[Voyage][Evolutif][Barde][H] Orphée d'Erata

Citation :

Nom du compte joueur forum : Orphée
Nom du compte joueur module : Chevalier Aiolos
Nom du perso : Orphée d'Erata
Race : Humain
Age : 15 - 16 ans
Alignement : Neutre strict (evolutif selon rp vu son jeune age)
Religion : Sunie - Kelemvor - Jergal - Trouveur
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Barde (evolutif selon rp)
Arme de prédilection/domaines/école de magie : mes fleches sont mes mots, ma lyre est mon arc.
Caractéristiques :
FOR : 10
DEX : 14
CON : 10
INT : 14
SAG : 12
CHA : 16

Trait de Caractère : Triste et rêveur, Orphée voit souvent les choses du mauvais coté plutôt que du bon, mais il n'observe aucune tendance à faire le mal autour de lui ... du moins de manière intentionnelle.

Description physique : Brun, les cheveux mi long, ses yeux violets semblent toujours emplies de larmes. Il ne porte sur lui aucune arme apparente ni aucune trace d'un quelconque combat.

Langues connues :
- Humain (langue native)
- Elfique : en cours d'apprentissage RP
Professeur : Aionorë Tangwë
Durée : language basique appris en 2 mois IRL mais orphée fait encore beaucoup de fautes de compréhension et de traduction.

Placé en évolutif à la demande du joueur. Bon jeu

Background

Dans la taverne de la grande place de Luskan, la serveuse séchait rapidement ses larmes avant d'aller servir un nouveau client. Elle en avait vu des choses pourtant depuis qu'elle servait en ce lieux, elle avait pu entendre de nombreux récits, mais la musique que l'adolescent avait joué ce soir là avait touché quelque chose de plus profond en elle, comme s'il explorait son âme pour en extraire ses sentiments les plus enfouis.

Alors qu'elle continuait à servir les clients désormais taciturnes, elle observait du coin de l'oeil le jeune barde.




Les cheveux bruns aux reflets lunaires.
Des yeux violets rêveurs toujours emplis d'une profonde tristesse.
Un corps mince sans aucun muscle saillant.
Sa peau légèrement pale porte encore les traces de l'enfant caché derrière l'homme.
Voila le portrait d'Orphée. Assis sur le canapé de l'auberge, le regard fixé sur le feu dans la cheminé, il joue.
Sa main va et vient sur sa lyre comme mue par une volonté autre que celle de l'adolescent. Les notes tirées de l’instrument sont poignantes, même le demi-orc à l'entrée qui veille à la sécurité de l'établissement à du mal à contenir son émotion face à cette musique sans joie.

Cette musique à qui sait l'écouter et la comprendre ... elle raconte sa vie ... son histoire ... ses désillusions ... son malheur ...

Une enfance apaisante
--musique d'ambiance--

- Orphée ! Viens avec nous ! On va jouer au roi du château !
Un simple sourire fut adressé au garçon qui venait de lancer l'invitation.
Cette fois encore le jeune Orphée ne viendrait pas participer aux jeux guerriers de ses amis.
Dans un village aux abords de la Porte de Baldur, la chance avait sourit à ces orphelins.
Une prêtresse de Sunie les avait recueilli et avait monté un orphelinat pour les accueillir et les éduquer.
Elle avait pour nom Aurore. Elle était douce et gentille avec les enfants. Elle s'occupait de chacun d'entre eux sans faire aucune différence, en leur montrant à chacun leurs points forts tout comme leurs points faibles. Elle subvenait à leur besoin, les éduquaient sur le monde et sa beauté, éveillait leur sens à la musique, au chant et à la danse pour les plus sensibles … à la rigueur et à l’autorité pour les plus costauds.
C’est là-bas que grandit le jeune Orphée.
Il n’a jamais su comment il était arrivé en ce lieu, ni même qui étaient ses vrais parents. A l’âge de 4 ans, alors que sa conscience commençait à peine à percevoir la réalité autour de lui, il se trouvait déjà en ce lieu.
Ils étaient une douzaine comme lui, enfant de la guerre, de la misère ou de l’abandon ; pourtant aucun d’entre eux ne semblait souffrir de cette différence.

Oui ... à cette époque la vie était douce et belle ... à cette époque ...

Ce qui démarquait le jeune enfant de ces camarades était sans sensibilité. Il ne levait jamais sa main contre un autre, et la moindre émotion lui faisait monter les larmes aux yeux. La prêtresse mis rapidement cette particularité au service du garçon en lui enseignant comment faire passer ses émotions à travers la musique. Orphée y découvrit une passion qui chaque jour le poussait à jouer.

Parmi tous les enfants, Il passait beaucoup de temps avec une jeune fille. Elle était sa source d'inspiration. Ils avaient tout deux ce don pour la musique, lui au violon, elle à la lyre. Ils jouaient en parfaite harmonie, des airs si heureux, si plein de vies que bien souvent les enfants s'arrêtaient de jouer pour venir les écouter. A eux d’eux, ils formaient une unité parfaite.

« Je pense encore souvent à toi ...
En grandissant notre complicité à évoluée en amitié qui avec le temps s'est changé en autre chose. Quelque chose de plus profond, de plus fort ...

--Dream about you—

Nous sortions souvent tout deux la nuit, pour regarder les étoiles. Tu te blottissais contre moi, et le temps semblait alors s'arrêter.
Ô destin cruel, si tu savais ce que je serais prêt à donner pour retrouver la douceur de ces moments la.
Nous étions seul au monde, et plus rien ne comptait alors à nos yeux. »

une suite ? ^^

Une nuit que l'on souhaite oublier
--musique d'ambiance--

Citation :

La mort, qui ravit l’agréable don
Que vie et hasard veulent donner aux hommes,
Tout ce qui est à moi m’a ravi, sans me tuer ;
De mes trois temps me reste ce qui fut.
De mon présent à tout homme je laisse ma part,
Car il n’a y a rien qui puisse m’y plaire ;
De l’avenir je ne veux pas avoir espoir,
Puisque la tristesse est pour moi douce vision.
(Ausia March)

**Ce qui suit Orphée ne peut le raconter, car son esprit se bloque à chaque fois qu'il repense à cette nuit, mais dans sa musique, dans ses chants, les bardes peuvent comprendre un peu de son histoire et de ce qui s'est passé cette nuit la**

Une suite?

Orphée a eu bien des déboires dans cette contrée.
Il es reparti quelques temps dans le sud afin de grandir et murir un peu.







Le perso n'est pas abandonné ni mort, mais il est en pause.

au cimetière en attendant le retour