Le Val de Bise - Module NWN
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 [Validé/disparu][Guerrier/ChevalierDP][H]Neram

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Nemaril
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Nemaril


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MessageSujet: [Validé/disparu][Guerrier/ChevalierDP][H]Neram   [Validé/disparu][Guerrier/ChevalierDP][H]Neram EmptySam 19 Aoû - 2:08

Citation :
Nom du compte joueur: Nemaril

Nom du perso: Neram

Race: Humain

Age: 23 ans

Alignement: Loyal Bon

Religion: Dieux du bien (notamment la Triade)

Classes: Guerrier/Chevalier du dragon pourpre

Arme de prédilection: Epée longue et bouclier. (Lance en combat monté)

Trait de Caractère: Neram est un jeune homme de nature calme et observatrice. S’emportant très rarement, toujours courtois et soigné. Il a un sens de l’honneur très rigoureux et quelque peu personnel, le respect, le devoir et la loyauté étant des valeurs fondamentales à ses yeux. Bien qu’il soit très modéré envers ce que les gens du commun appellent les « agents du mal », il ne restera jamais les bras croisés si une personne sans défense a besoin d’aide. Se préférant protecteur errant plutôt que croisé impétueux, la nature tranquille et droite de Neram est renforcée par son éducation, bercé dans le respect des valeurs nobles de la chevalerie.
Il privilégie la compassion et la compréhension à la fougue impitoyable des justes vengeurs qui anime certains autres défenseurs du « bien ».Il n’attaquera jamais quelqu’un dans le dos, par surprise, à terre ou désarmé, considérant comme déshonorantes tous les coups bas et les feintes qui font toute les prouesses de certains duellistes. Patient et cherchant encore sa place dans le monde, Neram a l’esprit ouvert et porte encore un regard curieux sur ce qu’il lui reste à découvrir de Faerun et de ses peuples ; sans toutefois être en quête éperdue de savoir.

Description physique:Cet homme à la peau claire paraît dans le milieu de la vingtaine. Bien qu'une barbe soignée lui recouvre le bas du visage et que son regard bleu nuit reflète une sereine assurance et une détermination farouche, la finesse de ses traits bien dessinés et dépourvus de cicatrices trahit un âge encore jeune. De haute taille et d'une carrure moyenne il arbore une chevelure châtain très clair, quelque peu en bataille, des mèches s'égarant parfois sur son visage au gré d'une légère brise.
Tout dans son attitude et son allure témoigne d'un entraînement sévère ainsi qu'une certaine noblesse, ou tout du moins d'éducation, chacun de ses gestes étant soignés et réfléchis. Néanmoins, ce semblant de port altier est éclipsé par la sincérité de son regard et de son visage, respirant une certaine simplicité parfois presque enfantine.

Histoire (BG originel)
Second fils issu d’une branche assez éloignée d’une famille noble de Suzail, Neram est né à la cité royale et y a passé une partie de son enfance, avant de rejoindre le fief provincial de son père vers ses cinq ans. Situé dans la forêt du roi, et protégeant un village de quelques centaines d’âmes, le modeste château de la famille était défendu par une garnison loyale et disciplinée commandée par un vieux maître d’arme, ancien dragon pourpre.
Le père de Neram étant juste et bon, leur famille était plutôt appréciée des habitants, pour la plupart fermiers ou bûcherons depuis des générations. Ses parents s’étaient mariés par amour, la mère de Neram étant issue d’une famille aisée mais en rien noble. Personne ne s’y était opposé sinon quelques cousins du père de Neram, ce dernier étant enfant unique et ayant vu ses parents mourir alors qu’il n’était pas encore adulte. Aussi, les parents de Neram étaient des gens assez simples dans le fond, mais néanmoins très stricts et dignes en apparence tout comme dans l’éducation qu’ils donnèrent à leurs enfants.

Frère aîné de Neram d’environ six ans, Dharen eût une éducation bien plus axée sur la gestion du fief et la façon dont se comporter à la cour. Il n’apprit pas grand chose du métier des armes et de la stratégie, ayant de toutes manières l’esprit vif et un charme indéniable, ce qui en fit quelqu’un d’instruit et de très distingué. En grandissant, il devint quelque peu arrogant et distant envers son frère et ses parents, passant le plus clair de son temps parmi la noblesse de Suzail, où il retourna vivre dès l’âge de quatorze ans.
Neram, quant à lui, vécu toute son enfance et son adolescence dans la province tranquille de ses parents. Le jeune homme s’entendait à merveille avec son grand frère, malgré leur différence d’âge et leurs destins différents, mais hélas il ne le connût que durant ses huit premières années car Dharen ne revint qu’en de très rares occasions visiter sa famille de province après qu’il se soit installé à Suzail. Et ce dernier avait complètement changé, restant distant voir hautain, comme s’il avait honte du manque flagrant d’ambition de son père.

Neram était destiné a intégrer l’armée du royaume, voir les fameux Dragons Pourpres, afin de servir son aîné et le royaume du Cormyr. Aussi, bien qu’il lui fût enseigné comment se comporter de façon irréprochable en société et parmi la noblesse, ainsi que les lettres, l’art, la poésie et toutes les choses intellectuelles dont se délectent les personnes arpentant les hautes sphères du royaume, il ne s’agissait là que de bases indispensables. En effet, une fois ces bases acquises, lorsque Neram eut environ onze ans, il fût confié au maître d’arme commandant la garde de son père, l’ancien Dragon Pourpre nommé Erjal.

Jusqu’alors, Neram avait eut une existence tranquille et quelque peu recluse, solitaire, ne se mêlant que rarement aux autres enfants de son âge. Privé si tôt de son frère qu’il adorait tant, Neram passa une enfance pleine de rêves de dragons, d’elfes, et de fiers chevaliers, se créant un monde imaginaire issu de ce qu’il apprenait dans les livres de la bibliothèque familiale pour tromper sa solitude et son ennui.
Ainsi, lorsqu’un de ses rêves se concrétisa : être formé aux armes afin de devenir plus tard un vrai chevalier au service du roi Azoun IV du Cormyr, de tout le royaume, et des gens du fief de sa famille… Neram fût très excité à l’idée d’abandonner l’apprentissage des bonnes manières et tous ces livres n’étant pas tous très fascinant.

Approchant la soixantaine, le commandant des hommes d’armes de son père était un bon vivant unanimement respecté et apprecié de ses hommes comme des habitants du village. Néanmoins il était connu pour être sévère et intransigeant avec ses hommes, bien que juste. Il s’agissait d’un ancien chevalier Dragon Pourpre qui suite à une sombre histoire que seuls ses rares intimes prétendaient connaître s’était reconverti dans l’armée régulière du Cormyr et s’était placé au service du grand père de Neram, un ami de longue date. Lorsque ce dernier était mort prématurément, Erjal avait très naturellement prêté allégeance à son fils. Se prétendant « chevalier à la retraite », le vieux maître d’arme en avait tout l’air lorsqu’il endossait le rôle de commandant de la milice locale ou quand il s’agissait de défendre ses concitoyens de menaces extérieures comme les bandits et les orcs.

Neram l’avait croisé quelques fois durant son enfance, et il l’avait toujours vu comme un des grands et nobles chevaliers des contes qui avaient fasciné son esprit curieux et imaginatif. S’étant comporté un peu comme le grand père que le garçon n’avait jamais eu lors des rares occasions où il avait du temps à lui accorder, le berçant de récits de hauts faits et de batailles héroïques, Erjal prit toutefois très au sérieux sa mission d’enseigner au second fils de son seigneur tout ce qu’il fallait savoir du métier des armes, de la guerre, et de la stratégie. Faisant honneur à sa réputation, le vieux vétéran fit subir à Neram un entraînement aussi complet que sévère et rigoureux, le jeune garçon étant d’ailleurs d’un naturel très discipliné. Neram recevait chaque petite parcelle de savoir que lui dispensait le vieux chevalier comme autant de perles de rosées de la dernière aube du monde.
Sous la tutelle exclusive d’Erjal, Neram apprit à manier absolument toutes les armes connues dans cette partie de Faerun, à porter tout type d’armures ou de boucliers et bien évidemment à se battre avec.

Son apprentissage dura deux ans, Neram se révélant un élève doué, discipliné et avide d’apprendre, pour la plus grande fierté de son père et de son mentor. Ensuite, le jeune homme intégra la milice que commandait Erjal en tant que simple soldat, toute distinction de rang social mise de côté.
A nouveau Neram fût seul, les jeunes garçons de son âge voulant intégrer l’armée en cette période de paix étant très rares. Il était bien traité par ses frères d’armes, bien plus âgés que lui, tous le considérant comme « le petit du régiment » ou « le gamin du commandant ». Malgré cette ambiance très fraternelle, la vie était dure et Neram se retrouvait exclu de quasi toutes les activités de ses compagnons d’armes. Que ce soit lorsqu’ils descendaient au village faire la fête ou lorsqu’ils allaient traquer des créatures dangereuses repérées aux abords du fief. Deux autres années s’écoulèrent ainsi alors que Neram commençait à devenir un jeune homme. Durant tout ce temps, Erjal s’occupa de lui de la même manière qu’avec tous ses hommes, sans aucun traitement de faveur, et sans jamais lui accorder de leçons particulières. Neram s’interrogea souvent sur les raisons de sa présence dans l’armée de son père, tous ses rêves d’idéaux chevaleresques et de combats épiques se heurtant à la dure et morne réalité de la vie de soldat.
Au terme de ces deux années, donc, lorsqu’il eût quinze ans, Neram quitta l’armée pour se retrouver sous la tutelle de son ancien mentor, pour la plus grande joie du jeune homme qui avait finit par se poser de nombreuses questions quant à son potentiel avenir en tant que vaillant et dévoué chevalier au service du Cormyr. Erjal lui expliqua que s’il avait dû passer tant de temps en tant que simple soldat c’était pour une raison simple qui échappait à bien des chefs militaires : pour bien commander ses hommes, il faut les connaître, et savoir dans quelles conditions ils vivent, de quoi est fait leur quotidien, et la façon dont ils pensent.
A cette révélation, ses deux années de doutes parmi les hommes d’armes de son père prirent tout leur sens aux yeux de Neram qui fût à la fois ravi de la pertinence du raisonnement de son mentor, et déçu de ne pas l’avoir réalisé seul.

Néanmoins, le jeune homme n’était pas au bout de ses surprises. Car après quelques mois à s’entraîner de nouveau avec son mentor, ce dernier vérifiant les progrès de son élève et lui inculquant quelques subtilités qui avaient pu lui échapper durant ses deux années passés en tant que soldat, le vieux commandant lui annonça une nouvelle qui redonna vie à tous les rêves enfuis de Neram. Son père voulant en faire à la fois un chef d’armée respecté et compétent, il nourrissait aussi le désir que son second fils fasse honneur à sa famille en devenant l’écuyer d’un chevalier de renom.
Et ce chevalier de renom n’était autre qu’Erjal, malgré le fait qu’il n’ait plus officiellement ce statut depuis bien avant la naissance de Neram. Cependant, ce dernier fût réjouit à la perspective de devenir l’écuyer de son vieux mentor et d’apprendre enfin de lui tout ce qu’il lui avait jusqu’alors caché.

Pour ce faire, ils devraient quitter le Cormyr pour arpenter les routes de Faerûn. D’après Erjal, être un chevalier était d’abord être au service du peuple et des plus démunis, de ceux qui avaient besoin des chevaliers pour les protéger. C’était une vision assez personnelle, car Neram avait appris dès son plus jeune âge que les chevaliers devaient prêter serment d’allégeance à un seigneur et protéger les terres, les biens et l’honneur de ce dernier. Ce qui impliquait parfois de voyager un peu partout dans le monde, au service de son seigneur ou d’une cause précise.
Néanmoins, comme le jeune homme buvait chaque parole de son vieux mentor au sujet de la chevalerie, il finit par se ranger tout naturellement à sa vision des choses. Avant de se placer au service d’un seigneur ou d’un ordre, il faudrait à Neram parcourir le vaste monde, le découvrir de ses yeux, côtoyer la misère et se rapprocher du peuple, lui qui était issu de la noblesse.
C’est durant ce périple, cette quête, toujours d’après Erjal, qu’il apprendrait au jeune homme à se comporter comme un vrai chevalier, à penser comme un chevalier, et le plus important : à agir comme un chevalier digne de ce nom, en étant capable de faire les bons choix quand la situation l’exigeait.
Neram avait déjà de nombreuses notions de la courtoisie et de l’étiquette dues à son éducation de noble, mais il n’avait jamais vraiment pu pratiquer ce qu’il avait appris, étant de nature solitaire et n’ayant jamais été introduit dans les hautes sphères de Suzail, contrairement à son aîné.
Le vieil homme lui apprit aussi qu’un chevalier n’était rien sans son cheval, une partie intégrante de lui-même, au même titre que son code d’honneur.
Par conséquent, Neram devrait apprendre le combat monté. L’équitation étant une composante essentielle de l’éducation d’un noble, le jeune homme savait déjà monter à cheval et aurait été capable de mener sa monture au galop.

Ce qu’il aurait crû être une formalité dura près de six mois. Six mois d’entraînement acharné, son maître ne lui faisant aucun cadeau, ne lui épargnant rien, en arguant qu’à son âge il était en passe de devenir un homme et devrait apprendre à se comporter comme tel. Comme toujours, Neram se montra un élève passionné et discipliné, ne reculant pas devant les nombreux bleus et les quelques fêlures qu’il subit lorsqu’il fût, à maintes reprises, violemment désarçonné par son mentor.
Comme Erjal le considérait comme un homme, il avait été donné à Neram un vrai cheval, bien que ce dernier fût encore jeune, un palomino. Il avait été baptisé Prince par le maître d’écurie du château en raison de son caractère fier et entêté. De quoi doucher l’enthousiasme de Neram, avait dit son mentor.
Durant ses six mois d’apprentissage du combat monté, Neram appris aussi en compagnie du palefrenier comment s’occuper de son cheval. Peu à peu, au fil des semaines et qu’il s’habituait au sale caractère de sa monture, le jeune homme tissa un vrai lien d’affection avec elle, et réalisa qu’il aimait beaucoup s’en occuper. Ayant vécu deux années dans la soldatesque, le confort discutable des écuries ne dérangea pas le jeune homme et il y passa l’essentiel de son temps libre à s’occuper de Prince sous l’œil bienveillant du maître d’écurie.

Au terme de cet apprentissage, Erjal nomma son meilleur sous-officier pour le remplacer à la tête de la garde. Tout le château ainsi que le village furent attristés par le départ du très apprécié vieux commandant, mais il était dit partout qu’il partait faire du fils du seigneur un chevalier et ainsi le départ de Neram fût l’occasion d’une grande célébration. Ses parents ne lui cachèrent pas placer énormément d’espoirs en lui, et qu’il leur manquerait. Bien que Neram n’ait jamais entretenu une relation très affective avec sa mère ou son père, leurs paroles le touchèrent et il jura de se montrer digne de ses aïeux.
Le jeune écuyer prit la route de son propre chef pour la première fois de sa vie, entrant à peine dans l’âge adulte du haut de ses seize ans.


Dernière édition par Nemaril le Jeu 9 Oct - 17:36, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: [Validé/disparu][Guerrier/ChevalierDP][H]Neram   [Validé/disparu][Guerrier/ChevalierDP][H]Neram EmptyMar 25 Sep - 19:44

Au chaud au cimetière
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Nemaril
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MessageSujet: Re: [Validé/disparu][Guerrier/ChevalierDP][H]Neram   [Validé/disparu][Guerrier/ChevalierDP][H]Neram EmptyMer 1 Oct - 18:09

Seconde partie du BG d'origine :

Il parcourut ainsi avec Erjal une grande partie des hameaux peuplant la Forêt du Roi, s’arrêtant tantôt dans des auberges lorsque c’était possible, tantôt en pleine nature autour d’un feu de camp où grillait un repas improvisé. Durant leurs voyages, le vieux chevalier raconta à Neram une grande part de sa vie, tout en lui précisant qu’il avait fait de nombreuses erreurs, et en lui en expliquant les raisons afin que le jeune écuyer les comprennent et ne fasse pas les mêmes par l’avenir.
Ainsi, le jeune homme continua d’apprendre et de réfléchir, s’imprégnant totalement des principes et de la façon de penser de son mentor, s’y retrouvant en aiguisant sa propre conception du monde.
A chaque village où ils faisaient halte, ils se renseignaient auprès des villageois pour savoir si tout allait bien et était tranquille dans la région. Lorsque la réponse était positive, Erjal et Neram demeuraient néanmoins quelques temps dans le village en question afin de le protéger en cas de problèmes et de se familiariser avec la population. Erjal apprit à son écuyer a observer les gens, le peuple, ceux qui vivaient d’une vie simple et tranquille et ne pourraient pas se défendre le jour où des bandits ou des monstres viendraient mettre un terme définitif à leur tranquillité. Le vieux chevalier apprit à Neram à aimer ces gens, à se sentir proche d’eux, et à désirer de tout son cœur de se faire leur bouclier, et leur bras armé, leur protecteur.
Comme toujours, le jeune homme était fasciné par tout ce que lui montrait son mentor, et il avait l’impression d’apprendre chaque jour plus qu’il n’en avait appris dans toute sa vie jusqu’alors.
Et lorsqu’ils arrivaient dans des régions perturbées par des maraudeurs, ils se portaient aussitôt volontaires pour aider la milice locale, ou, lorsque cette dernière était trop peu nombreuse, inexistante, ou incapable de défendre la populace, ils partaient seuls mettre un terme à la menace, Erjal se révélant un combattant hors pair malgré son âge avancé. Le vieux vétéran donnait toujours sa chance à Neram au combat, le laissant libre de se battre à ses côtés avec bravoure tout en gardant l’œil sur lui. Erjal sauva à maintes reprises la vie de son écuyer lorsque ce dernier se retrouvait dans une position difficile.
A quelques reprises, ils se firent aussi les médiateurs de litiges entre membres d’un même village, Erjal montrant à son écuyer comment résoudre des situations parfois inextricables par le simple usage du bon sens et d’un sens aigu la justice. L’ancien Dragon Pourpre répétait souvent à Neram qu’un bon chevalier devait aussi savoir se servir de sa tête et ne pas se contenter d’être une bête machine à redresser les torts, enfermé dans un carcan de principes et de suffisance.

Cette première expérience de la vie aventurière était grisante pour Neram, qui était ravi de pouvoir mettre en pratique tout ce qu’il avait appris jusqu’alors, notamment dans le domaine du combat. Verser le sang pour la première fois dans un combat réel ou la vie des belligérants était en jeu fût une expérience troublante pour Neram, mais son mentor lui apprit qu’il ne fallait pas redouter d’ôter la vie dans un combat loyal, même s’il était impératif d’épargner chaque adversaire lorsque c’était possible. La pitié, ou la grâce… Neram apprit à dompter la soif de sang qui anime chaque combattant au plus fort de la mêlée pour tâcher de vaincre sans verser trop de sang, et si possible conduire les coupables là où ils seraient jugés et condamnés pour leurs crimes. Le vieux chevalier lui avait enseigné une chose essentielle : ils n’étaient que des chevaliers, des défenseurs, des protecteurs… En aucun cas les juges de qui avait le droit de vivre ou de mourir, et il leur appartenait d’amener ceux qui commettaient des crimes devant les personnes habilités à faire justice.

Au fil du temps, et après de nombreux mois à arpenter le Cormyr, leurs pas conduisirent le chevalier et son écuyer hors des frontières du royaume, vers l’ouest, puis au sud, vers l’Amn, le Téthyr, en passant par les Contrées du Mitan. Partout où l’on avait besoin d’eux, partout où justice devait être rendue et partout où les innocents et les faibles avaient besoin de protection, Neram et Erjal s’arrêtaient et contribuaient à rétablir la paix, la sécurité et l’ordre.
Une complicité dépassant de loin l’habituelle camaraderie s’était développée entre les deux hommes, et Neram finit par considérer Erjal comme une sorte de deuxième père, le père qu’il aurait aimé avoir, en tout cas. Le vieux chevalier s’occupait de tout en laissant le soin à Neram de regarder, d’observer, d’apprendre… Puis au terme de nombreux mois il lui permit de prendre ses propres décisions, restant en retrait pendant que le jeune homme prenait de l’assurance et commençait à devenir capable d’agir seul. Lorsque Neram se trompait ou commettait une erreur de jugement, son mentor ne l’empêchait pas de poursuivre, ne lui disait rien sur le moment, se contenant de lui expliquer une fois au calme de façon précise et objective en quoi il avait fauté et pourquoi, afin que ce dernier apprenne de ses erreurs sans perdre confiance en lui.

Près de deux années passèrent ainsi, et Neram devint lentement un homme affirmé et sûr de ses convictions, et du chemin qu’il suivait dans la vie. Erjal était, comme toujours, très fier de son élève bien qu’il ne le montrait que peu, comme la plupart de ses sentiments. Cela faisait quelques temps déjà que son vieux mentor commençait à montrer des signes de faiblesse, n’ayant plus mené un train de vie pareil depuis des années et des années avant de prendre Neram pour écuyer. Et il arborait toujours une étrange expression sur le visage, indéchiffrable, que Neram ne parvint jamais à vraiment comprendre.
Bien qu’il ne fût encore que son écuyer, Neram et son mentor avançaient à présent en égaux auprès des personnes qu’ils rencontraient au hasard de leurs voyages, et qu’ils aidaient lorsque leur soutien était nécessaire.

Pourtant un jour vint où cette félicité, ce rêve noble et juste, devait trouver un terme sinistre et abrupt. C’était un combat comme ils en avaient mené des dizaines d’autres, côtes à côtes, montés sur leurs fiers destriers, revêtus de leurs armures lourdes et brandissant fièrement épées et boucliers.
Ils s’étaient arrêtés dans un petit village du sud de la Côte des Epées, assailli depuis des mois par des bandits qui pillaient sans cesse le village en enlevant parfois certains des habitants. Ils prélevaient une taxe exorbitante dans les rares commerces qui subsistaient sous ce joug tyrannique, et le peu de villageois qui avaient osé se révolter avaient trouvé une fin aussi subite que douloureuse.
Il s’agissait d’un hameau très isolé, ne disposant ni de milice, ni du soutien d’une quelconque province mieux armée disposée à leur envoyer des renforts… Ces gens étaient désespérés et accueillirent les chevaliers en héros. Neram et son mentor, qui avaient tant de fois été témoins d’un tel spectacle de misère durant leurs voyages, acceptèrent aussitôt d’aider ces pauvres villageois, comme leur devoir le leur imposait. Au bout d’une poignée de jours passés parmi les villageois à se renseigner, ils partirent à l’assaut, seuls, du camp des bandits terrorisant le hameau depuis bien trop longtemps.
Hélas, ils ne savaient pas que ces bandits là étaient d’anciens hommes d’armes, des déserteurs ayant été bien entraînés, voir des vétérans d’anciennes guerres qui n’avaient pas estimé la reconnaissance de leur seigneur assez substantielle et rutilante.
Ils étaient nombreux, bien organisés et équipés, et malgré la charge vengeresse des deux chevaliers, le combat fût âpre. Il s’agissait sûrement de l’un des plus difficiles que le vieux chevalier et son écuyer avaient du mener depuis leur départ du Cormyr.
Couverts du sang de leurs ennemis et de nombreuses blessures, épuisés, les chevaliers tenaient néanmoins bon, ayant développé au fil des deux années à arpenter Faerun un style de combat monté exceptionnel en duo. Hélas, le cheval de Neram, Prince, fût abattu par une lance vicieuse, jetant à terre son cavalier dans un ultime hennissement de panique et de douleur. Devenu un excellent cavalier, Neram se réceptionna toutefois lourdement au sol, le choc ravivant la douleur de ses nombreuses plaies, brouillant sa vision.
Nullement démonté par la perte de son cheval, qu’il pleurerait plus tard, Neram continua le combat, à pieds et submergé, ses forces déclinant peu à peu. Son maître lui hurla soudain de se replier, qu’ils avaient mal estimés la force de l’adversaire et que les brigands étaient bien trop nombreux et aguerris pour qu’ils gagnent cette bataille, qu’il fallait se replier pour revenir mettre un terme définitif à leurs exactions, qu’il ne s’agissait pas de lâcheté mais qu’un chevalier devait parfois aussi utiliser sa tête… Parmi ces cris confus, mêlés à ceux de la bataille, Neram retint pourtant le message essentiel : son mentor l’exhortait à se replier… pire, à fuir…
Hésitant entre tout ce en quoi il croyait, tout ce qu’Erjal lui avait appris et ce que lui ordonnait aujourd’hui ce dernier, le jeune écuyer ne sut que faire jusqu’à ce qu’Erjal ne lui hurle une nouvelle fois de se replier et qu’il retiendrait les bandits jusqu’à trouver une occasion de le rejoindre.
La mort dans l’âme, mais confiant en les bravades de son vieux mentor, Neram se fraya un chemin sanglant parmi ses assaillants jusqu’à disparaître dans les bois.
Hélas, l’assurance d’Erjal n’avait été qu’une façade… Il savait parfaitement que le combat était perdu d’avance et que l’un des deux devait se sacrifier pour sauver l’autre. Neram aurait voulu mourir l’épée à la main, aux champs d’honneur et aux côtés de son mentor, mais celui ci avait choisi un autre destin pour son élève…
Erjal ne revint jamais, et au bout de deux jours à l’attendre, hagard, Neram compris qu’il ne reverrait plus jamais le petit sourire énigmatique de son maître, de celui qui avait incarné à ses yeux tous les préceptes de la chevalerie, toute la noblesse de ses idéaux, tout ce en quoi il avait toujours cru.

Animé d’une sombre détermination, alors que son cœur lui hurlait de repartir aussitôt venger son mentor, Neram décida de revenir au village afin d’y être soigné et de rassembler une poignée d’hommes capables de se battre et de les aider à s’équiper. Il faudrait leur apprendre en peu de temps l’essentiel de ce qu’il savait, ce qui pourrait leur sauver la vie, tout comme Erjal lui avait enseigné à lui tout de l’art du combat.
Au terme d’une semaine, Neram estima que « ses hommes » avaient appris tout ce qu’ils pouvaient en si peu de temps, et il repartit à l’assaut du camp des brigands à la tête d’une dizaine de braves avides de venger leurs proches et de mettre un terme à des mois de tyrannie et d’exactions. Le jeune homme s’était trouvé en hâte un nouveau cheval pour l’occasion, même s’il doutait sur le moment de remonter de nouveau en selle après avoir perdu ses deux plus fidèles compagnons, Erjal et Prince.
Ils surprirent ce qu’il restait des bandits en plein préparatifs, ces derniers s’apprêtant à raser le village en représailles de l’envoi de deux chevaliers, ne tolérant pas que leurs victimes aient pu demander de l’aide. A nouveau, ce fût un rude et difficile combat, où Neram se découvrit quelques qualités de meneur d’hommes qu’il n’avait jusque là pas pu mettre à jour. Tous les bandits moururent ce jour là, à l’exception de leur chef, qui avoua dans un cri de défi avoir abattu de ses mains le vieux chevalier.
Aujourd’hui encore, Neram ne sait pas comment il parvint à dompter sa colère, sa peine et son désir si brûlant de venger son mentor.
Il se résolut d’épargner le chef des brigands et de le laisser à la justice des villageois, entre les mains desquels son sort serait vite décidé.
Il récupéra la dépouille de son maître, ainsi que ses armes et son armure, et l’enterra dignement sur un petit cairn qu’il bâtit de ses mains. Il inhuma aux côtés du vieux chevalier leurs deux destriers qui avaient trouvé eux aussi la mort durant cette sombre nuit, puis après une longue et émouvante prière à leur mémoire, se releva, seul, pour continuer la quête de son existence et faire honneur à celui qui lui avait tout donné et fait de lui un homme.


Neram reprit ses voyages, seul, durant bien d’autres années, continuant l’œuvre de son maître, et ne revint jamais au Cormyr où la honte l’attendait, croyait-il. Il se jura de ne revenir auprès de sa famille qu’une fois adoubé authentique chevalier, une fois qu’il aurait rendu honneur à Erjal et à sa famille, une fois qu’il aurait accompli sa quête.
C’est après bien des années d’errances et de solitude que Neram arriva en vue des hautes tours de Luskan, dernier rempart civilisé avant le Val Bise, disait-on, le bout du monde.

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Serait il possible de déterrer ce BG ?

Je réflechis à rejouer ce personnage, et à transformer sa classe de cavalier validée en chevalier du dragon pourpre, bien que pour cela je sois en train d'écrire une suite à son BG pour narrer plus précisément cela.

Il faudrait aussi voir à lui retirer ses niveaux de cavalier obsolètes Smile

Merci

PS : a l'époque le BG avait été envoyé par MP, je l'ai encore donc je peux toujours le renvoyer s'il a disparu de vos archives.


Dernière édition par Nemaril le Jeu 9 Oct - 17:38, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [Validé/disparu][Guerrier/ChevalierDP][H]Neram   [Validé/disparu][Guerrier/ChevalierDP][H]Neram EmptyMer 1 Oct - 18:24

Le mieux, c'est que tu vois directement avec Dagar, il avait géré avec Ulti ton Bg à l'époque.
Je pense aussi que Dagar est le plus à même de traiter un chevalier Pourpre.
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Nemaril
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MessageSujet: Re: [Validé/disparu][Guerrier/ChevalierDP][H]Neram   [Validé/disparu][Guerrier/ChevalierDP][H]Neram EmptyJeu 9 Oct - 16:22

Seconde partie du BG et mise à jour du cadre de présentation :

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Nom du perso: Neram

Race: Humain

Age: 28 ans

Alignement: Loyal Bon

Religion: Dieux du bien (notamment la Triade)

Classes: Guerrier/Chevalier du Dragon Pourpre.

Arme de prédilection: Epée longue et bouclier.

Trait de Caractère: Neram est un homme de nature calme et observatrice. Il s’emporte très rarement et demeure toujours courtois et soigné. Il a un sens de l’honneur très rigoureux et quelque peu personnel, le respect, le devoir et la loyauté étant des valeurs fondamentales à ses yeux. Bien qu’il soit très modéré envers ce que les gens du commun appellent les « agents du mal », il ne restera jamais les bras croisés si une personne sans défense a besoin d’aide. Se préférant protecteur errant plutôt que croisé impétueux, la nature tranquille et droite de Neram est renforcée par son éducation, bercé dans le respect des valeurs nobles de la chevalerie.
Il privilégie la compassion et la compréhension à la fougue impitoyable des justes vengeurs qui anime certains autres défenseurs du « bien ». Il n’attaquera jamais quelqu’un dans le dos, par surprise, à terre ou désarmé, considérant comme déshonorant tous les coups bas et les feintes qui font toute les prouesses de certains duellistes. Patient et de nature curieuse, il porte souvent un regard et objectif sur les choses qui se présentent à lui. Sa fierté et son patriotisme ne sombrent jamais dans le fanatisme, et s’il applique strictement son code d’honneur et est prêt à se sacrifier sans une hésitation au nom de son sens du devoir, il prendra souvent le temps de réfléchir avant de se lancer dans des actions inconsidérées.

Description physique: Cet homme à la peau jadis claire, mais aujourd’hui légèrement hâlée par les voyages, paraît sur la fin de la vingtaine. Une fine barbe soignée lui recouvre le bas du visage, encadrant sa bouche et suivant la ligne de sa mâchoire anguleuse. Son regard bleu nuit reflète une sereine assurance et une détermination profonde, la finesse de ses traits bien dessinés et dépourvus de cicatrices respire une certaine noblesse, ainsi que parfois une fermeté résolue. De haute taille et d'une carrure moyenne il arbore une chevelure châtain très clair, quelque peu en bataille, des mèches s'égarant parfois sur son front au gré d'une légère brise.
Tout dans son attitude et son allure témoigne d'un entraînement sévère ainsi qu’une discipline martiale, chacun de ses gestes étant soignés et réfléchis. Néanmoins, ce semblant de port altier est atténué par la sincérité de son regard et de son visage, exprimant une simplicité paisible et une joie de vivre certaine.
Suite de l’Histoire :

Neram parvint alors à Luskan, au terme d’un périple inspiré par le hasard qui lui avait fait remonter le long de la côte des épées, depuis la Porte de Baldur en passant par Eauprofonde et Padhiver.
Une fois en ville, il prit tout naturellement le chemin de la taverne la plus fréquentée de la cité, afin de se mettre au fait des événements récents se déroulant dans la ville et ainsi découvrir si son aide serait requise. C’est ainsi qu’il fit la rencontre d’un homme appelé Semperion d’Arthrésis, un combattant vétéran ayant affronté le mal et plus précisément les mort-vivants durant de nombreuses années. Neram fut très impressionné par cet homme qu’il prit aussitôt en sympathie et en admiration.

Apprenant que le cimetière situé en bordure de la cité était sujet à des troubles curieux depuis quelque temps, Neram ainsi qu’un groupe comprenant Semperion s’y rendirent. Un ancien élémentaire maléfique avait en réalité été enfermé dans cette crypte il y a bien longtemps et le sceau le retenant était aujourd’hui sur le point de céder. Il s’agissait de réunir plusieurs gemmes de pouvoir chacune investissant son porteur d’une capacité accrue comme la force ou l’intelligence. Semperion se retrouva d’une façon ou d’une autre élu gardien du sceau et se mit alors en quête des gemmes. Une expédition fût organisée par le vétéran et quelque autres personnes, plus ou moins noblement inspirées, et Neram en fit tout naturellement partie. Ils se rendirent alors au camp des ogres Verashad où une sorte de chaman manqua bien d’éliminer le groupe tout entier, sans l’intervention d’un arcaniste qui avait permis de les sauver. C’est à cette occasion qu’il rencontra Nada Feariams, alors prêtresse de Tyr et membre d’importance d’une organisation bénéfique appelée « les Veilleurs ».
Ils disposaient d’une base correctement fortifiée au sud de Luskan, sur l’autre versant de la Mirar. Ils étaient aussi en charge d’un hôpital situé entre la ville et leur camp, celui-ci étant utilisé par Luskan pour traiter ses blessés.

Il sympathisa bien vite avec la prêtresse durant sa convalescence au temple, elle-même s’occupant des nombreux blessés, parmi lesquels il comptait. Elle lui parla de son ordre en le félicitant pour la bravoure dont Neram avait fait preuve, et il lui parla en retour des raisons pour lesquelles il se trouvait dans la région.
Séduit par le discours de la prêtresse et par les idéaux que celui-ci mettait en avant, Neram rejoignit alors peu de temps après cet ordre en tant que Protecteur, étant pour l’occasion adoubé membre de l’Ordre des Veilleurs par Nada. Il continua alors d’aider Semperion autant qu’il le put, bien qu’il resta à l’écart la plupart du temps en laissant la gestion des choses à l’imposant groupe de personnes participant à cette quête et qui suivait Semperion. En effet, bien qu’il se soit senti l’âme d’un héros toute sa vie durant, Neram se trouvait alors bien petit en comparaison de tous ceux qui entouraient Semperion.

Il fût entrainé par Nada Feariams en vue de devenir chevalier, comme il lui avait alors confié être son rêve. Elle lui montra comment guérir les blessures et prendre soin des malades et des blessés, comment accompagner un mourant. Elle lui apprit quelques techniques de combat et de bataille qu’il n’avait pas eu le temps de découvrir auprès de son ancien mentor. Elle lui enseigna le dogme du Juste et lui transmis les valeurs qu’elle défendait.
Durant ce temps passé dans la région du Val Bise, Neram eu plusieurs occasions de combattre le mal et d’œuvrer au nom de nobles causes alors la crise qui menaçait Luskan avait finit par la frapper de plein fouet, quand la ville fut livrée au chaos et envahie par des bandits.

Alors que son engagement au sein des Veilleurs prenait de l’ampleur, la quête de Semperion s’achevait sur le sacrifice de ce dernier, ayant du donner sa vie pour ramener la paix dans la région.

Cela faisait maintenant près d’un an qu’il était dans la région de Luskan.

Pourtant, un matin, dès l’aube, Neram quitta l’Ordre des Veilleurs et sella sa monture puis reprit la route vers l’est, vers Mirabar puis les Marches d’Argent, sans se retourner. Il s’était en réalité épris d’une romance impossible telle que le décrivaient si bien les livres de dragons et de chevaliers dont il s’était régalé durant sa jeunesse, et il avait décidé d’agir en noble et honnête personne. Bien que, le cœur lourd d’avoir pris cette décision, le jeune homme trouvait ces épopées tragiques bien moins fascinantes à vivre qu’à lire.
Il chevaucha longtemps, hanté par le spectre de son vieux mentor, hanté par le spectre de cet amour impossible qu’il fuyait, cette femme qu’il admirait tant et qu’il ne pourrait jamais aimer sans trahir son honneur. Neram s’arrêta dans de nombreuses cités, de Mirabar à Lunargent. A chaque étape il passait de nombreux mois à aider tout ordre voué aux bien, à combattre le mal et à protéger tous les démunis. Il s’appliquait à cette tâche avec une ardeur totale, dormant peu et s’oubliant pleinement dans l’aide envers les autres, il oubliait alors ainsi ses propres maux en apaisant tous ceux des gens qu’il rencontrait.

Afin d’endurcir son corps comme sa volonté, il pris la décision de gagner Sundabar, puis de traverser l’Anauroch en ligne droite jusqu’au Cormyr. Hélas il dut bien vite se rendre à l’évidence qu’il ne connaissait rien du grand désert, et que revêtu de sa lourde armure la chaleur suffoquant aurait bientôt raison de lui. Il réussi alors à se ramener à la raison et à faire preuve de sagesse, et il rebroussa chemin. Ses rations d’eau et de nourriture venant à se tarir, il dut abandonner son cheval et poursuivre à pied, de peur d’épuiser la bête à mort car il n’avait plus de quoi la nourrir et craignait que le rythme de la chevauchée n’ait raison de son destrier.

Il du se résoudre à se débarrasser de son armure et de son écu, bien après le délai raisonnable. Il conserva néanmoins son épée longue. Ses longs cheveux châtains attachés par un bandeau de tissu, et revêtu d’une tunique ample et d’un pantalon de voyage, il continua sa route en manqua plus d’une fois mourir gelé durant les nuits glaciales de la Mer de Sable. Lors d’un après midi particulièrement chaud, alors que sa peau brûlait sous la chaleur impitoyable du soleil et que sa gorge demeurait désespérément sèche, il cru apercevoir un groupe de cavalier au loin… Il s’élança alors à leur rencontre, ses bottes s’enfonçant profondément dans le sable à mesure que ses forces l’abandonnaient. Fou qu’il était, exténué, sous alimenté et déshydraté, il s’était mis à courir en ligne droite pour rejoindre les cavaliers qu’il avait vu au loin, ne sachant pas que cette action inconsidérée était de trop pour son corps épuisé et la pire erreur que l'on puisse faire en plein désert.
Au bout de quelque dizaines de mètres, il s’effondra au sol, tombant à genoux avant que son visage ne rencontre la poussière et le sable, tout devint noir et il sombra dans l’inconscience.

Il se réveilla dans un endroit étrange, renfermé et pesant. Déglutissant en clignant des yeux pour s’habituer à la faible lumière présente dans l’endroit, il fut alors aussitôt assailli par une très forte odeur de cuir ou plutôt de peau. Le jeune homme porta son regard autour de lui pour remarquer qu’il était étendu sur des coussins confortables et qu’un imposant tapis recouvrait le sol. Une silhouette immobile et silencieuse était présente dans un coin de la tente, occupée à cuisiner quelque chose dans une marmite, divers ustensiles de cuisine étant suspendus à des crochets au dessus d’elle. La silhouette était revêtue d’une sorte d’ample robe fine et noire, et ses cheveux n’étaient pas visibles, tout comme son visage car elle se tenait de dos. Promenant son regard ailleurs, Neram s’aperçut alors qu’il se trouvait dans une tente triangulaire faite d’une sorte de tissu épais, à moins que ce ne fusse de la peau d’animal. Il vit aussi de nombreuses outres faites en peau animale suspendues à des crochets.
Voulant se lever pour aller questionner la personne en train de préparer quelque chose, il sentit aussitôt sa tête devenir lourde, pesante, la nausée le gagner, et il sombra de nouveau dans l’inconscience.

Il revint à lui à un autre moment, alors qu’un liquide salvateur et chaud s’infiltrait dans sa gorge… Le temps d’émerger de son inconscience, il reconnut de l’eau et se mit aussitôt à boire avidement à l’outre qu’un homme lui tendait. Quand il eût fini de boire il porta son regard sur l’homme en question et l’étudia d’un air fasciné. Ce dernier était revêtu d’une sorte d’ample et légère bure claire, comprenant un capuchon masquant la majeure partie de sa tête. Les yeux de l’homme étaient sombres et profonds, brillant d’un éclat inquiétant, sinon menaçant. Sa peau était sombre, tannée par le soleil. Un cimeterre au tranchant effilé battait son flanc, uniquement retenu par un cordage lui servant de ceinture.

Il appris alors qu’il avait été recueilli par cet homme, membre d’une petite tribu de bédouins, les habitants de l’Anauroch, en interprétant comme il pouvait leur langage. Il passa quelque jour en compagnie de ces hommes aux coutumes étranges dont toutes les femmes étaient sans cesse voilées et muettes. Il tenta de comprendre leurs coutumes, de s’adapter à leurs mœurs et de saisir leur étrange langage, craignant sans cesse de commettre un impair avec ces personnes à la culture curieuse et à l’air extrêmement dangereux.
On lui fournit eau et nourriture jusqu’à ce qu’il soit suffisamment remis pour marcher, et on lui rendit alors aussitôt ses affaires en lui confiant une de leurs étranges bures à l’étonnante légèreté. Ils s’en allèrent alors rejoindre une autre oasis, après que l’homme qui avait recueilli Neram ne lui ai indiqué d’un geste affirmé sinon précis la direction dans laquelle il devrait se diriger. Le jeune homme le remercia au nom de sa famille et des dieux de la Triade, et lui jura sur son honneur qu’il se souviendrait toujours de ce qu’il avait fait pour lui et qu’il serait toujours prêt à l’aider lui et sa tribu.
Les paroles du jeune homme firent sourire le bédouin d’un air étrangement sinistre, puis il se contenta de hocher fermement la tête en posant une main sur son cimeterre.
Sans comprendre pourquoi il avait été aidé et si bien traité par un homme de ce peuple aussi curieux, dont il avait vu régulièrement les membres se comporter d’une façon barbare sinon agressive entre eux, Neram reprit alors sa route dans la direction qu’on lui avait indiquée. Grâce à l’outre d’eau qu’on lui avait fournie ainsi qu’un peu de nourriture et avec l’aide du surprenant vêtement des bédouins, le retour vers la bordure de l’Anauroch fut bien plus aisé et rapide qu’il ne l’aurait cru, en comparaison de l’aller.

Une fois qu’il eut gagné la bordure du désert, il s’en éloigna afin de pouvoir contourner l’Anauroch vers le sud et descendre lentement mais sûrement vers les ruines de Tilverton. Il allait chasser en forêt pour subsister, comme son mentor le lui avait enseigné il y a longtemps. En effet, l’ancien dragon pourpre n’était pas du genre à se contenter de se gaver de vin et de bonne viande à la table d’un seigneur local, et il avait toujours répété à son écuyer qu’un vrai chevalier devait être capable de survivre par lui-même. Alors débarrassé de sa lourde armure et vêtu de simples vêtements de voyage, la tâche fût bien plus aisée, bien que Neram ne cessait de se sentir étrangement vulnérable de par l’absence de son regretté cheval.
Il voyagea durant de nombreuses semaines, évitant les combats autant que possible, n’étant pas capable sans son équipement de rivaliser ni avec les trolls, ni avec les gnolls et encore moins avec les bandits qui se terraient parfois dans les régions qu’il traversait. Il ne put éviter certains combats, malheureusement, et il dut remercier grandement son apprentissage auprès de la prêtresse de Tyr, car sans ces notions de premiers soins il aurait plus d’une fois succombé, seul, aux nombreuses blessures qu'il reçut durant son périple.


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MessageSujet: Re: [Validé/disparu][Guerrier/ChevalierDP][H]Neram   [Validé/disparu][Guerrier/ChevalierDP][H]Neram EmptyJeu 9 Oct - 16:23

Suite : Retour au Cormyr, et nouveau départ


C’est exténué, le teint hâlé par la morsure du soleil et le visage rude, qu’il gagna enfin Arabel après plusieurs mois de voyage et de survie en pleine nature. Son visage était mangé d’une barbe qu’il n’avait pas pu entretenir, ses longs cheveux châtains attachés en permanence par un bandeau, et rendus plus clairs par l’exposition au soleil. Cela lui donnait un air bien plus vieux que ses vingt quatre ans, presque vingt cinq, et il s’en aperçut bien vite en constatant qu'on le dévisageait dans l’auberge dans laquelle il s’installa. En effet, on le traitait à présent comme on traite un aventurier vétéran, un voyageur ayant vu bien du pays, ce qu’il pensait en quelque sorte être devenu. C’est en apercevant son reflet dans le miroir crasseux de sa chambre qu’il réalisa à quel point ce voyage effréné vers l’oubli l’avait changé… A dire vrai, il n’avait jamais réellement songé à sa destination finale, se laissant seulement vaguement guider par son instinct en direction de sa patrie. Maintenant qu’il se trouvait de nouveau chez lui, au Royaume Forestier, le pays le plus noble et civilisé qu’il aie jamais connu, selon lui, il se sentait étrangement bien.
Ayant voulu fuir la mort d’Erjal, son vieux mentor, dont il se sentait responsable et ne parvenait pas à en supporter le sentiment de culpabilité subséquent, il avait sans cesse délayé son retour au Cormyr. Pourtant, sa famille l’attendait, le fief de son père avait besoin d’un protecteur, et il avait prêté serment de revenir remplir son devoir et assumer ses responsabilités une fois endurci et formé par ses voyages.
Il passa quelque temps en ville, se rachetant une armure avec l’or et les gemmes qu’il avait pu transporter durant son voyage. Il se renseigna sur les changements dans le royaume depuis son départ, s’informa des menaces extérieures et de tout ce qui pourrait lui être utile afin de se familiariser de nouveau avec son pays natal.
Afin de s’acheter un cheval lui correspondant, car il désirait un destrier avec lequel il se sentirait en harmonie, Neram dut demeurer plus longtemps que prévu en ville, louant ses services en temps que protecteur auprès de certains nobles.
Une fois fin prêt et équipé, il reprit la route en direction du fief provincial de son père, le cœur gagné tant par l’excitation que par l’anxiété.

Lorsqu’il parvint au fief de son père, nul ne le reconnut. Il n’avait certes pas eu de très nombreux amis durant son enfance et son adolescence, mais même ses anciens frères d’armes de la garde ne parurent pas le reconnaitre. Chevauchant lentement à travers le village bordant le château familial, attirant la plupart des regards intrigués des passants, Neram put constater que quelque chose d’indéfinissable avait changé. Certes, sa vision du monde avait évolué au fur et à mesure qu’il avait surmonté les épreuves dressées sur sa route, certes il avait mûrit et vu le vaste monde… Mais quelque chose d’anormal et de pesant régnait dans son village natal. Lorsqu’il parvint aux portes du château et s’annonça d’une voix claire et forte, après une brève hésitation, les gardes parurent ne pas comprendre tout de suite. A vrai dire, il ne parvenait pas à se rappeler avoir jamais vu ces gardes là durant son service au sein de la milice locale.
L’intendant du château vint le chercher, un homme plutôt jeune qu’il n’avait jamais vu et qui n’avait aucune commune allure avec le vieil homme déférent et serviable qu’il avait toujours connu au service de son père. Il fût accueilli avec respect bien qu’avec une certaine forme de froideur et de méfiance, puis fût mené dans la salle d’audience où devait siéger son père.
Pourtant, en pénétrant dans l’imposant hall aux colonnes de pierre sobres et aux tentures épaisses, Neram ne reconnut pas une seule des personnes présentes. De tous les vieux amis dont ses parents s’étaient entourés, aucun n’était là, de leur sobre et fidèle présence, nulle trace. Bien au contraire de cela, une dizaine de jeunes nobles hommes et dames confondus se trouvait là, en train de discuter tantôt entre eux tantôt avec l’homme barbu et quelque peu bedonnant qui se trouvait assis sur le siège d’audience, en lieu et place de son père. Toutes les conversations se turent et une quinzaine de regards se tournèrent vers lui, à son entrée, garde comprise. Des fidèles protecteurs de son père, souvent ancien frères d’arme de campagnes, nulle trace, pas plus que du loyal capitaine nommé par Erjal lors de leur départ.
L’intendant annonça alors Neram d’une voix monocorde, et le regard de l’homme siégeant au fond de la salle se posa sur le jeune homme. Ils échangèrent un regard méfiant et peu amène, l’autre étant son aîné d’une bonne dizaine d’année, vêtu d’une ample robe d’apparat rehaussée de bijoux fastueux, l’air enlisé dans une vie faite de plaisirs et de peu d’efforts. Néanmoins, le regard acéré de l’homme brillait d’un éclat sombre et scrutateur, que Neram avait pu lire bien des fois sur le visage de nobles arrogants et ambitieux qu’il avait rencontrés au cours de ses voyages.

Il apprit alors qu’il s’agissait là du nouveau seigneur du fief de son père, et que l’intégralité de sa suite avait déménagée à Suzail, suite au trépas du précédent seigneur, mort disait-on d’une maladie foudroyante. Le nouveau seigneur était un vieil ami de Dharen, le frère aîné de Neram, et celui-ci lui avait alors confié la gestion du fief familial ainsi que celle de leurs possessions provinciales. Neram fût tant choqué d’apprendre la mort de son père, qu’il respectait et admirait bien qu’il n’ait jamais éprouvé pour lui une affection profonde, que de savoir que son frère aîné avait légué tous leurs biens à un parfait étranger qui s’était empressé de tout changer à sa convenance. Le décès avait eu lieu peu après son départ, et tous les membres les plus fidèles de l’ancienne garde de son père avaient suivis sa mère et les amis de la famille lorsqu’ils avaient rejoint la grande propriété que Dharen avait acquise à Suzail.
Au soulagement du nouveau seigneur et de son entourage, Neram se contenta d’être son invité d’honneur le temps d’un dîner et d’une nuit, ne racontant que vaguement ce qu’il avait fait durant tout ce temps, malgré les questions insistantes de son hôte. En effet, le jeune homme attela sa monture dès le lendemain matin, après avoir laissé à l’intendance une lettre remerciant sa seigneurie de l’accueil qui lui avait été fait. Il reprit la route sans plus s’attarder, amer mais déterminé, menant son cheval au triple galop jusqu’à Suzail.

Une fois arrivé à la cité royale, il n’eut aucun mal à localiser la propriété familiale en se renseignant auprès de la garde, et après une bonne nuit de sommeil à l’auberge, il s’y rendit dès l'aube. Le manoir de son aîné était somptueux, situé au fond d’un jardin privé ceint de hauts murets donnant sur une rue du quartier noble, il respirait la richesse et le luxe, loin, très loin de la sobriété digne qu’affectionnait tant le défunt père de Neram. De nombreux serviteurs s’affairaient tant dans le jardin qu’à l’intérieur de la demeure, mais Neram fût cependant reçut par le vieil intendant familial qu’il connaissait bien. Après quelques retrouvailles embarrassées et quelque peu confuses, Neram fût présenté à sa mère, qui avait ses quartiers dans une aile du manoir, avec quelque vieux amis de la famille. Elle fût enchantée de le revoir, à la grande surprise de Neram, et lui tomba dans les bras alors qu’elle avait toujours été très distante avec lui. Sous l'impulsion de sa mère, il lui raconta tout ce qu’il avait vécu depuis son départ, bien que d’abord d’un ton nerveux et peu à l’aise, puis de façon plus assurée, sous l’œil vigilant mais bienveillant de celle-ci, l’intendant s’étant éclipsé avec la discrétion qui l’avait toujours caractérisé. Il apprit alors que, bien que n’étant pas mauvais homme, son frère Dharen était devenu de plus en plus influent à la cour royale, et s’était entouré d’amis que son père n’aurait jamais toléré de son vivant. En effet, Dharen avait renoué avec les branches dirigeantes de leur famille, qui n’avait jamais réellement approuvé les choix sobres et simples du père de Neram lequel avait préféré partir vivre un amour tranquille avec une femme à peine bourgeoise rencontrée lors d’une de ses campagnes militaires. A présent entouré de marchands cupides, de fonctionnaires ambitieux et de nobles influents, Dharen plaçait lentement ses pions en évoluant parmi le jeu politique du royaume, en cette période troublée ayant suivi la disparition du Roi Azoun IV.

La rencontre avec son frère fût froide, bien que Dharen l’accueillit avec faste et chaleur, visiblement réjoui de voir revenir son frère cadet avec de si « hauts faits » à narrer. Neram, quant à lui, n’était pas prêt de pardonner si vite à son frère ce qu’il avait fait du fief bien aimé de leur regretté père, mais il ne cultivait pourtant nulle haine envers ce frère qu’il était, malgré tout, heureux de retrouver.

Les mois passèrent et nul ne parût lui imputer le trépas d’Erjal, qui fût loué en héros tandis que la bravoure de Neram était saluée d'autant, bien qu’il n’aie pas déformé d’un trait la vérité des événements. Le jeune homme avait bien du mal à comprendre cela, mais cela soulagea petit à petit sa conscience de cette culpabilité qui le rongeait depuis. Du temps passa et son frère le fît entrer à son service en tant que chef de sa garde personnelle, puis le présenta à nombre de ses amis, et tout particulièrement à plusieurs dames de haut lignage avec qui Neram se comportait toujours avec le respect serviable mais distant des chevaliers. Au grand dam de son frère aîné, qui malgré que Neram ne l’eût compris que bien plus tard car il n'était en rien versé dans ces choses là, cherchait par le truchement de toutes ces présentations à s’arranger pour que son cadet séduise une noble influente et de haute lignée avec qui il aurait pu arranger un mariage en vue de renforcer ses alliances politiques et l’influence de sa famille.
Réalisant qu’à cette tâche son frère cadet ne pourrait jamais convenir, trop imbibé des préceptes de la chevalerie et de l’amour courtois, Dharen changea alors de stratégie et joua de ses relations pour faire entrer Neram au sein de la garde des Dragons Pourpres.

Neram fût ravi par la proposition de son frère, et accepta avec joie, ne s’étant jamais senti à son aise durant les dîners mondains et les bals organisés par son aîné et ses amis. Il fit alors ses armes au sein de la garde la cité, puis de l’armée du royaume, et passa plusieurs années à s’illustrer tant par sa discipline et son expérience du combat que pour sa justesse et sa loyauté. Du temps passa alors que Neram accomplissait peu à peu son rêve de servir son royaume et son suzerain, oubliant peu à peu ses vieux tourments intérieurs. Il se fit de nombreux amis au sein de la garde et de l’armée, à mesure qu’il montait en grade et obtenait des responsabilités de plus en plus importantes auprès de ses camarades, ayant un don inné pour la tactique et le commandement révélé par ce qu’il avait du faire pour venger la mort de son vieux mentor.

Il voyait régulièrement son frère aîné, qui était très satisfait de ses progrès. Ce dernier finit par suggérer aux bonnes personnes, à l’aide de son réseau de relation, que Neram ferait un excellent Chevalier du Dragon Pourpre. Bien que cette intervention n’aie pas été nécessaire, les haut dignitaires de l’ordre étant difficilement corruptibles ou influençables, il était certain que la position influente du frère aîné de Neram en ville jouait en sa faveur. Les états de service de Neram étant exemplaires, bien qu’il fût jugé encore quelque peu naïf quant il s’agissait de prendre des décisions difficiles mais nécessaires sur le champs de bataille, cette volonté fut approuvée.

C’est en un éclatant jour d’été que Neram fût alors adoubé Chevalier du Dragon Pourpre par le seigneur Sthavar, au terme de près de trois ans de service au sein des Dragons Pourpres en tant que militaire et devenant ainsi officier dans l’armée du Cormyr. Toute sa famille et les innombrables amis de son frère étaient présents à la cérémonie, ainsi que tous ses frères d’armes. C’est le cœur gonflé d’allégresse et d’humilité qu’il prêta serment et prononça ses vœux, devenant officiellement lige du souverain du Cormyr, au nom de sa maisonnée. On lui confia une armure, un écu et une épée, sa tenue officielle de chevalier. Son rêve enfin réalisé, il fût envahi d’une sérénité profonde, d’une quiétude totale, et d’une dévotion sans borne pour son royaume et son seigneur. Devenu un homme capable d’en mener d’autres au combat, son cœur était gonflé pour la première fois depuis très longtemps d’un sentiment d’assurance, d’orgueil et de fierté, le tout pourtant moulé dans l’indéfectible humilité de son honneur de chevalier. Don lui fût aussi fait d’un cheval de guerre qu’il pourrait choisir à sa convenance auprès du maître des écuries de l’Ordre.
Un banquet somptueux fût organisé par Dharen le soir même de l’adoubement de son frère cadet afin de fêter l’occasion, toute la noblesse et l’aristocratie de Suzail ainsi que les principaux officiers de l’Ordre des Dragons Pourpres y furent conviés.

Du temps s’écoula alors pour Neram qui le passa en campagnes au nom du Cormyr, œuvrant avec l’armée à repousser les menaces extérieures pesant sur le royaume en menant parfois un bataillon entier lui-même. C’est en revenant victorieux d’une attaque contre un campement d’agents du Zhentarim dans les Rocterres que Neram fût convié par son aîné, en présence du Seigneur Sthavar. Félicité par son frère aîné et par conséquent chef de sa famille, le chevalier reçu une très surprenante mission de la part des deux hommes. Il s’agissait en effet de se rendre loin, très loin à l’ouest, en direction de la côte des épées, afin d’enquêter sur les rumeurs parlant d’une apparition récente de Shadovars dans la région du Nord. En effet, après la guerre ayant coûté au Cormyr la cité de Tilverton, une sorte de paix fragile demeurait entre les résidents de Pénombre et les membres de l’alliance qui s’était opposée à eux. Le Cormyr étant très près de l’Anauroch, et donc sujet à une menace directe de la part des Reflets, le gouvernement s’inquiétait grandement de leur silence et de ces rumeurs concernant le Nord.
Neram fût très étonné, ayant pensé qu’une telle mission aurait été confié à un mage de guerre du Cormyr. Mais les ordres étaient les ordres, et il ne les questionna point, faisant toute confiance au jugement de ses supérieurs.

Il se mit aussitôt en route, embarquant à bord d’un navire en direction de Pros, ce qui lui permettrait ensuite de reprendre les routes, comme au bon vieux temps, afin de gagner de nouveau la Côte des Epées.
Le voyage lui prit quelque mois, et c’est vers le milieu de l’automne qu’il parvint en vue des portes de Padhiver, première cité de la région se trouvant sur sa route. C’est là qu’il commencerait son enquête, et si possible, qu’il se rendrait utile à la ville en sa qualité de chevalier du Cormyr.
Une curieuse impression avait enfin gagné son esprit, alors qu’il réalisait seulement maintenant que la prochaine étape de sa mission se déroulerait à Luskan, une ville qu’il avait bien connue alors qu’il était un homme très différent d’aujourd’hui...
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MessageSujet: Re: [Validé/disparu][Guerrier/ChevalierDP][H]Neram   [Validé/disparu][Guerrier/ChevalierDP][H]Neram EmptyMar 11 Nov - 3:42

Afin de faire un peu le ménage dans les Bg validés et voir quel personnage n'est plus jouer afin de refaire les quotas si besoin, je voulais savoir si ce personnage était encore jouer.
Merci
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MessageSujet: Re: [Validé/disparu][Guerrier/ChevalierDP][H]Neram   [Validé/disparu][Guerrier/ChevalierDP][H]Neram EmptyLun 15 Déc - 21:11

Pas de nouvelles depuis plus d'un mois,je classe et reste à ta disposition pour le bouger si il le faut
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Nemaril
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MessageSujet: Re: [Validé/disparu][Guerrier/ChevalierDP][H]Neram   [Validé/disparu][Guerrier/ChevalierDP][H]Neram EmptyMar 3 Fév - 4:35

Je pensais que tu avais noté ma réponse positive quand tu m'avais posé la question IG Smile je comprends que tu considères qu'il n'est plus joué, mais moi dès qu'il y aura un peu d'action à Padhiver je serais ravi de le sortir.^^
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Achen
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MessageSujet: Re: [Validé/disparu][Guerrier/ChevalierDP][H]Neram   [Validé/disparu][Guerrier/ChevalierDP][H]Neram EmptyMar 3 Fév - 14:13

Y a de l'action à Padh.. et il faut la créer aussi ^^
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