Le Val de Bise - Module NWN Forum du Val de Bise, module RP de Neverwinter Nights |
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| [Bg sans validation][Roublard/Guerrier][PG] Meriade | |
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Meriade Eclaireur du flood
Nombre de messages : 8 Age : 55 Habitat : Seine Saint Denis
| Sujet: [Bg sans validation][Roublard/Guerrier][PG] Meriade Jeu 17 Mai - 10:28 | |
| - Citation :
Nom du compte joueur forum : Meriade Nom du compte joueur module : cyberick Nom du perso : Meriade Woodbridge Race : Halfeline Age : 25 Alignement : Chaotique Neutre Religion : Brandobaris Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Roublarde (19) Guerrière (6) Arme de prédilection/domaines/école de magie : Kukri, lecture de parchemins Trait de Caractère : Débrouillarde, indépendante et très curieuse de nature Description physique : Vive et rapide dans ses déplacements, cette halfeline aux cheveux noirs, coupés au carré et surmontés d'un bandeau, est vêtue de vêtements sombres. Son visage au teint halé est souvent caché par une capuche qui la rend mystérieuse. Une ceinture fonctionnelle aux multiples sacoches bien remplies lui ceintre le bassin. Sur celle-ci sont fixés deux foureaux qui lui tombent le long des cuisses. Un carquois en cuir sombre longe son sac à dos sur lequel un arc de bois noir finement ciselé prend place.
Caractéristiques : FOR : 12 DEX : 16 CON : 14 INT : 14 SAG : 10 CHA : 12
Il est tôt, le Malabar, une caravelle de 25 mètres vient d'accoster le long d'un des quais du port. Déjà, une passerelle glisse pour relier le navire à la terre ferme. Le Malabar est un navire élancé et ses origines barbaresques attire une petite troupe de curieux sur son tribord. Depuis le bastinguage arrière un homme fort et robuste, le capitaine sans doutes, crie les derniers ordres d'amarrages. La foule d'abord curieuse dès l'arrivée de ce navire différent de ceux dont elle avait l'habitude de voir reprend peu après ses activités bruyantes et routinières. Les manoeuvriers déchargent les cales du navire et les passagers, peu nombreux, commencent à debarquer sur la terre ferme. Je suis impatiente. Je ne peux plus attendre une minute de plus. Mes petites bottines légères et souples foulent pour la première fois la terre de ce continent qui m'est encore inconnu. Plus fort encore que le sentiment exquis d'un but atteint, j'apprécie plus particulièrement le fait de ne plus être ballotée par la houle. Si l'air est toujours aussi salé que celui de l'océan que je viens de traverser, je ne peux s'empêcher de prendre une grande bouffée d'air, un peu comme pour capter une première fois l'ambiance de cette terre inconnue. Armée de ma curiosité et de mon excitation, je pars à la découverte de ce qui sera mon futur terrain de jeu.
Dernière édition par le Jeu 17 Mai - 19:32, édité 7 fois | |
| | | Meriade Eclaireur du flood
Nombre de messages : 8 Age : 55 Habitat : Seine Saint Denis
| Sujet: Que s'est-il passé? Jeu 17 Mai - 17:28 | |
| Mes paupières sont closes. J'ai l'impression qu'une tempête fait rage dans mon crâne. Mes tempes me font un mal fou, j'ai l'impression qu'un étau tente de m'écraser la tête. La lumière qui m'entoure est trop forte, mes paupières peinent à freiner son éclat. Malgré tout, j'arrive à les entrouvrir pour laisser entrer deux violents éclairs de lumière dans mes globes occulaires.
Je m'habitue peu à peu à la clarté des lieux, encore génée par le rayonnement incandescent du soleil. Le bois dans lequel je me trouve est baigné d'un halo aveuglant. Les arbres étendent leurs branches noueuses au-dessus de moi, comme pour filtrer la lumière et en atténuer l'éclat. Sur ma peau se dessine la silhouette de chaque feuille. Je porte les mains à mes tempes pour atténuer les assauts du sang qui afflue.
Mais ça ne passe pas. Que fais-je ici ? Je suis sortie de l'inconscience, étendue au beau milieu d'une sylve luxuriante, comment ais-je atteri ici ?
Sans pouvoir faire le moindre geste, j'observe mon corps. Mes vêtements sont lacérés et je suis couverte d'égratignures. J'ai le goût du sang coagulé à la commissure des lèvres. Mes mains sont moites. La douleur ne s'atténue pas. J'entend un cri, suivi de battements rapides d'ailes. Des bruissements, un murmure boisé passe d'arbre en arbre. Un coup de vent vient remuer le feuillage odorant. Une ombre semble s'approcher prudemment de moi. Je fais mine de ne pas l'avoir repérée. Sa silhouette est hésitante. J'aperçois ses mains qui tâtonnent, elle passe près de moi sans m'avoir remarqué. Les yeux à demi ouverts j'essaie de déterminer qui tente ainsi de m'approcher sans pour autant y parvenir.
Dernière édition par le Jeu 17 Mai - 21:56, édité 1 fois | |
| | | Meriade Eclaireur du flood
Nombre de messages : 8 Age : 55 Habitat : Seine Saint Denis
| Sujet: Un bon samaritain Jeu 17 Mai - 21:53 | |
| Je ressens la chaleur dégagée par sa main contre mon bras. Son timbre de voix est rassurant, c'est un homme et ses paroles sont hésitantes. Il continue de me parler, mais je n'entends pas ce qu'il me dit. La douce sensation de l'air ambiant m'enveloppe. Toujours les yeux mi clos, je distingue le bruissement des feuilles à plusieurs mètres au dessus de ma tête. Le sol est meuble, nous sommes bien dans les bois. Je sens l'humus et la mousse humide. Une douleur lancinante me parcourt maintenant la colonne vertébrale.
Mon interlocuteur poursuit son discours mais mon esprit est ailleurs. Le vrombissement de ses paroles résonne dans ma tête. Je porte de nouveau mes mains endolories vers mes tempes qui me font toujours horriblement mal. Il me faut du temps pour rassembler mes esprits. Faire le point sur cet individu que j'analyse sans le voir. Rassembler les informations de mes sens en éveil pour mieux les interpréter. Mon cerveau est en ébulition, mais je me suis maintenant habituée à cet état.
Une brusque prise de conscience me permet, par chance, de distinguer les dernières paroles de mon compagnon d'infortune :
"Mademoiselle, Mademoiselle, si vous m'entendez parlez-moi, comment vous appelez-vous?" | |
| | | Meriade Eclaireur du flood
Nombre de messages : 8 Age : 55 Habitat : Seine Saint Denis
| Sujet: Des bribes de souvenirs Sam 19 Mai - 22:33 | |
| "Je suis Mériade" Je tend les mains vers la voix, il les saisit. Sa peau est brûlante et sa poigne est faible. Je reste silencieuse pendant un moment, tentant de réorganiser mes esprits, je penche la tête.
Tous les sons, les bruits, les murmures, les chuchottements, les craquements de chaque branche, et le chant de chaque oiseau plongent dans mes oreilles, s'engouffrent en moi.
La présence est silencieuse, mais elle est toujours là, je le sais, je la sens. Soudain des spasmes me parcourent tout le corps. Mon bon samaritain sursaute.
Cette odeur... De violents lambeaux de souvenirs me reviennent à l'esprit. Une carriole...je suis dans une carriole, je suis en sécurité. Des bruits, des cris, une attaque. Un accident, de la fumée. Je m'enfuis. | |
| | | Meriade Eclaireur du flood
Nombre de messages : 8 Age : 55 Habitat : Seine Saint Denis
| Sujet: Embuscade Lun 21 Mai - 17:38 | |
| Tout redevient un peu plus clair à présent dans mon esprit:
Je m'extirpe des débris. La carriole est renversée, une des roues continue de tourner, dans un grincement sinistre. Tout est silencieux. Des silhouettes approchent, je les sens. Leur odeur est infecte. Les autres chariots de notre caravane stoppent. Les marchands et les hommes d'armes qui nous escortent descendent, ils viennent voir notre carriole couchée sur le flanc. L'un d'eux dit quelque chose en montrant un trou dans le sol juste sous ce qui reste de notre véhicule: "Un piège certainement". L'odeur est de plus en plus forte, ils approchent. Les silhouettes se dessinent dans la brume matinale, "HOBGOBELINS" crie un des hommes d'armes.
Ils courent vers nous, les armes en main. Un rictus sadique étire leur bouche puante, leurs dents sont noires et leurs cris stridents. Une clameur sauvage s'élève du troupeau sanguinaire, et sous leurs pas, la poussière flotte en un flot assoiffé. Les hommes de notre caravane paniquent, courent, se heurtent les uns aux autres.
Je reste calme et je les attend. Je bondi sur le hobgobelin le plus proche tout en dégainant mes deux lames. Je lui assène un violent coup à l'abdomen. Du sang gicle et éclabousse mes vêtements. J'agrippe les jambes d'un autre, il tombe, je saisi son cou, je forme une clé de bras et lui le brise d'un coup sec. J'égorge tous ceux qui osent m'approcher. Je grogne, je hurle, j'écorche, je lacère et je trucide. Un hobgobelin s'approche dans mon dos, il m'agrippe. Je roule sur moi même pour me libérer de son emprise et lui plante mes deux lames dans la gorge. En un mouvement latéral de mes armes acérées, je lui sectionne la tête qui roule au sol. La boucherie semble sans fin. l'odeur du sang me prend à la gorge. De nombreux corps se convulsent autour de moi. Puis le calme.
Ils sont tous morts. Ils sont étendus par terre, comme figés dans un instant de grâce. La poussière retombe doucement, et vient recouvrir la scène. Le sang macule le sol poussiéreux. Je fuis cette scène d'horreur sans demander mon reste surement la peur d'avoir à subir une nouvelle attaque.
Mes pas se posent doucement sur l'humus tiède, tandis que, silencieuse, je m'enfonce dans le bois. Je me fond sans peine dans la flore environnante. Je sens l'air frais, de petits oiseaux s'envolent à mon approche, quelques bêtes curieuses me suivent. J'hume l'odeur de la brise légère. Je ne laisse derrière moi qu'un murmure imperceptible et une âcre odeur de sang. Je m'avance encore.
La lumière s'estompe, un voile noir, j'ai mal, que m'arrive-t-il? Mes pieds s'enfoncent dans ce qui semble être un trou artificiel. La douleur m'envahi. Je sens comme des centaines d'estocs me transpercer le corps. Surprise par un piège à épieux trop bien dissimulé, je ne peux que subir et tomber. Je suis étendue sur le sol parmi les fougères, j'agonise, je perds connaissance, une dernière lueur de soleil quitte mes yeux. | |
| | | Meriade Eclaireur du flood
Nombre de messages : 8 Age : 55 Habitat : Seine Saint Denis
| Sujet: La lente agonie Mar 22 Mai - 9:21 | |
| Ma dernière sensation est celle de ces multiples pieux qui pénètrent et meurtrissent ma chair. Je n'ai rien pu faire. En temps normal, j'aurais probablement évité le piège et me serait déportée pour éviter le mécanisme mortel mais il n'en fut rien. Le plus horrible c'est cette douleur et cette immobilité, cette incapacité à faire quoique ce soit, de ne pouvoir pousser ni un cri de douleur ni un appel de détresse.
Je ne perçois plus que cet écho lointain de quelques voix qui s'agitent, de corps qui bougent et qui s'en vont. Et puis cette solitude, terrible, pesante, qui me rappelle à quel point la mort est glaciale et sans scrupule. Mon erreur m'a été fatale.
Ma respiration lente et difficile m'indique que je suis proche de la mort et que la grande faucheuse est prête à m'accueillir. C'est comme si je me balançais sur le fil de la vie et que j'attendais que l'on me pousse du mauvais côté. Pourtant je m'accroche. Mais cet espace blanc qui est désormais le mien me complait, comme si finalement je ne souhaitais pas revenir. Mes soucis sont de lointains souvenirs.
Je me recroqueville machinalement sur moi-même, replie mes genoux contre ma poitrine, je suis dans l'anti-chambre de la mort, mon sort n'est pas encore scellé. J'agonise, je me vide de mon sang. | |
| | | Meriade Eclaireur du flood
Nombre de messages : 8 Age : 55 Habitat : Seine Saint Denis
| Sujet: En lieux surs Mer 23 Mai - 21:59 | |
| Je suis étendue sur une couche, la dernière tout au fond de ce qui ressemble à un dispensaire, à l'abri des regards et des courants d'air. Une lanterne est posée à mes côtés, l'unique gardienne de mes longues nuits, veilleuse de ma convalescence et de mon repos. De temps en temps, une personne en robe de bure se penche sur mon corps comme pour contrôler que je n'ai pas changé de place. Mes plaies se sont refermées. Pourtant, je reste impassible, immobile, allongée et inconsciente.
Trois jours se sont écoulés. L'homme qui m'a trouvé sans vie s'approche de mon corps inerte. Il espère assister en direct à mon réveil. Il est venu se recueillir et encourager mon rétablissement. Il prononce quelques mots de réconforts et d'encouragements. Pourtant pour une raison totalement inconnue, mon âme se trouve perdue dans le labyrinthe de l'inconscience dont je ne parviens pas à trouver la sortie.
Allongée dans cette immensité blanche, j'ouvre les yeux. La lumière est si forte qu'elle m'oblige à les plisser, des larmes me viennent au coin des paupières. Je semble émerger d'un long sommeil. J'essaie de ressentir l'état de mon corps. Tous mes membres sont engourdis. Je ne parviens pas à les bouger et je dois fournir un effort extraordinaire pour me mouvoir. Je parviens pourtant à relever légèrement la tête. Je perçois des sons.
Je n'entends pas les mots qui arrivent jusqu'à mes oreilles sensibles. Ils viennent de trop loin et ont perdu de leur puissance pour que je puisse les comprendre avec discernement. Cette voix est comme un appel, une colère. Je crois reconnaitre à qui elle appartient. Surement à cet homme qui m'a sauvé la vie en me ramenant ici, dans ce lieu paisible et calme. Je me sens las, fatiguée, épuisée. Mes forces m'ont totalement abandonnée. Je ferme les yeux rassurée de ne plus être allongée dans ces bois hostiles en proies aux intempéries et aux bêtes sauvages. Je suis enfin en sécurité entre de bonnes mains et dans un lieu propice au prompt rétablissement. | |
| | | genila Esclave de Constantin
Nombre de messages : 2314 Age : 38 Habitat : lille
| Sujet: Re: [Bg sans validation][Roublard/Guerrier][PG] Meriade Mer 12 Nov - 18:58 | |
| Bon et bien voilà je me lance à l'assaut des Bg sans validations. Si tu pouvais me dire si ce personnage est encore joué, merci. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: [Bg sans validation][Roublard/Guerrier][PG] Meriade | |
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| | | | [Bg sans validation][Roublard/Guerrier][PG] Meriade | |
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