[En attente][Guerrieur/Ensorceleur][Tieffelin] HaSsh'ArSsa

Citation :

Nom du compte joueur forum : Mister.Hamster
Nom du compte joueur module : Mister-Hamster
Nom du perso : HaSsh'ArSsa
Race : Tieffelin
Age : 26
Alignement : Chaotique Mauvais
Religion : -
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Guerrier 16 / Enso 9
Arme de prédilection/domaines/école de magie : Cimeterre. Illusion.
Trait de Caractère : Orgueilleux. Légérement dérangé. Fanatique.
Description physique : -
Langues parlées : Quelques notions d'abyssal. Commun.

Caractéristiques :
FOR : 16
DEX : 13
CON : 12
INT : 13
SAG : 8
CHA : 14

Je suis le fils. Le sang du démon coule dans mes veines, et je suis souillé. Mes pouvoirs, sont-ils le résultat de cette souillure? Je suis noir, je suis le noir. Répugnant et attirant. Répugné. On a vendu mon âme, sans me le demander, et l'acheteur habite les profondes et terribles abysses, temple des massacres, monastère de la violence, piramide du dégout. Je suis le pharaon de ma faiblesse, et le digne dignitaire de ma puissance. Est-ce un don? Est-ce une malédiction? Surement pas. On l'a voulu et je suis le fruit du labeur ancestral de mon créateur. L'incarnation de l'opposition. Surement ma mère était elle folle, sinon pourquoi serais-je ce que je suis?
Il s'était appelé Estevan. Sans doute avait il trouvé ce nom sinonyme d'élégance, de prestance. Ma mère, seule héritière de l'héritage de sa mère, duquel elle avait hérité de sa mère, femme approchant les trentes années. Estevan, jeune homme séduisant, riche, intelligent. Durant des jours il lui fit la cour... Que dis-je, nymphomane hystérique, elle avait du céder à l'appel de la chair en quelques heures tout au plus, et cela se passa le jour même du début du deuil de son époux. Veuve depuis quelques jours. Le Duc de Gentille-Chambre, accompagné du héraut qui lui était si cher, Patricio se rendait tranquillement en son château une nuit d'averse après avoir assisté à l'opéra de Sainte Augustine, personnalité de la région. Mensonges et cachoteries, comme toujours. Cet homme n'était pas réelement ce qu'une femme aurait pu attendre du courageux mari qu'elle aurait aimé avoir. Sous prétexte d'un opéra, il se rendait dans un petit baraquement, temple des plaisirs homosexuels, avec ce même Patricio, son amant. Puisse t'il reposer en paix, ce même soir d'averse, sujet a une crise de jalousie incontrolable Patricio le frappa, le sodomisa une dernière fois avant de l'égorger et de mettre fin a ses jours. La mère elle, faisant mine de n'en rien voir se contentait de lui joindre sa bénédiction pour le voyage. Elle y trouvait en effet son affaire. Elle passait ses soirées à fouler les pavés de la ville la plus proche, a la recherche d'un endroit humide, sombre, mal-famé dans lequel elle se rendait avec l'un de ses nombreux gigolos... L'illusion de la pauvreté devait l'exciter. Famille plutot troublée...
Malicia laissa rapidement place à la jouissance plutot qu'aux chagrins, Estevan lui, pris rapidement la place du cher Duc. Illyde digne du pire roman érotique qu'on ait jamais pu écrire, trois mois passèrent avant qu'elle ne décide de l'épouser, et d'en faire le nouveau Duc. Je fus surement conçus durant cette période...
Le terrible, découvra rapidement son masque. Habité par quelques démons, au sens propre du terme, il battait sa femme, battait ses employés et adepte apparent du démonisme, du sado masochisme se fit creuser une cave. LA cave. Fou à-lier, ayant correctement caché son jeu, il installa la dedans documents, esclaves et instruments de torture. Sans doute n'était il pas aussi riche que cela, et sans doute ne cherchait il qu'une riche héritière assez naïve pour lui confier ses trésors. Puissant mage, puissant guerrier son domaine commença rapidement à s'étendre. Terrorisant la population, multipliant les serfs, le "royaume" d'Estevan atteigna assez rapidement une petite centaine de têtes. Il s'éleva au rang de divinité auprès des ignorants fermiers qui lui servaient de sujets, et comme dans toute bonne dictature la pauvreté, la souffrance et la folie se répanda a la population. Bientot il fut Estevan Le Grand, Le Divin Estevan, et après plusieurs mois de pouvoir incontesté, il se donna le nom d'EeehRiss.
Je naissais. Ma mère mourut. Bien que l'explication donnée fut qu'elle ne résista pas à l'accouchement, elle devenait génante pour mon père. Et dans tous les cas, à la fréquence à laquelle il la battait, elle aurait péri sous ses coups si je ne l'avais pas tué. Je ne fus pas traité comme le fils du Duc, comme le fils de mon père. J'étais un batard. Une peau noire, aux reflets bleux, des yeux d'ébène. A cette époque personne ne savait pourquoi j'avais pris cette apparence. Serait-ce la punition de l'attitude de ma mère? Des rumeurs naissèrent en même temps que moi... Ma mère se serait accouplé a un troll dans l'une de ses crises, les Dieux nous avaient jetés une malédiction, mais celle qui fut la plus persistante était que mon père, n'était pas Dieu, mais démon. Il ne se prononça jamais à ce propos. Je ne fus pas élevé comme un homme. Dans une cage, au pied du trône de la grande salle du manoir. Je mangeais les abbats des bêtes malades qu'on avait du abbattre, dormait sur un lit de paille, et fréquemment, Estevan venait déverser sa colère contre moi. Il me frappait, et me laissait la plupart du temps pour mort. Mais je ne mourrais pas. A chacune de ces "séances" je perdais des litres de sang, il me cassait un nouvel os. Mais je ne mourrais pas.
Les années passèrent... Je grandis, j'apprends à manier grossièrement le cimeterre, mais assez pour pouvoir couper une tête. Une fois de plus, mes créateurs m'ont donnés la possibilité d'utiliser un potentiel qui dépasse celui des hommes, un potentiel qui leur est inconnu. Ils ignorent tout, ce sont des parasites... Leur force se fait dans leur nombre, et c'est assurément leur seul avantage, s'il en est un...

Je suis son fils. Je suis celui qu'il aurait voulu être. J'ai compris pourquoi il me haissait. Ses yeux l'ont trahis. Il est faible et pitoyable... Il aurait voulu être moi. Cela n'est qu'un homme qui se prend pour un démon. Ces pentacles... Ces sacrifices... Toute sa vie il a voulu qu'on prete attention à ce qu'il était. Mais il est faible et fragile. Il est mon contraire. Je suis l'incarnation de nos ancètres, et le sang qui coule dans mes veines est celui qui devrait couler dans les siennes. Imagine le en train de pleurer la nuit, seul et jaloux. Qu'est-il? Il n'est qu'une honte pour notre sang. Nos ancètres ont vendu leur âme pour ce que je suis, et lui pourrait être mon frère, un jumeau qu'on aurait du asphyxier à la naissance. Il aimerait leur être redevables, mais bien qu'en les servant, il les hais car il est le batard. Ils le savent, ils l'ont abandonnés et la mort viendra bientot le prendre. Car je suis le messager de leur parole, et ma lame transperçera sa chair et brûlera son sang au nom de ceux qui m'ont voulus.

La porte s'est refermé sur moi dans un claquement sourd. Il m'a laissé un poignard, je crois qu'il pense que je vais mettre fin à mes jours. Je perds un peu plus de sang à longueur de temps... Il m'a tendu un piège et je suis tombé dedans. Vicieux, comme un homme, rien qu'un homme. J'ai tenté de le tuer, il s'y attendait. Cette pièce est trop sombre... Elle est bien trop sombre. Il me faut... De la lumière.

Merci Estevan. Ce séjour est long, mais il en vaut la peine. Chaque minute je vois plus clair. Ce sang, je suis invincible... Il m'a appris à maîtriser la magie, ce don dormait depuis ma naissance, Estevan, en croyant me tuer. Il l'a réveillé. Je n'ai pas compté le nombre de jours que j'ai passé enfermé dans cette pièce, sans manger. Mais je suis convaincu que je sortirais. Les pouvoirs du sang sont infinis, ils me maintiennent en vie, et chaque jour fait que la toile m'offre un nouveau pouvoir. Je créé la chaleur, je créé la nourriture, je créé la lumière. La magie dort en moi, et elle s'échappe à chaque nouvel appel, elle se modélise comme je le souhaite et tout ce que je demande, ne serait qu'accompagné d'une légère conviction, si je le veux, si je peux m'arrêter, l'imaginer et le désirer, cela apparait. Rien ne peut troubler ma concentration. Cette prison est la retraite que j'attendais, sans le savoir.
La toile bouge sans cesse, je la vois en moi, je la vois sur les murs, je la vois qui grimpe sur la seule et unique porte de la pièce. Elle prend différentes couleurs, différentes formes et tout le secret réside dans son modelage. Chaque objet a son potentiel infini et chaque objet qui m'entoure n'existe que car je le vois, car je vois la toile s'en imprégner. La toile assemble mes désirs, et chaque chose est un prétexte pour que je l'utilise. Rien que j'ai pu toucher, que j'ai pu utiliser n'en était la volonté. Ceux qui m'ont voulus, ils ont réussis à modeler la toile à leur désir, ils ont perçés les secrets qu'elle détenait, et ce don m'a été fait à travers le sang. C'est la seule chose que je doive retenir... Mon sang m'a vu naître, m'a fait vivre et me verra mourir. Il est mon seul maître.

Une explosion a retentit dans les entrailles du gigantesque manoir ce matin. Des cris, des bruits de métal. Quelque chose se passe. Mais j'attend. Comment pourrais-je sortir de cette pièce? Elle a scellé la porte, à l'ade d'un sortilège qui me dépasse en compétence... Je ne sais quel parchemin il a utilisé... Quelque chose de bien trop puissant dans tous les cas...

Ici j'ai attendu trois années. Seul. Un jour la porte s'est ouverte. Tout cela est vide... Entièrement vide. Le manoir a apparement été pillé, le cave ensevellie, et les paysans sont tous partis. La plus grande partie du manoir s'est effondrée sur elle-même. Aucune traçe du corps du traître... Je ne sais pas ce qu'il est advenu de lui. Mais je ne peux laisser vivre le doute, ce dégénéré ne peut vivre. Je dois le retrouver, et mettre une fois pour toute fin à ses jours... Chimère qui n'aurait jamais du voir le jour...

Le monde est... Différent. Ici je ne suis pas considéré comme ce que je suis, et comme je l'étais àl'intérieur des domaines d'Estevan. Tout cela est froid, morne et monotone. Des gens meurent, d'autres naissent sans que cela préoccupe personne et aucune constance n'existe. Tous vivent pour survivre dans ce qu'on pourrait appeler, la plus grande jungle jamais créé. Ils parlent de civilisation, mais cela ne correspond en rien à la définition qu'ils en donnent. Ils courrent tous derrière leur filon d'or respectif, sans se soucier de ce qu'il les entoure, mais seulement de ceux qui pourraient les ralentir. Avides et égoïstes. Je connaissais pas encore cette facette de l'homme. Pour eux je suis anormal et je devrais être brûlé vif. Je suis leur raison de ne pas culpabiliser, je suis la seule chose qui puisse justifier leur existence de cafard. Ils pensent qu'il existe des créatures plus terribles qu'eux, et c'est la seule chose qui leur donne bonne conscience, qui les pousse à continuer à vivre. Mais ces âmes sont aisément corruptibles, et même si la plupart d'entre elles me rejettent en poussant des cris d'horreur à ma vue, certains s'intéressent à ce que je suis, ils s'intéressent à mon sang car bien qu'ignorants, ils savent de quoi il est capable. Je ne suis pas dupe, ils me veulent pour s'améliorer et mettre toutes les chances de leur côté pour acquérir ce qu'ils convoitent tant. Mais au jeu de la séduction je suis toujours le vainqueur...

Je suis aujourd'hui entré au service d'un vieil homme. De son nom Henrick, il est un noble de la région d'Amn. Il m'a promis le gîte et le couvert, ainsi q'une certaine rénumération si je lui livrais les secrets de mes ancêtres. Imbécile... Aveuglé par sa soif de connaissances, je le lançe sur de fausses pistes et le traite comme un vrai âne ce qui me laisse, pendant ce temps libre recours à mes propres recherches, et à pousser mon entrainement au cimeterre. J'ai péri par la lame la dernière fois que j'ai attaqué Estevan. Il me faut donc m'entrainer plus, car si lui ne m'a pas tué, c'est moi qui le ferais... Assurément.
Je reste plusieurs mois comme invité d'Henrick, en apprend un peu plus sur la toile, m'entraine six fois par semaine au maniement de la cimeterre à l'aide du maître d'arme au service d'Henrick. A côté de cela, dès que j'en ai le temps, je mène ma propre enquête à propos de celui qui m'a poussé à sortir de mon trou. L'intuition, je la suis. Je sens être lié à son âme, comme lui doit l'être. L'intuition m'amène dans des tavernes non fréquentables, dans lesquelles je rencontre des personnes de la même espèce, auxquels je pose des questions, qui m'apportent des réponses. Je suis l'odeur fade et appeurée qu'il laisse derrière lui, et j'ai toujours su où il était passé, et quelle chambre il avait prise avant même qu'un quelconque aubergiste ne me le dise. En quête de quelques informations, sur son comportement, sur les affaires qu'il avait porté avec lui, je m'entend discuter avec quelques personnes de la région. La toile. Elle m'a aidé à devenir ce que je suis. Je peux déformer la "réalité" maintenant. Terme relatif... Pour moi, la seule réalité qui existe est qu'elle même existe. Les personnes qui ne peuvent la voir, eux sont aveugles et ce qui leur parait réel n'est qu'une déformation de l'allure que devrait normalement prendre les choses. Je sens qu'elle est blessée, est utilisée à outrance. Ma théorie est que les choses avaient une toute autre forme, avant que les hommes ne commençent à s'y intéresser. Les arbres étaient-t'ils droit? Le métal était-t'il quasiement indestructible? Comme il l'est aujourd'hui. Je ne veux pas la blesser plus qu'elle ne l'est... Pour cela je préfère modeler l'homme plutot que la chose qu'il regarde. Autrement plus compliqué, mais bien plus instructif. Je fais ses yeux changer de forme, son ouïe déformer. Il entend dorénavant ce que je veux qu'il entende, et il voit ce que je veux qu'il voit. Les plus forts y sont immunisés, mais l'homme est faible...
Je suis maintenant sur une piste. La dernière chambre que j'ai visité. Estevan laisse des traçes de son passage aussi apparentes qu'une goutte de sang qui tombe sur de la neige. Il semble être bléssé. Mais je dois faire attention, il a plus d'un tour dans son sac, et ce que je découvre est peut être seulement une autre de ses manipulations. Il savait surement que je n'étais pas mort dans la pièce dans laquelle il m'avait enfermé, et le fait qu'elle s'ouvre ce jour précis plutot qu'un autre, montre que c'est lui qui l'a voulu. De plus, si je suis lié à lui, il est certain qu'il l'est à moi, lui aussi doit me sentir. Il s'attend à ce que je le retrouve, je sens qu'il m'attend à présent. Il se terre, se protège par moultes sortilèges et pièges qu'il a surement confectionnés lui même. Mais il est faible, car dans le cas contraire il ne fuirait pas. Il a peur de moi, et de la haine qui me pousse à le chercher avec autant de conviction. Je suis son renard, il est mon lièvre, et je vais creuser aussi profond qu'il sera nécessaire pour le trouver, et pour le dévorer... Il a laissé une carte dans le fond d'un des tiroirs du bureau de la dernière chambre dans laquelle il a dormit. Un prospectus d'une relative vieillesse, qui vantait les bien faits d'un voyage sur la côte des épées. Il projetait surement de s'y rendre depuis deja un moment. Et je vais l'y retrouver.
Je me débarrasse du vieil homme pendant une nuit. Je déforme sa réalité, me rend invisible, emporte or et vivres pour le voyage et l'enferme lui et les autres occupants du manoir dans leurs chambres respectives.
Ce bûcher illuminera la douce nuit qui les berçait, et le crissement sourd du bois s'écroulant sur lui même viendra une fois pour toutes rompre cet ancestral silence... L'Amn aura été une région ennuyeuse.

Région damnée... Sauvage et déserte. Je marche sans voir aucune ville depuis bien trop longtemps, et l'odeur s'est dissipée alors que j'avançe dans les marécages spongieux et fétides de cette région morte. Je n'aurais jamais du quitter la Porte de Baldur seul. J'aurais pu louer les services d'un explorateur, quelques pièces d'or tout au plus. J'ai décidé de couper par la Colline des Trolls pour atteindre plus vite le Gué de la Dague, grossière erreur, et je suis maintenant perdu dans la Forêt du Uri, avec un éclat de bois de la taille d'une main planté dans l'abdomen. Mauvaise rencontre... Un troll immense m'est tombé dessus, armé d'un demi-tronc d'arbre. Il m'a salement amoché. J'ai du fuir après avoir reçu un dernier coup, et je ne pense pas lui avoir fait beaucoup de mal... Il est sur mes traçes, j'entend son souffle fatigué au loin, il n'abandonne pas et il me rattrape. Ces marécages sont une vraie damnation. Je ne peux avançer, j'ai peur d'enlever l'éclat et à chaque pas il me fait un peu plus souffrir... La tête me tourne depuis deja quelques jours, le chasseur est chassé... Que va t'il advenir de moi? Il faut que je me repose. Je me pose alors contre un arbre, le cul baignant dans ce liquide verdâtre, la visage en sueur à gémir de douleur. La Toile est pourrie ici... Ces lieux sont hantés parce une toute autre chose. Tout est vert, et tout bouge doucement, de droite à gauche. Je vois des créatures que je n'aurais jamais pu imager dans mon pire cauchemard s'approcher doucement de moi, rampant en dessous du niveau de ce qui fut autrefois de l'eau. Ces gros verts s'approchent de moi, et ma force m'abandonne... Le noir.

"Tu m'as aidé à te trouver mon fils. Toi qui pensais suivre mes traçes, j'ai suivis les tiennes. Une fois de plus, tu m'as sous-estimé. J'ai étudié ton âme, tourmentée pour ainsi dire. Ce que tu veux, tu ne l'obtiendras jamais, car quoique tu penses je te suis supérieur en force et en expérience. Le talent ne fait pas tout fils, il ne fait pas tout" il poussa un léger ricannement et s'éloigna légérement de la chaise à laquelle il m'avait attaché. J'étais dans ce qiu pouvait ressembler à un laboratoire de fortune. Quelques alambics, quelques cornues et incinérateurs disposés grossièrement sur des tables au bois qui s'éffritait. Cela ressemblait réelement à une crypte. Des murs en pierre de la couleur de rouille, des crânes, des toiles. Lui avait changé d'apparence, il avait vieilli, et n'était apparement plus le beau jeune homme qu'il avait été autrefois. Une barbe mal coupée, des cheveux gras et tombants, dans une robe noire trouée et tachée d'un mélange de substances indéterminables. Il rangea quelques parchemins, et s'approcha de moi en boîtant. Il me détailla un instant: "Je sais ce que tu veux. Ce que tu veux savoir. Tu ne le sais peut être pas, mais me tuer n'était pas réelement ce qui t'a poussé à venir me chercher. Tu veux savoir, quelles sont nos origines, qui sont nos créateurs et pourquoi tu es ce que tu es. C'est cela, oui. Commençons par le début, ou par la fin... C'est relatif à la personne." Il s'éloigna un peu, se moucha dans sa robe avant de continuer, un sourire nerveux aux lèvres:"JE suis Ulrick VonTymer. Fils de sa tendre mère, Alyssa, et de père... Démoniaque, il éclata de rire après avoir prononçé ces derniers mots. JE suis le fléau de notre père à tous et je vis, depuis maintenant presque cinqs cent années. Père d'une vingtaine d'enfants que je dus malheureusement égorger à la naissance, car eux étaient minables et sans interêts... Je suis celui qui t'a créé et qui t'ai fait don de notre immémorial sang. Ta grand-mère, fut violée, battue et violée par un vagabond qui s'était donné le nom d'Estevan. Le bel Estevan, notre père à tous! Je n'ai jamais su qui il était. Et toi, qui est si perpétuellement tiraillé par le doute a propos de cette question, non, je ne pense pas qu'il nous ait voulu, contrairement à ce que tu peux en penser. Nous sommes en réalité des enfants sans père, et nous vivons car il n'a que faire de notre existence. Ma mère elle, croyant être damnée, a pensé que je l'étais aussi, m'a donc battu à mort chaque jour de ma longue enfance. Elle a mis fin à ses jours durant une nuit d'averse, quand j'atteignais mes dix ans. J'ai voyagé mon fils... J'ai vu le tout Faerun, et je suis devenu ce que je suis. Voila, c'est là l'histoire de notre si digne sang, celui dont tu aimes chanter les louanges à longeur de temps... Nous n'avons pas été créé délibérement fils, nous sommes l'erreur. L'erreur d'un démon qui avait surement du temps à perdre..., il laissa échaper un rire glauque. Cela fait maintenant plus de quelques centaines d'années que je m'évertue à te donner naissance. Car de tous les enfants que j'ai eu, tu es celui qui se rapproche le plus de notre père "aimant". Tu dois te poser la question certainement... Pourquoi si je hais autant notre père, je cherche a conçevoir une créature qui lui ressemblerait? Je ne sais pas fils.. Que veux-tu que je te dise, je le hais certes, il est abominable, que dis-je un père irresponsable et mauvais!, sa tirade s'accompagnait de gestes enjoués, et il parlait sur un ton légérement ironique. Mais... Il est notre père, et je veux qu'il soit fier de moi. Tu es l'offrande que je lui fais! Le parfait résultat de l'union d'un homme et d'un démon! Tu jouis d'une forme, plus ou moins humaine.. Si ce n'est, la couleur de ta peau, et des pouvoirs du démon! Voila qui fait de toi le meilleur cadeau que je pourrais lui faire! J'approchais du but avec le manoir de ta mère, mais, un matin maudit, une troupe de templiers vint se rendre compte de la situation. Ils n'ont pas voulus comprendre que je faisais ca pour le bien de notre population, son visage se déforma d'un sourire édenté. Ils ont tout brûlés, ont massacrés mes fidèles, enssevelie la cave d'invocation et ont tentés de me tuer. Je leur ai échappé, bien entendu. Mais tout cela appartient au passé mon fils! Aujourd'hui tout va pour le mieux, car nous sommes enfin réunis et notre père viendra bientot te chercher! Et enfin il m'aimera! Et...!" Sauveur inespéré, après avoir abandonné tout espoir, le troll qui s'était lançé un peu plus tôt à ma poursuite fracassa la porte d'un gros coup d'épaule. Il avait réussit à suivre l'odeur de mon sang, apparement. Dans un cri d'une abominable puissance, l'immense créature saisit mon père par la gorge et le plaque contre un des murs du laboratoire. La force qu'il y déploya fit trembler les murs, et je basculais en arrière depuis ma chaise. La venait enfin la diversion que j'attendais. En me concentrant assez, visualisant le potentiel que pouvait m'offrir la toile dans cet environnement, je fis basculer un des alambics de la table. Celui ci se fracassa à terre en mille éclats de verre. J'en saisis un habilement des dents, le fit glisser le long de mon torse et réussis à le saisir. Je tranchais plutot rapidement mes liens, et m'emparais de mon cimeterre, qui gisait par terre. Le troll, qui semblait écraser la trachée de mon père le tenait à sa merci, et je pouvais lire la peur et le désespoir d'une quête perdue sur son visage. Je me lançais alors sur le troll de toutes mes forces et lui plantait la lame de mon arme au niveau du foie, qui le transperça dans toute sa largeur pour ressortir de l'autre côté. Celui ci, lachant Estevan cria de douleur avant de se précipiter hors de la pièce comme une furie, détruisant tout sur son passage.
A petit pas je m'approchais de mon père mourant, qui se tenait la gorge en respirant difficilement. "Tu ne saurais te montrer digne du don qu'il nous a fait, batard. Moi, je lui rendrais hommage, en t'anéantissant, car tu es ce qu'il n'aurait jamais voulu. Tu n'es qu'un homme." Alors, d'un coup de talon, j'écrasais ce qui lui restait de la gorge, et il mourut rapidement étouffé.

Y a t'il une chance que ce qu'il m'ait dit soit vrai? Je ne peux pas croire à une pareille explication... C'était un pauvre aliéné, ses propos ne tenaient pas debout, il en est sûr. Je m'emparerais des documents qu'il avait réunit jusque là, et me rendrais au ValdeBise pour continuer mes recherches, car je suis l'élu de mon sang et moi seul peut découvrir qui nos ancètres ont réelement étés. Cela est mon épreuve...

Il manque les caractéristiques.
Il manque la répartition des lvl
Il manque les langues.

Pour le moment les quotas de race exo sont pleins et une longue liste d'attente.

Je le mets en attente.

Mis à jour.

Je libère la place et met le BG de côté. Pas motivé pour le jouer en fin de compte, et pas envi de monopoliser une place a quota.

Puisque le joueur semble avoir quitté le serveur je mets le Bg au cimetière