- Citation :
- Nom du compte joueur forum : Drazzik
Nom du compte joueur module : Drazzik
Nom du perso : Reno Ogan's
Race : Humain
Age : 22ans
Alignement : Chaotique neutre
Religion : Maskoriante
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Roublard /Rôdeur(4)/Barde
Arme de prédilection/domaines/école de magie : Arc, rapière et épée courte
Langues : Commun, Illuskan, Langue des roublards et Damarien
Trait de Caractère :
Assez nihiliste sur les bords, semble de bonne nature mais n'as pas vraimetnde nature à proprement parlé. Il aime le challenge et déteste qu'on mette ses compétences en doute. Son esprit est affûté et il déborde de créativité. Grand mélomane, il apprécie autant la bonne nouriture que la bonne musique. Il reste proche des plaisirs de la vie et aime le frisson de l'inconnu.
Il fait rarement confiance mais aime bien la compagnie des gens, quels qu'ils soient.
Description physique :
Bien batit, il a un corps fuselé et souple. Ses yeux sont d'un bleu clair et ses traits sont fins ce qui lui donne un visage angelique et expressif. Ses cheveux son tressés et ramenés en queue de cheval la plupart du temps. il a plusieurs piercings aux oreilles et ses avant bras portent des plaies dans lesquelles a été coulé du metal, ses tissuts ne semble pas en avoir souffert outre mesure.
Caractéristiques :
FOR : 12
DEX : 16
CON :10
INT :14
SAG :10
CHA : 14
Reno ouvrit les yeux, le soleil était déjà haut et la douce effluves des bouses printanières lui piquèrentles narines. Il se redressa sur la botte de foin au creux de laquelle il avait dormis et tapotta la masse jaunâtre pour trouver son sac. Il serra sa main sur le sac en lin et l'extrait du foin, il l'epousseta comme on le fait sur une chose précieuse et l'ouvrit.
Ses yeux pétillèrent et son sourire s'aggrandit.
"Par Mask! Ca c'est du mago... Je vais me la couler douce!"
L'or et les pierreries se reflettaient sur son visage, les trous dans le plafond de la grange laissaient passerle soleil. Il se le va d'un bond, referma son sac et mis ses bottes. Il jeta un coup d'oeil dehors puis desarma le piège à l'entrée de la grange. Il pris une inspiration et sortit.
Il faisait beau, les nuages s'éffilochaient dans un ciel bleu azur, des champs s'étendaient alors qu'il se trouvait maintenant à une dizaine de kilomètre de Scornubel . Il marchait hors des sentiers, on n'était jamais trop prudent, la noblesse avait beau avoir l'esprit lent, sa victime devait s'être rendue compte qu'il lui manquait ses babioles.
Depuis une dizaine d'années, Reno vivait de ses cambriolages. Parfois, quand il était vraiment à sec, il volait les grands mères ou organisait des guet apands avec d'autres personnes de mauvaise fréquentation. Quand on lui demandait sa proffession, il disait musicien itinérant. Il savait que dans l'esprit des gens ça rendait un personnage louche, mais que l'etrangeté collait avec ce genre d'étiquettes.
Il s'était habitué à voyager, pour cause, ses parents étaient marchands. Pas vraiment riches et c'était tant mieux.Il pensait que naître avec une cuillère en or dans la bouche devait déboucher sur une vie ennuyeuse au possible, obligé de reprendre l'entreprise de papa et de garder le manoir familial. Quand on ne commençait avec rien on pouvait choisir ce qu'on voulait. Et puis quand on a pas de chez soit qu'est ce qu'on a à perdre? Reno prenait un malin plaisir à "délester les honnêtes riches gens de leur surplus", ou simplement à "emprunter à perpétuité" les gens qu'il croisait.
La vie qu'il menait l'amusait, l'adrénaline qu'il en retirait suffisait à le contenter, et l'argent qu'il gagnait, outre la nécessité de manger ou de faire des dons aux temples de mask, ne lui servait à rien. Il dépensait aux jeux, il le dépensait dans les bordels, dans les tavernes et il en gardait un peu pour accomplir des achats illegaux de temps en temps.
Il aurait pu vivre autrement evidement, il se rappelait alors qu'il regardait les alentours, dans le vague, à quel point ses débuts avaient été difficiles. Lorsque sa mère était partie avec lui. Qu'elle avait épousée un riche fermier, et qu'elle s'était installée à Valherse. Il avait la nostalgie des voyages, sa mère le savait mais elle lui disait que c'était mieux pour lui de se fixer. Pendant trois ans, Reno fut un gentil garçon de 13 ans aidant sa mère et le fermier dans les travaux de la ferme. Sa mère eut d'autres enfants, il était distant, et partait souvent seul hors du terrain du fermier que sa mère avait épousé. Il chassait des petits mamifères, faisait des feux de camps, il s'entrainait avec l'arc que son père lui avait donné et s'inventait de histoire pour combler sa solitude.
Un jour il partit, il avait alors 16 ans. Très tot dans la matinée, il avait préparé des provisions, volé la belle dague du fermier puis il s'était résolu à laisser sa mère derriere lui pour retrouver son père.
Vivant des ressources de la nature, il appris à se dissimuler aux yeux des autres et à laisser sa vie dépendre de la chasse. Son instinct s'aiguisa avec le temps et sa solitude aussi. Il voyagea, longtemps et il n'arrêta son errance que lorsqu'il franchit le seuil des portes de Baldur. Âgé alors de 17 ans, endurcit par la rudesse de sa vie, il n'en avait pas perdu sa vitalité pour autant. Il ne tarda pas à se faire reconnaitre comme "enfant de la rue" par l'une des guildes de voleur locale.
Il se rappelait, une silouhette sombre de laquelle ne s'echappait aucun son autre que les murmures de sa voix:
"Bonjour petit... "
Reno l'avait regardé d'un air appeuré s'entendant à se faire egorger dans cette ruelle sombre, il se prépara à courir mais, lorsqu'il se retourna la silouhette se tenait devant lui.
"Et bien?... N'ai pas peur, je ne vais pas te manger... " Un sourire fin arca ses lèvres, ses yeux glacés l'observait. Le jeune homme était mort de peur. Il n'était pas imposant même si sa musculature s'était forgée naturellement au fil de sa survie, elle ne vallait pas celle d'un assassin entrainé. La silouhette mis sa main gantée dans les replis de sa cape, Reno mis une main incertaine sur la garde de son poignard. L'homme parut amusé il sortit un petit parchemin.
"Prend ça, et reflechit..." La silouhette bondit sur le rebord d'un fenêtre sa cape masqua la lune un bref moment avant qu'il ne disparraisse dans les dédales de toits.
Reno déplia le parchemin et le lut rapidement.
"Toi, fils de la rue, ne laisse pas ceux qui te méprisent avoir le dernier mot.
Rejoind nous et devient quelqu'un.
Nous sommes les frères du silences, les fils de la nuit.
Aussi volatile que la fumé.
Vient à nous"
Au dos figure une inscription:
"Ici même, à la même heure"
Reno réfléchit, regarda la lune... Il ne devait pas être loin de minuit. Son regard se brouilla et le rythme de son coeur accélera...
"Devenir quelqu'un..."
Il se regarda, ses vêtements étaient sales et rapiecés, personne n'avait voulu d'un étranger à Baldur, ils avaient ce qu'il falait. Aucun artisan ne voulait de lui comme apprentit, et aucune auberge n'avait voulu accepter un jeune homme. Seule la voie du mercenariat lui était ouverte. Mais la simple idée de marcher au pas lui donnait la nausée, quand à devenir garde... Même pas en rêve.
Cette idée lui plaisait plus, il allait pouvoir vivre quelquechose de moins ennuyeux et dur que sa vie de vagabon. Voler dans les etalages au risque de se faire couper les mains, dormir dans la crasse et se battre avec les chiens errants pour conserver sa nourriture.
Tout ceci n'avais pas vraiment d'importance, il avait réfléchit pendant ce temps. Après tout, ça ressemblait à ce qu'il avait vécu sur les route de Faerûn. Il connaissait bien Baldur à présent et l'opportunité qu'on venait de lui donner avait changé la donne.
Il attendit toute la journée impatient. Quand la nuit avait aposé son voile noir sur la ville de Baldur, Reno était appuyé contre un mur guettant les toits, attentif, la pleine lune éclairant les hauteures. Une main se posa sur son épaule, il sursauta.
"Soit sur tes gardes."
Le jeune homme regarda la silouhette et acquiesca doucement.
"Suit moi"
Ils marchèrent pendant longtemps et Reno devait avouer que même en connaissant la ville, il n'arrivait pas à situer l'endroit où ils se rendaient. Les dédales de ruelles s'entrelacaient et offrait la meilleure des murailles pour une communauté de l'ombre.
L'ombre dit à Reno de l'attendre puis elle partit, elle revint quelques minutes plus tard et l'invita à le suivre de nouveau. Il franchirent plusieurs arches, ils passèrent par des ouvertures diverses et après un quart d'heur de cheminement, ils arrivèrent à une porte. L'ombre frappa, le judas s'ouvrit, le jeune homme ne vit pas qui parlait mais sa voix était crissante et ponctuée de ruminements bref:
"Ah! Al, t'es avec le type que t'as ramassé?
-Ouais, je l'emmene voir l'instructrice.
-Ahah! Je suppose que je doit prévenir le toubib aussi alors?"
Les deux hommes ricanèrent, Reno déglutit.
Cela faisait deux heures qu'il attendait devant la porte de l'instructrice, la tension était montée quand il avait entendu des cris et des bruits suspects à travers la porte. Après un moment de silence, la porte souvrit, un cadavre s'étala et une femme sortit.
"Connard!" Elle cracha sur le cadavre puis regarda le fond du couloir et mit une de ses mains en porte voix "Tib j'ai un colis pour toi, grouille!"
L'instructrice n'avait pas l'air commode, relativement grande pour une femme, elle avait les cheveux d'un blanc pur, tirés en un chignon traversé de deux longues epingles, ses traits étaient fins, sans ages. Un cache-oeil recouvrait l'un de ses yeux bleus et Reno savait qu'elle serait surement jolie si elle n'affichait pas un air aussi malsain. Elle était habillée comme un homme, une armure de cuir légère des jambières, un kukri à la ceinture. Elle tira sur sa cigarette et regarda Reno d'un air dédaigneux en crachant la fumée dans sa direction.
"T'attends quoi?"
Reno se raidit et entra d'un pas vif, la femme le jaugea de haut en bas, l'examina comme on examine un animal puis elle hocha la tête.
"T'as pas l'air malade... Mhh.. T'as pas un physique de bourge, t'es crades... (elle approcha son visage du sien et elle sourit)... Pourquoi tu flippe? je vais pas te bouffer (Elle rit) Allez va t'assoir."
Il s'executa, la femme griffona sur un parchemin, lui jetant des coups d'oeil de temps en temps, lui esquivait son regard autant qu'il le pouvait.
"Bon, si tu t'es pointé au lieu dit c'est que tu voulais rejoindre notre organisation. Al t'observe depuis un moment, tu connais personne, tu chippe ce que tu bouffe... C'est bien ça va nous faire gagner du temps..." Reno la regardait avec de grand yeux.
"T'as finit de me faire cette tronche de cake? Bon c'est quoi ton nom?
-Reno Ogan's...
-T'es à Baldur depuis combien de temps?
-Ca va faire un an...
-Tu vient d'où t'as fait quoi avant d'être un enfant de la rue?
-...euh.. je me suis tiré de chez ma mère dans le valherse, au sud et j'ai fait ma route jusqu'ici en me demerdant...
-Bien bien... T'as déjà volé? Tué?
-Voler je fait ça tout les jours... Tuer... Quand je chassais bah...
-Je te parle de tuer un homme cretin!
-ah... non..."
Elle le regarda dans les yeux et sourit.
"Faut une premiere fois à tout."
Il se déplaçait rapidement dans la rue, tripottant nerveusement la garde de son couteau. Il savait que la tâche qu'on lui avait donné était aisée, tuer la femme d'un forgeron. Après tout ça devait être comme à la chasse... Le tout c'était de prendre le coup de main et surtout de pas réfléchir.
Il se rendit à l'endroit indiqué. Pas un chat dehors.
Il passa dans une rue adjascente de la maison fit le tour pour observer l'endroit sous toutes ses coutures. Il remarqua une lucarne entreouverte de la lumière s'en échappait. Il regarda les murs de la rue adjascente à la maison et pris une inspiration puis il commença à grimper. Sa main se posa sur le rebord du mur et il entendit des bruits d'animal qu'on égorge, c'était le forgeron qui forniquait. Il pris appuit sur le mur opposé, posa son genou sur le rebord du mur et sortit son arc. Tout ses muscles étaient tendus, il pris son temps pour viser alors que les râles se faisaient plus pressants, il visait la gorge de la femme à califourchon sur le forgeron. Il attendit un râle et sans réfléchir il tira.
La flèche se ficha dans la gorge de la femme qui emit un son rauque et étranglé par la flèche. Le bruit était assez semblable à celui du forgeron en y repensant.
Reno rangea son arc, pris appuie sur le mur d'en face et glissa doucement. Il mùarchait déjà en direction du repaire lorsque le forgeron hurla.
Il retrouva Al à l'endroit que l'instructrice lui avait indiquée, ils se rendirent au repère.
"Alors?
-Ca y est je l'ai fait...
-Bah la première fois on peut avoir des remords mais bon à force.."
Reno resta silencieux, il revinrent au repère et arriva dans le bureau de l'instructrice.
"Al m'as dit que t'avais fait ton boulot, tu peux aspirer à nous rejoindre maintenant. T'es un bleu. Félicitation, allez sort maintenant j'ai du boulot.
Pendant les troi années suivantes Reno passa de contrats en contrats, de tabassage en cambriolage et d'assassinat en racket. Un jour le repaire fut mis à sac par une guilde rivale, une partie fut attrapée par la garde de Baldur l'autre tuée lors de la mise à sac. Reno entreprit donc departir.
Les années suivantes furent un bon moyen de mettre les competences du jeune homme à l'epreuve, il vecu de son savoir faire. Comme serrurier, homme de main ou totu simplement cambrioleur. Il prenait plaisir à multiplier les expériences.
A present il remontait la coté des épées, sa route le mènerais surement à Luskan où il pourrait de nouveau se remplir les poches.