Voici le nouveau BG :
- Citation :
- Nom du perso: Nathyrra
Race: Demi-diable
Age: Environ 20 ans
Alignement: Loyal mauvais
Religion: . . .
classe: Ensorceleuse
école de magie: Transmutation
Trait de Caractère: Intelligente, pas très courageuse ou entreprenante en général, elle possède cependant un fort instinct de survie et sait se montrer discrète pour survivre. Loyale de par la nature de son sang. Elle peux tuer sans avoir de remords et aime parfois le gout du sang.
Description physique:
Une magnifique femme a la peau grisâtre, des cornes a l'allure rugueuse mais douces. Elle possède des tatouages étranges et des runes complexes sur son corps. Son regard luit d'un éclat écarlate, et possède comme héritage maternel une longue langue de serpent.
L’erynie roule sur le flanc avec un demi-sourire, les reins délicieusement endoloris, sa langue frôle ses lèvres alors qu’elle contemple l’humain – Nazdan - endormi près d’elle. Cette mission se révèle encore plus prometteuse qu’elle ne l’espérait, cette escapade sur Torril devait lui donner l’occasion de s’amuser un peu avant de ramener un humain en Baator, mais à la réflexion, elle ramènera bien plus. La diablesse passe sa main sur son ventre, satisfaite de son choix, le mâle est un puissant mage à l’ascension fulgurante, il est intelligent, et ne se laisse pas arrêter par ses scrupules, s’être laissé féconder devrait lui permettre d’obtenir une bâtarde utile, pour peu qu’elle ai récupéré seulement la moitié du potentiel de son père. Encore reste t’il a convaincre le père en question que ce choix est judicieux, et qu’avoir une fille de sang diabolique pourra servir sa cause ; sa langue vient froler la gorge de l’homme, qui s’éveille avec un sourire, mumurant le nom sous lequel elle s’est présentée à lui : « Ssal’tran ». Et c’est quand les brumes du sommeil obscurcissent encore son esprit qu’elle entreprend de le convaincre, lui expliquant qu’il n’est pas exclu que les diables se montrent reconnaissant envers celui qui aura grossi les forces de Baator en leur fournissant une recrue intéressante telle que l’être à venir pourra l’être.
L’erynie sourit, cette évocation des pouvoirs qui pourrait lui être donné a ferré l’humain mieux que toute autre chose aurait pu le faire, et en effet le mage accepte, lorsque la sang-mêlée sera née, il l’élèvera et lui enseignera son art, puis en âge de survivre par elle-même elle sera envoyée en Baator où sa mère offrira son arme a l’un des Sombres Huits. Oui, ce plan est réellement magnifique, ce mage stupide et suffisant ne tirera rien de sa participation mais elle, elle qui offrira personnellement son précieux cadeau ; une sang-mêlée soit, mais par là même capable de voyager entre les plans sans restriction, pour le service des diables dans la guerre sanglante, il ne sera pas exclu qu’elle jouisse des faveurs d’un puissant protecteur par la suite…Ou bien… hum… peut-être laisserait elle sa fille la servir en surface, oui.. ce serait préférable encore à la livrer aux diables, ils pourraient prendre pour une insulte de se voir donner une sang-mêlée…mais inutile que l’homme sache tout de suite qu’il ne verra jamais sa récompense. Laissant là ses rêveries la diablesse vient embrasser son amant…
Les mois nécessaires à sa grossesse passent (8 pour une erynie) à l’abris de la tours du magicien, et marqué seulement par la disparition de quelques villageois proches pour son amusement personnel et l’accouchement se produit sans les hurlements propres à ses humains fragiles et pitoyables. Ssal’tran contemple la petite chose grisâtre qui vient de naître, comme elle l’avait souhaité, l’enfant est une fille, mais une petite moue ourle néanmoins les traits de la mère, la peau grisâtre de l’enfant, les cornes dont on devine l’existence, et son absence d’ailes ne parviennent guère a rendre compte de la beauté de sa génitrice. Ssal’tran veille à ce qu’une nourrice humaine soit capturé dans un quartier de la ville proche où une disparition n’attirera pas l’attention, puis elle abandonne le bébé à son père, retournant à Baator avec une proie plus quelconque que le mage qu’elle prévoyait de capturer quelques mois plus tôt.
L’enfance de Nathyrra ne fut pas à proprement parler heureuse, si tôt qu’elle avait été sevré, sa nourrice, le seul être a lui témoigner un semblant d’affection, et encore, plus dicté par la crainte que par un réel sentiment avait été éliminée, son père ne lui manifestait qu’une affection limitée, c'est-à-dire que sa cruauté à son égard ne se trouvait limitée que par la conscience qu’elle lui était indispensable pour espérer obtenir les faveurs des diables par la suite. Aussi la petite alu-fiélone grandissait dans un monde où personne ne semblait lui donner une autre place que celle du pion qu’on manipule à sa guise, mais où elle se trouvait au moins à l’abri de ceux qui l’auraient massacré séance tenante pour sa nature.
Les années passèrent…
A défaut d’amour, son père lui transmettait son savoir et enfant déjà, la tieflin maîtrisait quelques tours mineurs, dont l’efficacité semblait magnifier par le sang qui coulait dans ses veines, et l’enfant, si avide de manifestations de reconnaissance faisait tout son possible pour exceller dans l’art, après quelques nouvelles années, elle égalait les plus anciens apprentis de son père. Décidément elle avait hérité de nombreux avantages maternels, et la magie brute en elle ne demandait qu'a être canalisée..
En dépit de sa nature, le mépris de son père semblait s’atténuer un peu devant ses rapides progrès, rapides progrès qui n’étaient pas sans lui causer quelques problèmes, en effet les autres apprentis du maître mage semblait fort peu apprécier cette rivale qui excellait dans les pratiques qui leur étaient encore inaccessibles, sans ces dures années de labeurs. Et s’ils avaient pu la tolérer quand elle essuyait des brimades de son père, maintenant qu’elle semblait gagner les faveurs de Nazdan la situation leur plaisait de moins en moins. Aussi, elle devait se montrer prudente, aucun d’entre eux ne s’en serait pris directement à elle, pour éviter d’encourir la colère du magicien, mais ils pensaient que s’ils agissaient avec suffisamment de discrétion le mage fermerait les yeux, et la tieflin désormais adolescente semblait le craindre aussi.
La haine des novices allant croissant, elle ne fut pas surprise un soir d’en voir un pénétrer un soir dans sa chambre, la dague à la main, un mince sourire ourla les lèvres de Nathyrra, alors qu’elle incantait le sort destiné à la protéger, mais celui-ci se figea sur ses lèvres alors que l’apprenti s’approchait davantage, le sort n’ayant absolument pas fonctionné. Le jeune humain gloussa, montrant une pierre d’anti-magie qu’il avait probablement volé parmi les artefacts conservés dans la tours, il vint immobiliser l’adolescente, confiant en sa taille et son poids supérieur, se délectant de la terreur qu’il sentait chez celle qui leur avait volé leur maitre. Aussi, c’est avec l’énergie du désespoir que Nathyrra vint planter ses dents acérées dans la gorge tendre du jeune homme, la panique passant sitôt des yeux de la tieflin à ceux de sa victime, mais celle-ci mue par son instinct de conservation ne pris pas le temps de la savourer, préférant arracher la gorge de l’humain d’un puissant mouvement de tête, se délectant de la saveur chaude et cuivrée du sang sur sa langue.
Nul ne saura si cet évènement aurait découragé les apprentis de tenter de s’en prendre à elle, ou au contraire de s’unir pour l’éliminer au plus vite, car Nazdan voyant ses rêves de puissance s’évanouir préféra les éliminer tous dans le secret des hauts murs de pierre de sa tours, hélas cet incident avait eu une fâcheuse conséquence, le père s’il semblait avoir un temps oublié la nature de sa fille, ne s’en souvint que trop quand il la découvrit couverte de sang, aussi elle perdit le semblant de respect qu’elle avait réussi à gagner, le maître mage se plaisant à la brimer, à l’opprimer, la châtiant cruellement à la moindre erreur, invoquant même certains diables qu’il laissait torturer et molester Nathyrra.
Celle-ci durcissant alors son cœur à la fois envers les humains, et envers l’autre branche de sa famille.
Les années succédaient aux années, et chaque jour voyait Nathyrra plus belle et plus forte, sa maîtrise de la magie allait croissant malgré les mauvais traitements, ou plutôt grâce à eux puisqu’elle travaillait d’arrache pieds pour pouvoir y échapper. Dans le même temps, l’adolescente à la peau grise devenait une jeune femme, jeune femme qui aurait fait perdre toute les inquiétudes de sa mère quant à sa beauté, l’alu-fiélone se montrait ravissante, gagnant des formes assez enviables bien que sa peau grise, ses cornes, ses dents pointues et sa longue langue la trahissent, moins repérable néanmoins que ses prunelles rouges.
Puis vint le moment ou Nazdan jugea que sa fille était un présent suffisamment puissant pour ne pas être perçu comme une insulte. Utilisant ses pouvoirs pour l’y contraindre, il traîna Nathyrra dans la salle du portail, salle qu’elle ne connaissait que trop pour tous les traitements infâmants qu’elle y avait subi. Tout à sa satisfaction de sa récompense prochaine il contacta Ssal’tran et l’informa qu’enfin sa fille était apte à être utilisé, entendant ses mots Nathyrra se mit à trembler, si tant est qu’elle ai un jour voulu rencontrer sa mère les mots choisis avaient douché son envie.
Le mage ouvrit le portail facilitant encore le trajet à l’erynie qui ne tarda guère à le franchir.
Nathyrra se tenait toujours immobile, le sort jeté par son père la privant de toute liberté d’action. Elle tremblait intérieurement devant le regard inquisiteur de sa génitrice.
« Et bien… et bien… il semble que la petite chose grisâtre à qui j’ai donné le jour soit devenu une fort belle jeune femme, dit Ssal’tran en contemplant sa fille, puis elle poursuivit, se tournant vers le mage : mais est-elle satisfaisante sur d’autres plans ? »
Nazdan se permit un sourire satisfait : « c’est une élève… consciencieuse, pour peu qu’on sache la motiver suffisamment… Oh… à ce propos elle a déjà eu quelques contacts avec les siens, elle ne semble pas apprécier sa famille maternelle ». Le mage riait doucement de sa plaisanterie tandis que les deux êtres reprenaient l’examen de Nathyrra.
« Hum.. alors.. il ne me reste plus qu’à repartir… et offrir mon cadeau aux Sombres Huits »
« Quoi ? et ma récompense ?! » tonna le magicien.
Ondulant légèrement des hanches, sa langue agile dardée l’erynie vint enlacer le mâle : tsss.. ne soit pas si suspicieux, tu auras ta récompense.. en temps et en heure et… même plus tôt que prévu. ». Puis avant que Nazdan ne puisse réagir, l’erynie plongea ses yeux dans les siens, ses bras passés autours de ceux du mage l’empêchant d’incanter, sa bouche plaquée à la sienne étouffant tout sortilège : et enfin, quand son regard prit cet aspect vitreux propre aux victimes de domination, la diablesse se recula, amusé.
D’un geste et d’un mot, elle délivra sa fille du sort qui l’immobilisait toujours.
« Et bien… mon enfant… ne le prends pas mal mais ton père fait un cadeau autrement plus beau que toi… aussi, tu vas rester ici, et servir mes intérêts tandis que notre très cher Nazdan viendra avec moi en Baator », l’erynie laisse échapper un petit rire, et sa langue parcourt la joue du mage au regard vitreux. « Je te recontacterais bâtarde, et j’ose espérer que tu sauras me donner pleine et entière satisfaction… si tu ne veux pas partager le sort de ton maitre ».
Sur cette menace, l’erynie incante, s’engouffrant dans le portail qu’elle vient d’ouvrir, le mage dominé à sa suite.
Nathyrra s’effondre, avec un petit sanglot, la fin de son père ne la préoccupe guère, mais l’accumulation des émotions faisant vaciller sa raison. Elle reste prostrée là un moment, désemparée, quelque peu paniquée et désespérée même, puis elle se calme un peu, et un sourire vient même illuminer son visage alors que son esprit habile a imaginé un stratagème satisfaisant.
Ne perdant guère de temps, elle retrace au sol de la salle le pentacle qui la protégera lors du rituel qu’elle projette, puis elle se concentre un peu, se préparant. Quand enfin elle se commence, elle le fait avec assurance, les énergies arcaniques crépitant contre les parois de la salle, elle invoque avec un sourire satisfait sa génitrice partie quelques heures plus tôt à peine.
« Que ?! Bâtarde ! comment oses tu m’appeler de la sorte ! c’est moi qui te contacterais quand je le sou »
Sa fille l’interrompt sèchement : « J’ose car j’en ai la force ! Tu es à ma merci ici ! Et je vais veiller a ce que tu ne puisses plus venir sur ce plan me contraindre à te servir pendant de bien longues années ! »
Sur ce, Nathyrra s’approche, récupérant une dague sur le pupitre derrière lequel elle se trouvait, et bien que l’erynie recule, désormais affolée, elle se tend vers elle pour plonger la lame dans son cœur. Grossière erreur que celle qu’elle vient de commettre, si la blessure est en effet mortelle, son geste a rompu, à cause de sa proximité, les protections du pentacle, et dans un dernier souffle l’erynie la maudit avant d’être renvoyée dans les neufs enfers. Nathyrra vacille, hurlante, puis son cri se meurt alors qu’un voile noir d’agonie tombe sur ses yeux. Semblable a une poupée de chiffon, elle s’effondre au sol.
Les heures passent, et la forme prostrée finit par remuer, les bougies qui éclairaient la salle se sont consumées, les yeux rouges balayent la pièce, hagard, semblant se demander où ils sont.
Puis alors qu’un peu de raison lui revient, Nathyrra s’apprête à incanter pour éclairer la pièce, mais rien ne se passe, elle recommence alors, sans plus d’effets. Ses yeux brillent d’un nouvel éclat désemparé, alors qu’elle se traîne hors de la pièce. Quelques jours passent, qu’elle met à profit pour se refaire une santé, mais sa magie ne lui revient pas, à part quelques sorts mineurs, la jeune femme se fait alors une raison, si elle a survécu, et ne semble pas avoir trop de séquelles physiques, sa maîtrise de la magie a été réduite à néant, elle devra tout réapprendre.
Récupérant quelques grimoires, Nathyrra quitte la tour, et se met en route vers le nord, pressée de quitter ses lieux qui lui rappellent une période douloureuse.
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