[BG sans validation][Guerriere]Ysielle

Citation :

Nom du compte joueur: Accordeur
Nom du perso: Ysielle
Race: Humaine
Age: 20 ans
Alignement: Loyal mauvais
Religion:Velsharoonite
classe(s): Guerriere
Arme de prédilection/domaines/école de magie: Rapière, arbalète legere
Trait de Caractère:
Tres calme, calculatrice, Ysielle est devenue cruelle. Toutefois, elle se garde bien d'être violente ou même déplaisante si ça ne lui rend pas service. Mieux vaut être amical avec quelqu'un si on veut se servir de lui. Biensur, s'il s'obstinne, elle laissera libre cours à ses vices avec un grand plaisir...
Description physique:
Grande, rousse, elle est belle et aime en jouer. Son corp souple est musclé, sculpté par l'entrainement au combat qu'elle considere plus comme une danse gracieuse et délicieusement morbide.

Il m’a regardé dans les yeux. Il attendait que je lui dise merci, qu’il avait été le meilleur des père en me choisissant cet homme pour époux. Je me suis composé un visage souriant, je lui ai même fait une petite bise sur la joue, et je suis montée me coucher à coté de mes soeurs.
Quand tout est devenu silencieux, j’ai attendu encore un peu, je me suis levée sans faire de bruit. Doucement, j’ai ouvert le coffre et j’y ai pris des vêtements chauds, le manteau de feutre de ma sœur Mâ.
En bas, mon père dormait sur sa paillasse. J’ai pris son grand coutelas de berger sur la table et je me suis demandé s’il fallait que je le tue pour l’empecher de partir à ma recherche à l’aube. Mais je me suis vite dis qu’on recherche d’avantage un assassin qu’une bergere fugueuse. Dommage...
Alors je me suis enroulé dans le manteau et je suis sortis dans la nuit.

C’est ainsi que j’ai quittée le village de Belle-Aube à 15 ans. Cinq jours plus tard, j’étais à Amn.


- Deux autres bières Ysi ! m’hurla le client de la table du fond. Et rapporte un peu de ce ragoût.
En plein cœur des Bas quartier, l’auberge du cerf-noir ne desemplissait pas. La clientèle était très variée : Des mercenaires attendant une offre, des caravaniers à l’étape, des artisants du quartier, de jeunes nobles en quête d’action et de plaisirs... Et moi au millieu de tous, je cavalais pour faire le service. J’adorais ce travail, c’était bien mieux que garder un troupeau ou filer la laine avec les vieilles bigotes de Balle-Aube.
Lurhic, le propriétaire de l’auberge, vieux lieutenant du caïd de la pègre locale, contrebandier connu et respecté, m’avait pris sous sa protection quand j’étais arrivé en ville affamée et sale à faire peur. Une chance.
Je faisais le service et je fermais les yeux quand des gars venaient planquer leur contrebande dans le cellier.
J’étais nourris, protégée. Si un nouveau client s’avisais de me pincer la cuisse ou de mal me parler, une trentaine d’habitués, pour qui j’étais devenu comme une petite sœur, se portaient volontaire pour calmer le goujat à coups de chaises.
Pendant les cinq années passées au Cerf-noir, je me suis liée d’amitié avec toute les personnes qui pouvaient m’apporter quelques choses. J’ai obtenu des vieux mercenaires et des jeunes nobles qui s’amourachaient de moi qu’il me montre comment tenir un couteau ou une rapière. Comment me tenir en bonne compagnie. Des canailles j’appris comment ils soudoyaient les gardes ou comment ils planquaient leurs marchandises.
Une bele période qui s’est terminée brutalement.


Un soir, un nouvel homme passa à la tête de la pègre. Pour s’assurer que Lurhic, mon protecteur, lui serai loyal, il envoya son fils accompagné de deux second couteaux. Ils entrerent tout les 3 dans l’Auberge et le silence se fit.
-Bonsoir messires, bienvenue au Cerf-noir, dis-je. Il nous reste du lapin mais si vous voulez dormir je craint que...
Un des hommes m’écarta rudement pour que je laisse le passage à son patron, un petit brun à la tête de fouine. Ce dernier se planta devant Lurhic, encadré par ses deux brutes.

- Hé bien Lurhic. Tu sais pourquoi je vien ? demanda la fouine. Oui, tu sais... Pourtant, ça fait un moment que mon père devrais avoir eu un premier acompte sur tes affaires... Tu essayes de nous doubler pas vrai ?
- Karl, je t’assure, c’est un accident, repondit mon patron le visage très pâle. Je vais tout payer, tu le sais bien.
-Oui Lurhic, tu vas rembourser. Et très vite. J’aimerais être sure que tu saches à quel point je suis sérieux alors je vais te donner une petite leçon. Le visage de Karl, était déformé par un sourire sadique. Tu ne verra pas d’inconvenients à ca que mes amis s’amusent un peu avec ta rouquinne, si ?
J’avais à peine eu le temps de saisir le sens de cette phrase qu’on m’avait saisie par les cheuveux, un bras tordu dans le dos. Alors qu’on me plaquait contre une table, j’implorais Lurhic et les clients du regard. Personne ne bougea. Plus que la cruauté et l’humiliation, la lacheté et l’abandon de mes amis me serra le cœur. Trop effrayés par la pègre, ils allaient me regarder violée sans broncher.
Je pris conscience que la meilleure partie de ma vie venait de mourir brutalement et j’en conçu une grande colère. Le monstre qui me soufflait dans le cou en relevant ma robe ne me vit pas sortir la lame de mon père. Je ne compris quoique ce soit quand je lui plongeais dans la gorge tant il était préssé de me besogner. Il s’affaissa sur moi et j’attendis sous ce corps puant que ses collegues s’approchent. Le second mourrut aussi vite que le premier.
Karl avait une grande dague. Mais manifestement il n’était pas très doué. Ma robe était couverte de sang et le manche de mon coutelas glissait un peu dans ma main poisseuse. La peur dans les yeux de la fouine sucita en moi un vif plaisir, peut être même du desir. Je lui mis un violent coup à a la tempe et il s’écroula. Il reprenait juste conscience quand je lui ouvrit doucement le ventre.

pas de validation nécessaire, je range.