[Parti][Validé][Druide/Ensorceleuse][H]Alenata de rougemort

Citation :

Nom du compte joueur: Larme coeur

Nom du perso : Alenata de rougemort

Race: Humain

Age:indeterminée

Alignement: neutre

Religion: aucune réellement

Arme(s) de prédilection(s) : hache d'arme

Classe : druide ensorceleuse

Description physique :
a les cheveux entierement gris et une larme de sang et tatouée sous sont oeil droit

Alenata de rougemort


La nuit est tombe depuis longtemps sur la foret les druides sont retournée dans leur campements..
Le bosquet n’est troublé que par le souffle du vent quand tous d’un coup les buissons de la clairière se mettent a s’agiter comme sous la main d’un être invisible.

Doucement une forme grise s’extrait et s’avance à la lueur de la lune, c’est une grande louve grise qui apparaît bientôt.
L’animal s’avance d’une démarche gracieuse au centre du chemin puit lève sa large tête vers la lune, lentement sa forme ondule ces poil se rétracte sous sa peau sont corps s’allonge.
C’est une jeune fille qui se tient désormais au centre de la clairière.

Une opulente toison de cheveux gris s’étale dans sont dos, une armure noir et or , a sa ceinture pends une hache d’arme..
La jeune fille tourne sont regard autour de elle, sont visage et gracieux tous comme ces formes sous sont oeil droit et tatouer une larme de sang..
La femme semble reconnaître sont environnement comme un animal, reniflant sont entourage le scrutant de ces yeux dorée.

« La ville et toute proche »

Le mot ville et dit avec un dédain visible, lentement deux grands loup gris quitte le secret de la forêt pour s’approcher d’elle frottant leur museau dans la main ouverte de la jeune fille.

« je sais mes fréres , mais je doit i aller je le sent .. »

D’un geste elle congédie c’est deux frères qui rapidement retourne dans les bois, tellement de chemin parcourut pour en arrivée la ..
Alenata de rougemort ce mit en route vers sont destin l’esprit plongée dans ces souvenirs

Au commencements

« alenata alenata descends vite !! »
Comme d’habitude ces au cris de ça mère qu’alenata ce réveiller, depuis bientôt dix sept ans rien n’avait changer.
La jeune fille entrouvrit un œil boudeur et s’approchant en baillant de ça fenêtre donnant sur la place du village.
C’était l’hivers sur le rashenis et le petit village de ravenhills ne faisait pas exception, une petit village comme des centaines d’autre cent âmes tous au plus vivait ici.
L’endroit avait gagner le nom de colline au corbeau suite a ça situation géographique, difficilement atteignable en été et pratiquement impossible en hivers..
« Est difficile de s’enfuir » alenata s’aperçu qu’elle c’était exprimer a haute voix et rougit violemment craignant que ça mère l’est entendus.
Passant rapidement une robe elle descendit l’escalier quatre a quatre, ça mère ne tolérait pas le retard.

Ca mère l’attendait dans la cuisine très grande pour une femme, trista imposait le respect.
Alenata avait entendus mille fois l’histoire de l’arrivée de ça mère au village par les anciens.
Trista serait arrivait pendant une tempête anarche dans une harnois de guerre une hache de guerre a la main et dans l’autre moi..
Les anciens disent que seul une personne toucher par les dieux aurait put survivre a cela , trista a était entre la vie et la mort pendant une semaine après cela et finalement elle a survécut..
Sont entré dans le village et ces talents de guerrière et de forgeronne la rendirent rapidement indispensable au village, mais alenata ne pouvait s’empêcher de ce demander ce que faisait une si grande guerrière dans une village aussi perdus.
Ca mère semblait aimer le village et cette vie simple de forgeronne, alenata elle ne rêvait que d’aventure et a chaque fois qu’elle regarder les montagnes autours de elle imaginait les barreaux d’une immense prison.
« depeche toi ! »
« Oui oui mamam »
Comme tous les matins trista faisait le tours des fermes pour ferré les chevaux et inspecter les outils des fermiers, ici l’argent n’avait pas cours et un service en valait un autre ..
Trista insistait pour que ça fille la suive et apprenne le métier alenata rechigné mais le faisait avec plaisir car elle se voyait mal épouser un fermier et ainsi se condamner a vivre ici éternellement.
Un bruit sourd sortie alenata de ces pensée, un petit chaudron venait d’atterrir au milieux de la table dans un blonk sonore
« Vas porter ça au vieux celian avant qu’on parte, ce vieux fou ne veut pas se séparez de la marmite de ça défunte femme.
Il serait capable de mourir de faim si je ne lui la reparaît pas »
Sans un mot la jeune fille s’emparât de la marmite et pris la route, elle connaissait le village par cœur.
Pourtant ce jour l’aventure dont elle rêvait temps la frappât de plein fouet au détour d’une maison elle rentrât de plein fouet dans une personne arrivant en sens inverse, les quatre fer en l’air elle se préparait a injurier le maladroit quand elle levât les yeux sur lui.

L’homme était grands et vêtu d’une armure noir et verte, sont casque a tête de mort glaces la jeune fille malgré un de ces bras qui pendait lamentablement le long de sont corps l’homme respirait le danger et la folie.
Avant même qu’alenata ne put réagir l’homme l’attrapât par le col et la souleva sans douceur.
« OU EST T’ELLE ? OÙ EST TRISTA »
Encore choqué par cette violence alenata ne pus répondre, la situation inhabituel avait déjà commencer a rameuté les villageois qui se rassembler avec crainte autour du guerrier se demandant si il devait répondre ou pas.

L’homme d’un geste rageur ecrasa la marmite d’un coup de pieds, un geste qui provoqua la colère du vieux celian et ces sur un « crevin dioux » qu’il chargeât l’homme !!
Une charge aussi héroïque qu’idiote, le guerrier balaya l’homme d’un revers de la main et dans le même mouvement il dégainât l’épée longue qui pendait dans sont dos dans le but évident d’achever le vieux fou qui avait oser le défier..
Mais sont geste ne vint jamais, dans un mouvement trop rapide pour que je le vois quelque chose percutât l’homme qui décollât finissant cul par-dessus tête dans un bruit de ferraille assourdissant..
« Par la main noir »
L’homme essayât temps bien de mal de ce lever quand sont regard se posa sur sont assaillant ..
Ma mère

Ca réaction fut immédiate il enlevât sont casque révélant de long cheveux noir de nuit et un visage fin, beau si on ne comptait pas la cicatrice qui lui barrée le visage.
Il posa un genoux face a ma mère qui le dévisageait sans un mot de ces yeux bleu électrique.
« Maîtresse je vous est retrouvé, les templiers se regroupe nous avons besoin de vous pour.. »
« La personne que tu cherche et morte zephon tu a fait cette route pour rien.. »
L’homme parut interloqué, il relevât la tête sur ma mère et je put lire sur sont visage une expression de peur comme je n’en avait jamais vus avant..
« mais.. »
Ma mère ne lui laissât pas finir ça phrase
« Tu ma bien entendu chevalier, la tempête vas se lever tu resteras ici le temps qu’elle passe après tu repartiras de ton plein grés ou a ma manière est ce que j’ai bien était claire ? »
L’homme ne redesserat plus les lèvres se contentant de hocher la tête ,ma mère le guidât jusqu a chez nous et les paysans s’écarter devant le guerrier au cheveux de nuit.
Arriver a la forge elle lui indiquât la grange
« Tu dormiras la »
« Mais maman !! .. »
« Tait toi alenanta !! »
Le ton de fureur de ma mère me glaça les sang et je restait figé sur place ; l’homme quand a lui me dévisagea longuement puis doucement pris la direction de la grange ma mère ne bougeât pas temps qu’il n’eut pas rentrez dans ces nouveaux appartement.
A peine arrivée à la maison ma mère me pris dans ces bras gentiment, peut être la première fois depuis des années.
« Écoute moi ma chéris , j’ai eut un passé hmm difficile cette homme en fait partie il est mauvais ne l’approche pas temps qu’il seras la. »
« Mais maman je ne suis plus une petite fille je.. »
« JE T’INTERDIT DE LE VOIR !! » la voix de sa mère aurait put charrier des glaçons tellement qu’elle était froide, avec rage alenata s’arrachât au bras de ça mère et courut dans ça chambre la rage au cœur.
Que croyait trista qu’elle resterait a jamais une enfant qu’elle se contenterait de cette vie de paysanne tous le temps ?
C’était injuste elle elle avait vus le monde connut l’aventure ..

La jeune fille ne sut pas dormir cette nuit la ! Dans le secret de ça chambre elle attendait que ça mère dorme.
Aussi impressionnante qu’était ça mère elle restait prévisible, a la même heure que chaque jours elle entendit la porte de la chambre de ça mère ce refermât dans un claquement sec.
Alenata attendit encore a long moment avant de descendre a pas de loups et sortir de la maison, sont cœur battait fort et elle s’imaginait déjà vivre l’aventure.
Avec prudence elle frappât a la porte de la grange qui servait de logement au guerrier

« sir zephon »

Elle insistât un long moment sans obtenir de réponse, craignant que l’homme ne soit partit pendant la nuit elle pénétra dans la grange.
L’homme était encore la dans l’attitude de la prière, torse nue sont dos était marquer de nombreuse cicatrice..

« Bonsoir, jeune fille »

Alenata tressaillit surprise, les yeux fixée sur le dos de l’homme elle cherchait ces mots.

« Je sais pourquoi vous ete la …
Vous était la pour apprendre la vérité sur votre mère n’est ce pas ? »

L’homme se retourna lentement pour fixer alenata, la jeune fille quand a elle ne put que hocher la tête.

« Il y a longtemps, j’était un jeune soldat a la recherche de gloire et de pouvoir.
J’avait intégrez un fort zenthillar dans une région qui ne te dirait rien, une femme d’une grande beauté dirigée l’armée de ce fort.
Elle était cruelle et sans pitié et la cause des dieux noirs avancer à grands pas sous sont commandement, les soldat proches faisait partie d’un ordre appelée les templiers noirs.
Au fur et a mesure je suis montée en grade dans l’armée et votre mère c’est intéressé a moi, elle ma initié pour être sont bras droit..
Une des choses qu’on ne sait pas des templiers noirs c’est qu’il reçoivent d’énorme pouvoir en offrant une partie d’eu même au ténèbre.
Les templier noir pouvait invoquer des démons provoquer des mort violentes d’un revers de main, mais votre mère elle … »

Un instant la folie du fanatisme brillât dans les yeux de l’homme

« Elle est était plus bénit des ténèbre que toutes autres, ça hache lancée le feu et la glace et les paladins la craignait.. Jusqu’aux jours ou on essuyât un attaque terrible des croyant de la triade.
Les templiers provoquèrent des pertes terribles au paladins et autres mais nous nous somme rapidement rendus compte que nous courions a l’anéantissement des deux armées.
Nous ne pouvions perdre ce que nous avions accomplit, trista et trois templier partirent du champ de bataille avec un objectif …
Se préparez a notre vengeance, le temps et venus !!! Nous avons besoin de notre commandeur »

Alenata avait écouté cette histoire avec une sorte d’hébétement …

« Vous ne me croyez pas » dit l’homme d’une voie douce « trouvez sont armure.. Elle est bénite des dieux noirs »

La jeune fille ne put rien dire, elle fixa longtemps l’homme puit partie sans un bruit.
Ca mère était bien arrivé avec une armure étrange cela faisait partie de ça légende et elle savait exactement ou elle était.
Dans un coffre dans la forge, doucement mais sûrement alenata se dirigeât vers l’atelier de ça mère.

La chance, la malchance ? fit qu’elle arrivât sans peine a l’objet de ça curiosité, doucement elle ouvrit le coffre de la forge .
Au fond du coffre reposé une armure étrange, luisant vaguement dans la pénombre d’un lueur dorée l’armure maudite semblait attendre.
Sur la surface du métal les ténèbre et la lumière livrez un combat incessant et ces presque dans un état second qu’alenata tendit les main vers elle.
Tous les reste demeure encore floue dans la mémoire de la jeune fille, l’armure qui semble bondir en avant et un choque violant ponctuer du cris de ça mère.
Quand alenata réussit à reprendre ces esprits elle était adossée au mur de la forge sa joue commençant doucement à prendre une teinte bleuâtre, devant le coffre ça mère se dressait comme elle ne l’avait jamais vus.
« Tu ma désobéit, la seul chose que je t’est demander de ne sur tous pas faire … »
La voie de ça mère était d’une froideur poignante, complètement équiper de l’armure d’ombre trista ne la regardait pas..
Doucement le dorée de l’armure s’estompât ne laissant que quelque trace sur le métal, la scène se fit dans le plus grands silence seulement ponctué par le souffle lourd de trista.
« je ne serait pas lutter contre elle une deuxième fois »
Lentement trista tournât la tête vers ça fille.
« Il y a longtemps alors que j’était une simple guerrière au cœur blessée j’ai appeler les ténèbres de mes vœux afin qu’il me retire mon cœur.
Un jours les ténèbres me repondire et l’ombre se mêla a mon corps, l’armure et l’incarnation des ténèbres qui vivent en moi le dorée les sentiments et tous ceux contre quoi je lutte..
Pendant des année j’ai appris a des soldats a maîtriser la haine et a lutter contre les dieux de la lumière .. Porteur de mensonge
Nous avions presque réussit quand les soldats de la triade nous portèrent un coup presque fatal, j’étais enceinte et notre idéal ne pouvait pas mourir.
Certain de mes chevaliers moi et ton père s’enfuirent dans la nuit prenant chacun notre route en promettant sur les ténèbres de nous retrouver un jours..
Ton père m’accompagnât, je le méprisait pour ça gentillesse et ces manière douce mais il m’avait était utile du fait de sont statut.
Bien sur maintenant que la ville que nous dirigions était détruite cette homme ne me servait a rien et peut après que je me débarrassait de toi je le tuait sur le champ.

Espoirs

Alenata et les templier connurent un peu de paix chez les veilleurs,celtoras noblement s’éloignât de thaniel et d’alenata qui se remontait le moral réciproquement.
Malgré sa souffrance la jeune fille reprenait courage et passât de douce heure en compagnie du chevalier de bronze.
Le soir tombât sur le torill , avec la nuit les mauvaise nouvelle arrivèrent..
Luskan avait lancer un avis de recherche contre alenata , cette dernière stoïque et confiante envers la justice répéta sont histoire a qui lui demandait.
Elle avait confiance en la justice mais les templiers ne voyait pas cela de cette oeil, peut de temps après le lancement du mandat d’arrêt peredur arrivât et fit évacuer sous le couvert de la nuit les templiers voulant leur éviter une justice qu’il considérait bancale.
La lente procession des civières commença …



Aurore

Alenata fut transporté par les templier sur un grands voilier blanc, la jeune fille qui avait vécut selon sont cœur se laissât aller dans les bras de ces camarades en toute confiance.
Elle avait près d’elle tous ceux qui lui tenaient a cœur, est elle s’endormit avec le sourire dans sa cabine … pour ne plus jamais se réveillée.
Trop blesser elle expirât avec sérénité pourtant et sont âme était déjà loin quand les templiers commencèrent leurs soins.
Le commandeur et thamriel déployèrent des effort considérable pour essayer de sauver leur amis mais cela était déjà trop tard..
Alors que peredur s’effondrait en larme face au corps de sont amies morte thamriel remontât sur le pont le visage partager entre rage et tristesse immense.
Le corps d’alenata repris ça forme de louve, cette forme qu’elle aimait temps. Ces amis contemplèrent avec tristesse le corps de leur amis.. Avec tristesse et avec une surprise grandissante.
Le ventre de la louve s’agitait.. Une forme étrange poussée sur sont ventre, avec dégoût d’abord puis surprise le commandeur posât ces mains sur le ventre de la druidesse.
« elle etait enceinte !! »
Armée d’un scalpel peredur délivrât une petite forme glapissante .. Une petite louve .
C’est avec étonnement que lene est peredur contemplèrent le petit animal qui semblait parfois changer de forme ..
Aurore … venait de voir le jour







(mort rp d'alenata vut avec les dm)

*Lene arriva devant le camp des veilleurs au moment où les deux templiers menaient la jeune femme vers le navire qui les attendaient pour fuir la justice de Luskan. Troublée et inquiète du sort d'Alenata elle les suivit.
Lorsque son amie flenchâ elle regarda les deux hommes tout tenter pour la sauver, impuissante devant la mort. Elle regardait avec les poings et les dents serrés les templiers se relayer pour lui fair eun massage cardiaque.
Mais la vie d'Alenata s'estompa dans un dernier souffle...laissant ses trois compagnons dans le chagrin, en pleine mer pour un voyage qui n'avait plus aucun sens.

Tous tombèrent dans la tristesse, sans un mot chacun s'abandonnant à ses regrets. Lene s'isolant elle même, offrant son dos au corps inerte et pleurant une main sur le visage, face au mur, l'esprit tourmenté par la culpabilité, les regret et un sentiment s'impuissance : "Pourquoi elle? Pourquoi si tôt? Pourquoi n'étais je pas là? Comment aurais je pu la sauver?" une kyrielle de questions qui alimentait ses larmes.

Puis elle surprit un bruit infime, celle d'un corps qui se frottai au planchet, et se retourna pour surprendre un spectacle inattendu. une boulle bougeait à l'intérieur du ventre de la louve éteinte, dans ses pleurs elle poussa un soupire de soulagement et se précipita à côté de Peredur qui était toujours prés du corps. Ensembles ils entreprirent de sauver cette vie et d'inciser la louve. Le templier fit l'oeuvre sous le regard attentif et inquiet de la femme bleue. Elle s'empressa d'aller chercher un draps et de l'eau tiède pour l'enfant lorsque Peredur parvint à l'extraire. Enroulant l'enfant dans le draps et lui nettoyant le visage elle lui sourit avec tendresse au milieux de sa tristesse, chagrin et allégresse se mêlant à ses larmes qui disparaissaient avec la vie.

Dans ses bras la louveteau - ou la fille?- s'agitait et ses pattes se changeaient en mains pour redevennir ensuite fourrure sous les yeux ébahit de celle qui la tenait. L'enfant commença à chercher sa mère et s'accrocha soudainement à Lene, s'aggripant à son sein, le cherchant avec son museau. Maternelle, Lene offrit son sein à l'enfant pour le rassurer seulement tandis que Peredur alla chercher du lait pour étancher la faim de la louveteau qui visiblement était trés désireux vu l'empressement avec lequel il se rassasia. Puis il se débatit pour aller faire ses premiers pas, Lene le déposa au sol et maladroitement la jeune fille avança vers le corps étendu de sa mère, louve gisant sur le planchet, l'utérus ouvert et les yeux ouverts et sans vie.

L'enfant alla se blottir contre le corps de sa mère, Lene posa la patte d'Alenata doucement sur le corps de la louveteau qui se reposait maintenant sous l'étreinte de sa mère. Elle recula et s'asseya contre le mur, observant la scène d'un regard attendri, mêlé de chagrin et d'espoir.

"Que les loups chantent pour vous..." Elle regrettera la mort de son amie mais se jura intérieurement de ne jamais abandonner Aurore, ainsi l'avait elle nomée dans sa tête*

En quelques semaines, sa compagnie lui était devenue la plus douce et sereine des existences. Ils avaient partagé de tendres moments, trop rares peut être, mais ils suffisaient pourtant à lui redonner la joie qu'il avait perdu depuis longtemps...
... et maintenant, elle gisait entre ses bras, figée, alors que son dernier souffle s'en était allé...

Elle avait su trouver le chemin de son coeur pour le tirer de ses sombres pensées, il était prêt à renoncer à ses responsabilités, à ses insignes de chevalier pourvu qu'elle acceptat de partager sa vie. Ce qu'il avait ressenti ce soir là, il n'aurait su le définir, encore moins l'expliquer, mais il ne pouvait mettre en doute son existence...
... et maintenant, elle était allongée sur sa couche, immobile, le regard embrassant l'éternité...

Alors qu'il avait tout tenté pour la garder, c'est un chagrin sans nom qu'il avait éprouvé en captant la dernière lueur de ses yeux. Une fois éteinte, c'était un vide immense, atroce, qui menaçait de le faire basculer dans ses feux...
... et maintenant, il était étendu sur le pont, abattu, ses larmes se perdant dans la mer des Epées...

Il crut d'abord en un cauchemar, un songe horrifiant dont on s'extirpe au matin en enlaçant son aimée. Il crut ensuite en un châtiment, une punition divine pour avoir provoqué l'ire d'une quelconque entité divine, maligne, cruelle...
... et maintenant, il contemplait le ciel nocturne, engourdi, ne croyant plus en rien, pas même en lui, surtout pas en lui...

C'était une impression nouvelle qu'il connut ce soir là, une émotion jusqu'à alors jamais rêvée, jamais osée, si ce n'est dans ses lectures les plus attentives, ses espérances les plus folles...
... car maintenant, il serrait contre sa poitrine, attendri, le fruit d'un amour trop tôt révolu, une fille... sa fille...

A l'aurore, il errait dans la nef du temple, triste figure parmi les clercs, sombre silhouette entre les colonnes, tout entier tourné vers son unique dessein, son unique désir, agenouillé face à l'autel...
... car depuis toujours, Thamriel priait son seigneur, une foi iraisonnée mais profonde enchassée au fond de son être, et s'il avait appris une chose au cours de sa vie, c'était que les miracles existaient...

... que les miracles se provoquaient...

Au chaud au cimetière