- Citation :
Nom du compte joueur: Limpkit
Nom du perso: Rhôky Da Zag
Race: Gobelin
Age: 32ans
Alignement: Loyal Mauvais
Religion: croit au destin
classe(s): Roublard (5) (pas plus, sinon le personnage perd tout son charme, du moins pour l'instant )
Arme de prédilection: Gourdin
Trait de Caractère:probablement fou
Description physique:les yeux rouges, les cheveux mi long noir, la peau verte, les dents pointus, bref un gobelins
(Kikou, bah en fait c'était surtout pour faire une demande pour savoir si il était possible de jouer un gobelin, donc j'ai fait un BG au cas ou, histoire de pas poster pour rien dire
escusez moi si mon BG est un peu brouillon
et désolé pour les fautes d'orthographe
, bonne lecteure à ceux qui prennent la peine de lire
)
** Un petit être à la peau verte, vêtu d'une toge blanche et d'une capuche ne laissant voir que sa grande bouche, assis sur un rocher et avec un grand bâton feuillu a son extrémité pointé vers le ciel, accoste les rares passants de cette forêt. Ces grandes oreilles, sa peau verte et sa grande bouche pleine de dents pointues font penser à un gobelin**
Laissez-moi vous compter une histoire, vous qui avez assez de temps à perdre pour m'écouter...
C'est l'histoire d'une petite chose, d'un petit être malsain nommé Rhôky Da Zag, une vrai terreur chez les gobelins, qu'on se le dise !
Mais laissez-moi vous compter l'histoire qui n'est pas vraiment une histoire qu'on raconte aux enfants : la Légende Rhôky Da Zag, Gobelin de Renom et Chef suprême de la défunte compagnie des gourdins sanglants, les plus forts des plus faibles !
Rhôky est gobelin, certes mais quel gobelin ! Depuis tout jeune il n'a qu'un rêve : imposer sa suprématie sur le tout Toril. Ambitieux me direz-vous pour un gobelin, assurément mais allez donc lui dire ! Il a donc très tôt commencé à préparer un plan pour arriver à ses fins ; déjà à quinze ans, il développait une intelligence rare chez les gobelins de son clan. Il faut dire que dans son clan, le simple fait d'écraser une fourmi en pliait certains de rire mais bon, ne critiquons pas cette formidable race au potentiel ô combien formidable, il est juste bien caché.
Mais il lui en fallait plus, toujours plus, beaucoup plus et il décida donc de former sa propre armée personnelle pour partir à la conquête du monde : la terrible compagnie des gourdins sanglants ! Réputée dans le bois entourant le pied-à-terre de son clan et crainte par toute créature faible ne dépassant pas cinquante centimètres. Créer la compagnie n'avait pas été chose aisée, mais Rhôky avait plus d'un clou à son gourdin. Il recruta les meilleurs des siens, de sa tranche d'âge pour la plupart, les grands se contentaient de lui cracher dessus.
Il avait réussi à s'entourer des meilleurs, l'élite !
Gmork Brakitue : champion incontesté du lancer de crottes de gnolls.
Chmuk Minzagil : peut-être le plus rapide du clan, il chopait les mouches en plein vol pour les bouffer sans jamais en louper une !
Gloum dit Fléchépik : probablement le meilleur archer gobelin que Toril ait porter, il arrivait à tirer une flèche sans se la planter dans le pied et même parfois à l'envoyer à peu prés droit.
Et Pwénark l'invincible : certainement un des meilleurs chasseurs, les poules étaient sa spécialité.
Il décida par la suite de se renommer lui-même Rhôky Da Zag, oui les grands du clan avait pris l'habitude de l'appeler chiure de Kobold (probablement jaloux de sa vivacité d'esprit !) , c'était incompatible avec son rôle de conquérant.
La compagnie était prête, ça allait saigner !
Et ainsi ils se mirent en route vers le fabuleux destin qu'ils croyaient leur être destiné.
Mais les choses ne se sont pas aussi bien passées que Rhôky l'aurait souhaité ! En effet, il constata que les siens ne devaient pas être tellement bien vus par les humains.
Ils firent irruption dans une ville tels de grands guerriers... Malheureusement pour eux, c'était sans compter sur la haine qu'on les gens à leur égard : on les attaqua à vue. Dans leur fuite, un des leurs tomba au combat, Chmuk Minzagil tenta sa chance et essaya de faire face à un opposant avec toute la bravoure d'un grand héros. Il put constater qu'un gourdin ne suffit pas à stopper une grande épée et tout comme son gourdin il finit en deux parties.
Une mort brave et héroïque... Les quatre survivants observèrent quelques secondes de silence en mangeant les restes de quelques rats qui constituaient la plupart du temps leur unique nourriture.
Et ils se mirent en route vers d'autres contrées, forts de cette leçon que leur avait enseignée la vie. Ils marchèrent deux nuits et une journée pour arriver dans un bois où encore une fois le destin s'acharna contre la compagnie qui n'était maintenant forte que de quatre hommes. Mais cette nuit-là leur prit encore un des leurs. Ils marchaient assez tranquillement, traversant le bois lorsque soudain, surgissant d'un buisson comme un démon surgit des abîmes, se dressa devant eux une énorme bête sanguinaire, un animale épique : un blaireau !
La compagnie savait qu'elle n'avait aucune chance... et consciente de ce danger, ils se mirent à courir, courir, aussi vite qu'ils le pouvaient. Courant et sautant comme ils pouvaient, soufflant et suant comme ils étaient, la bête ne faiblissait pas.
Et lorsque Gloum, le vaillant archer de la compagnie se retourna pour voir si la bête était encore à leur trousse il la vit, quelques mètres derrière lui ; il vit clairement dans ses yeux qu'elle ne le lâcherait pas...Aussi clairement qu'il ne vit pas la branche d'un arbre qui se dressait droit devant lui à hauteur de sa tête. Les trois autres ne purent entendre que les cris du pauvre gobelin, il avait sauvé leur vie. Peut-être le blaireau protégeait-il son territoire ? Peut-être avait-il la rage ? Une seule chose était sure : Gloum lui n'était plus là pour en parler ! Et alors ils commençaient à désespérer. Rhôky vit là un signe du destin ! En effet peut-être étaient-ils trop forts à cinq ! Enfants, ils vivaient dans la forêt, ils savaient qu'un certain équilibre a toujours régné dans la nature ; c'était un défi, un encouragement à aller encore plus loin ! Et la compagnie, à nouveau forte de courage et de bravoure par le discours de leur chef, se remit en route vers de nouveaux horizons.
Ils n'étaient plus que trois...
Ils finirent par arriver dans une ville, mais la vie leur avait maintenant appris à faire plus attention. Et ils pénétrèrent en ville, vêtus de capuche, de quelque bout de tissu assez long pour masquer leur peau, en empruntant les petites ruelles pour éviter la masse. Certes les quelques gens qui les apercevaient les observaient bizarrement mais cette fois, ils ne les attaquaient plus à vue.
Et alors qu'ils se faufilaient tous en file indienne de rue en rue le plus discrètement possible, longeant les murs et marchant sur la pointe des pieds, en passant sous un petit balcon, un énorme pot de fleurs tomba. Rhôky passa, Gmork passa, Pwénark...tomba, le destin avait encore frappé. Décidément, ils devaient vraiment être trop forts pour subir autant de malchance. Mais après le discours de Rhôky, cet incident ne vint en rien altérer leur volonté. Ils étaient la compagnie des gourdins sanglants, rien ne devait les arrêter, alors ils continuèrent leur route, toujours droits vers l'horizon, rackettant ici et là quelques gosses, tuant quelque rat et autre bestiole du genre pour subsister.
Ca faisait déjà cinq ans qu'ils étaient partis.
Et ainsi ils voyageaient, de ville en ville, de bois en bois, toujours à l'affût d'un quelconque signe de prospérité et de pouvoir.
Plus le temps passait et plus Rhôky croyait en lui et en son rêve. En effet, comment un simple gobelin serait-il arrivé aussi loin si ce n'était pour accomplir une formidable destinée ? Gmork croyait en lui. En réalité, il ne pensait guère plus qu'un poulet ! Il l'aurait suivi n'importe où, jusque dans la mort, et, de tout manière, se mettre à penser aurait été une nouvelle pour lui...
Un jour, alors que tous deux marchaient sur une route banale, ils aperçurent une bande de cavaliers chevauchant dans leur direction. Comme ils en avaient l'habitude, ils sautèrent dans le plus proche buisson en attendant que lesdits cavaliers soient passés. Mais ce jour-là, Gmork aperçut une crotte de gnolls de l'autre côté de la route, cela faisait des années qu'il n'en avait pas aperçu ! lui qui fut jadis champion de son clan du lancer de crotte de gnolls, aveuglé par... l'objet qui, aussi immonde soit-il, avait une toute autre importance à ses yeux ! Il se leva et marcha vers celle-ci, les bras tendus en avant, la langue pendante et ses petits yeux rouges brillants. Malheureusement pour lui, les cavaliers ne crurent pas utile de s'arrêter pour un vulgaire gobelin... Probablement le destin jugeait-il Rhôky apte à accomplir seul sa destinée ?
En tout cas Rhôky était maintenant seul...
Qui sait par où il peut bien traîner maintenant ?
Certains disent qu'il est devenu fou mais après tout, ne l'a-t-il pas toujours été ? D'autres disent qu'il est mort... Mais méfiez-vous sir, il est capable de tout... pour arriver à ses fins.
Maintenant si vous pouviez penser à l'artiste ** agite une vieille tasse vide, tordue et rouillée**
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