- Citation :
- Nom du compte joueur: MournNWN
Nom du perso: Filraen « fa'la zatoast » Vilo’Riden
Race: Demi-Drow (1/2 drow, ¼ elfe, ¼ humain)
Age: 40 ans
Alignement: CB
Religion: Shevarash (pour le moment, Eilistraée ensuite)
classe(s):(nbre de lv prévu aussi si possible) : Barde 4 / Rôdeur 11 / Archer-Mage 10.
Arme de prédilection/domaines/école de magie: Arc long.
Trait de Caractère: Discret, taciturne, tourmenté… mais bienfaisant.
Description physique: De corpulence elfique, peau couleur bronze, cheveux blancs avec des reflets roux, yeux mauves.
*Partie de BG en commun avec Aznilth Vilo’Riden*
[Il y a 40 ans .... ]
Aznilth était dans cette cage depuis bientôt trois mois. Trois long mois de sévices depuis qu’elle avait été rachetée par ce marchand d’esclaves Calishémite.
-« Bâtard… fils de rothé ! Si Lolth m’en donne l’occasion je te saignerais de mes dents et je t’arracherais la langue à main nue ! »
Aznilth était enchaînée à même la cage. De toute façon, ses pouvoirs de prêtresse drow l’avaient abandonné depuis bien longtemps. Cette satanée lumière avait purement et simplement annihilé toutes ses faculté innées. Et dans ces terres la lumière était des plus forte !
-« Calisham… Quel ramassi de chiens galeux et de bâtards des sables » *crache au sol*
La porte de la réserve s’ouvrit dans un grincement strident.
- « Ah… il m’apportent enfin de la nourriture » *pensa Aznilth*
Mais le marchand ne venait pas lui apporter de la nourriture. Sauf s’il escomptait qu’Aznilth dévore le demi-elfe que tenaient fermement les deux gardes du corps qui venaient d’entrer. Alors qu’un des molosses lâchait le demi-elfe, il s’adressa à Aznilth :
-« Toi, la salope de drow, t’as intérêt à te tenir tranquille ou je te brise les rotules ! Tu vas être sage ou tu vas le regretter ! ».
Tirant sur les chaînes d’Aznilth, le garde plaqua littéralement Aznilth à la cage, dos au sol de cette dernière. Aznilth ne pouvait plus bouger un membre. Après avoir posé des cadenas, le garde ouvrit la cage. Une fois fait, il s’adressa au demi-elfe :
-« Allez l’avorton ! Amuse-toi un peu ! Et fait vite, on n’a pas que ça à faire ! »
Le demi-elfe, dans un état plus pitoyable encore que la drow, s’avança lentement, effrayé, vers la cage ouverte. Une fois devant la cage il regarda Aznilth avec des yeux emplis de terreur.
-« Rivvil ! Immonde Rivvil, si tu oses me toucher je t’écorcherais vivant et te donnerais à manger aux maudites fourmis de ce désert ! »
Le demi-elfe eut un moment de recul, mais il sentit rapidement la pointe d’une dague dans son dos. Il n’avait plus le choix. Il défit lentement les lanières de ses braies et les laissa tomber. Il montât dans la cage et retroussa la tunique d’Aznilth.
Dans les jurons et les regards narquois le demi-elfe prenait la drow… comme l’avait exigé le marchand. Ce dernier voulait un métis pour sa collection.
(…)
Aznilth sentait que les contractions étaient de plus en plus fortes et de plus en plus rapprochées. Elle avait bien souvent aidé sa mère et ses tantes lors de leur accouchements, mais c’était la première fois qu’elle donnait la vie, elle-même.
-« Lolth ! Aide-moi … je t’ai toujours bien servit …. Ne m’abandonne pas ! »
Mais Lolth ne répondit jamais. Et dans la nuit Aznilth donna la vie à un mâle en bonne santé. Un mâle… encore un affront que lui faisait la vie. Rien ne lui aura été épargné. Dès l’enfant venu au monde, une nourrice le prit à Aznilth. Le marchand craignait que la drow ne tue elle-même l’enfant… l’idée avait traversé l’esprit d’Aznilth. Avant de quitter la chambre où Aznilth avait accouchée, la nourrice s’adressa à elle :
-« Drow ! Ton enfant va partir demain. Et tu ne le reveras probablement jamais. Veux-tu lui léguer quelque chose avant qu’il ne te quitte ? »
Aznilth fut surprise par cette demande. Elle n’y avait même pas pensé. Elle réfléchi un moment puis posa la main sur son Insigne, celui de la Maison Vilo’Riden. Elle ne l’avait jamais quitté depuis qu’il lui avait été remis dans son enfance. Aujourd’hui, ce n’était plus qu’un vulgaire morceau de métal rouillé corrompu par la lumière. Aznilth retira l’insigne de sa tunique et le tendit à la nourrice… et ajouta :
-« Il s’appel Filraen « fa'la zatoast » Vilo’Riden.
La nourrice glissa l’Insigne dans les langes de l’enfant et quitta la chambre.
Aznilth ne reverrait jamais son fils.
*BG exclusif de Filraen*
L’enfance de Filraen fut une enfance de servitude. A l’âge de 15 ans il fut vendu à une tenancière de bordel pour jouer être larbin. Mais, l’enfant était avide de tout voir et tout connaître… et en particulier la musique, pour laquelle il avait des prédispositions.
Filraen passa donc 10 ans comme « homme à tout faire » dans le clac de Fatima « La Voluptueuse ». Il chantait, jouait, faisait le service et bien d’autres chose encore. Dans ce pays sa peau sombre n’impressionnait pas plus que ça et finalement la vie passait paisiblement au milieu des filles volages et des soiffards aviné. Mais arriva un jour à Fatima fut atteinte d’un mal terrible qui la rongeait et qui laissait la vie s’enfuir de son corps petit à petit. Peu avant sa mort Fatima affranchi Filraen. Mais ce dernier n’était pas préparé à cela… qu’allait-il faire de sa vie maintenant qu’elle lui appartenait ?
(…)
Assis sur un rocher, Filraen regardait la vallée en contrebas. La lune était pleine et le ciel dégagé au-dessus de lui.
-« Comme la Nature est belle… n’est-ce pas Gwendolyne ? »
La panthère langoureusement allongée à coté de Filraen ronronnait sous les caresses de son maître. Cela faisait près de 10 ans que Filraen vivait au milieu des bêtes, loin de la civilisation. Non pas qu’elle lui déplaisait, mais en ces terres sa peau n’était pas la bien venu. Et il le comprenait. Alors, il vivait seul, avec Gwendolyne, dans les forêts de la région. A l’occasion il chassait les intrus, quelques orcs, des gobelins et autres vermines malfaisantes.
Depuis peu il avait fait la connaissance du Druide elfe sauvage. Ce dernier vivait en ermite et avait eut vent de la présence de Filraen. Au début inquiet l’un et l’autre, les deux solitaires avaient appris à se connaître et à s’apprécier.
-« Bien, allons-y … Sywyn va nous attendre si nous tardons trop … et tu sais qu’il n’aiment pas que le dîner refroidisse ! » *rire*
(…)
-« Plus qu’un ! » pensa Filraen. « Le misérable n’aura pas l’opportunité de retourner dans ses grottes immondes. »
Cela faisait maintenant deux jours que Filraen et Gwendolyne suivait ce drow. L’expédition sanguinaire avait tournée à l’avantage des Hommes pour une fois… et la présence de Filraen y était pour beaucoup. Mais ce dernier drow était coriace ; Filraen et Gwendolyne ne seraient pas trop de deux pour en venir à bout.
Filraen était tapis en embuscade depuis une heure et il serait là, prêt à abattre cette pourriture dès qu’il pointerait le bout de ces sales oreilles noires.
Soudain le cœur de Filraen s’arrêta de battre… Il venait de sentir glisser une lame froide et collante sous sa gorge. Il ne l’avait pas entendu venir, ni même vu. Pas un bruit, pas un signe de la présence du drow… Filraen devait l’avouer… ici comme partout, c’est la loi du plus fort. Et Filraen avait trouvé son maître.
En un instant Filraen sentit un poids insoutenable lui tomber sur les épaules, le drow fut tout autant surpris… et dans un rugissement tonitruant Gwendolyne lui mordait l’épaule. Le drow réussi à se débarrasser de la panthère en un mouvement souple et rapide, mais un peu de chair fut le prix à payer pour cette délivrance. Gwendolyne alla rouler en contrebas. Alors que Filraen se relevait prestement et encochait une flèche à son arc, le drow empoignait son arbalète et les deux traits partirent de concert.
A cet instant les deux protagonistes virent le temps s’étirer et ralentir. Le carreau du drow fonçait droit sur le cœur de Filraen et il y avait fort à parier que ce dernier était empoisonné. De son coté, Filraen avait fait appel une fois de plus à ses capacités d’archer-mage, comme les elfes appelaient cette aptitude à mêler magie profane et archerie. Filraen avait développé cette capacité avec l’aide de Sywyn qui avait une sœur qui pratiquait cet art. Et cette fois, ces capacités ne devaient pas le lâcher, ou il pourrait bien en être fini de lui. Quand le temps se décida enfin à reprendre sa course les deux traits atteignirent leur cible dans un bruit sourd. La flèche de Filraen venait de se loger dans le crâne du drow, le tuant sur le coup. Le carreau du drow, comme il le craignait vint frapper Filraen en plein cœur… dans un bruit métalique. Filraen tomba à genoux sous l’impact. La douleur était atroce mais il sentait toujours son cœur battre. Saisissant le carreau à pleine main il n’eut aucun mal à le retirer de sa tunique. Filraen se demanda ce qui avait bien pu le protéger du carreau mortel. Regardant sous sa tuique, il vit que sa veille broche rouillée était à moitié « incrustée » dans ses cotes, le laissant saigner au sein gauche.
-« Gwendolyne … cette satané broche vient de me sauver la vie … Shevarash soit loué, je ne retournerait pas à la terre cette nuit. »
Filraen pensa toute la nuit à cet instant. Et au matin, il décida de quitter la région pour repartir vers Calisham… Il devait en apprendre plus sur son passé et sur celle qui lui avait légué cette broche.