[Parti][Validé][Paladine][H]Ezeriel

Citation :: Nom du compte joueur: K7K

Nom du perso: Ezeriel

Race: Humaine

Age: 21

Alignement: loyal- bon

Religion: Kelemvor

classe(s):(nbre de lv prévu aussi si possible) paladine 16 / rôdeuse 9

Arme de prédilection/domaines/école de magie: épée bâtarde

Trait de Caractère: solitaire, très pieuse, elle est plus à son aise dans les profondeurs des cryptes que dans l’agitation des citées.

Description physique: Des cheveux blonds retombant en désordre sur ses épaules, des yeux vert émeraude où se lit la détermination, elle est ravissante et dégage une grande force morale. Sa musculature dénote un juste équilibre entre force et souplesse. Elle porte en permanence un collier de cuir renforcé de petites pointes autour de son cou. Les bracelets en métal qui recouvrent ses avant-bras sont frappés du symbole du Seigneur des Morts.

Extrait des archives du Grand Patriarche de l’Ordre des Chevaliers du Seigneurs des Morts :

De toutes les recrues que j’ai vu défiler devant moi, une me revient plus particulièrement à l’esprit. La grande majorité des jeunes hommes et jeunes femmes qui se présentaient à moi désiraient entrer en prêtrise afin de servir nos défunts et leurs familles en vivant une existence somme toute paisible. D’autres, moins nombreux, émettaient le désir d’entrer en paladinat, par tradition familiale ou par véritable dévotion. Mais, cette jeune femme là était différente. Par sa constitution physique, elle se démarquait des autres recrues. Un terme pourrait très bien la décrire : féline. En effet, tout son corps semblait un juste équilibre entre puissance et souplesse. Quand à sa beauté, elle fit tourner les têtes de bons nombres de nos novices. Fait dont, visiblement, elle n’avait cure.
Elle me dit se nommer Ezeriel, juste Ezeriel, et désirer éradiquer les « malmorts ». Je m’interrogeais sur ce désir déterminé (tout en m’en réjouissant), et la questionnais sur ce fait. Elle m’expliqua que son père dans sa grande sagesse lui avait toujours dit de veiller à bien prier notre Seigneur car, disait-il : « Tu es libre de vénérer le dieu de ton choix ma fille, mais toutes les âmes passent devant le jugement de Kelemvor ». Alors, chaque soir, elle priait notre Seigneur pour le repos des défunts. Elle ne se contentait pas de ses prières et allait régulièrement au cimetière rendre visite aux défunts. C’est lors d’une de ses visites qu’elle fit la rencontre de l’Abomination. Alors qu’elle me narrait cet épisode horrible pour une jeune fille de son age, je lisais dans son regard une détermination sans faille à la limite de la haine.

Avec une froideur et un calme étonnant, elle m’expliqua que deux créatures erraient entre les tombes alors qu’elle arrivait au cimetière. A sa description, je devinais qu’il s’agissait de goules. Une de ses créatures la repéra et se dirigea vers elle. Horrifiée, elle pris ses jambes à son cou, mais, malheureusement, trébucha sur une pierre tombale. La créature eut le temps de la mordre avant qu’Ezeriel ne parvienne à s’échapper. A ce moment de son récit, Ezeriel retira le collier de cuir ornant son cou, faisant apparaître une hideuse cicatrice de morsure. A ce stade, je ne pouvais douter de la véracité de son histoire. Cette jeune femme réunissait tous les atouts pour entrer au service de notre Seigneur Kelemvor. Jugeant sa volonté de combattre l’Abomination, je l’orientais vers le paladinat plutôt que vers la prêtrise.

Elle se révélait très pieuse, ne négligeant aucune prière, apprenant avec sérieux celles qui l’aideraient dans son combat, participant à chaque cérémonie honorant nos défunts. L’apprentissage martial n’était pas négligé non plus, loin de là. Notre Maître d’Armes était fier de son élève, même si, et cela me faisait sourire à chaque fois, il s’évertuait en vain à essayer de la persuader d’utiliser un bouclier et de ne pas tenter de se battre à deux lames. Je l’entends encore la houspiller sur ce fait. Néanmoins, elle semblait douée pour cette technique, ou du moins, y mettait tant d’énergie et de concentration que nul doute qu’elle y parviendrait. D’un naturel solitaire, elle côtoyait peu les autres novices, partageant son temps entre prières, entraînement martial et de longues heures à parcourir la crypte du temple. Un de nos Chevalier me confia un jour à propos d’Ezeriel qu’à son avis elle ne serait pas de celles à combattre au grand jour dans une armure étincelante, mais plutôt à évoluer tel un chasseur dans les profondeurs des cryptes. Et, plus j’observais la jeune femme, plus moi aussi, j’en étais persuadé. J’encourageais donc notre Maître d’Armes à la former dans ce but, pour le plus grand plaisir d’Ezeriel.

Durant quatre années, elle forgea et renforça son corps et son esprit, passant de plus en plus de temps au sein de notre crypte où exercice martial et spirituel se poursuivaient.
Après consultations de ses différents instructeurs, je me décidais à préparer la cérémonie qui ferait d’elle, si notre Seigneur l’en jugeait digne, une de ses Chevalières, même si son style s’apparentait plus à celui d’une rôdeuse qu’à l’image dont on se fait du paladin.

Ce jour là, Ezeriel se présenta à la cérémonie sanglée dans un pourpoint de cuir renforcé de rivets métallique, son collier de cuir agrémenté de pointes, ses cheveux blonds retombant sur ses épaules. Je surpris quelques regards réprobateurs parmi les rangs des prêtres et des chevaliers, mais rien n’interdisait une telle tenue, et après tout, cela lui correspondait parfaitement. J’en souris intérieurement.
Je prononçais les paroles rituelles. Ezeriel y répondit suivant le protocole.

Je sentais dans ses réponses une véritable dévotion et toujours cette détermination sans faille. Je lui remis sa lame et lui remis son ordre de mission. Une de nos jeunes chevalière ayant perdu prématurément la vie dans la région de Luskan, je l’expédiais donc là-bas en lui recommandant grande prudence, lui conseillant la citée de Padhivers.