En forêt de Luskan....

Ainorë, Tin et Eranldir étaient en forêt de Luskan… Le vieux loup avait fuit à l’approche du mage… Tin le tenait pour responsable ; jeune insensé dont elle avait faillit goûter la gorge, mais les choses avaient commencées à tourner autrement : question d’instinct…
C’est alors qu’un rapace piqua sur l’infortuné Eranldir le blessant grièvement au visage. Tin, surprise n’eut pas le temps de se protéger.. La force de l’oiseau était stupéfiante si bien qu’Ainorë eut toutes les peines du monde pour l’apaiser. Quelque chose avait dû perturber le volatil chasseur, mais pour l’heure le plus pressé était de l’éloigner des blessés pour leur porter les premiers secours.
Las, l’oiseau avait vu juste : le présage funeste rôdait le long des feuilles… Ainorë n’eut point le temps de se pencher sur le corps de Tin qu’une ombre massive, énorme et sinistre apparu dans son dos et la déchira d’un coup furieux. Le corps de la druidesse se vrilla et d’instinct elle se retourna donnant un coup d’épée au hasard qui ne sembla qu’effleurer l’ombre en noire, gigantesque fatalité planté sur sa route. Puis ce fut la nuit….
Lorsqu’elle recouvrit ses sens Eranldir était soigné de ses plaies les plus profondes… Un druide était là… Un ancien… Il avait du mal à parler et sentait la feuille morte… Le vieux loup était venu les sauver… Son nom : Thelias… De l’ancien Bosquet…
Tin n’était plus là… Des traces de sang allaient au nord… Enlevée !... Elle avait été enlevée par cette ombre qu’Ainorë soupçonnait quelle fut celle de son agresseur d'il y a quelques semaines... cicatrice encore fraiche !... Le Bainite !...
Un peu plus tard dans la journée, alertés les elfes et leur alliées disponibles se mirent en marche, vers le nord… mais ni Eranldir, ni Ainorë ne suivraient.. Il fallait panser les plaies… Et prier pour que Tin soit retrouvée saine et sauve !...

Appuyé sur son arc, assis sur une branche des cîmes, Celebloxë réfléchissait en regardant vers le nord.

Ainsi ils désirent de plus en plus nous défier et nous provoquer, menaçant même la vie de l'une d'entre nous. Ainsi ils ne peuvent faire preuve d'autre chose que de violence et de haine...

Les flammes de ses yeux se mirent à briller fortement, jetant le trouble sur les ombres du crépusculte. Il tendit la main devant lui vers le nord, et d'un seul coup, elle s'embrasa d'une feu vif et colérique...

Le futur montrera notre oeuvre... Pour leur plus grande perte...

Et il sauta souplement en bas de l'arbre, les pupilles enflamées en un brasier immense et déterminé.