[Validé/disparu][Prêtre/Rodeur][H] Aube de Boisbrune

Citation :

Nom du compte joueur: Aube de boisbrune

Nom du perso: Aube de boisbrune

Race: humaine

Age: 18 ans

Alignement: loyale neutre

Religion: Aurile

classe(s):Pretre (19) / Rodeur (6)

Arme de prédilection/domaines/école de magie: Domaine Destruction / Eau

Trait de Caractère: Froide quand il faut, doucereuse quand il le faut aussi, cette jeune personne sait où elle va et ce qu'elle veut y accomplir. Sa foi ne peut être mise en doute.

Description physique: Jeune, fine, port altier...les signes de la noblesse dans sa contrée. Les cheveux de glace et le teint diaphane font d'elle une bonne représentation de son culte. Ses veines bleutées apparaissent facilement sous sa peau. De plus, son regard d'acier a tendance à clouer son interlocuteur sur place lorsqu'elle s'avise de lui envoyer des éclairs de réprobation.
Elle porte l'insigne de son culte : un médaillon losange en argent avec un flocon en relief.

Aube de Boisbrune

Prêtresse (19) / rôdeuse (6) ; Divinité : Aurile, sphère : destruction / eau

Origine :
La tempête faisait rage depuis des heures dans cet hiver terrible. Les grêlons frappaient les volets clos avec une violence inouïe. Ils avaient déjà réussi à tuer quelques bêtes dénuées d’esprit.
Chaque bourrasque était accompagnée d’un cri humain dans le château des Boisbrune. Les douleurs de l’enfantement suivaient les rudes coups du climat du Nord. Le combat pour la vie exténua la mère mais renforça l’enfant, Aube…
Aube, pâleur du soleil naissant, fraîcheur glacée du petit matin où la rosée tombe, reflet de ses yeux gris acier. L’ironie de son père amer et cynique s’illustra donc dans ce nom d’espoir et de douleur.
Pour ne pas s’encombrer, cet homme envoyé l’enfant dans les confins rigoureux des Frontières Sauvages, là où la frontière avec la Cote des Epées suit les contours de la montagne. Là, un monastère reculé, perdu entre bois et roc, la « Plaine Hurlante » accueille les enfants de l’hiver.

Education :
Dame Origane de Malfosse, haute prêtresse prosélyte se chargea de parfaire ses connaissances. D’extraction noble, Aube avait droit à l’enseignement de bonnes manières. Qui sait s’exprimer et fait preuve de savoir a des chances de se faire entendre des grands. Elle lui enseigna à résister aux rudesses du froid dans les crêts isolés de cette campagne. Parfois, les rôdeurs du monastère accompagnaient les groupes de prêtres en quête de leur maigre pitance. Aube apprit donc à utiliser la nature pour sa survie. Son noviciat s’acheva, elle accomplit sa Grande Initiation…Plusieurs de ses congénère moururent…pas elle…

Entrée en jeu :
Dame de Malfosse l’invita un jour froid dans son bureau spartiate.
- Aube, commença-t-elle, la Déesse du Froid a déchaîné sa fureur. Une tempête s’est abattue au Nord du Val de Bise. Tu vas t’y rendre…Là-bas, trouve ce qui dérange l’Aurore Glaciaire. S’il le faut vraiment, apaise-la…pour que son règne prenne de l’ampleur grâce à tes mots. Assiste ceux qui sauront lui être reconnaissants.
Voilà la missive que tu porteras à l’autorité d’une ville nouvelle, Lorgol, qui a souffert des rigueurs du temps. Je crois que le culte de Baine y règne en maître.
Rends-toi essentielle…cette terre a besoin de retrouver les chants de la Déesse. Ces terres étaient nôtres…nous ne pouvons les reprendre…mais que le souvenir de la Vierge de Glace soit présent chaque jour dans les mémoires. Malgré tes défauts, tu as de quoi répondre à cette mission, trancha finalement la femme.
- Bien, Révérée Mère Supérieure, répondit docilement Aube.

Elle se mit en route, à travers la montagne.

Née sous la tempête et accompagnée de la bise d’hiver, elle avança dans le frimas qu’elle avait toujours connu. Aube pensait apporter avec elle le malheur. Destin ou volonté personnelle ? Vérité ou superstition ? La réponse est dans le blizzard ; seuls les initiés peuvent espérer l’entendre.

Objectif :
- faire reconnaître le culte d’Aurile à sa juste valeur au Nord du VdB
- Arriver à calmer la tempête qui touche les provinces du Nord…donc, refaire une cérémonie de la Nuit de l’hiver fatal. Le nom de la Déesse doit être à nouveau craint dans ces provinces.
- les premiers contacts se sont révélés fructueux

bonne chance pour tes objectifs!

Simple, interessant et suffisant

Validé

Peux tu renseigner ses caractéristiques, ses langues parlées et ses ennemis jurés ?

[HRP je poste ici exprès, et avec l'autorisation de la joueuse ^^]


Une piste nouvelle, dans un manteau de neige fraiche.
Ils s’étaient croisés de nouveau, dans les sombres voutes de la forêt de Luskan. Croisés et affrontés, et de cet affrontement, de l’issue de celui-ci, était née la possibilité d’un renouveau.
L’accord de la femme avait été donné, il deviendrait son maître d’arme, il lui apprendrait à se battre. A ne faire qu’un avec son arme.

Leur première leçon avait eu lieu dans une clairière isolée, là où personne ne pourrait les surprendre, les interrompre.
La prêtresse s’était présentée munie des deux lames que le guerrier lui avait conseillé d’emporter, l’arme il y a bien longtemps offerte, qui, de part sa nature était une ode à la Vierge des glaces, et l’autre, soigneusement conçue pour être équilibrée à l’identique, mais émoussée, pour limiter les risques des premières séances d’entrainement.

La femme portait une robe...
Un bref sourire avait ourlé les traits du combattant, une chance qu’il ai prévu ceci, il avait aussitôt remis à la jeune femme un gambison de blanc et d’azur, rivetés de flocons stylisés. Elle avait revêtu la tunique épaisse sans rechigner, puis était venu se présenter devant lui.

Il avait commencé par l’interroger, désireux de l’entendre dire ce qu’elle savait du combat, de l’art de l’épée, et de ce qui différenciait le guerrier du Maître es Lame. Puis il avait compliqué l’exercice, lui imposant de prendre une posture de garde tout en parlant. Il l’avait écouté, secrètement satisfait de découvrir qu’elle disposait au moins des bases théoriques qui lui permettrait de suivre la voie qu’il traçait pour elle.
Si les connaissances théoriques étaient satisfaisantes, celles, pratiques, laissaient pour le moins à désirer.
Il avait commencé par parler toutefois, approfondissant les affirmations de la Chantebise, lui expliquant qu’en effet, le combattant devait se consacrer tout entier au combat, que leurs peurs, les haines, les angoisses n’avaient pas leur place au cours d’une bataille, d’un duel. Que l’esprit guidait le corps, que c’était l’esprit, la certitude de la victoire, qui rendait cette victoire possible. Que son corps pourrait bien être préparé au mieux, elle ne resterait qu’une combattante médiocre tant que dans son esprit, elle n’aurait pas accepté comme une part d’elle-même l’arme qui deviendrait son épée de lien.

Puis il était passé au jugement de sa posture, de ses gestes.

Elle ne se tenait pas assez droite, la tête trop avancée, son coude tendu à l’extrème, la main raidie sur son arme, lui communiquant chaque léger tremblement du bras. Certes ; elle était capable de se battre de façon acceptable, il en avait été témoin, mais derrière ses techniques il ne distinguait aucune âme, seul la répétition mécanique de gestes qui eux-mêmes n’avaient pas été enseignés comme ils auraient du l’être.

Il s’était alors approché doucement, lentement, corrigeant la position du coude, d’une main légère, il l’avait incité à fléchir légèrement le bras. Mieux valait perdre quelques centimètres d’allonge, que gagner l’éclatement d’un coude si un impact un peu trop puissant était porté contre son arme.
Le tempusien lui avait expliqué qu’il existait trois mouvances principales, qu’il lui enseignerait chacune, le maniement de l’arme à une ou deux mains, le port du bouclier ou son absence.
Que privée d’un bouclier elle devait dévier, parer, ou stopper les attaques qu’elle ne pourrait éviter avec son arme. Et qu’au vu de ceci, trop de raideur dans le coude offrirait à un adversaire suffisamment fort la possibilité de lui briser le bras.
Elle avait grommelé, avec l’orgueil dont elle faisait toujours montre, puis avait admis le bienfondé de la remarque, corrigeant sa posture.

Il avait alors continué ses critiques, la reprenant pour la raideur de son poignet, de ses doigts sur la poignée de l’arme. Craindrait elle donc de lacher sa lame pour s’y cramponner si farouchement ? Comment pouvait-elle le craindre si elle acceptait l’épée comme une part d’elle-même ? Si elle l’acceptait au plus profond de son être ? La reconnaissait comme lui appartenant, au même titre qu’un bras, qu’une jambe ? que son âme même ?
Certes, elle avait protesté, craignant pour ses doigts… Il comprenait, tous protestaient, la création du lien était l’étape primordiale, bien plus longue que l’entrainement physique proprement dit.
Malgré tout, là encore, elle avait finit par l’écouter, il avait légèrement inclinée la main d’Aube, de sorte que la pointe de son arme s’oriente vers les yeux d’un adversaire qui ferait sa propre taille.
Chaque correction semblait crisper légèrement l’aurilite, et pourtant… elle écoutait et apprenait.

Les minutes s’égrennaient, devenaient des heures, chaque posture, analysée, corrigée.

L’écartement de ses pieds fut revu.
Elle devait assurer sa stabilité, ses pieds à l’écartement du bassin, distant chacun d’une pointure.
Elle devait s’efforcer de les conserver parallèles, quand bien même ceci lui paraissait incongru, et inadapté au départ : elle pourrait par la suite se déplacer plus vite, tant pour attaquer que pour fuir, que pour esquiver.

Se redresser, la tête droite, dans l’alignement d’une colonne vertébrale droite, c’était la meilleure garantie pour ne pas exposer son visage, sa tête, sa gorge aux assauts.
Comme il le lui expliquait, une inclinaison du buste, une tête un peu trop avancée, étaient des invites à l’adversaire pour frapper.
Elle ne devait jamais le faire, sauf dans la certitude de porter un coup mortel et instantanné à l’adversaire.
Elle avait opiné.
Il lui avait alors répondu qu’au combat il n’existait pas de telles certitudes, pas de coups assurémment mortels.
Il devait la destabilliser, l’amener à se poser des questions.
Tant qu’elle suivrait passivement la leçon, elle n’apprendrait pas véritablement.
Le jour où elle s’interrogerait, et chercherait à obtenir les réponses à ses questions, alors l’enseignement commencerait véritable.

Puis la leçon, de statique ,avait bifurqué légèrement vers l’art de se déplacer au combat.
Si la marche cadencée, ou la charge requêraient de lever haut les pieds, de telles avancées ne convenaient pas au combat proprement dit il lui avait montré comment froler le sol en se déplaçant.
Chaque champ de bataille était semé d’embuches, rochers aux arrêtes vives, lames brisés, pointes de lances, pièces d’armures déchiquetés.
Un faux pas, le moindre trébuchement pouvait condamner à mort celui qui en était victime.
Un regard jeté au sol, des yeux quittant une seconde l’adversaire qu’ils fixaient auraient le même résultat, aussi il lui montrait comment découvrir le sol d’un frolement du pied, sans détourner les yeux du combat, et sans risquer de blessures.


[A suivre]

Ils s’étaient retrouvé de nouveau, par une pluvieuse journée, rapidement trempés par les pluies diluviennes, l’humeur de la Chantebise était aussi maussade que le temps, son ton revêche…
Le tempusien avait donc décidé de l’énerver davantage, avec une ribambelle de petits exercices des plus désagréables.

Tout en commentant avec ironie la musculature de la prêtresse, la déclarant impropre dans l’immédiat à se battre sans magie, il avait insisté sur la nécessiter pour elle de se muscler.
Il avait alors commencé par sortir des protèges poignets et chevilles de toiles, en fait, de petits sacs de toile épaisse emplis de sable. Une brève argumentation avait fini par convaincre Aube de la nécessiter de les porter régulièrement.

Sitôt la femme harnachée, il lui avait fait prendre en main ces deux lames, celle réservée à l’entrainement, et dans la droite son arme de lien, puis il lui avait commandé de tendre les bras dans le prolongement des épaules, pointes des lames vers l’avant, et paumes tournées vers le sol.
L’exercice s’était prolongé, et prolongé encore, tandis que la femme jetait tout son orgueil dans la bataille pour repousser les limites de son corps, elle les avait repoussé tant et si bien, que, quand l’exercice pris fin, elle avait été à peine capable de rengainer ses armes.

Suite à cela, le tempusien avait parlé de la nécessiter de savoir dégainer vite et bien, pour répondre à une menace posée par un adversaire qui ne respecterait pas les règles les plus nobles des engagements. Il lui avait montré une technique, puis maître et élève avaient décidé de la travailler lors de leur prochaine rencontre… l’orgueil avait permis à la prêtresse de tenir jusque là, mais la fatigue s’était abattue sur elle et avait transparu dans l’abattement avec lequel elle avait reconnu devoir s’entrainer longuement avant d’y parvenir.

(A suivre)

[ Peux tu renseigner ses caractéristiques, ses langues parlées et ses ennemis jurés ?]

Langues parlées :
Le monastère lui a fait apprendre les subtilités du commun mais rien de plus. C'est avec cette lacune qu'elle s'est engagée en politique dès le début. Mais du temps de la présence d'Erkenbrande à Lorgol, elle a développé avec lui une communication basée sur des signes qu'il lui a conseillé... Ils arrivaient à se parler à distance lors des conseils des Lames. Ce n'est que plus tard qu'elle a appris qu'il s'agissait de codes drows de bataille. Elle ne connait que peu cette langue... juste des mots, quelques phrases toutes faites...
(Donc : commun, rudiments de drow, tout juste de quoi faire des phrases courtes et basiques)

Ses ennemis jurés sont peu nombreux... elle va hair ceux qui jouent avec le feu. Cependant, chacun peut devenir un moindre ennemi tant elle se méfie de tous et reste versatile.

Sa posture demeure toujours assez raide, hiératique et distante. Ses traits fins soutiennent la sagesse de son regard d'acier et renforcent sa silhouette de statue. Pourtant, parfois, on voit apparaitre 3 sillons noirs dans son regard en certaines circonstances. Peu de témoins savent qu'il s'agit de la trace de Baine sur sa personne.