait remarqué que ceux qui étaient appellés ainsi vomissaient souvent le matin avant le bain, sans raison, et toujours elle était soulagé de les voir partir pour ne pas, elle aussi, attrapper ce mal là.
Elle ne le savait pas mais elle entrait dans sa 22° année de vie dans l'Univers lorsque le maître annonça que pour certains des enfants, c'était l'heure de participer au grand plan des dieux et d'acomplir leur mission. Certains des enfants quittèrent alors le groupe a l'appel de leur mot spécifique. Et leurs petit groupe fut alors réduit a une poignée.
Un jour, le maître prononça le mot qui se raportait a la jeune femme, et celle-ci se précipita comme chacune avant elle pour attendre les instructions du maître. Il l'emmena au travers de nombreuses salles jusqu'a un lieu qu'elle ne connaissait pas encore. Il y faisait trés froid et elle commença a trembler. Le maître prit une grosse veste de peau et se la mit sur les épaules avant de tendre le même vetement a la jeune femme qui l'accepta sans un mot mais avec gratitude. Le vetement ne la protegeait guère et ne couvrait pas plus ses jambes nues que sa jupe courte de toile fine que tout les enfants des dieux portaient normalement mais sa poitrine et ses bras étaient désormais couvert ce qui en faisait déjà une nette amélioration pour la conservation de sa chaleurs corporelle.
Le maître ouvrit la porte leur faisant face et le froid s'accentua, la faisant trembler de tout ses membres. Prenant la tête, le maître s'engagea dans un passage rocheux suivit, un pas en arrière, par la jeune femme dont les joues, d'abord rougies par l'air glacial, devinrent d'une paleur mortelle a mesure que le froid l'envahissait. Mais elle suivit son maître, opiniâtre, bien décidé a ne pas trahir sa faiblesse.
Ils traversèrent ainsi une trentaine de mètres à l'intérieur d'une piece qui sembla immense à la jeune femme. Devant eux, une lumière d'une blancheur éclatante l'eblouissait et elle suivit le maître jusqu'au mur de lumière glaciale qui délimitait cette pièce. Le maître continua d'avancer et la jeune femme, aprés une brève hésitation lui emboita le pas, sortant a l'exterieure pour la premiere fois depuis que sa mère, la serrant contre elle, était entré dans la forteresse bien des années auparavant.
Le maître gardait le silence, immobile, et la jeune femme, eblouie, gardait les yeux fermées, transie de froid. Aprés un long moment, le maître lui ordonna d'ouvrir les yeux sèchement ce qu'elle se dépecha de faire avant de les refermer aussitôt, étourdie par sa brève vision. Le maître réitera son ordre et la jeune femme ne put que se soumettre devant le ton impératif employé. Elle obtempera pour regarder a nouveau autour d'elle, ne comprenant rien a l'immensité s'offrant a ses yeux et fut prise de vertige en levant le regard vers le plafond et ne le trouvant pas. Ses jambes la trahirent et elle s'efondra dans ce sol blanc et humide qui lui brulait la peau des pieds et maintenant des jambes et des fesses. Elle se retourna fébrilement, cherchant le passage d'ou ils venaient pour se fixer une donnée connue mais son regard ne rencontra qu'un mur rocheux au pied duquel elle vit leurs traces de pas dans ce sol malléable, semblant jaillir directement de la roche.
Perdue, elle reporta son attention sur le ciel ou le vertige la reprit. Finalement elle en vint a enserrer la jambe du maître de son bras, fixant son esprit sur la parcelle de réalité et le maitre, loin de s'offusquer devant pareille attitude, passa sa main dans les cheveux de la jeune fille. Il incanta alors un sortilège pendant quelques secondes et lorsque la voix du maître se tut, elle senti une douce chaleur l'envahir et le froid quitter ses membres raides.
"releve toi ekatheryn, kathryn ma belle, et contemple a nouveau le monde tel que tu ne l'as jamais vu, ensuite nous rentrerons, j'ai pleins de choses a t'apprendre."
Et la jeune fille suivit les instructions du maître,combattant son apréhension, posant les yeux sur les montagnes gelées de l'épine dorsale du monde, embrassant les pics et glaciers enneigés du regards, dardant sur le plafond d'un bleu magnifique, mais a une hauteur inimaginable, son doux regard enfantin empli d'incertitudes.
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MessageSujet: Re: [BG sans validation][Roublard/Guerrier][DE] Kat   [BG sans validation][Roublard/Guerrier][DE] Kat EmptySam 30 Déc - 5:12

"Ekatheryn ma belle, vois-tu, le monde est vaste. Tu le savais par l'esprit mais tu viens de le voir pour de vrai. Et ce monde tu sais, les mauvais maîtres sont sur le point de prendre le dessus quoique l'on fasse. Il y a de moins en moins de maîtres comme moi, capable de guider les enfants sur les voies des Dieux. Les mauvais maîtres nous traquent, gagnant du terrain, envahissant nos forteresses, pervertissant les enfants des Dieux et les regroupants dans de vastes forteresses qu'ils nomment villes ou cités. Dans ses cités, il y a peu de mauvais maîtres, mais il n'en faut pas beaucoup pour maintenir les enfants des Dieux dans l'avilissement et la perversion. Car dans les villes, peu pensent encore aux Dieux mais tous ne pensent qu'a leurs propres petits plaisirs mesquin, vivant comme des animaux les uns sur les autres, ne sachant plus vivre autrement qu'en écrasant l'Univers sous leurs pieds pour la gloire des mauvais maîtres.
Ils sont de plus en plus nombreux a rejoindre les mauvais maîtres. Là ou nous vivont ma douce, nous somme le dernier refuges des vrais croyant aussi, n'hesite pas a tuer toutes créatures que tu pourras croiser en dehors de cette forteresse. Puis ramene les moi. Soit tu auras tué un enfant perverti, soit tu auras tué un sans esprit ou un esclave. Le perverti, il faudra le manger pour qu'a travers la sainteté de vos corps, l'esprit des Dieux qui était en lui puisse rayonner a nouveau et revenir vers un autre enfant. si c'était un sans esprit, nous y gagnerons tous en nourriture car tel est le destin des sans esprit que de pourvoyer au bien être des maitres et des enfants des Dieux. Et si c'était un esclave, il conviendra alors de le rendre a l'Univers pour que les sans esprit purifie sa chairs avant que nous purifions la leurs. Voila le grand cycle de l'Univers d'aujourd'hui."
Ainsi parlait le maître, serrant la jeune femme contre lui sur ses genoux, la tête enfoui dans son cou et les mains glissant sur la peau nue de sa poitrine. Et la jeune femme ecoutait religieusement la parole du maître ainsi qu'il devait être.
"Désormais, chaque jour, tu devras sortir a l'exterieur comme nous l'avons fait ensemble. ta tâche sera de patrouiller dans un grand cercle autour de la forteresse, de tuer les créatures que tu rencontreras et de les ramener vers nous. Si a l'issu d'un cercle tu n'a rien trouvé, alors tu devras demarrer un cercle plus grand encore. Jamais tu ne devras rentrer les mains vide même si cela doit te laisser dehors aprés que la lumière aura disparu. Les premiers jours, j'userais de magie pour te proteger du froid mais ma générosité ne durera pas eternellement, enfant, aussi, tout a l'heure, lorsque je te quitterais, tu trouveras un gros livre là bas sur l'etagère. Je t'ai appris a lire alors tu vas le lire en entier. Il traite de la manière d'utiliser les peaux des sans esprit pour la fabrication de vetements. A toi de te debrouiller pour le mettre en pratique avant que je ne me lasse de te proteger. Et surtout ne perd pas ton chemin dans l'immensité de l'Univers"
Le maître sorti alors son bandeau pour lui voiler la vue avant de l'allonger.
" une derniere chose... dehors il est possible que tu rencontres les créatures répugnantes et perverties que tu avais eut a soigner un jour passé, tu t'en souviens ? Elles ont des armes et savent s'en servir. Elles sont plus forte que toi physiquement mais si tu as une occasion de les tuer sans te mettre en grand danger, n'hésite pas a débarrasser l'Univers de cette souillure."
Le maître n'attendait pas de réponses et il n'en eut pas, la jeune fille étant déjà ailleur, dans ce petit Univers a elle ou elle esperait que ce qu'elle ressentait en ce moment jamais ne s'arrête.

Débuta la deuxième vie de la jeune femme nommée Ekatheryn. Elle ne revit que rarement les autres enfants des Dieux par la suite, ou juste une image fugitive lorsqu'ils partaient en mission ou au détour d'un couloir. Le maître n'avait pas menti en l'informant qu'elle trouverait son bonheur dans le grimmoire rapiecé, mais problème de taille, il avait ommis que la langue dans laquelle le livre était redigé lui serait inconnu. Mais qu'importe les épreuves pour un enfant des Dieux, elle parcourut le livre une fois et nota des illustrations parsemant l'ouvrage de temps a autre.
Le premier animal qu'elle abbatti aux premiers jours de ses patrouilles fut un lapin des neiges, d'un coup précis de l'épée entre les oreilles, le lendemain de son départ. Un coup de chance, l'animal ayant jailli devant elle, fuyant, et elle n'avait eut qu'a courir et frapper avant de se faire distancer. Elle avait bien levé d'autres proie entre temps mais ce monde continuait encore de la dérouter. Toujours, le maître avait dit que les sans esprit était les pourvoyeurs de nourritures pour les créatures habitées de l'esprit des Dieux, mais jamais, il n'avait parlé de leur courir aprés ou de devoir les abatres de force, que les sans esprit résisteraient devant la mort et lutteraient contre elle.
Elle revint donc a la forteresse, a moitié gelée, son lapin mort dans les bras, la bande de tissu autour de sa poitrine et la courte jupe de toile fine n'offrant aucune protection contre le froid mordant et la magie du maître s'étant dissipée depuis un bon moment.
Ce sont les ombres du maître qui se chargèrent de la remettre sur pied, lui appliquant des baumes sur les parties gelées de son anatomie et lui faisant boire des décoctions au gout acre mais revigorante qui petits a petits lui rendaient ses forces. La magie des breuvages fit son oeuvre et il n'y eut pas besoin de trancher dans ses chairs pour retirer les morceaux gelés et mort.

Elle se relevait pour la premiere fois que le maître vint la trouver, lui glissant un anneau au doigt.
"Pour le froid" fut son seul commentaire. Et en effet, par la suite, l'anneau se révela d'une efficacité providentielle pour lui epargner les gelures mais en aucun cas il n'empechait le vent et le froid de la transpercer, la faisant claquer des dents en permanence, rendant sa peau insensible, raidissant ses muscles.
Ce furent de rudes moments pour la jeune fille que ceux là, chassant un rare gibier dans les montagnes désertiques, a demi nue dans les tempêtes de neige, sans aucune experience sur la manière de s'y prendre, avec pour seule défense, l'anneau du maïtre et ses armes. Mais a cela, tout les enfants des Dieux étaient habitués car ce fut toujours par l'expérimentation qu'ils avaient appris leurs leçons, cherchant toujours le moyen de réussir l'étude. La seule différence aujourd'hui étant l'absence de compagnons et l'impossibilité de bénéficier des progrès des autres. Mais qu'importait, elle s'en sortirait comme toujours. Et puis, le froid et la faim était une motivation qu'on ne pouvait renier d'un simple claquement de langue désaprobateur n'est-il pas ?
Il lui fallut quelques jours pour comprendre que, comme elle, les sans esprit laissaient des traces dans ce sol humide et blanc, et qu'elle pouvait suivre ses traces là quand elle en trouvait. Il lui fallut quelques jours de plus pour comprendre le sens dans lequel il fallait cheminer pour remonter la piste et non la descendre. Encore quelques echecs pour aprocher la proie avant de comprendre que quelque chose l'alertait de sa présence. Elle était consciente de faire trop de bruits dans ce sol qui craquait sous ses pas. Il lui fallut toutefois voir un etrange animal remuer du museau pour assimiler le fait que son odeur, tout comme les sons, pouvait la trahir. Par la suite elle s'evertua a prevoir les changements de directions du vent et a s'en servir.
Il lui fallut bien plus longtemps par contre pour apprendre a rester silencieuse en se deplaçant dans la neige et a laisser le moins de traces possible derriere elle, des mois de pratiques.
Ce furent des premiers mois eprouvant que de decouvrir ce monde là. Combien de fois elle ne rentra qu'aprés plusieurs jours, un lapin ou un rat comme seule prise, affamée et a bout de force. Et Jamais le maître ne fit de commentaires si ce n'est un bref salut de la tête en guise d'aprobation.
Et elle appris a coudre les peaux des petites proies qu'elle ramenait, a grater les peau pour en retirer la viande pourrissante. Elle suivait en cela ce qu'elle comprenait du livre du maitre, mettant de côté les étranges arabèsques et voilures, impossible a réaliser avec des peaux et de toute manière ... a quoi lui aurait servi des morceaux de peaux nauséabondes remplie intentionellement de trous et ne lui couvrant même pas toute la tête ?
Malheureusement, ses peaux ne duraient pas longtemps dans le rude et humide climat exterieur. Malgré ses efforts, invariablement les peaux finissaient par pourrir et elle s'en debarrassais alors. Il lui fallut bien des essais et ratés avant qu'elle ne pense a prendre pour modèle les vieux manteaux poussiereux acrochés a l'entrée de la forteresse. Et il fallut encore bien d'autre ratages pour qu'elle se focalise sur les odeurs et en reconnaisse une parmis les fragrances que degageait la vieille peau. Le premier pas était fait, et même si par la suite il lui fallut encore maints essais avant d'obtenir un résultat digne du plus médiocre aprenti tanneur, le résultat n'en était pas moins là, elle avait reussi, comme toujours les enfants des Dieux réussissent lorsqu'ils entreprennent une étude.

Il y eut deux faits marquant durant cette période. Le premier fut la rencontre d'ekatheryn avec un sans esprit au poil blanc et aux oreilles surmontées d'une légère touffe de poils. Ce sans esprit se déplaçait sur ses 4 pattes et avait une gueule rempli de longues dents pointues. Ce n'est qu'aprés de longues minutes d'observation depuis les hauteurs ou elle se tenait qu'elle compris que ce sans esprit là faisait comme elle, il chassait.
Abhération ! un sans esprit chassant un autre sans esprit !
Elle prit cela pour l'influence des mauvais maîtres et se prépara a traquer le chasseur.
Elle avançait lentement, pas à pas, restant sous le vent, se déplaçant dans les hauteurs pour gagner une position qui lui permettrait de bondir sur la créature.
Elle ne put jamais determiner ce qui la prevint a temps par la suite, une ombre ? un préssentiment ? la sensation d'être observé ?
Le resultat fut qu'elle se jeta soudainement sur le côté juste a temps pour eviter les ... ongles ? et les pattes de la créature, identique a celle qu'elle chassait, qui venait de tenter de lui bondir dessus par surprise. La créature, flouée, rugit sa colère, ce a quoi l'autre bête en contrebas répondit par un autre rugissement, bien trop proche, il montait pour la curée lui aussi et la proie c'était elle. Et voila comment de chasseurs chassant un chasseurs on devient la proie de chasseurs plus doué.
Non sens complet ! Comment des sans esprit pouvait attaquer un enfant des Dieux ? L'ordre de l'Univers voulait qu'ils servent de nourriture pas l'inverse !
Devant elle, la créature ramassée sur elle même, prête a bondir, une posture typique d'attaque de saut que la jeune fille reconnue facilement malgré les diffèrences morphologique. Sur sa gauche la seconde créatures appat qui gagnait du terrain pour venir les rejoindre. Dans sa main sa longue et fine épée qui serait de peu d'utilité en contact raproché. Un souvenir flashback des créatures blessées dans la forteresse et des sillons sanglants dans leurs chairs, des sillons allant par 5. Coup d'oeils aux ongles de son adversaire qui en profita aussitôt pour bondir. Chute sur le côté un rien en retard, le bras gauche insensible. Un eclair de lumière se refletant sur sa lame plongeant sur la bête avant de se retirer aussitôt. Une roullade, un bond pour se relever et reculer lentement, embrassant les alentours immediats d'un seul regard.
La deuxième créature, les oreilles en arrière, l'observant, reniflant l'air, sur un roc juste au dessus de sa comparse qui remuait faiblement au sol. Un feulement de rage contenu. Des yeux qui épient l'adversaire sans ciller, la jeune femme reculant pas a pas, une sourde douleur au bras gauche, pendant inutile sur son côté. Une rocaille sur laquelle elle manque de trébucher, une plaque de givre la déstabilisant d'un rien. La bête désormais immobile, prête a agir au moindre signe de faiblesse. La jeune femme reculant toujours, gagnant un mètre, deux, trois, augmontant la distance lentement.
Puis le gouffre dans son dos dans lequelle elle se laisse sciemment tomber. La chute sur 3 mètres de hauteur, réception sans douceur, une vive douleur dans un genou, et la course éperdu qui s'ensuivi, les regards en arrière, épiant un poursuivant eventuel, douleurs lancinante au genou et au bras.
Une ombre au dessus, un feulement. Un éclair lorsqu'elle frappe d'un mouvement reflexe en hauteur, s'effondrant sous la masse de chair s'abattant sur elle. Le poignard dégainé de justesse, frappant sans relache la masse qui l'etouffe, la douce chaleur du sang se répandant et des entrailles de la bête venant l'inonder. Son épée perdue dans la chute qu'une main cherche éperdument au sol, en aveugle. Et le néant arrivant bien trop vite alors que la masse de la bête l'etouffe toujours.
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MessageSujet: Re: [BG sans validation][Roublard/Guerrier][DE] Kat   [BG sans validation][Roublard/Guerrier][DE] Kat EmptyMar 2 Jan - 22:46

Trois jours qu'elle avance péniblement dans l'immensité gelé, trainant a sa suite la carcasse d'un des chasseurs sans esprit. Trois jours pénibles qu'elle aborda en boitant lourdement, le genou enflé, le bras marbré de sillons sanglants et boursouflés, son épée brisée dans son fourreau, les vétements et la peau déchirée par endroit, contusionnée de partout, des trous dans l'épaule gauche de la taille des crocs de la bête qu'elle trainait. Opiniâtre, elle avançait pas à pas, l'esprit vide. Et quand enfin elle arriva devant la muraille rocheuse illusoire masquant l'entrée de la forteresse, elle consentit alors a s'effondrer.

De longues semaines que celles qui suivirent, prisonnière forcée d'un lit dans un premier temps puis d'un atelier de travail par la suite, pendant que son corps se remettait doucement de ses blessures. De temps a autre, le maître venait passer un moment a ses côtés. Moment se terminant souvent dans un lit voir contre un meuble. Le maître ne lui banda plus les yeux comme il le faisait d'habitude et ses supposition datant de quelques années en arrière se confirmèrent.
Elle passa le temps a coudre ou gratter des peaux, tentant toujours d'améliorer son travail. A lire aussi, le maïtre lui ayant apporté des ouvrages étranges dont elle ne comprenait que les rares illustrations. Et encore ! Certaines la laissaient dans l'incompréhension totale, comme ce morceau de bois maintenu tordu par une cordelette ou ce tas de métal a forme vaguement humanoïde. Mais comme cela la distrayait, elle en mémorisa formes et détails, s'efforçant ensuite de se les remémorer le plus fidèlement possible dans des moments les plus inatendus, faisant travailler son esprit. Car il est dit qu'un enfant des dieux ne devra jamais rester dans l'oisiveté et même dans le repos il devra encore s'efforcer d'améliorer ses compétences personelles.
Elle en était venu, au fil du temps passé a chasser, a aimer la caresse glaciale du vent et les grandes étendues gelées alentours. Elle languissait de retourner a l'extérieur en pleine possession de son corp. Mais s'était des pensées qu'elle préferait éttouffer dans l'oeuf plutot que de s'y attarder. Elle se demandait si ce genre de pensées ne pouvait pas être provoquée par un de ses mauvais maîtres du dehors mais n'osa jamais s'en ouvrir au maître.
Puis, elle put enfin quitter la forteresse et recommença ses chasses a l'exterieur, toujours patrouillant autour de la forteresse, mais désormais avec largement plus de prudence qu'auparavent, consciente de ne plus être la seule chasseuse des lieux mais aussi une proie potentielle.


Le deuxième fait marquant de la seconde vie de la jeune fille nommée ekatheryn eut lieu quelques mois plus tard alors qu'elle prenait la direction d'une zone qu'elle n'avait pas encore explorée, plus loin dans l'est. Elle préparait un camp pour la nuit dans une profonde crevasse a l'abri du vent lorsqu'une forte odeur lui assaillit les narines mais trop tard pour réagir efficacement.
Un bruit sourd, sa vue qui se trouble et son corps qui s'effondre au sol. Bref aperçu d'un os énorme tenu par une grosse main crevassée par le gel et couverte de sang seché. Une masse humanoïde imposante en contre-jour qui l'observait, la respiration lourde et sifflante. Son esprit qui vagabonde, s'attardant sur des détails insignifiant plutot que d'ordonner au corp de bouger. Elle remarqua les peaux dont se vetait la chose au dessus d'elle, puant la mort et la putréfaction, la maigreur de l'homme et les gelures lui marbrant la peau. Les gestes violents qui lui arrachèrent sa tunique grossière la dénudant aux yeux de l'inconnu. Des bruits diffus venant de plus loins, râles et cris de guerre, bruits sourd de coups échangés. Le sang qui pulse dans son crâne alors que commence a s'insinuer une sourde douleur dans sa rêverie.
L'être qui, de la pointe d'un os, lui entaille profondément la poitrine et viens laper son sang de sa langue alors que quelque chose s'insinue dans son bas ventre. La langue qui fouille la blessures faisant remonter des vagues de douleurs jusqu'a son cerveau embrumé, y ranimant quelques étincelles de volonté. Le mouvement de bassin qu'elle acompagne soudain provoquant la surprise de l'homme qui releve alors la tête, la bouche ensanglantée. Moment qu'elle met a profit pour planter profondement son poignard sous la machoire de la bête la chevauchant, la lame remontant, perçant les chairs et pénêtrant le cerveau, provoquant la mort. Un mouvement violent, repoussant le cadavre sur le côté et ses yeux qui cherche le reste de ses aggresseurs qui, un peu plus loin, étaient lancés dans une joute mortelle, se frappant les un les autres avec des os mal nettoyés, les utilisant comme des gourdins ou des piques.
Le temps qu'elle gagne une position plus avantageuse, l'un des hommes mordait la poussière, empalé, et un autre s'effondrait le crâne defoncé. Les deux survivants s'entre regardèrent un moment avant de s'eloigner l'un l'autre pour se jeter sur leur compagnon, entaillant la chair de leur armes et les dévorant a grande bouchées sanglantes. Cinq minutes, le temps de prendre leurs mesures, et le poignard de la jeune femme vola vers la gorge de l'un des deux pendant qu'elle s'elonçait épée au poing sur le second. Ils n'eurent aucune chance.
Il lui fallut plus d'une semaine pour haler les 5 corps sans vie jusqu'a la forteresse. Voyage entrecoupé de brèves haltes et de luttes pour éloigner les charognards de tout poils. Puis, suivant les ordres du maître, démarra le festin de la victoire auquel vinrent se joindre d'autre enfants des Dieux. Festin qui verrait la purification des servants des mauvais maîtres en étant ingerés par les servants des Dieux véritable. Ainsi l'esprit des Dieux habitant les corps hérétiques pourrait démarrer un nouveau cycle une fois purgé de sa souillure.

Et la vie reprit son cours dans ce petit univers clos. La jeune femme passait de plus en plus de temps a l'exterieurs et apréciait de plus en plus tout ce qu'elle découvrait. Elle chassait, gardait les abords de la forteresse, repoussait et éliminait les intrus qui finissaient en festin de la victoire. Elle ne rentraient plus a la forteresse que pour y aporter le résultat de ses patrouilles et partager le lit du maître le temps de brèves etreintes.
Plus le temps passaient et moins elle ne rencontraient les visages familiers des autres enfants des Dieux. Ils partaient et trop souvent ne revenaient pas.
Vint le jour ou elle se crut atteinte de la maladie des vomissements, elle se levait chaque matin, nauséeuse mais garda le silence dans un premier temps avant de finalement aller querir le maître, paniquée, une fois sur de son fait. Le maître n'emis aucun commentaire même quand elle se lança sur ses doutes et son interêt grandissant pour le monde exterieur a la forteresse, tenant l'un des plus long discours de sa vie complète. Il se contenta de la guider doucement mais fermement juqu'a une piece nue ou il l'a fit allonger sur le seul meuble de la piece, un petit lit.
Plusieurs jour passèrent, dans la terreur d'être la cible des mauvais maîtres et l'absence d'occupations qui la faisait tourner en rond dans la petite pièce inlassablement. Elle avait juste a ingerer les potions et breuvage immonde que lui aportaient régulierement les ombres du maître. Ne cherchant plus a controler le flot de ses pensées qui vagabondaient et associaient des idées les une aux autres dans un délire sans fin.
Un matin( ou était-ce la nuit ? a son reveil dans tout les cas), de violentes douleurs la tirèrent du sommeil, le lit inondé de sang. Des ombres s'agitaient tout autour d'elle et une douleur plus terrible encore lui transperça l'interieur et elle perdit connaissance.

Elle émergea a l'interieur d'un des lits du maître dans une de ses chambres preferée. Des voix lui parvenaient, étouffée, une querelle, une dispute. L'une des voix ne lui était pas inconnu, celle du maître. Ils parlaient une langue inconnue. des bruits sourds, un objet qui se brise. Dans cette semie conscience qui précede le reveil complet, elle écouta le centre de son univers échanger des propos haineux avec un inconnu puis il y eut un grand silence qui lorsqu'il fut brisé, se mua en une conversation plus posé, dans la langue qu'elle utilisait avec le maître. Finit les cris.
" Mon rapport est prêt sombre héraut", le maître.
" Alors, allez-y .. j'ai plus interressant ici a faire", une voix basse et etouffée.
" Le projet est un échec complet sombre héraut. Les sujets mâles comme je le pensais depuis le départ ont tous finit par sombrer dans la barbarie et la démence annulant tout le travail de préparations et d'entrainement minutieux pratiqué en amont du conditionnement. Ils se sont revelés incontrolable au delà des prévisions du plan. Malgré toutes les tentatives pour les rendre plus docile en introduisant des femelles dans le conditionnement rien n'y fit. Au contraire, ils ont inclus l'element de contrôle dans le conditionnement et l'ont utilisé de manière... imprévue ...comme je le craignais. Un ...echec complet".
un silence puis :
" Et les femelles ?"
" De bien meilleurs résultats sombre héraut mais malheureusement bien en deça des prévisions. Le conditionnement même entraine des failles importantes et une fois en situation, il leur manque les référents essentiels que n'arrive pas a combler l'entrainement. Pas suffisament en tout cas.
Elles se sont fait éliminer assez rapidement une fois plongée en situation réelle. J'ai eut bon espoir pour un petit groupe d'entres elles qui réussirent leur premieres missions avec succés en obtenant de bon résultats mais malheureusement ... Nous escomptions de nombreuses pertes mais .. là aussi c'est un echec. La derniere est rentrée enceint mais ne survivra pas au retrait de l'enfant . Puis-je .. puis-je suggerer la mise a mort de .. ceux qui aprouvèrent ce plan malgré mes prévisions de resultat sombre héraut ?"
Un autre silence, plus long.
" Alors ils sont tous mort.. cet echec est le votre et cela clos ce projet. Je reprend ce qui vous fut donné et vous conseil de rapidement trouver la mort avant que mes envoyé ne vienne vous montrer le prix de l'echec, adieu sombre cretin !"
S'ensuivit un hurlement de rage et de colère, des bruits sourds, des raclements, des objets que l'on déplacent, poussent, les ombres du maître passant au dessus d'elle, l'ignorant et rejoignant la piece voisine. Des cris pendant qu'elle luttait pour chasser les dernières brumes de sommeil. Des incantations, le fracas des objets qui se brisent alors qu'elle secoue la tête pour chasser les lumières qui dansaient devant ses yeux, se redressant, posant les pieds au sol. Une explosion, le crépitement des flammes, un mouvement brusque pour se mettre sur ses pieds, les lumières qui envahissent sa vision et le sol qui approche comme au ralenti. Puis le néant.

un râle, un appel répetitif la sortant de l'inconscience petit a petit.
" Kath... rynn ... kath ... aide ... aide ... moi " .
Un gout mettalique dans la bouche, douleurs de partout, dans son ventre, dans ses membres. Les yeux qui s'ouvrent lentement et s'ajustent petit à petit a la lumière. Un voile sombre qui s'abat quand elle essaye de se redresser et la lumière qui revient peu à peu. De la fumée, acre, une odeur de brulé.
" Kath... rynn "
Sur sa gauche, elle tourne la tête lentement, le maître sur le dos, les mains pressées sur son ventre d'ou sortent ses entrailles. Une longue trainée de sang indiquant qu'il s'est deplacé. Elle avance sur les genoux, lentement, puis s'arrête, sa tête au dessus de lui, fixant son visage, silencieuse. Une lueure d'espoir inonde alors le visage du maître qui bredouille une suite de mots hachés, lui donnant ses instructions. Et la jeune fille qui toujours en silence, se traine plus qu'elle n'avance, obéissant a son maître, éxécutant ses ordres, avançant jusqu'au meuble indiqué, luttant contre le vertige, les nausés lui tordant l'estomac, ouvrant les tiroirs, les uns aprés les autres, en vidant le contenu au sol, fouillant parmis le tas d'objets hétéroclites qui en tombe. Elle finit par mettre la main sur ce que désire le maître, une fiole marquée d'un symbole ou deux mains blanches sont encore visible. Elle revient lentement vers le maître, avançant avec opiniatreté. Elle brise la bouchon de cire une fois près du maître et lui verse le contenu de la fiole dans la bouche, goutte à goutte, suivant ses instructions. Puis elle retourne au meuble et poursuit la fouille. Reviens au maître l'objet trouvé puis repars. Une fois, deux fois, trois.
A un moment, elle dut retirer de force les mains du maître de son ventre pour y remettre ses entrailles luisante de sang en place. Le maître perdit connaissance mais ça n'empecha pas la jeune femme de poursuivre sa tâche, ne s'arrêtant que pour vomir un flot de bile en chemin. Fouillant les meubles de la chambre, puis de sa voisine, raportant les potions et breuvages portant le bon symbole et les versant dans la bouche du maître, les lui faisant avaler de force en tachant de ne pas perdre trop de liquide dans l'opération. Un voile noir inondait sa vision par intermitance, puis de plus en plus fréquement, et ce fut l'évanouissement qui mit un terme a ses allées et venues.


( au fait j'y pense si y'a des commentaires ou des modifs judicieuses de texte pour attenuer certaines scenes sans en alterer la finalité et l'ambiance je prend ^)
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MessageSujet: Re: [BG sans validation][Roublard/Guerrier][DE] Kat   [BG sans validation][Roublard/Guerrier][DE] Kat EmptyJeu 4 Jan - 19:26

Suivirent de nombreux autres réveils douloureux par la suite, mais le plus dur était déjà fait et pour tout deux, le pire était derrière. Les ombres avaient disparu de la forteresse et ekathéryn n'avait trouvé aucun enfant des Dieux lors de sa visite complète des lieux. Seule avec le maître qui se remettait trés lentement, dormant continuellement, et elle qui ne savait que faire sinon continuer de le nourrir des breuvages de soin quand elle en trouvait.
Pour la première fois de sa vie, elle pouvait librement se promener dans la forteresse et elle ne s'en priva pas, fouillant partout, chaque pièce, chaque recoin. Elle aurait bien aimée traverser certaines portes mais les vérrous magiques se révelèrent trop puissant pour que son travail sur la serrure ou que les coups de masses contre le bois ne suffisent a ouvrir le passage. Il lui arriva aussi de déclencher des pièges par mégarde dans certaines salles et, depuis, elle se méfiait de tout et rien, toujours sur le qui vive lors des fouilles.
Elle découvrit aussi les cadavres des Esclaves du maître. Tous morts, éventrés. Elle mit longtemps a débrouiller ce cas de conscience .. Se préocuper des corps ou les ignorer et supporter l'odeur ? .. Finalement ce fut le bien-être olfactif qui l'emporta et elle se débarrassa des cadavres en les laissant aux charognards, hors de la grotte, priant pour que les dieux comprennent son geste et ne la change pas en Esclave elle même dans l'heure.
Oh ! elle trouva aussi le garde-manger et a peine eut-elle un moment de répit qu'elle en profita pour se servir un festin comme elle n'en avait jamais connu, toutefois, elle n'osa pas par la suite en profiter plus que le nécessaire de peur d'ouvrir, dans son esprit, une brèche pour les mauvais maitre, s'en voulant déjà d'avoir cédé a l'envie une fois.
Et puis... Elle visita la pièce ou avait eut lieu le combat du maître, autant par curiosité que pour vérifier l'absence de toute menace. Elle avançait pas à pas, épée au poing, au milieu des débris de meubles divers et d'éclats de roches arrachés aux murs et au plafond. Une colonne décorative s'était même effondrée. Puis elle découvrit le corp d'un enfant des Dieux, englué dans une flaque de sang seché, nue, ses vetements vaporeux arrachés gisant un peu plus loin. Malgré l'odeur et la vermine commençant a s'aproprier le corp, elle s'aprocha pour fermer les yeux et la bouche de sa compagne depuis l'enfance. On lui avait dechiqueté la poitrine, ses côtes brisées saillant d'une plaie béante large comme le poing. On l'avait ouverte jusqu'a l'aine et ses entrailles étaient éparpillées alentours en tas informe. La jeune femme quitta vite les lieux avant de rendre son repas sur le cadavre, puis, une fois corp et esprit ramenés au calme, elle revint dans la pièce pour en finir l'inspection.
Une arche à demie éffondrée contre un mur, des objets brisés, partout, du sang en abondance, autant celui de l'enfant des Dieux que de son maitres blessé. Mais aucune trace de la cause de tout ceci.
Elle déplaça le maitre dés que possible vers une chambre voisine dans laquelle elle s'installa aussi pour plus de facilités. Dés qu'elle s'en senti capable, elle commença le nettoyage du lieu de l'attaque, mémorisant l'emplacement et la forme de chaque débris au cas ou le maitre voudrait enqueter une fois rétabli.
Le plus difficile fut d'emporter le corp de l'enfant des Dieux mort, elle ne savait qu'en faire ni ou le mettre et elle résolu le problème en l'entreposant dans l'entrée de la grotte, allongeant sa soeur d'études dans un tapis de neige humide.

Le maître mis prêt de deux mois avant de finalement en avoir assez de l'inactivité et de timidemment poser les pieds au sol pour se lever. Pour la jeune fille, ce fut seulemet un temps trés long, de jours succédant aux jours, chacun apportant son lot de travail et choses à faire. Le maître n'émit aucun commentaires sur aucun sujets, il garda le silence pendant encore plusieurs jours, se contentant de communiquer par gestes ses besoins les plus pressant.
Le temps aidant, le maître récupera assez de lui même pour recommencer a déambuler dans sa forteresse, en silence, ou donner des directives claires et précises sur les taches a acomplir. Deux choses toutefois, plus jamais il n'y eut d'ombres pour suivre le maître et obéir a ses ordres et plus jamais la jeune femme ne vit le maître utiliser de grande magie, se contentant désormais de tours et de sortilèges, efficaces mais peu spéctaculaires... et guère puissant selon les estimations d'Ekathéryn. C'est ainsi que démarra la 3° vie de la fille de Vilma de Valénie, désormais seule au service d'un mage sans pouvoir, perdue au milieu de nulle part dans des terres désolées.


Un semblant d'ordre revint dans la forteresse mais jamais plus rien ne fut comme avant. Le maître resta le maître, et la jeune femme était son esclave, sinon de nom du moins dans les faits, mais n'etant plus que les seules êtres doués de raison a des lieux a la ronde, une certaine intimités dans leur relation vit le jour, plus profonde que ce qu'ils avaient chacun put partager auparavant.
La jeune femme devint peu a peu la servante personnelle du mage, son aprentie, sa garde du corps, et son épouse, les rôle pouvant s'interchanger d'une minute a l'autre suivant l'humeur du maitre. Et bien que de prime abord trés souvent déroutée par les événements, la jeune femme peu a peu prit l'habitude de ses nouveaux travaux et même si elle regrettait de ne plus autant sortir chasser a l'exterieur, elle n'en continua pas moins de servir le maître comme a son habitude et du mieux qu'elle pouvait, quoiqu'il demande.
Paradoxalement les sanctions du maîtres atteignirent des sommets de violence et de sadisme lorsque quelque chose le dérangeait ou n'était pas a son gout. A cela s'ajoutait des crises de rage irrépressible qui le poussait parfois a tout detruire dans la piece ou il se trouvait et il fallait des trésors de patience et d'attention pour reussir a le calmer.
Le dogme du maître se modifia aussi. Désormais, il avouait qu'ils étaient quasiment seuls au monde, les mauvais maîtres ayant presque gagné la guerre séculaire pour la domination. Il fallait se mefier de tout et tous en dehors de la forteresse, n'importe qui ou quoi pouvait désormais être un espion.
Désormais aussi, elle suivait le maître dans son atelier de magie ou il lui apprit à différencier les composantes de sorts, lui aprenant leurs noms, leurs effets, leurs utilisations. Il lui apprit aussi a reconnaitres certaines magie par leur effets visible ou perceptible, la lecture des livres et écrits magiques ou comment lire sans se concentrer suffisament sur la magie pour ne pas la déclencher par inadvertance. Les différents déclencheurs usuels des objets contenant des effets magiques.
Tout cela, afin qu'elle puissent le seconder efficacement dans son laboratoire telle une aprentie. Parfois il lui demandait même son avis sur certaines théories compliquées que l'esprit simpliste de la jeune femme ne tardait pas a demonter de but en blanc une fois les données assimilées pour en retirer que l'essentiel viable, envoyant bouler tout le reste considéré comme inutile et parasite, sans interêt.
De plus en plus, le maître se rendait compte qu'il souriait a cette femme partageant sa vie, du moins, lorsque tout allait bien.
Et le maître apprit le maniement de l'épée. Ils se retrouvaient assez régulièrement, face a face, épée véritable au poing, échangeant des coups, se blessant parfois mais toujours de manière superficielle. Le maître devint alors l'élève dans cette discipline, aprenant pas à pas les subtilités que la jeune femme avait du découvrir par elle même a force d'acharnement et d'entrainement. Et même si le maître ne devint pas un expert, il pu parfois pousser sa compagne a reveler ses pleines capacités, a la limite ou l'entrainement devient un vrai combat et ou les coups potentiellement mortels deviennent la norme. Mais toujours ils rompaient le duel d'un accord tacite avant que les choses ne dégénèrent par trop.
Le maître aimait ses séances là, se dépensant sans compter, confiant dans les capacités de sa compagne pour eviter le pire.
Cela prit dix ans au maître pour comprendre que finalement il aimait la femme partageant sa vie et dix ans de plus pour enfin admettre que quoiqu'il l'aima, il ne changerait rien a la vie que tout deux menaient. Que son égoisme n'accepterait pas de tout perdre aprés avoir déjà tant perdu et que somme toutes, chacun a leur manière, ils apréciaient cette vie là.
Comment faire comprendre a cette femme sans la blesser que depuis son plus jeune age, il lui mentait, a elle qui jamais ne mentait et ne comprenait le mensonge que comme une abomination ? Que les bases même de son existence n'était qu'un tissu de tromperies qui devaient la changer en tueuse devouée n'ayant echappée a son sort que grace a un concours de circonstances fortuit ?
Il decida donc de ne rien faire et, même si a partir de ce moment, il se montra moins dur et plus attentionné, ils n'en restèrent pas moins maître et esclave.
Toutefois, il savait qu'il mourrait bien avant sa compagne du simple fait de la différence existente entre leur espérance de vie, et, il commença a rediger un livre, expliquant tout, puis cacha celui ci dans une armoire de son étude magique, se promettant d'en reveler l'emplacement lorsque le moment serait venu.

Par deux fois encore, la jeune femme fut prise de la maladie des vomissements matinaux. La premiere fois, le maître en fut terrifié et s'empressa, malgré les risques, de donner des breuvages a sa compagne, tous plus étranges et dangereux les uns que les autres, afin de détruire cette vie naissante. Et cela faillit bien tuer ekathéryn a qui il fallut tenir le lit les deux mois suivant, se remettant lentement des crises de saignements hémorragiques, conséquences directs de la perte violente et forcée de l'enfant a venir.
La seconde fois, de nombreuses années plus tard, le maître accepta la chose avec un sourire et sans rien dire, laissa la nature suivre son cours, reportant toujours le moment des explications au lendemain. Aussi, ekathéryn porta son enfants, la peur au ventre devant cette anomalie, mais en silence, bercée par les tendres attentions de son compagnon de vie.
Cela dura 5 mois, avant qu'un matin, au reveil, le maître ne trouve sa compagne baignant dans le sang, inconsciente. Une longue période encore pendant laquelle la demie-elfe fut forcée de garder le lit, sentant bien la présence de non-dit mais se gardant tout autant de poser des questions. Plus jamais par la suite ekathéryn n'eut a subir de telles épreuves, et le maître finit par en conclure avec une certaine tristesse que sa folie passée, par deux fois, avait finit par la rendre stérile.

A nouveau, de longues années passèrent, le maître poursuivant ses études magiques avec un certain entrain, recouvrant peu a peu par lui même, le pouvoir qu'il tenait, dans le passé, de puissants objets. Toujours a ses côtés, Ekathéryn le secondait de son mieux, silencieuse comme d'habitude, calme et posée.
Un jour, elle remarqua pour la première fois qu'au fil du temps, le visage et le corp du maître, perdait de leur vigueur. Que des sillons apparaissaient dans sa peau, marquant les coins de sa bouche, le contour de ses yeux. Et aussi qu'il avait de moins de cheveux qu'autrefois. Malgré toutes ses réticences a en parler, elle ne put s'empecher de questionner le maître sur ce sujet, ce a quoi il répondit, laconique, que s'était ainsi, tout simplement. Une conséquence de son echec dans la guerre contre les mauvais maîtres et que cela irait fatalement en s'agravant, jusqu'au jour ou il aurait l'apparence d'un Esclave.
Il continua alors sur un ton plus posé, berçant sa compagne nue dans ses bras. Ce soir là était l'une des rares fois ou ils se parlaient vraiment, dans le lit qu'ils partageaient désormais chaque soir.
"Kathryn, kat ma douce, un jour je ressemblerais vraiment a l'un des Esclaves qui vivaient ici autrefois, je serais laid et couverts de rides, faible, sans force. Lorsque ce jour sera venue, je voudrais que tu fasses deux choses pour moi. La première sera d'aller dans mon bureau, d'ouvrir le tiroir du bas et d'en sortir le gros grimmoire du fond, celui a la couverture de cuir noir. Ensuite, il faudra que tu le lise jusqu'au bout. Aprés cela ..."
Le maître n'ajouta rien d'autre ce jour là, finissant par déposer un doux baiser sur les lèvres de sa compagne. Il la mena et la guida lentement dans une longue nuit de plaisirs. Le maître avait parlé, il avait donné ses instructions, il n'y avait rien d'autre a en dire et aucun des deux ne revint dessus dans les années qui suivirent.

Et les années s'écoulèrent, le maître gagnant en age, ekathéryn restant fidèle a elle même, semblant toujours aussi jeune, le temps ne lui laissant qu'un regard plus profond et quelques cicatrices. D'homme mur, le maître devint vieux en l'espace de deux ans a peine. Et un vieux invivable qui plus est ! Aigris, geignant, eternel insatisfait a moitié dément. L'arthrite lui rongeait les articulations et il se trainait, pitoyable, sans but réels, l'age ayant définitivement brisés son esprit autrefois retors. Ekathéryn se fit alors garde malade pour servir le maître au mieux, voyant dans tout cela l'action des mauvais maîtres mais incapable de contrer l'attaque en cours. Elle se questionnait continuellement par dessus ça.
Etait-ce là le moment dont avait parlé le maître autrefois ? Même si elle lui trouvait une grande ressemblance avec les anciens Esclaves, il manquait encore quelque chose sans qu'elle ne put mettre le doigt sur le point qui la genait.
Et puis, le maître fit une mauvaise chute, se brisant le dos. Dés lors, il garda le lit en permanance, incapable a jamais de bouger les jambes, dépendant entièrement de sa compagne pour vivre.
Cela ne dura pas longtemps, quelques jours plus tard, dans un éclair de lucidité, le maître s'empara d'un stylet sur la table de nuit et se l'enfonça d'un mouvement rageur dans la gorge.
Depuis sa construction, la forteresse ne devait pas survivre au maître et les murs en tremblèrent. Ekatheryn se précipita au chevet de son compagnon pour le decouvrir ainsi, sans vie, une arme au travers de la gorge, et, versant une larme en hurlant contre son incompétence, elle se fit la promesse de venger le maître en tuant l'assassin.
Tout s'effondrait autour d'elle, l'air rapidement et difficilement respirable devant le nuage de poussières qui envahissait les lieux. Elle quitta la chambre, courant, l'un de ses voiles sur la bouche, récuperant ses épées au passage avant de sortir de la chambre, s'emparant de son sac de chasse magique en arrivant devant la porte la séparant de l'exterieur. Courant vers la lumière du monde exterieur alors que dans son dos s'effaçait les lieux ou elle venait de passer prés de 80 années.
Un dernier regard vers les rocs s'effondrant et elle sortit, la tête pleine de haine et l'esprit tourné uniquement vers la vengeance. C'est ainsi que démarra la 4° vie d'Ekathéryn, Kathryn, Kat, avançant en droite ligne au milieu des pics enneigés de l'épine dorsale du monde, là ou le froid tue plus souvent que la faim. Elle avançait, tueuse mal formée, avec pour seul désir, celui de tuer et d'anéantir tout ce qui pouvait, de prêt ou de loin, être lié aux mauvais maîtres et a leur souillure.
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MessageSujet: Re: [BG sans validation][Roublard/Guerrier][DE] Kat   [BG sans validation][Roublard/Guerrier][DE] Kat EmptyMar 22 Mai - 1:07

Deux mois plus tard, l'epine dorsale du monde.
Un sommet enneigé, une forme humaine sur le pic de la montagne, radieuse, observant l'horizon, les mains protegeant son visage et ses yeux du vent polaire. Un soleil éclatant dominait le ciel d'un bleu pur.
Vétu d'une fourrure blanche salie, récement encore sur le dos d'un vieil ours dont la chaire remplissait désormais son sac, elle se sentait forte dominant ainsi le monde aprés tant d'efforts pour monter ici.
Elle observait les vallées en contrebas, cherchant un signe de vie humaine. Les épées au fourreau, entrecroisées sur son dos, la garde recouverte de fourrure pour éviter que le gel ne fixe la lame au cuir protecteur. Deux poignards utilitaires ornaient l'arrière d'une ceinture grossière, lames entrecroisées, les gardes dissimulées dans une épaisse cape de fourrure.
Réajustant les lanières de son sac, elle remis son masque et sa capuche en place avant de débuter la longue descente.
Elle ne rêvait pas. Avec opinîatreté elle suivait les directives d'un homme mort. Les enseignements d'un fourbe menteur.
"Enfant des Dieux, aux maîtres tu obéiras, ton devoir tu acompliras, les mauvais maîtres tu combattras de la manière dont on te l'indiqueras et ainsi seulement la souillure des mauvais maîtres jamais ne t'atteindras."
La manière, personne ne pouvait plus la lui fournir mais elle savait quand même, elle devinait. Si on lui avait appris a se servir des épées, ce n'était pas seulement pour chasser le sans-esprit et s'en nourir. Elle s'en persuadait en tout cas, priant pour ne point se tromper et doutant parfois de la véracité de ce fait.

Quelques jours plus tard, aux abords d'un camp de bucherons, elle attendait, tapie sur une grosse branche à 3 mètres du sol. Depuis deux jours elle surveillait les mâles pervertis. chaque matin, ils passaient ici sur ce chemin et revenaient le soir, fourbus, se terrer dans une construction grossière.
L'obscurité tombait peu à peu, elle attendait.
Le premier passa sous elle, il riait, deux autres passèrent. Ils étaient 6. Elle se laissa tomber, atterrisant derrière le quatrieme, son épée lui transperçant la gorge d'un geste rapide, mouvement tournant et son poignard vole vers le cinquième les yeux ecarquillés. Coup de coude pour repousser le 4° se tenant la gorge hors du chemin, un bond vers le 3° qui n'a pas encore finit de se retourner. Sa main gauche sortant de son fourreau sa deuxième lame. Ballet de mort au milieu du groupe, jamais immobile, répêtant les mouvement appris de longue lutte contre ses soeurs pendant toutes ses années. Toujours sautant d'un endroit à un autre, tournoyant au milieu des hommes frappant se retirant passant au suivant. Une minute à peine, le dernier s'effondre. Le chef du groupe, le seul à avoir eut le temps de prendre son arme pour tenter une pitoyable défense.
Kathryn tira les corps vers l'antre des bucherons et monta son camp non loin, récupérant ce qui pouvait être utile, abandonnant le reste. Elle débita l'un des hommes pour remplir son sac en viande et laissa à la nature le soin de nettoyer le reste.

Le soleil se couche sur l'horizon, un campement en pleine nature. Une femme allongée sur le dos observe le ciel.
"Tu dois dormir, se dit-elle, il te faut une bonne nuit de sommeil pour l'escalade de cette pente a l'aube."
- Et pourquoi ne pas plutôt cotinuer a admirer le ciel ...? Et l'aube a venir aussi, l'escalade peut attendre une journée.
- Parce que la mission n'attend pas, réplique-t'elle aussitôt avant de soupirer et se pencher sur ses propres motivations.
"Baaah, ça devait arriver, pense-t'elle alors, l'influence repetée des créatures des faux maitres. Je pouvais déjà la sentir quand je chassais pour le maître alors maintenant..."
Un autre soupir et elle se tourne sur le côté pour chasser autant de son esprit que de sa vue l'image du ciel infinie parsemés d'étoiles.


Elle avançait Sud-Ouest depuis plusieurs jours, selon une carte griffonnée à la hate par un corrompu. Il y aurait une grande ville loin dans cette direction.
Elle tenait la carte du soi-disant sage d'un village minuscule perdu au fin fond d'une vallée étroite.
Elle avait empoisonné l'eau du puit à l'aube avec un breuvage a effet retardé. Le soir venu, tous dans le village étaient faibles et restaient cloitrés chez eux, lui laissant la liberté de passer de chaumières en chaumières en assassiner les habitant. La dernière maison a nettoyer, elle se fit connaître pour en apprendre plus sur les villages voisins. c'est là qu'elle obtint la carte grossière.
L'homme avait ensuite pleuré, imploré pour sa vie, rampant devant elle, baragouinant dans le parlé hérétique autant que dans la langue des maîtres, cela ne l'avait pourtant pas empechée de lui planter son épée dans l'oeil, tranchant les replis de la cervelles derrière, tuant l'homme.
Elle avançait SO donc, découvrant pour la premiere fois des contrées plus chaude ou la neige et la glace n'était pas la norme. quotidiennement la petite voix qu'elle nommait l'esprit de l'hérésie venait la tenter, la ralentissait, minait sa determination jour aprés jour.

Une semaine. Deux semaines. Une chaumière d'ou s'echappe un filet de fumée à la lisière d'un bois. Le bétail sans-esprit vacant a droite a gauche cherchant sa pitance dans la terre bouseuse parsemé ci et là de brins d'herbes. Des servants des faux maîtres à coup sûr. Approche furtive jusqu'a une ouverture dans leurs murailles, elle regarde.
Une femelle avec ses petits, pas de mâles.
Soudain, Un sans-esprit qui donne de la voix non loin, insitant, son ton indiquant l'aggressivité. Elle s'eloigne de l'ouverture et cherche l'ennemi. Elle le voit aprochant, quatre pattes, une gueule, crocs et griffes, l'allure d'un loup, il approche vite, grognant, bavant, mais déjà elle l'attend arme en main.

Il arrive, il est sur elle, mais que fait-il ? pourquoi s'arrête-t'il au lieu d'attaquer ? Il reste là à quatre mètres a donner de la voix !
Derriere ses murailles, la femelle s'agite donnant elle aussi de la voix sur un ton autoritaire et l'animal de l'hérésie continue ses sons infernaux qui vont la faire reperer. Alors elle agit, bondissant vers ce qui était un chien et lui plante rapidement sa lame dans l'oeil mettant un terme au tumulte non sans un dernier glapissement de douleur.
La femelle s'agite un peu plus, haussant le ton mais semblant encore calme. Et une voix mâle lui répond ! de l'angle de la maison ! La femelle semble inquiete désormais mais le mâle la rassure de sa voix autoritaire.
Elle, elle est déjà en embuscade le long de la muraille de bois et terre, attendant le mâle qui ne tarde guère à apparaître. Sa lame lui pénêtre le crâne par l'oreille et elle acompagne la chute de l'hérétique pour attenuer le bruit.

Plus que la femelle et ses petits.
"Les petits sont jeunes ... sont-ils perverti eux aussi ?"
- Evidemment vu qu'ils sont nés de l'hérésie !
- Tu en est persuadée ?
- Bien sur ! comment l'innocence peut naître de la perversion ?
- Mais et si ....
- Pas de si ! je suis un enfant des dieux ! non un animal naissant d'une femelle comme un sans-esprit ! perversion hérésie !
- Mais ...
- Pas de mais ! La femelle déjà !
- Vrai, pas simple avec ses murailles .. on l'attire ?
- Non .. fracassons une de ses ouvertures là, puis un poignard dans la gorge ..

La voila qui brise du pommeau de sa lame le verre épais et grossier, l'autre main déjà en position pour un tir précis. La femelle qui se tourne vers elle en glapissant alors que vole déjà l'acier en forme de poignard, suivant sa trajectoire. La femelle est déjà morte mais elle ne le sait pas encore.
L'un des petits braille dans sa cage de bois. .Ll'autre regarde incrédule le sang giclant de la gorge de sa mère alors que celle-ci, dans un sursaut, retire l'acier. Il regarde le sang gicler sur lui-même, lui inondant le visage, les vetements, coulant jusqu'à ses pieds nus alors qu'il ouvre la gueule pour un cri silencieux.
Elle, elle a déjà fait le tour des murailles et donne du pied dans l'entrée, entrant, acier au poing.

"Non ! Regarde-le ! Jeune ! Il peut apprendre ! Une chance !"
- Fils d'hérésie ! Regarde-le ! Pas de contrôle ! Il s'est fait dessus ! Animal ! Hérésie ! Infamie !
- Une chance cretine ! Enseigne-lui donc !
- Aucun risque ! Mais ouvre les yeux hérétique ! Traitresse !

Et le jeune garçon de reculer, bouche ouverte alors qu'elle aproche, de glisser dans le sang de sa mère, râlant, agonisante, de reculer des pieds et des mains, poursuivit par la femme aux yeux glacés qui avance d'autant que lui recule.
Il atteint l'âtre, le feu lui roussi le dos, faisant grésiller ses cheveux mais il n'en a cure, ne s'en rend même pas compte. Sa main s'empare du tisonnier et il le pointe maladroitement devant lui, encore surpris de voir cette arme dans son poing.
La femme approche encore, reduisant la distance, balaiyant d'un coup de sa lame si fine le lourd morceau de métal que son bras pointait à grand peine. Et elle revient cette lame d'apparence si cruelle, si rapide, si vivement.
Sa vision se brouille alors la lame se retire de son oeil crevé, et il s'effondre sur les buches brulantes du feu, ne comprenant pas le mot que prononce alors la femme.

"Hérétique", dit-elle distinctement alors que la vie s'enfuit du corp du petit être. Il ne peux surement déjà plus l'entendre mais elle n'en a cure, c'est pour l'infamie en elle qu'elle dit ça. De toute manière, les servants des faux maîtres ne comprennent pas les mots des enfants des dieux. Signe évident s'il en faut d'autres de leur pechés. Elle regarde un moment le corp du petit s'embraser sur le feu puis s'éloigne. L'autre petit dans sa cage de bois fais un bruit horrible. Criant, beuglant, gemissant.

Elle approche, sa lame sanglante toujours rivés à son poignet. Son intention est évidente, elle lève même le bras, avant de se figer interdite. La douleur crispe soudain ses traits, elle lache son arme avant de se prendre la tête, tremblante la bouche ouverte sur un cri silencieux.
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MessageSujet: Re: [BG sans validation][Roublard/Guerrier][DE] Kat   [BG sans validation][Roublard/Guerrier][DE] Kat EmptyMar 22 Mai - 3:05

"Petit petit ! Allez mange bonne viande ! Bonne viande de femelle ! Regarde ! Mhhhh ça bon ça bon !"
Penchée au dessus du berceau la femme montre l'exemple en enfournant dans sa bouche une laniere de viande a peine cuite et encore un rien dégoulinante de sang.
"Peut-être tu preferer viande d'autre petit ? Bon on essaye alors. Tiens, allez mangeuuu. Mpfff ! Moi Kat, enfant de Dieux dire à toi manger ! Allez ! Manger sinon pas grandir ! "
Et le bébé de continuer à pleurer.

"Petit petit ! Allez mangeuu ! Je savoir tu pouvoir, ecoute je, faire quoi je dire"
- Tu es folle hérétique ! Il ne te comprend pas en plus, tu le vois bien. C'est une infamie. Purifie-le en le mangeant lui plutôt !
- Silence toi la vilaine ! Je sûr lui comprendre ! Enfant de Dieux comme je et tu !
- Alors pourquoi refuse-t'il de la si bonne viande toi qui te trouve si maligne ?
- Je plus ecouter !! JE PLUS ECOUTER !!! Hahaaa je plus enteeeendreuu !! Vilaine voix ! Sale vilaine voix pleines d'ordres et stupide hein petit petit, elle sotte je dire moi car tu va manger bonne viande hein ? Allez mange ! Petit petit, ecoute je et mange !
Et le bébé de continuer à pleurer.

"Tu vois bien cretine, j'avais raison, un servant des faux maître dés petit"
- Silence ! je pas ecouteeeeeer ! JE PAAAS ECOUUUUTER !
- Mais tu le vois bien pourtant qu'il n'a rien mangé sachant bien que tu étais son ennemi ! tu aurais pus empoisonner la bonne viande !
- JE PAS ECOUUUTER ! JEEEEE PAS ECOUUUUTER ! KAT RIEN RIEN ENTENDRE. KATHRYN CRETINE !
Et le bébé de finir en tranche qui vienne garnir le sac de la femme hurlante alors que loin par derrière une autre femme se rit de la stupidité de sa comparse, attendant son heure, reprenant des forces pour chasser cette souillure hérétique de son esprit.


Luskan au loin s'étendait à l'horizon. grimpé sur le fait d'un chêne séeculaire, la femme observait la cité ne croyant pas ce que ses yeux lui aprenait. A coup sur, voila une forteresse de ce que son autre elle-même appelle l'hérésie. Peut être même leur place forte principale ! Tant de chateaux ! Tant d'antres et tant de gens ! Il lui fallait absolument voir cela de plus prêt.

Une ruelle, vétue de peaux malodorantes, sale et crottée, une femme avance à pas comptés le long d'un mur, s'attirant les regards de dépits, le mépris, même de la pire racaille. Craintive elle observe, se masquant le visage à moitié terrifiée au passage d'une cariole. Et de quelque part elle entend une voix, oh combien familière, lui rire son mépris de sa stupidité débordante.

Une ouverture sur un batiment énorme et tout en pierre, elle s'est callée le dos contre un montant et écoute les voix venant du dedans. Ils parlent tous la langue des faux maîtres et elle veut leur parler aussi mais elle n'y comprend rien. Elle veut leur montrer la lumière des vrais Dieux autrement qu'en mangeant leur chairs pour la purifier. Alors elle ecoute.

Les gens finissent par sortir, elle se tourne vers la rue loin en contrebas et là aussi elle observe et elle ecoute. Observant les gestes, retenant les paroles, les mimmiques. Son sac est plein de bonnes viandes et de racines. Elle a fait bonne chasse dans un bois voisin. Un animal couvert de métal noir l'a pourtant poursuivi en criant des mots mais elle est rapide et l'autre était stupide. Elle a de quoi manger pour long. Elle reste immobile, observe, ecoute, restant sourde à son nez qui coule, agressés par les odeurs malodorantes de cette forteresse, faisant fi de ses oreilles qui sifflent longtemps aprés la nuit d'avoir, la journée durant, supportées le vacarme ambiant.

Quelqu'un passe dessous acompagné d'une femelle. Il parle une autre langue que la langue des faux Dieux. Ils sont différents aussi, interressant. Elle les suit toujours quand elle les voit, ce n'est pas la premiere fois. Ils sont plus petit que les autres, plus fin, plus agile, moins lourdaux, moins animal. Quand ils parlent, c'est des sons chantants bien souvent, agréable. Le mâle repête souvent les même sons, Aerendil, ça lui plait, elle aime bien ses sons là. La femelle semble toujours réagir en regardant le mâle à ses sons là. Se pourrait-il que eux aussi utilisent des sons symboles pour se différencier entre eux comme ekatheryn pour elle? Kat ou kathryn ? A fouiller plus avant.
Alors elle les suit un moment en ville mais n'ose pas entrer dans l'antre ou ils s'enfoncent. Et puis un des servant des faux Dieux tout recouvert de métal avance vers elle menaçant. Elle détale alors que des gens rient d'elle. Elle hait ce son là, un son qui reveille Kathryn en elle, qui pousse a tuer sans reflechir.

La nuit, elle avance le long d'une grande construction de pierre, celle-ci entoure la forteresse de l'hérésie, une haute muraille. Mais elle sait y faire désormais, et les mâles recouverts de métal ne savent ni voir ni écouter. Facile de les berner et de se faufiler dans l'obscurité. De grimper tout en haut et se laisser tomber dans la rivière en bas. Encore plus facile ensuite de nager loin, longtemps, puis d'aller chasser en forêt. Elle l'a fait tant de fois désormais. Le plus dure est de rentrer aprés la chasse. Attendre devant les portes qu'un engin de bois tiré par des sans-esprits se présente, se faufiler à l'arrière parmis les ballots de longues longues racines ou sous un tas de petites racines de toutes couleurs et attendre dedans de passer la muraille. De jaillir ensuite et fuir vite vite et loin dans les ruelles.
Elle avait essayé une fois de rentrer en grimpant le mur comme du dedans. Mais là, la tâche était on ne peut plus hardu, le mur étant plus lisse, plus humide, et les mâles qui surveillent surveillent pour le dehors, non le dedans. L'un l'avait vu et un morceau de bois pointu était venu rebondir contre la pierre à deux doigts de sa tête. De saisissement elle avait tout laché pour chuter de quatre mètres se réceptionnant sans douceur, une douleur à la cheville alors que le Mâle beuglait tout là haut. Depuis elle passait par la porte, en fraude.

Elle est a son poste d'observation à l'ouverture du grand batiment de pierre. Elle observe les gens depuis long déjà. Elle avait remarqué que les gens en bas, parfois, se donnaient des choses. Le même rituel toujours, l'un montrait quelque chose et l'autre lui tendait, alors le premier sortait de petits cercles jaune brillant ou blanc brillant et souvent ensuite les deux souriaient.
Ces petits cercles l'intriguaient. généralement rangé dans un bout de peau avec une lanière à la ceinture, ils pendouillaient en tintant légérement. Elle réfléchissait au moyen d'en voir de plus prêt sans se faire voir.
C'est trois jours plus tards qu'elle trouva la solution. Elle avait changé d'endroit. En dessous d'elle, il y avait foulle, plein de gens donnaient des cercles jaunes à d'autres gens contre des choses. Tous criaient forts montrant leurs objets. Des mâles recouverts de métal surveillaient partout. Des gens se bousculaient tellement ils étaient nombreux en bas. Et une petite silhouette qui se faufilait parmis eux. Parfois petit eclair lumineux attirait le regard vers sa main. Elle l'observa mieux, intriguée, avec plus d'attention.
Au beau milieu d'eux, bougeant comme eux, bousculant comme eux, mais différent quand même et faisant quelque chose à chaque bousculades. Quand elle compris, elle tint sa solution. le mâle qui l'intriguait avait une bonne petite lame entre les doigts et quand il bousculait les gens, il coupait les lanières de la bourse à cercle jaune et la récuperait de l'autre main. Astucieux. En plus elle le vit échanger des cercles contre des choses sans que personne n'y trouve rien a dire ni a crier differement que d'habitude. Restait un probleme, elle ne pouvait agir comme lui au milieu d'eux tous comme ça.
Aprés cela, elle changea trés souvent de lieux et de coins, observant toujours, dissimulée, aprenant chaque jours un peu plus la manière de vivre des gens.

Souilae !! beugle-t'elle à la grande porte devant les mâles couvert de métal en leur montrant un tas de peau de loups puantes. Et eux de la laisser entrer, dégoutés, grognant. Elle, elle jubilait. Elle venait de copier les agissements de plusieurs de ses êtres étranges à la langue chantante et les réactions des sales mâles étaient identiques.
Elle se présentait, disait le mot, leur lançait un regard étrange quand ils baragouinaient des mots et il laissait passer. Elle s'était attendu à devoir combattre mais non.
Toute contente, elle déambulait dans les rues, rassuréé quant au regard des autres désormais, s'approchant plus prêt des choses qui l'avaient tant intriguées jusque là depuis les hauteurs.

Elle savait désormais ou échanger des peaux, des cuirs, de la viande contre des cercles jaunes. Elle retournait souvent en forêt, partageant son temps entre ville et forêt, le jour à un endroit, la nuit dans l'autre, contente d'elle-même et de ses progrés.
Une nuit qu'elle s'attardait dans une ruelle, ayant raté l'heure du départ vers la forêt, un mâle s'essaya à la coincer dans un coin, la poursuivant, la demarche lourde, le regard brumeux, une lueure dans l'oeil qu'elle avait déjà vu et souvent, mais qu'elle ne comprenait pas. Elle s'attarda un peu a sa porté, refusant de détaler, cherchant à comprendre sans toutefois se laisser ne serait-ce qu'efleurer, reculant autant que l'autre avançait. Mais l'homme s'énervait de ne pas l'attraper. Elle tenta un sourire, souvent les mâles se calmaient avec un sourire des femelles avait-elle remarqué, mais celui-ci devait être plus stupide que les autres car il interpreta ce signal corporel de travers et s'énerva encore plus. Il finit par sortir une lame de sa gaine et s'avança l'agitant devant lui menaçant. Qu'essayait-il l'idiot ?
Elle sorti lentement une de ses propres lames et se mit en position, calme comme l'eau qui dort. Il ne pouvait manquer de remarquer la faiblesse de son arme bien trop courte, poignard contre fine épée, mais il l'a manqua quand même et chargea comme un ours en beuglant. Dépitée, elle fit ce qu'elle savait, pivot, mouvement tournant, un bras enveloppant l'arme et la chair qui la tenait, l'autre frappant, vif et rapide, avant de se retirer d'un corp déjà mort mais qui ne le savait pas encore.
Cette rencontre lui permis toutefois d'aquerir une tenue autrement plus agréable que ses vieilles peaux usées, le mâle mort n'en ayant aprés tout plus aucun besoin.

Le lendemain, elle observait les petits de tout ses gens là, courant les rues, aussi sales et depenaillés qu'elle, ils n'en étaient pas moins vifs et rapide. Leur parlé aussi était plus simple et compréhensible que celui des autres. Elle le remarque, le nota, et revint le lendemain et le surlendemain et le jour suivant. S'amusant a les pister, les suivre partout, copiant leurs techniques, leurs manoeuvres, faisant sien leurs passages et accés à des lieux qu'elle croyait inaccessible. Se faisant voir parfois, reperer, courser aussi. Les petits n'étaient pas moins aggressifs que leurs ainés mais moins dangereux pour elle et elle se savait plus encleinte a la clémence quand d'aventure elle remportait la victoire que contre l'un des plus vieux.
D'ailleur elle evitait de tuer en ville ou de prendre des cercles jaune dans les bourses. Elle avait vu ce qui arrivait quand les mâles recouvert de métal vous attrapaient. Ils vous tranchaient la main ou le cou. Elle doutait qu'ils puissent la courser avec ce poid sur leur dos mais ils étaient nombreux et avaient des armes qui tuaient à distance. Autant ne pas prendre ce genre de risques avant d'être sûr d'être prête.
En parlant d'armes qui tuaient à distance, elle aussi en possedait une désormais. Une chose grossière avec une corde en tripes de loups mais qui remplissait son office et elle s'acharnait dés qu'elle pouvait à maitriser ce genre d'arme. Elle se demandait d'ailleur pourquoi elle n'avait jamais essayé avant de se fabriquer ce genre d'armes car elle s'en était rendu compte, elle avait déjà vu ce genre de choses, dans les livres du maître au chateau, il y a bien long.


Un mois s'écoula depuis la première fois qu'elle avait vu luskan depuis les hauteurs d'un arbre, suivit d'un autre mois. Elle était revenu à son premier poste, prêt du grand batiment de pierre, sauf que cette fois-ci, elle se tenait au sol, parmis les gens, déambulant parmis eux sans plus s'attirer qu'un regard.
Elle baragouinait quelques mots, usant du parlé des petits quand quelqu'un semblait lui parler.
Un jour, une créature imposante se présenta sur la grand place. Elle faisait bien 3 mètres de haut voir plus, recouvertes d'écailles, noires comme la nuit, des ailes reptiliennes repliées dans le dos. Elle en avait parfois vu des comme lui mais plus colorés et l'air moins aggressif. Celui-ci la fit reculer et se cacher derriere un arbre mais il l'avait vu et l'observait, disait quelques mots la regardant.
Les gens semblaient l'eviter, le contourner, mais n'hurlaient pas et n'était pas terrifiés par la masse de la chose animal lézard.
Elle revela un brin la tête, fit un petit geste de la main.
- Coucou ! je kat !
Et aprés un long moment le demi-dragon ouvrit la bouche pour lui répondre.
- Szionn.
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MessageSujet: Re: [BG sans validation][Roublard/Guerrier][DE] Kat   [BG sans validation][Roublard/Guerrier][DE] Kat EmptyMer 23 Mai - 19:28

"Szionn dragon !!! coucouuu !!" Une femme agite la main avant de courir vers l'énorme et noire créature
- Bonjour kat, comment vas-tu aujourd'hui ?
- Avabien ! S'quoi aujourd'hui ?
- Et bien ... C'est le jour ... Aujourd'hui heuuu ... Maintenant là
- S'quoi un jour ?
- Un jour c'est .. Une division du temp ... La durée entre deux aubes, c'est une journée, quand le soleil est là c'est le jour, quand il fait noir c'est la nuit.
- Mhhh... S'quoi le temps ? S'quoi le soleil ? S'quoi une durée ? S'quoi l'aube ? S'quoi une division ?
- .... Alors le temps c'est .. hum .. Bien donc le soleil c'est le cercle jaune dans le ciel là qui éclaire le monde le jour.
- Hé nan !! ça c'est lumiere de dieux pas soleil
- Si tu veux mais ici on l'appelle le soleil, l'aube c'est quand le soleil apparait au loin aprés la nuit, une division .. C'est quand tu sépare quelque chose .. Tiens regarde la pomme là, je la coupe par le milieu. Je l'ai divisé en deux morceaux a peu prêt égale.
- Mhhhmhhhhh. S'quoi le temps alors ? ....
- Heuuu un autre jour si tu veux bien ..
- S'quoi un jour ? ... Ah nan tu viens de dire, C'est durée entre deux apparitions de lumière de Dieux au loin mhhhmhhhhh.
Et à la discussion de continuer sur le même principe pendant parfois de longues heures, la femme acroupit a côté de la masse imposante du mâle et légérement appuyée contre lui.

"Héééééé Ashara enfant ! Coucou !!!! "
- Haan non pas elle ... Coucou . . . Et m'appelle pas enfant ! Idiote
- Ah nan alors je pas idiote !!
- On se demande bien ce qui te fais dire ça
- Pi d'abord tu enfant noortsë
- Mais oui, mais oui, bon tu sais quoi ? J'ai plein de choses a faire lire ecrire
- S'quoi lire ? S'quoi ecrire ?
- Des choses trop compliquées pour toi
- Je sur que non ! Apprend a je !
- Heuuuu oui mais m'appelle plus enfant alors !
- D'accord ! je retenir ! quand commencer ?
- Un autre jour ! J'ai a faire t'es dit !
- Ar'voir alors ashara enfant !
- M'appelle pas comme ça ! Et adieu oui !
Et a la tieffeline de s'eloigner en maugréant.

"Héééééééé !! Coucou noortsë maître !!! "
- Raaah non ! M'appelle pas comme ça a la fin ! Tu veux me mettre les gardes a dos ?
- Baaaah pas problème, eux trés lent lourd stupide avec toussa métal sur dos
- Spas une raison ! T'as vu erk ?
- Heuuu Brute être là y'a pas long, parti avec ashara enfant
- Ou ?
- Ah tiens regarde eux là !
- EEEEEEEEERKKK !!!
- Hooo bonjour noortsë
- EEEERK !! Elle est ou cette catin !!!!

"Héééééé ! Coucou shãanaësriat elfe! "
- Bonjour ekatheryn, comment vas-tu aujourd'hui ?
- Avaaaaaaa ! Et tu ? Avabien ?
- Oui ça peut aller
- Shãnaësriat ! Y'a gens qui dire que j'avoir une moitié d'elfe dans je, ça vrai ? !
- Possible ...
- Quoi possible ? Vrai ou pas ?
- Mhhh mvoui ... Tes parents ... L'un devait être elfe ...
- S'quoi parents ?
- Ben .. Un père .. Une mère, tes parents quoi
- S'quoi un père ? S'quoi une mère ?
- Dieux ......
- Comment je retire cette moitié d'elfe de je ?
- Dieux ......

- Hééééé ! Coucou Szionn dragon !
- Bonjour kat !
- Dit Dit !!!
- Oui ?
- Y'avoir gros monstre dans forêt ! Crier gloare et inique !! Même que me courir aprés avec grande hache a la main !!!
- Hoo ? Vrai ça ? Toi tu as du rencontrer un de ses servant de cyric qui rodent en forêt dernierement.
- Cyric ?
- Oui, le Dieu des fous ... du mensonges, un mauvais Dieu
- Pas Dieu alors ! Mauvais maître !
- Si tu veux
- Eux fou en tout cas !
- C'est sur ...
- Hihi
- Quoi ?
- Cyrifou !!!
*rire*

"Thoroooon blanc !!!! Coralys Louuuuuve !!!! "
- Bonjour kat (thoron)
- Bonjour kat (cora)
- Dîtes dîtes !!! vous toujours chasser cyrifous de forêt ?!
- Cyrifou ?(thoron)
- Oui (cora)
- Alors viendre !!! J'a suivre chose cyrifou qui crier partout Gloare et inique dans forêt jusqu'a cachette !! Viendre !
- Hein ? (thoron)
- Montre-nous (cora)
- Allez viendre viendre spar là !!!
- Sila ! Avec moi ! (cora )
- Heuu vous êtes sur là ? (thoron)
- C'est par lààààà *de trés loin*
**plus tard**
- Je prendre oreille pour festin victoire !!
- Pardon ? ( thoron )
- Si tu veux ( coralys)

"Coucou ashara enfant !!! "
- Mais ! Je t'ai déjà dit de pas m'appeller enfant !
- Et toi tu dire qu'apprendre a je lire ecrire !
- Raaaaaaah !!! J'ai a faire ! Un autre jour !

"Coucou homme rouge ! "
- Bien le bonjour gente demoiselle
- Mhhh ? Je kat !
- Hoo et moi barde, dîte moi ..
- Ouiii ?
- Je cherche des gens assez fort pour me servir d'escorte
- Je forte !
- Ca je n'en doute pas mhhhh je paye 100 pieces d'or.
- 100 ? mhhh heuuu je vouloir deux grandes bourses de cercles jaunes ! et j'escorte !
- Hooo vous êtes dur en affaire ! Mhhmhhh d'accord marché conclut !
- Parfait parfait ! dîtes !
- Oui ?
- Pourquoi vous porter chose sur visage ?
- Et bien .. c'est ma tenue de scène je suis barde
- je Kat !
- Moui .. Allons-y, c'est par là au nord
- D'accord ! Je passer devant ! Eclaireur !
- Faîtes ..
**plus loin**
- Attention barde !!!!
- Aaaahh ciel !! Des bandits !! (barde)
- Raaah !! Vilains ! Méchants !!! Gros pas beau !!
- Mais maitrisez là !!! ( barde)
- Allez allez ( bandits)
- Là on l'a !! Vite ! On rentre ! Dépechons avant que d'autre arrive ... Une bonne prise pour les esclavagistes, beau travail !
Et le barde de prendre la tête du groupe de bandits pour rentrer a son repaire.
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MessageSujet: Re: [BG sans validation][Roublard/Guerrier][DE] Kat   [BG sans validation][Roublard/Guerrier][DE] Kat EmptyMar 14 Aoû - 16:59

Nue, dans une cage aux barreaux de fer, elle contemple les décorations des murs sales a la faible lueures d'une torche plus loin dans le passage.
Elle les connait pas coeur ses décorations. Cela fait si long qu'elle est là désormais. Faudra qu'elle demande a faire changer la paille ...
toujours devoir demander pour tout, faire des courbettes, exhiber sa poitrine, ses fesses, se laisser toucher, ça marche parfois.
- C'est fait exprés ! Lui beugle kathryn quelque part dans son esprit. Arrache les yeux du premier qui entre ! Montre leur ! Ou laisse moi faire !
Et d'autres pensées fugitive qui la traverse par moment, des odeurs de sang, une rage indéfinissable lui donnant envie de hurler jusqu'a en perdre la voix.
Même kathryn faisait silence lorsque cela arrivait.

Les revoila qui reviennent .. Bleuet, le Barde, le gros Ours, toute la clique, tous avec un masque sur le visage. Ils parlent, murmure, l'ignorant mais la lorgnant. Lui posant des questions parfois, l'interrogeant, se montrant violent ou gentil et elle répond, toujours, parfois souriante. Alors ils font changer la paille, et ajoute des fruits a sa gamelle d'eau et son bout de pain. Parfois un peu de viande.
Là encore ils la questionne, l'interroge sur tout et rien, parfois des questions déjà posées.
Elle s'exhibe un peu, les males aiment ça. Mais l'une des femelle s'enerve aprés un mâle et les voila qu'ils se battent, elle observe. L'Ours surtout, dont les mains s'attardent par trop là ou il faut pas.

Puis ils repartent comme d'habitude, et la voila seule a nouveau, avec ses pensées pour compagne.
"Qui suis-je ?, pourquoi suis-je là. "
- T'es une idiote ! Lui lance kathryn pendant qu'une vision d'un corp dépecé dans la cellule prend forme
- Ou est le but ? L'interêt de tout ceci ? A quoi bon vivre dans une boite... Si j'avais toujours vécu dans une boite saurai-je qu'il y a mieux ? ou tout simplement autre chose ?
Et son esprit tourne, reflechit, fixant le plafond, traçant des parallèle avec son passé chez le Maître.
- Hérésie ! Hurlait alors Kathryn et de sombres pensées l'assaillaient de plus en plus interrompant sa dérive mentale.

Le temps passa. De long mois. Dans le monde réel, un cyriciste fut découvert parmis les lames de Lorgol et abattu, des complots et intrigues troublèrent l'ordre parmis les dirigeants de la tour de magie alors nommée ordo arcanum, des exploits furent acomplis, certains celebrés, d'autres oubliés.


- Allez sort de là ! Pas d'embrouilles ! on t'emmene pour-être vendu. Soit une bonne esclave sinon il te tuera !
- Allez bouge !
- Faut la laver ... L'habiller
- Pas toi l'Ours !
Ils sont là tous encore une fois, l'entourant, echangeant des propos sonnant creux et vide a son oreille, du bruit blanc. Tous se mèlent .. les uns avec les autres, les uns dans les autres, anonymes, eux, sauf un ... le menteur, le Barde.
Des mois qu'elle était en geole. Kathryn s'était tu depuis des semaines, s'enfonçant toujours plus profondément.
( plus trop sur si c'était le même jour mais je place là car me semble bien que si quand même )
La voila recurée, on lui tends des tuniques qu'elle s'habille. Elle n'y arrive pas, intriguée devant ces robes étranges. L'Ours s'approche, l'aide, en profite, elle laisse faire. La colère monte. Tout deviens flou. Elle se jette sur lui aprés un moment alors qu'il allait sortir de sa cellule, lui arrache le masque. Des cris, on la repousse, on la frappe, on l'insulte, mais elle a eut le temps de voir le visage de l'homme. On la gifle, on la cogne, pas trés durement.

Elle est habillé d'une tunique simple, on la tire menottée, cagoulée. Il fait froid. trés froid même, elle grelotte, tremble, mais c'est si bon ! de l'air, du vent ! On l'emmene dans un lieu étrange, sinistre sombre. Des bruits inquiétant alentours, des cris parfois. Puis on la force a s'agenouiller avant de lui retirer sa cagoule.
Un homme, en armure noire sombre, le visage dans l'ombre d'ou ressortent deux flammes rouge inquietante. Elle ne dit rien, ne bouge pas, obéis sans discuter. La barde tente de negocier un prix mais elle s'en moque, elle a enfin trouvé. Autant mourir que continuer comme ça. Mais il aura fallu qu'elle saute sur l'Ours pour le comprendre. La vérité est dans l'action petite kat !
trouver une occasion maintenant.
On la questionne, elle bredouille son pire charabia, limite si elle se comprend elle même, de toute manière elle n'est déjà plus là. Elle reflechit.
Derriere yeux rouge, une femme se penche, lui murmurant des choses.
Puis on lui remet la cagoule, elle n'est pas vendu et retourne en cage. Elle ne revit plus l'Ours avant un bon moment aprés ce jour.

Le garde au regard triste, c'est là qu'il fallait agir. Peut être le seul qui l'avait considéré autrement que comme un tas de viande, une bonne chose imaginait-elle.
Elle attendait une occasion, accentuant ses faiblesses quand il était là, tentant d'attirer les regards.
Peut être cela marcha-t'il, peut être tymora passait-elle par là mais un jour une petite femelle a l'air malingre ouvrit la porte de sa cellule, prudente mais acceuillante, l'invitant a sortir. La garde triste suivait et jamais plus elle ne revint dans cette cage.
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MessageSujet: Re: [BG sans validation][Roublard/Guerrier][DE] Kat   [BG sans validation][Roublard/Guerrier][DE] Kat EmptyMer 15 Aoû - 14:58

Couloirs, passages, rangés de cages ou trainent, vautrés dans leurs crasses, hommes, femmes, enfants, bêtes, monstres, comme elle, il y a peu encore.
D'autres passages, d'autres couloirs, des gens a droite, a gauche, masqués, cagoulés ou tête nues, armés ou non, tous l'air patibulaire ou sournois. On l'emmène gentiment mais fermement, elle suit, perdue.

Une grande piece enfumée, des gens partout qui allongés buvant un verre ou caressant une femelle peu vétue, qui bavardant avec des gens en faisant de la fumée avec la bouche.
Elle tousse, ses yeux pleurent un peu a cause de la fumée mais on l'emmene plus loin.
Un mâle, petit, masqué lui aussi comme eux, comme la femelle malingre et le garde triste. Il la lorgne, l'observe, murmurant avec la femelle, puis lui donne son nom, le baron, la femelle illinwen et le garde murmure.
On lui donne des vetements convenable, on la laisse se decrasser, on lui donne un coin pour dormir et on l'envoie servir les gens dans la grande salle.

Quelque jours de bonheur, des choses a faire, des gens a qui parler, sourire.
Parler, échanger des informations, elle y repensait le soir, traçant des parallèles avec sa vie jusque là, elle repensa a szionn, traça d'autres parallèles pour finalement convenir que seule au monde, il n'y aurait rien, un monde vide de sens. Peine douleurs joie bonheur, tout cela viens des autres. Plus proche les personnes, plus fort les sentiments.
Le lendemain, elle sert dans la salle, un homme avec qui elle engage la conversation plus que necessaires, des propos sont échangés, l'homme l'entraine dans un coin sombre lui passant une breloque en verre au cou et glissant ses mains sur ses jambes. Cela faisait longtemps, elle aprecia ... Mais ce n'était pas ce qu'elle cherchait.
Le lendemain le garde triste vint la trouver, elle allait devoir s'entrainer a certaines choses loin d'ici et elle aquiesça distraitement avant de lui sourire et d'attendre le départ dans un coin.

Un long voyage dans la neige et le froid, mais jours aprés jours, ils allaient vers le sud. Murmure guidait la marche, illinwen suivait. Kat gambadait à droite à gauche, libre de ses actes et suivant par choix. Elle chassait de temps à autre et se fabriqua un arc et quelques flèches durant le voyage ce qui simplifia sa chasse qu'elle pratiquait jusque là au poignard en os. Le temps qu'ils arrivent à destination et elle avait une dizaine de flechettes en os, et une ébauche de bouclier a griffes qui demandait encore du travail.

Ils s'installèrent dans une auberge au beau milieu de l'immensité enneigée et l'entrainement démarra. D'abords ils la testèrent sur ses capacités, puis renforçèrent ses connaissances ou lui en inculquèrent de nouvelles.
Le garde triste s'occupait principalement de l'entrainement physique pendant que la petite femme lui faisait travailler sa tenue, ses manières, son langage, comme szionn par le passé. Elle souriait souvent, cherchant a leur faire plaisir a tout deux, s'appliquant au mieux.
Elle gardait ses distances aussi et une partie de ses progrés secrets, des accés de rage venant parfois la troubler quand elle accusait un cuisant echec ou une humiliation.
Petit a petit elle aprenait.
Les jeux d'ombres, comment passer inaperçu, se faire oublier, se dissimuler activement, ne pas laisser de traces ni faire du bruit. Cela, de par son passif, lui était partiellement connu mais ils poussèrent ses compétences bien au delà ou elle n'imaginait pouvoir aller.
Les jeux du langage et de la societé, comblant en parti ses milliers de lacunes.
Les jeux d'épées, les danses de lames toutes en esquive ou elle excellait, aux combats de force qu'elle découvrit en partie avec des lames plus lourde voir plus grande qu'elle.
Les jeux de maquillages ou comment dissimuler des choses en leur donnant une apparence naturelle.
Des épreuves de tirs avec toutes sortent de projectiles.
Bien souvent, ils se contentaient de lui faire remarquer par quelques phrases ou idées, des pans entiers d'univers inexplorés, des concepts ou idées auquels elle n'avait pas preté attention mais ou ses capacités pouvaient exceller.

Les semaines passèrent. Les liens entre les trois personnes se resserraient doucement au fils des jours. La femme se revela être une elfe, une petite elfe étrange, trés étrange, solitaire, renfermée, triste elle aussi dans une certaine mesure, mélancolique. Elle et murmure s'isolait souvent seuls dans un coin et parlaient des heures durant pendant qu'elle travaillait ses excercices, se soutenant mutuellement pensait-elle.
Cette elfe lui plaisait, elle adorait lui faire plaisir et elle lui devait au moins ça pour lui avoir aporté liberté et liens nécessaire à sa vie actuelles.
De temps a autres, le baron passait et echangeait quelques mots avec illinwen avant de repartir.

Vint le jour ou il lui dirent que son entrainement était terminé. Elle devrait suivre les ordres d'illinwen qui elle même obéissait au baron. Elle devait se choisir un nom et devrait porter un masque lors des missions.
Cela faisait quelques jours qu'elle travaillait sur un masque en bois, le sculptant a la pointe du poignard, le peignant avec une peinture grossière de minéraux en poudre et de végétaux écrasés.
Un masque representant un loup, crocs dénudés, vu de face. Un masque sur lequel elle travaillait quand la colère la prenait parfois pour de longues heures aprés quelques echecs.
Elle rêvait souvent dans sa cage de ses longues chasse du temps de sa vie chez le Maître, et de plus en plus souvent désormais les rêves tournaient a la boucherie sanglante de Kathryn ou elle depeçait sans distinction animaux et gens pour les dévorer parfois crue.
Et c'est en repensant a ça qu'elle prononça le mot "Louve" et se ceignit de son masque en bois.

Quelques semaines plus tard, loin dans le nord. Elle revenait du forgeron dans la ville pleines de hautes tours sombres. Ses nouvelles armes lui plaisaient assez et sa tenue allait de pairs avec son enseignement, dissimulants habilement nombre de choses utiles sous des formes anodine tels les deux poignards dans sa boucle de ceinture ou un fil de fer simulant un accroc dans le tissu.
Une scène étrange dans la salle enfumée. Sa petite elfe est enchainée a un poteau le dos a nue. A ses côté un homme masqué qu'elle a aussi vu de temps a autre ligoté et dénudé de la même manière. Devant eux, le Baron et un mâle avec une cagoule verte se disputant. La cagoule verte tenait un fouet. Et ça .. inacceptable.
Elle prepare son poignard, l'homme a la cagoule verte lui tourne le dos, elle attend.
Le baron et la cagoule se dispute toujours. La cagoule leve le bras du fouet, menaçant le dos d'illinwen, le baron imite le geste dans le dos de l'autre homme ligoté.
Le poignard de kat vole de sa main, un geste presque parfait comme elle l'a longuement repeté. Faire glisser le poignard de son berceau dans la manche vers sa main, l'attraper et le lancer dans un mouvement brusque de poignet.
De jolis poignards, cadeau de murmures, une poignée de quelques pouces de long extra plate, pas de garde, une lame un peu plus courte qu'une main d'homme et affutée comme un rasoir. Idéal pour le lancer.
Et il vole dans l'air se dirigeant vers le dos de l'homme. le frappe penêtrant ses chairs sous l'omoplate, lui arrachant un cri de douleur. Tout s'agite. Le baron libère illinwen, des gens crient, des lames se montrent au clair mais ne sachant qui attaquer. La baron portant illinwen embarque kat a sa suite et ils quittent les lieux.

Bien plus tard, de retour a la taverne dans la neige.
La cagoule verte était le maître assassin et il nous traque. Murmure nous a rejoint, on a des choses a faire a luskan. On doit tous garder profil bas en plus. La cagoule veut des têtes.
Illinwen m'arrache la promesse de proteger le baron si possible. Le baron m'arrache celle de proteger illinwen.
Etrange que ses deux là ... un rituel de sexe par intermediaire ? aah heuu oui, le baron semble être un elfe aussi.
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MessageSujet: Re: [BG sans validation][Roublard/Guerrier][DE] Kat   [BG sans validation][Roublard/Guerrier][DE] Kat EmptyLun 1 Oct - 17:13

( Du vrac comme ma memoire de l'epoque, bcp de mal avec la chronologie )

Luskan, le retour dans cette ville aprés si long d'absence. On s'était séparé en approchant de la ville, kat devait redevenir la kat d'avant, progresser un peu seule et se faire un peu oublier, renouer avec le monde et au pire, il y avait des points de rendez vous.

- COUCOU Aerendil elfe !!! Beugle Kat avec de grand geste des bras
- Guyeeeh Kat !! T'étais passé ou ? ! On t'as pas vu depuis longtemps !
- Aah heuu, je perdue ! loin loin ! Pu savoir ou je être ! Heureusement je savoir chasser hein ? ! Mais revoila je ! ! ! Dit-elle en levant les bras haut vers le ciel
- Au grand deplaisir de la moitié de mes connaissances mais contente de te revoir !

*forêt de luskan*
- SZIOOOOOOOOOOOOON !!!
- Et bien qui revoila ...
- COUUUUCOUUUUUU
- Bonjour a toi kat mais crie moins fort ... on veut ma tête par ici ...*regardant partout*
- Paardooon, j'a pas trouvé noortsë y ashara aussi dans luskan ville
- Personne ne te l'a dit encore .. noortsë est morte, ils l'ont tué a luskan


- Shãanaësriat !!!!! COUCOU !!!! *grande embrassade*
- *gniii* me colle pas comme ça !


- Coucou gens magie arcanum !
- On a changé de nom demoiselle ! c'est l'aranéa aujourd'hui
- ça quoi change .... ?
- Mais pleins de choses !!!

- Coucou kelyan !!!! *agitant la main comme une demeurée* Coucou drystan !!!! coucou elfes !
- Hé bien .. qui nous revoila !

Et le temps de passer pendant que les amitiés se renouent doucement et que la demi-elfe comme autrefois se retrouve partout, amis de tous, ennemie de peu.
Forêt de luskan, un cercle elfique, chants, poésies et musiques. Dans un coin, allongée au sol et repliée sur elle même une demi elfe écoute emerveillée. De même que le lendemain ... et le jour suivant ... et le suivant.

De nouvelles têtes, d'autres qui disparaissent alors que s'ecoule le temps. Les tentatives bainites de prendre le controles des routes du nord, la guerre approchant petit a petit.
Murmure, devenant de plus en plus proche, l'ecoutant parfois des heures durant, enlacés dans une étreinte reconfortante et baignant dans la chaleur d'un bon feu de bois.
La cagoule, perdant un peu de son aura d'invulnerabilité dans le nord et disparaissant finalement de la scène, assassiné diront certains par le prince lui même.
La petite elfe illinwen retrouvant le sourire quand murmure était proche. Les heures passées a epier ses deux là ... masqués ou non, heureuse de les voir heureux l'un l'autres.
Les heures sombres dans le grand nord lorsqu'illinwen perdit son don de manipulatrice d'ombres et les jours noirs qui suivirent ou la vie semblait la dégouter.
Le renouveau petit a petit, d'autres amitiés encore et toujours le cercle de l'univers interieur de s'agrandir toujours plus.


- Coucou lene !! comment va 'jourd'hui ?
*scritch scritch énérach dans un coin en train de croquer hog faisant le ... hog Very Happy *
- Salut Kat ! un moment qu'on t'avais pas vu !
- Baaah tu bien savoir ! Lorgol, ligue nord toussa toussa, vla hog cretin d'ailleur mpfff !
- Je sais pas comment tu fais pour être avec ses gens là ...
- ça payer bien ! et quand quelques chose va pas, tu connais je hein ! vlan ! pied dans l'cul !
*rires*
- Et dis ! c'est qui l'homme souvent avec toi !
- Ricko ? grand ami ! y tu ? Ashren ? Hoooo szionn et mdam froid !! COUCOUUU !!!


- Ricko ! Bonjour.. *sourire triste*
- Bonjour Kat, ça va ... ?
- ... Je peux .. Te prendre le bras ?
- Oui ..
- Pardon Pardon .. egoîste .. Kat égoïste, folle égoïste, je devrais pas ... pardon
- Chut ...
- illinwen ....
- Chut
Et les deux de finir devant un feu collés l'un a l'autre et discutant de choses leur tenant a coeur.


- Bonjour illinwen !
*et l'elfe de faire les gros yeux*
- M'appelle pas comme ça ici, moi c'est éarina !
- D'accord illinwen !
*et l'elfe de lever les yeux au ciel*
- Et toi a la ligue ? ça marche le mercennariat ?
- AvaAva... Et ricko et Bremen ?
- Il ne devrait pas avoir trop de mal a s'imposer ...
- Mhh ça bien, diiit .. tu pense je pouvoir être a ligue et Louves ?
- Toi louves ??!
- Baaaah .. oui

- Héé ricko !
- Hoo Kat ! approche, vla mon ami kurd'en, je l'ai engagé pour toi, qu'ils t'apprennent pleins de choses .. comme ameliorer ton commun.
- Aaah d'ak !
- Salut poulette, appelle moi kurd
- Chu pas poulette !!!!!! JE kat ! ! !

- Coucou kurd
- Salut kat, prête pour notre leçon ?
- Ouiiiiii
- Bon .. aujourd'hui calcul alors puis lecture !

Et le soir, en foret, nous retrouverons la demi elfe allongée contre un arbre écoutant les elfes partager rire et chants. Les rires s'éteignent, les chants aussi, et a la demie elfe de se lever et se ceignant un masque de tête de loup de se mettre en chasse.

- Coucou Ricko
- Bonjour Kat
- .... Quoi se passe ? Tu tout triste ...
- Rien, rien ...
*et la demie elfe d'essayer de soigner ce coeur en mal d'amour.*


Et le temps toujours de filer et passer, les embuscades cyrifous, allant et venant, briguands et cultes du dragon, apparaissant, mourrant. Les mercennaires de la ligue du nord de prendre de plus en plus d'ampleur jusqu'a se retrouver plus d'une quinzaine de pj pour une sous faction.

- Mhhh alors dis toi là .. tu penser pouvoir tuer ours avec couteau ?
- Evidemment ! *faisant le fier*
- Ah bon ... j'espere pour tu pas mentir ! allez ! on y aller !
- ... ou ?
- Tu viendre dire pouvoir tuer ours avec couteau alors on va voir si vrai ! Et si pas vrai tant pi pour tu, falle pas mentir ! A ligue on pas aime menteur.
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MessageSujet: Re: [BG sans validation][Roublard/Guerrier][DE] Kat   [BG sans validation][Roublard/Guerrier][DE] Kat EmptyMar 2 Oct - 18:52

(d'avance désolé des erreurs chronologiques)
Lorgol, luskan, des voyages, une vie de voyages, répugnant aux navires, escortant les caravannes marchandes de la ligue passant par les ruines d'hundelstone, detruite lors de la derniere guerre nord/sud par la coalition du sombre espoir.
Au nord, la demi elfe partageait sa vie entre bremen, le palais marchand et les immensités froides et glacées du grand nord. Lançant des patrouilles s'étalant parfois sur de longs jours et se transformant en partie de chasse en cours de route.
Beaucoup lui demandait souvent .. pourquoi Lorgol ?

" ça simple pourtant ! Mpff j'axplique alors. Regarde Padhiver, quoi tu voir ? ... Moi je voir mensonges, faux, masques, gens qui cachent défauts derriere belles paroles et qui jamais accepteront qu'on pointe a eux erreurs. Plutôt tout tuer ceux qui disent vrai que croire eux une minute. Ridicule, idiot.
Quand je a Padhiver, a chaque fois je croise gardes ou templier j'a toujours la question .. lui ça un fou assassin ou pas ? va-t'il faire beau discours pour briller devant tous alors qu'il avoir coeur qui bouge encore de victime dans main ? tout faux partout, aveugle masques et mensonges, quand ça ville ... normalement de bien.
Je pas dire que y'avoir personne bien a padhiver, juste que trop être trop cretin idiot pour même pas comprendre eux bétises a final.
Luskan ... ça ville argent ...
Lorgol ... ça ville vraie. Tous mentent ou presque mais tous savent aussi que eux mentir ... Un faire le beau ? ça cacher kekchose,evidence ! A lorgol, ça gens qui pas se mentir a eux même. Ils savent eux pas fier et droit et vala. Je preferer vivre dans ville qui pas se mentir que dans autre qui bien paraitre mais renferme a final plus de mal qu'autre chose. quoi tu prefere toi ? ennemi devant ? ou ennemi qui poignarde dans dos ? quand tu être a lorgol, tu t'attendre a ennuis, quand tu être a padhiver, tu pas t'attendre a ce qu'un homme te colle en geole et te faire bruler sur bucher paske eux décider tu hérétique ou choses comme ça"

Des paroles somme toute prenant vraiment du sens lors des exactions de l'inquisition de fer peu aprés ou plus recemment encore avec les agissements de Celtoras de pietresac et consorts.


Lorgol, palais marchand.
Autrefois un ours
faisait parti de cette entité bicephale qu'est la ligue du nord, et dans des recoins reculés et sombre de Lorgol, il aimait a tripoter une esclave demi-elfe jusqu'a ce que celle-ci lui arrache son masque. Bien qu'on lui avait arraché le serment de ne jamais trahir ce secret et que la demi-elfe entendait bien tenir parole, la haine reste toutefois bien vivace, elle, et certaines situations sont aptes a la renforcer.
Dans les cages toutefois, jamais on ne revit "l'ours" avec son masque, a roder, ayant été ejecté de l'organisation.
Bien plus tard par contre, kat eut l'occasion de revoir l'ours bien souvent et si au début les situations avaient tendance a tourner a l'explosif les choses se tassèrent les années passant.
Il est a noter aussi que l'ours conserva ce surnom, changé alors pour l'occasion en insulte pour le côté péjoratif de l'animal ramené a une stature humaine tout en en faisant une menace voilée pour qui connaissait le fond de l'histoire.
L'ours, pour sa part, chercha toujours a essayer de faire oublier ce passé mais il est des choses ne pouvant être pardonnés ni oublié.
Il faut juste vivre avec.


Luskan, auberge de garfaux.
Illinwen et Kat, allongée
côte a côte sur un lit et illinwen interrogeant kat sur le pourquoi de ses actes, le pourquoi de son "adoration" et aprés de longs moment de reflexion...

" je dirais que je suis égoiste illinwen ... Tant que tu existe, tant que tu es là, je pourrais toujours ressentir les même choses, les même émotions, ses choses qui te rechauffent tout le corps et rendent la vie interressante a vivre. Et puis .. j'ai une trés lourde dette aussi envers toi.. même si tu ne le vois pas comme ça.
C'est une .. sorte d'echange, non quantifiable car touchant aux sentiments mais un echange quand même.. se passant de ton autorisation ... ou bon vouloir même ... C'est comme ... quand tu as failli mourir avec les ombres..
Pourquoi t'ai-je aidé, sauvé même selon toi ? .. Pour toi ? oui, evidemment ... mais aussi pour moi .. peut être même principalement pour moi .. pour ce que tu represente dans ma vie et que je refuse de perdre ... C'est pour ça que je dis que je suis égoïste ... Il y a plein de choses que je n'arrive pas a comprendre ... comme quand on dit .. " je t'aime " .. c'est d'un tel égoisme ! et tout le monde trouve cela naturel.
Plus je retourne les choses et plus je reviens vers moi quand je pense a l'autre ... Quelque soit la maniere dont je tourne une situation, s'interresser a l'autre ramène toujours vers soi ... C'est comme l'altruisme ... Certes on attend rien en retour ... en apparence ! mais même le plus grand altruiste reçoit toujours quelque chose ! ne serais-ce qu'une satisfaction personnel .. peut-on encore parler d'altruisme .. ? N'est-ce pas alors de l'égoïsme ? deguisé ? masqué sous de belles paroles ? Voila qui serait typique de Padhiver ....
Et parce qu'a chaque fois que je prend et retourne le sujet depuis ses dernieres années ... a chaque fois j'en reviens au même points ... j'aurais beau dire faire ou croire ... je sais que mes actes sont principalement a motivations égoistes et centrés sur moi ... voila ...
Je t'aime, je te dois la vie, avant de te connaitre je ne vivais pas. Tu m'as fait découvrir le monde, te savoir en ce monde me fait me lever le matin tu comprend ? ... Ma vie est a toi illinwen, aujourd'hui comme demain, demande je te la donne mon amie, ma soeur ... ma mère. "


Elis Mender était chef des mercennaires de la ligue du nord, son mari d'ours, un chef d'unité. Hog prébrulé trainait encore dans la région avec sethainal, dirigeant la ligue. Le prince et sois disant chef, jamais présent. Tyza et welly côté marchand. L'unité mercennaire de la ligue du nord prenait de plus en plus de poid, passant petit a petit de mercennaire a force personnelle et loyal de la ligue du nord. Aube de broisbrune rejoignis la ligue emmenant avec elle son protecteur sombre szionn qui integra les mercennaires. Les lames de Lorgol dirigeaient encore la ville sous l'egide du chancelier Selfaril.
Une missive arrive du sud, un appel a l'aide pour la ligue du nord, un cyriciste nommé Radamanthys tenterais d'assassiner certains des membres de la ligue.

L'affaire est transmise a qui de droit parmis les ombres de la main d'or et un groupe prend l'affaire en main, composé du baron, d'illinwen et de Louve.
Aprés un voyage en mer mouvementé et nombre de repas expediés par dessus bords, c'est une Louve soignée par illinwen qui débarqua a luskan.

Il ne fallut guère longtemps pour reperer la cible, elle ne se cachait pas et prenait des risques, affichant ouvertement son allegeance et donnant de la lame dans tout ce qui aurait tendance a le regarder de travers.
L'attente commence ...
Quelques heures a peine et une occasion se présente lorsque le cyrifou s'éloigne avec une templière dans un coin retiré de toutes agitations, au calme. La templière visiblement en chaleur ne demandait presque qu'a retirer sa maille et le mâle n'y restait pas indiférent, une actrice n'aurait pas fait mieux.
Louve monte la garde, les deux autres s'approchent et d'un mouvement rapide tranche la gorge de l'homme. On se disperse pendant que des cris résonnent bientôt a travers toute la place de luskan. Mission acomplie.
Quelques minutes plus tard, une demie-elfe tout sourire bat des mains en aprenant la mort de Radamanthys et se met a beugler "cyrifous mort ! ! " sur la place de luskan en dansant et en faisant des cabrioles.


Et hog démissionna de la ligue du nord pour y revenir plus tard avec le poste d'administrateur sous le pseudonyme de Lazarre de thay. Une couverture qui tint assez bien la route dans le temps.
Les mercennaires de la ligue recrutèrent des arcanistes et la plupart des arcanistes de la tour obsidienne emargeaient aussi a la ligue du nord, tel Revers, Aloth drackstar ou annnika.
Un baron cormyrien s'engagea a la ligue, un dénommé Armael qui prit rapidement du galon jusqu'a diriger sa propre unité. Il s'y lia d'une profonde amitié avec une petite elfe recrutée dernierement du nom d'éarina.
Une complicité grandissante vit aussi le jour entre Elis et Kat, prenant chaque jour un peu plus d'importance.
Tout ce monde fit du palais marchand un lieu animé ou chaque jour aportait son lots d'événements interressant a vivre.

Du côté de l'epine dorsale du monde, les géants du givre s'agitaient, une histoire de vol qu'ils voudraient faire payer au reste du monde jusqu'a ce que leur bien fut restitué. De nombreuses batailles opposèrent alors les géants aux forces du nord, mais aussi aux nains.
Pour la premiere fois dans l'histoire du nord, une Louve fut pointée du doigt comme une héroine et non comme une femelle folle a abattre.
Son nom ? Alenata, héroïne de Bremen pour avoir empeché les géants de givre de raser completement le village.
Au sein des mercennaires, l'avis d'une folle illettrée prit de plus en plus d'importance surtout au vu du caractère prophétique que prenait ses paroles lors des réunions.
Au vu de l'importance du rôle des mercennaires de la ligue, l'organisation changea autant de nom que de couleurs. Désormais, ils seraient appellés la garde d'or, arborant un uniforme noir et doré.



Alenata et Lene au camp Louve, Kat ayant été invitée. Toujours l'eternelle question : Pourquoi vis-tu là bas quand tu as le choix et le coeur pour ne pas y vivre ?
La meute de loups d'alenata jouait dans un coin, son corbeau faisant la cours a lene. Kat et alenata sous forme poilue se chamaillant gentiment sous un arbre

"on avoir déjà parler ça lene ... histoire mensonge toussa .. tu souvenir ? mais ça vrai pas y'avoir que ça réponse ... mhh
bon regarde ! templier pas aime lorgol tu d'ak ? Veilleur itou, pas aimer, comme Louves, en fait personne aimer nord sauf nord ... mais quoi faire gens ?
A part pointe doigt et dire Rohméchant !? Rien ... sauf parfois guerre. On envoie armée, pleins morts, on affame peuple, on cogne dessus et tout monde se moque. Qu'ils crèvent ! ça gens de nord qu'ils dirent, nous meilleurs, nous plus fort, meilleurs Dieux. Moi je dire connerie que ça. Quand on avoir rocher que même gros géant pas pouvoir souleve, on cogne pas dessus jusqu'a lui bouger comme abruti nan ? on prend piti levier ... et on cherche bon endroit ou place lui.
Ben ça je rôle lene, donne exemple, faire quoi je pouvoir, botter cul d'idiots, faire change eux et tu verras ! ça pas cretin padhiver qui gagneront ça guerre, ça je et amis qui faire changer chose de dedans. Et tant pi pour abruti qui montre doigt avec rire d'abruti, eux ça juste merite pied dans cul."
Et lene perplexe de ne rien ajouter et aux jeux et rires de reprendre leurs droits aprés ce 1/4 d'heure questionnements.



Dans le nord, le clergé bainite fut bannie de la ville de lorgol et du se retirer. Ils prirent position a targos, ruminant de sombres plans pour revenir en force occuper le devant de la scène. Une petite noblesse vit le jour dans les 10 cités et sans aller jusqu'a egaler celle de Lorgol ce n'en était pas moins le commencement. Le conflit avec les géants prenait de l'ampleur et se prolongeait par trop dans le temps.

Une nouvelle venue a la ligue aussi, une femme, Vénuza crow, une catin que s'était attaché Lazarre, l'administrateur, et cela ne va pas sans provoquer de nombreux remous dans l'organisation que cette femme ayant accés aux secrets par sa seule présence mais sans être lié a l'organisation en elle même.
Vinrent des soupçons de trahisons et petit a petit l'étau se resserra sur le baron Armael de cormyr et son ami Beryl alors membre des Louves puis vénuza. Les tensions montèrent, les couteaux furent tirés. Enquêtes sur enquêtes, espionnage.
Louves, bainites et vénuza voila ce qui revint le plus dans les rapports.
Des accusations furent portées.
Quelques semaines plus tard, le corps du baron fut retrouvé dans l'epine dorsale, mort en luttant contre un dragon a priori. Et a illinwen de pleurer ... Et a Kat de pleurer avec elle, sans larmes, sans bruits.
Dossier Vénuza grand ouvert, dossier beryl grand ouvert ... Au travail.
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