[Mort RP] Certas Terenason

Citation :

Nom du compte joueur: Sir_CED

Nom du perso: Certas Terenason

Race: Humain

Age: 24 ans (révolus)

Alignement: Loyal Bon

Religion: Eglise de Tyr

Arme de prédilection : épée longue

Classe : Paladin

Trait de Caractère: Courtois, mais n'hésite pas à rendre les qualificatifs qu'on lui fait. Sait garder son sang-froid, malgré son impulsivité. D'un tempérement courageux, il ne refuse jamais un duel loyal et équitable (jamais de combats contre plusieurs individus par exemple qu'il qualifie d'action déloyale et lâche). Lorsque une injustice se présente, il utilisera tous les moyens a sa disposition pour essayer de remedier a cela (pas de fourberie ^^)

Description physique :
Couleur de peau : blanche
Poids : 92 kilos
Signes particuliers : cheveux longs blonds/chatains tombant sur ses épaules
Taille : 1m 88
Yeux : bleu-gris. Regard profond analogue à celui de son père
Autres : jeune homme courtois, et charmant, sans pour autant être un "canon" (lol).

Il faisait bon vivre dans la taverne d'Eauprofonde...L'ambiance était conviviale et sympatique malgré le bruit environnant. L'astre solaire n'etait pas encore couché, mais le crepuscule serait au rendez vous dans trois bonnes heures.

Un homme de grande taille entra dans la taverne. Encapuchonné ses traits etaient bien dissimulés. Il etait vêtu de maniere assez sombre, mais tres élégante. L'individu s'approcha du comptoir et commanda un vin elfique : une boisson apaisante, parfumée et aux vertues bien connues de part le monde. L' homme bien vêtu tenait un baluchon dans une main, et un coffre ressemblant a un petit cerceuil dans l'autre main.

Il demanda d'une voix melodieuse au tenancier de l'etablissement, un homme petit, barbu et courtois : "Je suis troubadour, messire. Et j'aimerais savoir si...vous recherchez un joueur de luth pour quelque representation. J'ai lu avec interet votre affiche sur le panneau, fixé a l'entrée de votre taverne."
Le petit patron fut vif : "Mais oui, mais oui ! J'aimerais un peu d'animation ce soir dans ma modeste boutique ! Vous arrivez a point nommé monsieur : je n'ai pas encore rencontré de barde qui ai repondu favorablement"
La reponse fut immediate "En ce cas, mon luth est a votre service...Othilas est mon nom, messire. Et je serais ravi de pouvoir divertir votre personne, ainsi que les clients de votre établissement" repondit l'encapuchonné, tout en s'inclinant legerement.
Le petit homme semblait satisfait : "parfait, parfait ! je vous montre la loge...nous y discuterons des modalités du déroulement, votre futur paiment etc, etc....venez-venez, c'est par ici."

Apres quelques minutes de discussion, le parton de la taverne laissa le troubadour disposer de la loge. "Lorsque le crepuscule viendra, le spectacle commencera" annonça le barde qui preparait ses affaires.
Apres deux heures de preparation et de restauration dans sa loge, l'homme elegant et toujours encapuchonné quitta la loge, le coffre dans sa main droite et se dirigea vers la salle centrale, là ou toute la clientèle consommait.

Discretement, il s'installa stratégiquement, dans un fauteuil situé presque au centre de la salle. Assis confortablement, il ouvrit son coffre semblable à un cerceuil, et en sorti son instrument : un Luth superbement verni. Il referma le coffre soigneusement et le rangea.
Au moment ou il gratta les cordes, les clients attirés par la musique, se retournerent de concert pour écouter la melodie.
Le troubadour ouvrit la bouche et de sa voix plus que charmante, il se présenta : "Messires, gentes dames, permettez moi de solliciter votre attention un instant...." Les gens se turent, apparemment tous et toutes, disposés a écouter l'individu et son magnifique luth.
Le barde poursuivit : "Je me nomme Othilas et j'ai là une chanson de geste, qui pourrait vous divertir....Une chanson qui raconte une histoire...celle de l'ascension, et de la fin tragique d'un homme de bien...."

Les clients etaient tous attentif...Le dénommé Othilas se mit a sourire et ouvrit un livre de cuir.
Rigoureux, magistral et concentré, il commença le recit musical...




Introduction :

Fils unique de Ménélas Terenason et de Luciana Iddlesong Terenason, Certas naquit en ville de Padhiver peu de temps avant la destruction de cette ville. A peine arrivé en ville, les Terenason furent attristés de quitter leur jolie petite demeure qu'ils venaient d'acquérir. Mais ils n'avaient pas le choix : rester aurait été pure folie. Les parents de Certas emmenèrent leur enfant et quittèrent donc la ville assiegée, dont les murs subissaient l'assaut de forces impitoyables. Les forces armées restantes de Padhiver ainsi que les civils s'organisèrent ; et l'exode des Padhiveriens à destination de Leilon commença.

C'était une époque de souffrances sans noms et une misère extrème sévissait. En effet, la vie fut difficile pour tous les habitants, qu'ils fussent résidents du petit bourg, ou exilés de Padhiver. Survivre dans des toiles de tentes et habitations de fortune etait le seul lot pour tous les exilés. Nul ne savait si les coalisés reussiraient un jour à repousser l'envahisseur maléfique qui assiégait inlassablement Leilon. Espérer la fin de ce carnage : voilà quelle fut la préoccupation essentielle de tous.

Ménélas fut requisitionné par les forces défensives de Leilon coalisées au reste des troupes de Padhiver, en raison ses facultés de guerrier/ forgeron . Pendant ce temps, son épouse bien-aimée Luciana, s'occupait de leur fils et tentait de le nourrir comme elle le pouvait : Les denrées alimentaires étaient gérée de manière très rigoureuses par les autorités et leurs representants et tout le monde ne mangeait pas à sa faim.
Les batailles sanglantes, les cris des combats, la mort qui choisissait plusieurs victimes... un spectacle d'horreur se déroulait tout les jours : pas une journée de repit ne fut donné aux assiégés...La venue de chaque crépuscule offrait malgré tout, un espoir à Leilon, car il sonnait la fin des hostilités.

Puis un matin, après des mois de comabts incessants, le siège fut finalement levé. L'envahisseur affaiblit, fut contraint de partir et de retourner dans les sombres abysses dont il emmergea. Ménélas n'arrivait pas à en croire ses yeux lorsqu'il vit les premiers ennemis plier bagages et quitter les environs de Leilon. Mais il était heureux que lui et sa femme aient survécus : ils pourraient vivre leur vie et voir leur enfant grandir. La vie pouvait enfin reprendre ses droits, et l'ordre des choses paraissait rétablit

Une fois que les derniers envahisseurs eurent quitté le secteur, le seigneur Nasher, décida que la lumineuse Padhiver devaient "renaitre de ses cendres encore plus belle et plus forte qu'autrefois". Les survivants, aidés par les autorités de Leilon, commencèrent les travaux des principaux bâtiments (dont le temple de Tyr) et des nouveaux remparts. Ménélas fut engagé en tant que forgeron/ferrailleur pour concevoir plusieurs pièces métalliques d'architecture, toutes de formes et de tailles très variées. Lui, sa femme et leur fils s'installèrent dans une maisonnée très modeste, située dans le quartier du port. Une maisonnée qu'ils occupent toujours actuellement.

Padhiver, une ville renaissante grâce à la tenacité de ses habitants, qui travaillaient le coeur joyeux, remerciant le ciel d'être encore en vie. Quant à la petite famille, la pauvreté (pas la misère, hein, c'est pas pareil ^^) et les bons moments étaient au rendez-vous : Certas eut une enfance insouciante et heureuse pendant 13 ans. Sa mère Luciana, lui apprit à lire, à écrire et à compter, pendant que Ménélas de son côté, essayait de faire partager à son fiston l'art de la forge. Certas et ses parents semblaient constituer une famille très unie, jusqu'au jour où le destin décida de choisir une autre voie pour le petit Certas...

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[HRP] Je sais que j'etais pas encore la, mais pour les anciens qui étaient presents lors du siege de Leilon (cora, chimay, keldorn et les autres) j'ai lu la chronologie du val : si ca concorde pas avec ce que vous avez vu, n'hesitez pas a me le dire par mp, que je puisse retoucher mon BG merci [HRP]

Chapitre 1 : l'appel du destin

Comme chaque année, sa sainteté, le Haut prêtre de Tyr avait pour habitude de sortir de son Sanctuaire pour aller bénir la populace pendant une après midi entière après la messe. Cette bénédicion se faisait par une simple apposition de la main sur les individus concernés. Les gens se sentaient "apaisés et serreins" après l'apposition du Haut prêtre, disait-on à l'époque. Il ne restai plus que quelques foyer a visiter. Le haut prêtre, escorté par deux soldats de Tyr parcouraient le port de Padhiver...

Il commençait a faire nuit : Les Terenason étaient en train de souper quand on frappa à la porte d'entrée. Luciana se leva et alla voir qui était sur le palier de la porte. C'était le révéré haut prêtre de Tyr accompagné par deux soldats du Juste. Elle le fit entrer et le haut pretre ordonna à ses hommes de rester en faction devant la porte que Madame Terenason referma.
Le religieux souhaita le bonsoir à tout le monde et expliqua le pourquoi de sa venue, tout en observant le logis dans lequel vivait cette famille. Tous les trois s'inclinèrent de concert devant le saint homme pour lui rendre le bonsoir. Il apposa sa main gauche sur la tête de chacun en psalmodiant des mots étranges.

Puis vint au tour de Certas. Le vieil homme regarda le garçon attentivement : il avait remarqué quelque chose d'étrange et de singulier chez cet enfant. Le Saint vieillard se tourna vers Messire et Dame Terenason en souriant : "Nous devons parler tous les trois. Votre fils peut il nous laisser converser ?"
"Bien sur, mon seigneur" acquiessa Ménélas. Luciana demanda à Certas de monter à sa chambre. Le garçon se demanda bien des choses, mais il obéit sans se faire prier. Le vieillard à la barbe blanche semblait attendre quelque chose de la part des Terenason.

Il marcha de long en large, les mains dans le dos : "Madame, Messire, je ne doute pas que vous soyez de bon parents : Vous semblez avoir appris à votre enfant l'obéissance, et la tenue à adopter face a quelqu'un d'important ; et c'est très bien. Cependant votre fils a l'opportunité de sortir de cette vie très modeste pour devenir un homme de qualité. Si vous accepter ma proposition, l'Eglise de Tyr lui offrira le gite, le couvert, une instruction et une formation dans tous les domaines. Il sera bien traité et ne manquera de rien."
Ménélas et Luciana se regardèrent, surpris. "Nous aimons notre fils, mon seigneur, et ne desiront pas nous séparer de lui" répondit fermement mais courtoisement la femme aux cheveux blonds. Voyant leurs apparente reticence, le Saint Prêtre détacha une bourse, pendue à sa ceinture de cuir et d'argent. "Je comprends votre position. Je l'avais effectivement pressenti. Peut être qu'un dédommagement pourrait vous faire voir les choses...sous un autre angle..."
"Notre fils n'est pas une marchandise messire. Mon épouse et moi même l'aimons de tout notre coeur, et nous ne le cederons pas contre tout l'or de Faérune. Nous ne vivons pas dans le grand luxe à l'instar des notables et des prêtres, mais nous sommes une famille heureuse et unie. Cela, personne n'y changera rien, pas même vous." Ménélas avait le regrad dur à l'encontre du vieux prêtre.

Ce dernier soupira, visiblement contrarié. "Laissez moi ajouter une dernière chose, avant que vous ne preniez la decision finale concernant le destin de votre fils. Je note que vous tenez beaucoup à lui, et qu'une séparation définitive serait malvenue. Aussi suis je disposé à faire une derniere concession avant de partir et de vous laisser réflechir à l'offre que je viens de vous proposer. Je ne suis point voleur d'enfant : Certas pourra passer chez vous un jour et demi par mois."

Sur ces entrefaits le Vieux sage se dirigea vers la porte pour sortir du logis, laissant la bourse sur la table. "Reflechissez bien a ma proposition : ne pénalisez pas votre enfant, sous pretexte de vouloir le protéger contre je ne sais quoi. Ne lui fermez pas les portes d'une vie meilleure et d'un avenir glorieux. Je passerais demain soir pour connaitre votre décision. Bien le bonsoir bonnes gens." Il ouvrit la porte, ordonna a ses deux soldats de le suivre jusqu'au temple. Puis il referma vivement la porte de la maisonnée, laissant les Terenason dans le doute et le questionnement.

Le lendemain soir, le révéré vieil homme revint au logis des Terenason. Aucun soldat ne l'accompagnait cette fois : "Alors, bonnes gens ? avez vous réflechit à ce que j'offrais à votre fils ?". La réponse ne se fit pas attendre : Ménélas prit la parole "En effet messire, nous en avons discuté mon épouse et moi-même et nous avons expliqué à Certas ce que vous demandiez. Nous lui avons egalement expliqué le pourquoi de notre décision. Nous acceptons votre offre mon seigneur, et nous esperons tout deux que la formation que vous dispenserez à notre enfant se passera sans encombre".

Lissant sa barbe blanche, le haut prêtre acquiessa d'une voix apaisante : "Vous n'avez pas à vous inquiéter messire, l'Eglise de Tyr est l'incarnation de la Justice : votre fils sera instruit et formé selon les dogmes du Juste, comme tout ceux qui passent par nos écoles".
Les affaires du garçon etaient préparées dans un pauvre balluchon. Le coeur gros, les parents de Certas embrassèrent leurs fils et lui firent quelques recommandations, avant de le laisser au soins du prêtre. Ce dernier salua les Terenason et sorti de la maisonnée, suivit de près par le jeune garçon qui se retourna plusieurs fois vers la maison de ses parents, comme pour chercher leur présence...

Chapitre 2 : Une Instruction, un Dogme, un Dieu

Le révéré vieillard mena le garçon à sa chambre, au temple de Tyr, dans des appartements réservé aux prêtres et adeptes du Juste. C'etait un lieu clair, propre et d'une qualité supérieure à la petite chambre qu'il occupait chez ses parents : un lit, une table de nuit, un bureau, une chaise et une commode formaient le mobilier.
"Tu es ici chez toi mon garçon. Installes toi à ta convenance. Un écuyer viendra te reveiller au petit matin. Fais ce qu'il te dit, car ta formation commencera dès demain. Bienvenue chez le dieu de la justice Certas, bonne nuit." annonça le viel homme en quittant la chambre. Le garçon eut un peu de mal à s'endormir, car toutes sortes de question se bousculaient dans sa tête. Mais Morphé est irrésistible, et le sommeil vint...

Tres tôt, le lendemain matin, un jeune adepte de 17 ans nommé Anomen vint éffectivement reveiller Certas. Apres une restauration copieuse et une toilette approprié, Anomen ordonna au nouveau venu de l'accompagner dans les appartements du haut Prêtre. Ce dernier lui expliqua pourquoi il était la, ainsi que toutes les modalités concernant cette nouvelle voie qui se présentait.

"Une instruction, un dogme, un Dieu : voila le résumé de ce qui te sera enseigné ici mon Garçon. Les paladins et soldats de Tyr sont ses serviteurs : ils sont là pour protéger les innocents et pour que Justice soit faite. Tu apprendra nombre de choses grâce à l'Eglise, dont l'histoire, la géographie, la politique et la theologie. Je serais ton principal professeur pendant environs trois années."

Le fils Terenason écoutait attentivement le discours du vieux sage.
"Il y a plusieurs étapes à franchir avant de devenir Paladin. Aussi, as tu franchis la première ce matin en devenant -Novice de Tyr-. La prochaine étape de ton parcours sera d'acquerir le titre de -d'Adepte-, mais nous n'en sommes pas encore là... Est ce que tu m'a compris, Certas ? "
"Oui, messire." acquiessa sérieusement le garçon.
"Parfait. Maintenant, tu vas suivre Anomen jusqu'à la nef du temple. Tous les éleves de tout âge y sont présents. Vous y verrez également le sir Fetten, un prêtre récemment ordonné, qui sera l'un de vos professeurs. Il vous expliquera les fondements de l'Ordre et répondra à vos éventuelles questions. Ensuite, messire Fetten vous fera visiter les structures du Temple du Juste, dans lesquelles vous allez passer toute votre formation. Des questions ?"
"Heuu..Non messire" repondit le novice, en se grattant l'arrière du crâne.
Le vieux prêtre ne put s'empêcher de rire aux éclats : "Très bien mon garçon ! Maintenant allez y, ne faites pas attendre le sir Fetten : il a beaucoup de choses à vous dire."

Les deux adolescents s'inclinèrent et s'en allèrent en direction de la nef, là où le prêtre allait faire son discours de présentation. Près de l'autel une quinzaine d'apprentis étaient assis sur les bancs : les plus âgés discutaient à voix basse, et les plus jeunes attendaient sagement le discours du prêtre-instructeur. La lumière du soleil qui passait par les vitraux, emplissait le lieu sacré d'une serrénité abolue. Au fond de l'édifice, derrière l'autel où se tenait le prêtre, on remarquait l'abside : une remarquable statue représentant un homme aux yeux bandés et à la main droite absente, semblait se dresser fièrement. Pour tous les adeptes du culte, cette statue imposait le respect et l'admiration. Les deux retardatèrent saluèrent respectueusment l'instructeur et s'asseyèrent discrètement.

Le monologue du prêtre commença. C'etait un discours fascinant pour les plus jeunes qui découvraient petit à petit les rudiments de la religion de Tyr.

Puis vint l'heure du déjeuner : à midi, on emmena tous les apprentis à la salle de restauration. 14 heures : les "Novices de Tyr" avaient rendez vous avec le Haut Prêtre pour un cours d'introduction sur l'Histoire et la Géographie de Faérune. Les "Adeptes du Juste" allèrent avec le prêtre pour un cours de Théologie. Quant aux éleves qui etaient parvenu au stade d'écuyer, ils avaient rendez-vous avec un jeune paladin pour un cours martial sur le maniement de l'épée longue.
A la fin de la journée chaque éleve rejoignit sa chambre : la journée fut longue et pleine d'émotions pour les nouveaux venus.

Les semaines défilaient à grande vitesse. Chaque jour, Certas apprenait des choses extraordinaires et ses instructeurs se félicitèrentt qu'il eu cette volonté d'apprendre. Ses parents etaient heureux de le retrouver une fois par mois, comme l'avait promis le révéré haut prêtre. Trois ans se déroulèrent ainsi dans l'apprentissage et la tranquilité. Le fils Terenason devint "Adepte du Juste" à l'âge de 16 ans et il était en bonne voie pour devenir "écuyer de Tyr".
Lors d'un séjour mensuel chez ses parents, un évenement marquant et inattendu pour l'adolescent se produisit...

Chapitre 3 : Rencontre, adoubement et devoirs :

Certas, lors de sa "permission" chez ses parents, se promena une après-midi dans le bois de Padhiver. Il apréciait le calme et la vie qui impregnait ce lieu, si différent du temple où il passait la majeure partie de son temps. Les feuilles étaient teintés par les couleurs caractéristiques de l'automne et certaines se détachaient en fonction de la brise. Le crépuscule s'approchait... Certas le remarqua et decida de prendre le chemin de la cité. Son père l'avait averti qu'il ne faisait pas bon de se promener seul dans les bois à la nuit tombé et avait bien insisté pour que Certas rentrât avant la nuit.

Toujours en forêt, l'adolescent marchait tranquillement sur le sentier, les mains dans les poches, pensif. Soudain, un grognement sourd fut émis : Certas releva instinctivement la tête, surpris.
Devant lui, une énorme bête d'environs 180 kilos, au pelage anthracite lui faisait face : les crocs sortis et aigusés, l'oeil rouge et malfaisant, la bête menaçante s'avança silencieusement. "Un Loup sanguinaire, et je n'ai rien pour me défendre !" pensa Certas affolé. L'immonde bête grognait toujours. Le garçon en sueurs fut tenté de prendre ses jambes à son cou, mais il n'en fit rien. Sans gestes brusques, il ramassa un rondin de bois qui trainait non loin de là. Le loup bondit sur le garçon, qui reussit à plonger sur le côté, esquivant de peu l'attaque de la bête.

Des bruits lointains de sabots étaient pérceptibles : Certas cria de toute ses forces" à l'aide ! un loup sanguinaire !". Mais trop tard, le loup avait reussit à faire voler le bâton de la main droite de Certas et avait immobilisé l' "Adepte du Juste" au sol, tenant dans sa maudite gueule l'avant-bras gauche du garçon. Les bruits de sabots se rapprochèrent rapidement et une sihouette d'un cavalier en armure apparut. "Lâches-le vile créature !" somma le nouvel arrivant. Le loup ignora bien evidemment cette sommation et augmenta la pression de ses crocs sur l'avant bras, brisant violemment l'ossature. Certas hurla de douleur avant de perdre conscience.

Le cavalier descendit vivement de cheval et murmura quelques mots : une colonne de lumière provenant de l'épée sintillante du cavalier frappa de plein fouet l'énorme loup. Ce dernier, desorienté et légerement blessé, relâcha prise et se tourna vers celui qui avait osé l'interrompre. "Par la sainte Justice, tu vas payer maudite bête !" hurla le cavalier en chargeant. Le combat ne dura que quelques minutes. A la fin le loup s'effondra, sans vie. Apres s'être assuré qu'aucun autre animal de ce genre n'etait à l'affût dans les environs, le cavalier retira son gantelet gauche et s'approcha du blessé : "Je dois faire vite" songea t'il. L'homme en armure posa sa main nue sur la blessure : une petite lumière bleue jaillit, et la profonde blessure se referma peu à peu. Tenant la bride de son cheval, le sauveur inconnu emporta l'adolescent inconscient en direction de Padhiver...

Après une semaine de convalescence, l'adolescent dut répondre de sa mésaventure devant le nouveau haut prêtre de Tyr. Certas était surpris de ne pas reconnaitre l'aimable vieillard qui l'avait instruit jusqu'à présent et fut profondement touché d'apprendre son déccès. En effet, pendant sa convalescence un (des) chevalier(s) maléfique(s) avai(en)t assassiné son professeur.
L'homme, qui était en face de lui, et qui exigeant des comptes sur les évenements qui se déroulèrent en forêt, etait plus jeune que son prédecesseur : sa barbe, plus courte apparaissait de couleur poivre et sel.

A 18 ans, Certas fut nommé écuyer : il pouvait désormais suivre les cours de formation concernant le maniement de l'épée longue. Sa volonté, et sa détermination lui ouvrirent les portes des cours sur "l'évocation de la Foi". Son destin de Paladin se dessinait enfin...
Ceux qui n'étaient pas admis à ce cours d'évocation de la Foi furent dans l'impossibilité de devenir paladins : pour les plus riches et les plus nobles, ils furent adoubés "Chevaliers". Quant aux apprentis issus de revenus plus modestes, ils devinrent "Guerriers de Tyr" ou "Soldats du Juste".
Certas eu donc la chance et le privilège de faire partie de ces élus qui allaient constituer plus tard, l'élite de l'Eglise.

Un matin d'été, durant sa 23-ieme année d'existence, Certas fut convoqué dans la nef du temple de Tyr : il avait reçu l'ordre de s'y présenter vêtu de sa chemise de maille, son pantalon et ses bottes de cuir. Quelle ne fut pas sa surprise à son arrivée : tout les apprentis ainsi que les prêtres-instructeurs étaient rassemblés dans la Nef du temple. Les paladins et chevaliers du culte avaient revetu leurs plus belles armures. Les élèves portaient tous la robe bleue de cérémonie.
Le haut prêtre de Tyr, se tenait devant l'autel, en robe de cérémonie couleur or et bleu-roi. "Ah ! le voici....écuyer Terenason, approchez je vous prie..."

Certas approcha, interloqué, mais souriant. "Mettez un genou a terre, maintenant" demanda le haut prêtre. Il pris le livre sacré du mutilé, que l'on pouvait voir sur l'autel, et le présenta à l'écuyer. Il lui demanda de jurer sur ce livre saint, obéissance au culte, persevérence dans l'éxécution de la Justice, et obédiance à Padhiver et son seigneur. Le fils Terenason acquiessa et promis solennellement de faire son devoir. Une épée longue fut posée sur l'épaule droite de Certas, puis sur son épaule gauche. Un paladin remplaça le haut pretre de Tyr et donna une bonne gifle à l'écuyer. Etonné, ce dernier regarda le paladin qui lui sourit en clignant un oeil. "Bienvenue a toi frère paladin". Le haut prêtre de Tyr intima à Certas de se lever et lui donna l'épée longue. "Puisses tu servir le bien et la justice avec ferveur, jeune Paladin. Ton armure et un heaume t'attendent sur un chevalet dans ta chambre. Tu peux partir..."

Tout le monde se leva en guise de salut au paladin nouvelement adoubé. Certas remercia le Prêtre de Tyr et bomba le torse en quittant la nef, fier et heureux d'être arrivé au terme de sa formation.

Quatres mois après la cérémonie d'adoubement, il fut convoqué dans les appartement du Haut prêtre de Tyr : "Paladin Terenason, tu vas te rendre a Luskan afin d'y faire appliquer la justice de Tyr. Il n'y a que trois paladins de la triade présents dans cette ville indépendante, dont un paladin de Torm et deux serviteurs du Juste. Te souviens-tu du cavalier qui t'a secouru dans les bois il y a six ans ? et bien, c'etait un jeune paladin de Tyr du nom de Keldorn ( ). Lui-même et sont maitre, le sir Wishmerill ont besoin que tu les secondes."

Le prêtre scrutait le jeune paladin. Il ajouta :"De plus, j'ai appris de ton père, que tu aurais aimé un jour entrer dans la garde de Padhiver. Si l'occasion de te faire engager dans la garde de Luskan se présente, et bien saisis-la : tu as ma bénédiction. Tes affaires et un cheval t'attendent à l'auberge. Vas....et fait ton devoir, serviteur du mutilé."
Le fils Terenason s'inclina et fit ses adieux au haut prêtre. Une fois à l'auberge, il prit ses affaires et enfourcha sa monture en direction de Luskan...

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[Hrp] voilà c'est finit Mes excuses à nos scribes igno et faust, mais Certas est level 26 et j'avais beaucoup de choses a dire. [/Hrp]

(...rien a dire, je veux pas gacher plus ce BG par du HRP! Validé biensur)

Premier contact avec l'ennemi....


(Luskan, il y a un peu plus de 5 ans en Uktar, la Pourriture...)

Le soleil venait de se lever il y a peu...Le jeune paladin Terenason allait avoir 24 ans dans quelques semaines...Il se leva et regarda son oeil au beurre noir dans le petit miroir: "hummm...Ce Nathan... m'a bien marqué de son poing hier. Mais qu'importe, le soleil est au rendez-vous. Et il me tarde d'aller explorer cette crypte, réputée maudite !"

En effet, Certas venait d'arriver en ville de luskan il y a quelques jours...Nathan, un jeune homme robuste vêtu de sombre et de doré un peu a l'image des barbares du nord, les cheveux flamboyants, à l'air fier et arrogant, accueillit le paladin et l'insulta de "paysan". Certas, malgré son impulsivité, garda son calme sur le moment. Mais il ne manqua pas de retrorquer....Nathan semblait furieux. Malgré les propos de la charmante Delwen, il mis un coup de poing dans l'oeil droit du "gueux", second qualificatif de Nathan à l'égard de Certas.

Apres un brin de toilette, et un repas léger, le paladin mis son armure de mailles et rangea son épée longue au fourreau. Le jeune Terenason pria un moment sur son petit autel de fortune, installé sur la commode dans sa petite chambre. Puis, l'écu des paladins de Tyr fixé à son bras gauche, son épée rangée dans son fourreau et attachée en bandouillère, il ferma la porte de sa chambrine pour quitter l'auberge de Garfaux. Il se dirigea vers la porte nord de luskan, en vue d'aller explorer le lieu maudit...
La porte de la crypte se dressait devant le paladin. Une tête de mort ornait l'entrée du mausolée...Le jeune individu, porteur de la cotte de maille et du blason de la Justice, poussa la lourde porte de la crypte..."Tremblez créatures impies, car me voici...."

Il faisait sombre dans le mausolée près de Luskan....Mais on y voyait tout de même les murs, les coffres divers, et le sol, usés par le temps et la moisisure. Certas renifla l'air ambiant...et toussa quelque peu : Une odeur fétide regnait en ce lieu abandonné..."Cet endroit pue la mort...il va falloir le purifier..." souffla t'il.
Sorti tout droit de l'obscurité, des squelettes hideux vinrent à sa rencontre...Les yeux rougeoyants et sans vie, ils se jettèrent sur lui. Ce fut la première confrontation du paladin Terenason avec des morts-vivants...A son grand étonnement, il fut confiant et il n'eut que peu de difficultés à s'en débarasser...
"Voilà une bonne chose de faite : que Tyr soit loué !" déclara t'il tout en pourfendant le dernier squelette, qui s'écroula comme un vulgaire fétu de paille.

Soudain, une aura de haine se manifesta....les vibrations étaient fortes et mauvaises...Des pas métalliques, lourds et assurés paraissaient résonner dans le mausolé...Le paladin novice tourna la tête dans la direction des bruits de solerets...
Un humanoide aussi grand que lui, vêtu d'une lourde armure de plates complète de couleur noire obsidienne, faisait face au paladin...
Il portait un bassinet (casque) très haut : ce casque recouvrait totalement le visage et la tête du sombre propriétaire. Le symbole d'un gantelet noir était bien en évidence, sur le plastron de l'armure. L' épaisse cape noire, bordée de rouge, etait impécable. Le serviteur du Fléau tenait dans sa main droite, recouverte d'un gantelet d'ébène de tres bonne facture, une gigantesque hache double...Cette arme irradiait d'une malveillance certaine...

La voix grave mais humaine se fit entendre alors : "Je suis Orchal de Rocronde...Chevalier du Gantelet Noir, Garde Prétorien de l'Eglise orthodoxe de Baine et son représentant en la personne du Patriarche messire de Froideval ....A qui donc ai-je...l'honneur ?..."
Le jeune paladin suait quelque peu...Mais il resta courageux. Il avala sa salive et se présenta à son homologue maléfique.
"Je me nomme Certas Terenason, Paladin de Tyr...et vassal du seigneur Nasher Alagondar..."
Puis s'ensuivit une conversation dont seuls les deux protagonistes conservent le souvenir...

Le chevalier de Rocronde annonça : "Vous avez l'air novice...paladin...Montrez moi donc la vaillance du Juste....si toutefois vous en êtes capable..."
Le paladin se senti perdu...Ce chevalier noir, avait l'air tres fort, et experimenté : il le savait. Pourtant, fidèle à son engagement envers Tyr, il répondit : "Un paladin ne se dérobe pas...Je suis prêt à combattre, chevalier de Baine..."
Le chevalier de Rocronde intensifia son aura...Il semblait plus que satisfait de la réponse : le conflit allait avoir lieu. Levant le bras gauche, il invoqua une créature des abysses infernales, un vrock. Certas équarquilla les yeux, sous son casque de demi-mailles, lorsqu'il vit la créature...Sa main droite qui empoignait son épée, se mit à trembler...
Orchal expliqua à Certas :"Paladin, si vous réussissez à vaincre mon serviteur, je vous laisserais quitter cette crypte...Que le Fléau m'en soit témoin..."
Le combat commença...

Au début, le disciple de Tyr semblait à égalité avec la créature ; Tous deux étaient blessés à de nombreux endroits...
Le chevalier de Baine se délectait de cette scene de combat : il n'en perdait pas une miette, scrutant les moindres mouvement du serviteur du Juste.
Malheureusement, le paladin après plusieurs minutes, assaillit par la fatigue et les blessures multiples, fut dépassé par le vrock infernal. Ce dernier repris le dessus, et d'un coup de pied, il envoya valser le novice contre un mur, à quelques mètres de là...

Le vrock semblait ricanner : il s'approcha de Certas inconscient et ensanglanté, prêt à lui porter le coup fatal...La hache double s'interposa, empêchant ainsi la creature d'assouvir ce repugnant plaisir de mise à mort : "Non !!...IL est à MOI...vrock !..." beugla Orchal, presque enragé.
Levant a nouveau sa main gauche, il renvoya son serviteur, qui s'inclina presque honteusement, comme pour s'excuser d'avoir presque désobéit à son maitre.
"Tu as de la chance, serviteur de Tyr....La mort est capricieuse, aujourd'hui...Il serait trop facile, pour un prédateur... d'éventrer un nouveau-né..." declara solennelement le maudit chevalier.
Il transporta le paladin hors de la crypte, et l'installa sur un cheval...Il l'attacha solidement, et mis une grande claque sur les flancs du canasson, qui s'en fut, trottinant vers le sud...

Certas Terenason fut trouvé plus mort que vif au village de Port last, par les gueux des environs... Ces paysans envoyèrent quelqu'un pour prevenir les prêtres de Padhiver, afin de guérir le jeune paladin en piteux état...

[Post RP suite a la rencontre Certas-Orchal]

Rencontres sympatiques et devoir pris tres au serieux...


Le serviteur de Tyr s'etait remit péniblement de son aventure à la crypte maudite....Il retourna a Luskan, selon les directives du haut prêtre de Tyr. Il ne voulait pas laisser tomber sa mission.

Un soir, alors qu'il se promenait sur la place luskannienne, torche en main, il rencontra un groupe de femmes, qui discutaient en pleine nuit, sous la lumière de la lune : une halfeline, une elfe et une humaine.
L'halfeline, était connue sous le nom de "Aline", L'elfe se nommait Waelle Boislalune. Keli des runes, etait la troisième femme.

Visiblement Aline la petite blonde, etait très malicieuse : Son air espiegle et presque innocent en faisait quelqu'un d'apreciable, pour qui la connaissait. En tout cas, elle ne manqua pas de montrer au jeune paladin, sont humour si...singulier.

Certas prit tres mal, les propos d'Aline et de Waelle : les deux nenettes se moquerent ouvertement du jeune homme et de son exces de zele..."Bah, les paladins, tous les même ! faut toujours qu'ils essaient de faire plus que c'qu'ils doivent ! bon sang : une armure, une épée, et...hop ! ça joue au garde de la ville ! ". Les deux copines riaient de bon coeur. Même si la garde ne voulait pas de paladin dans ses rangs, le jeune Terenason restait determiné dans sa mission de protection de Luskan.

Keli, quant a elle se faisait plus discrète que ces compagnes. Peut etre comprenait elle le devoir de Certas ? En tout etat de cause, des rumeurs inquiétantes circulaient selon lesquelles une "armée des ombres", se cachait dans le nord du Val de bise, prête à frapper Luskan et ses habitants.

Wishmerill avait disparu, et Keldorn était introuvable... Pendant quelques Jours, Certas fut apparemment le seul paladin à représenter Padhiver, durant son sejour à la ville des voiles. En réalité, il n'etait pas seul....La louve Coralys et d'autres alliés demeuraient dans les environs, mais cela, le Tyriste l'ignorait totalement...

Certas fit de nombreuses rencontres durant ces semaines passées à faire son devoir "élémentaire" en ville de Luskan : Le nain, adepte de Gond, nommé Torkil Barbe-bleu, en est un exemple des plus marquant. Mais il y eut aussi Sylvain Chemin-vert le sympatique trafficant de vin. La bedaine bien remplit, mais l'air tres commercial, il vendait son precieux vin elfique, aux propriétés régénérantes. Il etait partout...Luskan, au sud, au nord, dans la campagne, la foret....vraiment partout. On eut dit qu'il y avait 10 "Sylvain Chemin-vert", qui couraient la région... On pouvait même se demander, si le gros Sylvain vendait sa marchandise aux squelettes de la crypte mauidte de Luskan !
Que de rencontres dans cette ville mouvementée...citée qui semblait être le centre de la region, et l'objet de toutes les convoitises...
Car les ombres avancèrent...et le futur n'annonçait rien de bon...

Malgré les ténèbres, les rangs du bien, se renforcent...


Cependant, la rumeur concernant l'armée d'envahisseurs démoniaques, venus d'on ne sait où et qui se nommait. "La Légion des ombres" continuait d'inspirer la terreur parmi les gens du val de bise, de luskan jusqu'a Leilon, en passant par Port last et Padhiver....Nul ne savait quand cette armée maléfique attaquerait Luskan...

De vaillants personnages firent leurs apparition : principalement Guile Dess, Phalatar et Candis de Montaigu, trois jeunes paladins récemment adoubés, venus selon la volonté du Clergé de Tyr, pour renforcer les forces de Luskan ; Il fallait aider Keldorn et son apprenti Certas dans leur importante mission de protection et d'assistance...quant à Wishmerill, l'ancien maitre de keldorn n'était toujours pas reparu.

Malgré cette nouvelle, Certas apprenait vite : les conseils avisés de Keldorn et l'instruction dispensée, aiderent le jeune Tyriste dans sa quete de parfaire l'art de l'evocation de la foi, et dans l'art de la guerre...
D'ici quelques mois, il serait plus à même de se défendre contre les attaques des séides de Baine...
Un matin, lorsque la fonte des neiges vint, en Mirtul, alors que le paladin Terenason s'entrainait avec ses compagnons d'armes au sud de luskan, un habitant affolé annonça la crucifixion d'un paladin de Tyr par des agents de la Main Noire, en face de la crypte maudite, porte nord...
Certas était révolté: "A quatre contre un, c'est indigne et lâche....!" s'exclama t'il.

Le paladin Keldorn, semblait être un élément génant pour le culte de Baine. Les serviteurs du seigneur noir, voulaient peut être profiter de la confusion orchestrée par la "Legion des ombres", pour commencer leur campagne... Les adeptes du Fléau pensaient sans doute intimider les paladins de l'Eglise du Juste, par cette action de crucifixion...Quelle erreur ! La Légende raconte que Keldorn, aurait entendu son Dieu s'adresser a lui, le félicitant pour sa bravoure..et l'encourageant à mener sa mission de justice, malgré l'adversité. Tyr, l'aurait également soigné à ce moment là... (a confirmer ou infirmer, je ne sais plus ^^)
Cette annonce, renforça la volonté de Certas, dans sa tâche de bras droit de Keldorn...
Le paladin était prêt désormais. Candis de Montaigu devint la nouvelle apprentie de Keldorn et dans l'urgence imposée par les deux menaces, celle de la Legion, et celle de La Main Noire, Guile Dess devint l'ecuyer du Paladin Terenason.
Et pendant ce temps-là Luskan et ses héros, dont Nathan, Erkenbrand, Delwen, Coralys et quelques autres, se préparaient à tout eventualité...Les ombres avançaient de plus en plus...

Les héros de Luskan : Première défaite de l'armée des ombres


Un jour, au crépuscule, plusieurs silhouettes se profilèrent à l'horizon....Des êtres apparement humains, mais de taille plus grande et de corpulences impressionnantes se postèrent devant les murs de Luskan. Leurs armures etaient plus noires que celles des servants de Baine, et de nombreux pics, etaient visibles sur les plaques de métal inconnu, qui recouvraient leurs corps...a peine visibles.... Certains arboraient des heaumes a forme de gargouilles ou de démons....

Un badaud qui allait couper du bois vint a passer. Voyant les "monstres", il couru appeuré jusqu'a la place du forum, là ou se situait le temple d'Aurile, pour donner l'alerte : "Les...les Démons ! Ils...ils assiègent la ville ! ". La panique s'empara des habitants, et la garde eu beaucoup de mal à faire restaurer le calme...
Nathan, Erkenbrand, Delwen, Aline Majorel, Keldorn, Wulfarg, Phalatar, Guile Dess, Torkil Barbe-bleue, Certas Terenason et bien d'autres encore, se rassemblèrent devant l'armée démoniaque...Ils décidèrent, tous ensemble de faire rempart pour proteger la cité.

Mais tous les héros ne partagaient pas le même point de vue : Keli des runes, Isang, Aniriandel Hana, Lomyril le rôdeur, Coralys la Louve et les gens du bosquet sacré se tenaient à l'ecart, près de l'entrée de la forêt...La saule du bosquet du nom de Isang, se demandait si il fallait aider les citadins dans leur lutte contre l'armée des ombres. Après tout, les druides ne devaient-ils pas rester neutres, quelques soient les circonstances ? (pour les noms que j'ai cité, a confirmer ou infimer : c'est vieux tout ca...j'ai la memoire qui me joue des tours ^^)

Le général de l'armée ennemie, se dirigea vers Nathan...Naturellement Il railla tous les defenseurs, et expliqua sèchement aux druides que si ces derniers se mêlaient de ce conflit, ils le paieraient de leurs vies... Pour l'occasion, Certas et Nathan avaient mis leur différent de coté. Ils tentèrent de convaincre les gardiens de la nature...mais en vain.... A vrai dire, ils n'etaient pas les seuls a avoir essayé de les persuader que seul le combat etait envisageable : tous les heros (ou presque) tentèrent de solliciter l'aide des druides.
Préférant la non-intervention, Isang et ses troupent firent demi-tour, laissant les Luskanniens ...seuls.

La bataille s'engagea...une pluie de flèches demoniaques s'abbattit sur les défenseurs de la ville, les magies divines et profanes fusaient dans tous les sens ...Les blessés furent nombreux, gardes de la ville ou heros...Voyant que les défenses tenaient farouchement, après une journée de siège, le chef de l'armée maléfique ordonna la retraite. vIsiblement, ils ne parvenaient pas à passer la ligne de défense...Nul doute qu'il reviendraient en masse, un jour...
Une menace venait d'être écartée... Malheureusement, dans son Eglise Noire et Maléfique, le patriarche de Froideval élaborait son plan... Il allait frapper bientôt, et il allait frapper fort...

Expension du Gantelet Noir, conflits et contacts amicaux...

En effet, la campagne entamé par l'Eglise Noire pour le contrôle du nord de la region se poursuivait. ...Belle prairie fut l'une des premières cité à tomber sous le joug de la Main Noire. Les tentatives d'incendies de forêt et d'erradication des membres du bosquet furent nombreuses...Un bastion du Mal fut érrigé au large de Port Last, ce qui en fit une tête de pont pour une eventuelle invasion de Padhiver.

Cependant, le Sir de Froideval était loin d'être un sot : un conflit direct avec Pahiver et l'Alliance Seigneuriale aurait sellé sa perte, et la destruction de son Eglise...Le patriarche de Froideval attaquerait les serviteurs du bien d'une manière différente: Il utilisa de nombreux agents et usa de quantité de stratagèmes pour arriver à ses sombres desseins...le sang coula de nombreuses fois...
Malgré ces combats incessants, Certas se lia d'amitié avec de nombreuses personnes durant ces sombres évènements que la Main Noire déclencha :

Tout d'abord parlons de Keldorn : Cet homme remarquable d'une trentaine d'années, aux cheveux gris-argent fut le maitre d'armes de Certas. Il fut aussi et son sauveur, lorsque le jeune Terenason, alors adolescent, fut attaqué par un loup sanguinaire dans la forêt de Padhiver. Sans l'intervention du paladin Keldorn, il n'aurait plus été de ce monde...Un lien particulier etait né entre le maitre, et son apprenti.

Ensuite, ses compagnons d'armes Phalatar et Guile Dess : Phalatar servait le Véritable en tant que paladin mais cela n'empechait pas la fraternité d'exister. Le paladin Phalatar etait a peu près aussi aguerri que Certas, à la difference pres que Phalatar se considérait comme une sorte d'auto-didacte. Lui et Certas s'entrainaient souvent a l'épée. Guile Dess, quant a lui exercait sa Foi comme Certas. Ce dernier apreciait beaucoup cet elfe. La personalité de Guile en faisait quelqu'un d'imaginatif, et audacieux....quoique un peu ingénu parfois.

Puis le nain prêtre de Gond nommé Torkil Barbe-Bleue : Ce nain pouvait être considéré comme le maitre à penser et le précepteur du Paladin Terenason. "Témpérence, Sagesse, Méditation, Humilité, Pardon, Ouverture d'esprit et Protection des faibles" tels etaient les concepts proné par ce nain, a la sagesse indeniable et dont l'experience allait profiter a Certas. Ils eurent de nombreuses discussions concernant des sujets divers et variés : il parlaient de tout, et de rien. Le jeune homme et le nain chasserent les morts-vivants dans toute la region, notamment ceux de Mirabar, et ceux de Port Last...et ce toujours dans la bonne humeur ! Ce nain etait vraiment exceptionnel ; rien a voir avec les guerriers crasseux de son espèce...(mdr)

Des humains, un elfe, un nain....et encore des oreilles pointues ! Aniriandel Hana et Lomyril : deux elfes que Certas tenta d'arracher aux mains de trois loviates alors qu'il patrouillait sur la route de Mirabar, pres du camp des gitans. La pretresse et les deux sorcieres retenaient captifs les deux elfes infortunés. Certas se presenta et degaina en sommant de relacher les deux prisonniers. Un dragon rouge fut invoqué, et un sort mental domina le paladin. Sous contrôle de l'une des sorcieres. Il fut forcé d'executer une gitane... Jamais certas ne se pardonna la mort de cette femme. Les trois chiennes, torturerent le paladin pendant quelques minutes....et emmenerent les deux infortunés vers un lieu connu d'elles seules.

Les serviteurs de Tempus etaient aussi au rendez vous dans les personnes que Certas apreciait : Erkenbrand et Wulfarg....deux séducteurs aux allures diametralement opposés : Erkenbrand le jeune loup vicieux, et Wulfarg le vieux loup experimenté. Apreciables, marrants, costauds, bagarreurs et relativement honnorables, malgré leurs divergences de culte avec le paladin du mutilé.

Enfin, sa rencontre avec Coralys, la louve est un evenement plus que notable, comme pour chaque individu de la gente masculine issu de la region! La belle rousse en faisait réver plus d'un à Luskan...Certas ne dérogea pas à la règle. Toutefois, la seduction et le charme, pour lui, etait une chose naturelle relative aux individus : si quelque chose devait se passer, cela se passerait. Le jeune Terenason ne chercha pas particulierement a forcer quoique ce soit avec la louve. D'ailleurs, il appris de son maitre, un jour a Luskan, que Coralys se presentait comme une "amazone". Ce mot fit sourire Certas : la question semblait réglée...

Duel à mort contre une femme...


Luskan, en milieu de matinée, en fin de Kythorn : Il faisait doux sur la place du forum, et la plupart des arbres étaient en fleurs...Certas, Guile Dess, Phalatar, Torkil et quelques autres, discutaient en divers petits groupes. Une femme blonde sortit de la maison du baron : elle portait une armure noire et rouge, et le symbole du Fléau bien en évidence, se détachait de l'armure.
"Gloire à Baine !" s'ecria t'elle soudain.
Certas commençait légèrement à bouillir. Qui etait cette femme aussi charmante qu' irritante, qui se permettait de blasphèmer en pleine ville ? Mais la vulgarité, ne faisait pas parti de ses us et coutumes...Le bras droit de Keldorn se contenta de répondre en souriant a la femme : "Gloire à Tyr !"
La femme qui souriait jusqu'a lors, changea rapidement d'expression : le joli sourire se transforma en grimace malveillante. Tout les prêtres et paladins présents sur la place remarquèrent toute la haine qui s'échappait de cette belle femme en armure.

Elle détacha son gant de fer et le lança au visage du paladin. "Ramasses donc ce gant, présomptueux... et rejoins-moi à la porte nord !" s'écria t'elle comme une possédée.
Certas fut surpris de recevoir le gant en pleine figure : il semblait de plus en plus irrité. Le jeune paladin de Tyr regarda le prêtre de Gond un instant, comme pour lui annoncer sa décision. Inquiet, Torkil lui intima, de ne pas ramasser le gantelet noir.
"J'y suis contraint, Torkil : l'honneur de mon Dieu est en jeu....Et je n'ai pas le droit de ne pas essayer de la vaincre..."
Le nain soupira longuement : "Je ferais de mon mieux, pour vous assister, mon garçon..."
Nombreux furent les gens qui accompagnèrent le paladin à la sortie de la ville : Il allait bretter contre la servante de Baine. Certains étaient des alliés et amis, les autres restaient de simples curieux...

Arrivé aux portes de la ville, Certas balança la gantelet noir aux pieds de la femme qui portait l'armure des chevalier noirs. "Ramassez votre gantelet, dame : je relève votre défi..."
La servante du Fléau souriait legèrement. Elle ramassa son gant de fer noir, et se presenta à son adversaire : "Je suis Allarielle, Haute Sanguinaire de La Main Noire, et représentante du Patriarche de Froideval, chef religieux du culte de Baine.... Qui est tu, toi qui as relevé mon défi ?"
Certas ignorait la signification de ce titre de "haute Sanguinaire" dans la hiérarchie de l'Eglise du Seigneur Noir. Concentré, il toisa la jeune femme et se présenta à son tour : "Mon nom est Certas Terenason. Je suis serviteur de Tyr, en qualité de paladin...Je suis l'un des vassaux du sir Nasher Alagondar."

Alarielle et Certas se regardèrent un long moment, comme deux prédateurs qui cherchaient à se déstabiliser l'un l'autre. Allarielle nota une faille dans la préstance de Certas, une faille qu'un guerrier vétéran pouvait éventuellement commettre, mais qu'un expert s'abstiendrait absolument de laisser paraitre. Elle souria, et ce sourire, aussi malefique fut-il, resta beau...Elle savait que le jeune homme était sensible à sa beauté : là était son point faible ! Pourtant, ce jeune paladin avait du courage pour oser relever le défi de la haute sanguinaire. Bien que la femme impie désirait ardemment la mort de Certas... elle déclara une chose singulère : "Paladin, je suis sur que tu as connu le fer, et quelques combats, tu n'est plus novice depuis un moment. Je ne doute pas de ton courage et de ta dévotion...aussi ai-je décidé ceci : Ecoutez moi tous ! ce combat, ira jusqu'a son terme ! Ce sera lui, ou ce sera moi ! Mais je fais le serment, sur mon honneur et sur ma Loyauté envers le Tyran Noir, que si ce paladin meure, je le ramenerais à la vie...."
Le silence s'imposa durant la tirade de la Haute Sanguinaire : aucun bruit prevenait d'un animal ou humanoide. Chaque spectateur se senti glacé.
Torkil tappota amicalement le dos du paladin Terenason, tout en lui murmurant : "courage, garçon... courage..."
"Maintenant... En garde, paladin !" annonça Alarielle détachait son fléau d'arme...

Le paladin était concentré et resolut: il prit ses marques, et commenca à incanter la puissance de Tyr. Allarielle fit de même...Les énergies divines bleutées et rougeoyantes crépitaient dans l'air...Le combat à mort qui allait se dérouler, promettait d'être terrible...
"Le serviteur de la Justice est prêt, Haute Sanguinaire de la Main ! " Certas venait de terminer ses évocations et enchantements : son épée brillait, investie de pouvoirs divins. Tout autour de lui, les énergies de protections divines de couleur bleu, allaient et venaient en un ballet incessant.
Allarielle se mit a rire et leva les bras au ciel : une porte demoniaque apparu tout a coup...un Seigneur diable, plus précisement un Balor, émergea de cette porte. Detemrinée a tuer Certas, Allarielle cria de toutes ses forces : "Affrontes la puissance des enfers....serviteur de la Justice !"

Certas maitrisait mieux le maniement de l'épée et ses divers pouvoirs...Malgré ses blessures, le paladin redoublait d'efforts, et appellait la puissance divine, quand c'etait necessaire. Le Balor grogna : il commença à être en sérieuse difficulté...
A la vue d'un tel spectacle, la Haute Sanguinaire enrageait : "Noooon ! cela ne se peut !". Elle leva les bras au ciel, et une sphère noire apparu au dessus de sa tête. Certas ne vit pas ce que préparait Allarielle: il etait trop absorbé par le geant diabolique en face de lui.
La femme impie balança la sphere en direction de Certas....et ce fut le noir complet pour le paladin.
Un cri s'echappa de la foule: "Attention !" c'etait la voix de Torkil barbe-bleue
Trop tard, la sanguinaire avait pris à revers le paladin désorienté : la force du balor combinée à l'attaque d'Allarielle, le resultat fut prévisible. Certas s' écroula, inanimé.

Allarielle semblait contente : "Gloire au Fleau !" s'ecria t'elle en brandissant son arme en direction du ciel. Puis d'un geste méticuleux, elle renvoya le Balor grièvement blessé.
Personne ne broncha. Torkil et Guile soufflaient, désespérés.
"Maintenant, je vais honnorer ma promesse..." puisant dans les pouvoirs divins de Baine, Allarielle ramena à la vie le paladin vaincu
"Tu ira loin paladin....mais ta course à la gloire sera stoppée : quand tu sera champion, comme moi, sache que je ne ferais aucun quartier..."
Aidé de Guile et de Torkil, Certas fut accompagné a l'auberge en vue d'y recevoir les soins....plus que nécéssaires.

[Post de compte rendu RP a propos de la rencontre Certas-Allarielle]

Arrivée d'alliés, prise d'otage, et negociations...


Le Patriarche de Froideval continuait la mise à éxecution de son plan machiavelique : Les forces Noires étendaient de plus en plus leur néfaste influence... Toutes les bourgades du nord etaient sous leur domination...toutes ? non : un petit village et sa milice commandée par l'officier Tert Dred resistaient encore et toujours face à l'envahisseur Bainite. Ils tenaient bon... mais pour combien de temps encore ?

Dans son Eglise Noire, le patriarche de la Main continuait de donner ses directives pour harceler les gardiens de la nature ainsi que les paladins basés a Luskan, garant de la liberté et de la justice. D'auters alliés vinrent renforcés la Triade : mémé Lidalcove, Camille d'Outremont et le chevalier Fanatus. Ces femmes toutes deux pêtresses, vénéraient Tyr et Illmater. Le chevalier quant à lui, servait le Gardien. Cette venue fut plus que bienvenue...

Keldorn fut capturé par les agents du seigneur noir : il se proposa comme monnaie d'echange pour sauver Lomyril, l'elfe rôdeur, qui avait été enlevé par les servents du Fléau et torturé dans les geôles de la forteresse Noire, au large du village de Port Last. Keldorn avait sans conteste sauvé Lomyril, mais pour se faire, il du se sacrifier. Ce fut un acte généreux...mais tout aussi imprudent... Nul ne savait ce qu'allait devenir le paladin Keldorn.
Quelques jours apres cet "échange", une autre mauvaise nouvelle se répandit : la Main Noire débarqua en force et envahit le village voisin de Padhiver : Port Last était occupé...
Keldorn retenu prisonnier, et l'armée du Fléau coupant la route qui reliait luskan a Padhiver, les paladins et prêtres de la triade se rassemblèrent autour de Certas... Ce dernier ne savait pas quoi faire pour aider son maitre et ami, retenu captif : malgré son instruction de paladin, il etait totalement novice dans l'art de la guerre, de la politique et de la diplomatie.

Sous les conseils de son entourage, le jeune paladin de Tyr sollicita une entrevue avec le seigneur Nasher en vue de libérer Port Last d'une part, et Keldorn d'autre part. Un plan fut elaboré : l'armée de Padhiver allait aider les adeptes de la Triade pour libérer le village de la dictature du Patriarche Bainite de Froideval. De leur côté, les indépendants de Luskan et les serviteurs de la Nature, se préparaient pour épauler les forces de Padhiver.

Après l'entrevue avec le Seigneur Nasher, ce fut au tour de l'officier de bryn shander, le commandant Tert Dred, de demander des pourparlers avec le paladin Terenason : il demandait de l'aide, car loin dans le nord, l'etau de la Main Noire se resserrait autour du village dont il avait la garde.
Le paladin et le commandant se rencontrèrent tout deux à Luskan, à l'auberge chez garfaux, en hiver. Certas vit parfaitement dans quelle situation delicate le commandant Dred se trouvait alors. Le jeune homme fit la promesse de parler avec le seigneur de Padhiver du cas de Bryn Shander...mais il ne promit pas que la réponse serait affirmative : "Je ferais ce que je pourrais commandant. Cependant, je ne peux hélas garantir une réponse favorable de la part de mon suzerrain. Et je ne peux également pas promettre la sauvegarde de Bryn Shander... La libération de Port Last est l'objectif principal visé pour l'instant... " expliqua t'il à l'officier aux cheveux noirs.

Conformément au plan concu par le paladin Terenason, et Le sir Alagondaar, un convoi transoprtant des vivres, des munitions pour archers et arbaletrier, ainsi que du materiel de soin et de siege, quitta padhiver. Certas, Coralys, Phalatar et quelques autres escortèrent le capitaine des forces padhiveriennes ainsi que les chars a boeufs qui formaient le convoi. Le cortege fut attaqué par de nombreux brigands, mais tout les chariots arrivèrent comme prévu au lieu-dit. Des toiles de tentes furent dressées, ainsi que quelques palissades. L'attaque de port Last, en vue de sa liberation du joug Bainite allait débuter très bientôt...

Baptême du fer : le massacre de Port Last...


Au sud de port Last, sur la route de Padhiver, les troupes du capitaine des forces padhiveriennes se preparaient....et les agents de la triade se regroupèrent autour du bras droit de keldorn : le paladin Certas.
Il fut décidé que les soldats du sir Alagondaar attaqueraient en premier pour créer une brêche dans la palissade qui entourait le village. Puis, Certas en tête, les paladins iraient au fer une fois le mur percé....et les prêtresses resteraient en retrait pour le soutien de leurs collègues durant l'assaut.
Au nord de Port Last, le bosquet, les louves et les independants de Luskan s'étaient rassemblés : Isang, Nathan, Coralys, Delwen, Keli, Erkenbrand, Aniriandel, Lomyril.... Tous allaient soutenir la Triade et Padhiver dans l'assaut contre l'occupant illégitime.
Non loin des toiles de tente, des drapeaux et étendards aux couleurs de Padhiver, Phalatar, Guile dess, Camille d'Outremont, dame Lidalcove, Justine, Candis de Montaigu et Certas Terenason formèrent un cercle et se concertèrent quelques minutes avant que le cor de Padhiver ne retentisse.

Et le signal sonnore vint...La bataille venait de commencer. Certas sorti l'épée du fourreau et s'écria : "En avant mes amis ! Pour keldorn, padhiver et la triade !"
Les vertueux s'elencèrent en direction de la brêche...de nombreux cadavres de soldats gisaient a meme le sol...du sang partout, des blessures atroces decrivaient la violence du combat et le sacrifice des guerriers porteurs des couleurs de Padhiver.
Une fois dans l'enceinte de la ville, les vertueux contiuerent leur progression en trotinnant, paladins constituant l'avant-garde et prêtresses formant l'arrière-garde.

Apres avoir courru quelques mètres, des individus en armures noire, et qui portaient en main des épées rougeoyantes se jetterent sur les vaillants...Ils furent repoussés, ou tués non sans mal.
Non loin de la bataille, d'autres individus apparurent : c'etait les independants de luskan qui se battaient eux aussi comme des forcenés, et qui s'apprêtaient à faire la jonction avec le groupe de la Triade.
Les troupes de Baine paraissaient innombrables....A chaque soldat noir tué, un autre revenait dans les rangs pour remplacer celui tombé au combat. Blessé, Certas suait a grosses gouttes...mais il fallait tenir, la bataille s'annoncait difficile, mais pour le paladin son issue victorieuse ne faisait aucun doute. Il fut confronté a un servant de la main, qu'il identifiera plus tard comme étant le nouveau Haut Sanguinnaire : Sailing Hallian. Les energies divines crepitaient dans l'air. Tyr et Baine semblaient se livrer un combat acharné. Certas reussit a vraincre Sailing in extremis, grace au soin de Camille d'Outremont. Les forces Noires s'essoufflaient sensiblement.

Dans la cohue, une voix féminine hurla : "Traquons-les jusqu'au dernier ! ...la victoire est proche !" La louve Coralys fut-elle à ce moment là envahie par la haine ? En tout cas, elle ne voulait pas faire quartier à ces mécréant. Le paladin Terenason souriait.
En effet, apres quelques heures de combat, la formidable coalition Luskanniens-Padhiveriens vint à bout des forces du Seigneur Noir. Un petit groupe, sans doute de hauts dignitaires du culte de Baine, se dirigea a toute vitesse vers les navires amarrés aux quais du bourg côtier.
Certas Terenason les poursuivit, suivit de près par le tempusien Winterstorm, la saule Isang, et le commandant Tert Dred....Mais trop tard ! Les amares etaient larguées et le batiment sombre quitta les eaux proches du village...Le paladin Terenason enrageait : Orchal de Rocronde, Throaz, Sailing Hallian et les autres chef du culte maudit demeuraient hors de la portée du bras de la justice. Il regarda le navire voguer vers les terres sous domination ennemies : "Ceci n'est que partie remise. Nous nous retrouverons, maudits...cela j'en suis sûr." murmura alors le jeune paladin de Tyr.

Le Navire d'ébène au pavillon rouge et noir continua sa route tranquillement sur les eaux bleues foncées en direction du nord glacé, raillant Tyr et ses alliés.
Phalatar fit sonner son cor....et Le cor de Padhiver lui repondit, marquant la fin des hostilités. "Victoire ! " gueula Nathan, brandissant son épée : Port Last et ses habitants venaient d'être enfin libérés...
Les habitants....Durant l'assaut, aucun des alliés ne vit les civils..."Peut être sont-ils resté cachés, appeurés dans leurs maisonnées" déclara Certas à ses compagnons. Les paladins et prêtres ressentaient quelque chose de bizzarre, comme si la bataille n'etait pas terminée : Chose absurde me direz vous. Apres tout, les dirigeants de la main noirs s'étaient enfuis, et les derniers soldats de Baine, executés. Coralys avait toujours les yeux aussi noirs. Elle entra dans une maison et hurla...
Ce hurlement etait a la fois un cri d'horreur et d'effroi. "Par la Nature ! c'est odieux ! ils...ils sont tous non-morts !" crièrent horrifiés les serviteur de la nature.

Les habitants furent transformés en zombis avant l'attaque de la coalition. La mort dans l'âme, les heros frapperent les morts-vivants et par cet acte donnèrent le repos eternel aux habitants du village, victimes de la malediction. Puis le coeur lourd et fatigué ils emplilerent les carcassent et les brulèrent.

Les heros de Port last dont Certas et ses proches, sortirent tous un peu plus marqués par cette tragedie : cette victoire fut en réalité une cuisante défaite...
Apres avoir pris connaissance de l'atroce nouvelle, le seigneur Nasher et les haut prêtres de la Triade décidèrent ensemble qu'une stelle serait erigée, lorsque le village serait reconstruit et repeuplé, en souvenir de cet evenement, afin que peronne n'oublie le massacre de Port Last.

Loin dans le nord, dans les catacombes de l'Eglise Noire du Fleau, le patriarche de Froideval semblait vivement contrarié. la Haine le subergeait : "C'est loin d'être ...terminé, mes ...amis...vous pouvez en être sûrs ! " hurla t'il, le poing ganté de fer noir, levé vers le plafond. Il tourna ses yeux dénués de vie vers l'homme attaché a quelques metre de lui. Il s'approcha du captif et lui pris le visage dans le gantelet clouté. Le sourire malveillant, il regarda son prisonnier : "un tel...affront...mérite punition....hum?! ...Qu'en pense ...le bon Keldorn ?!"
Un rire dément s'echappa de la bouche du chef du culte de la Main Noire. Il laissa seul le paladin, et s'en fut à ses sombres offices...


[Post RP suite a la bataille sanglante de Port Last]

Mort d'un vertueux...


L'Eglise est noire de monde : des priant, des disciples, des chevaliers les chants de ceux ci a la gloire du Seigneur noir sont répercute par les parois de l édifice ,sur l autel noir est entravé un homme celui ci est pagne et son corps atteste de la torture, celui ci a été rendus aveugle par une lame chauffée au rouge ,et son corps n' est que stigmates .....

Un être se trouve à ses cotées ,dans sa main une dague de cérémonie sanctifiée par ses soins.

"Fils de Baine, Frères terreurs ! Le Seigneur noir désire se délecter du corps et de l âme de ce paladin."
"Gloire à Baine" fut repris en coeur et a l unisson ......

Les chant et prières reprirent de plus belle, dans la langue du Seigneur Noir. Celle-ci était portée par les multiples voix ,et elles étaient en parfaite harmonie, les priant entrèrent peu à peu dans une transe collective ......

L'être priait et a chaque fin de prières, il donnait un coup de lame de cérémonie dans une partie non vital du corps de l'offrande ; Le sang vermillon de celui ci coulait et se répandait ,en de petit filet qui s'éparpillait sur la pierre noir de l'autel .....

La litanie était de plus plus en plus forte ,et l édifice vibrait de ces chant et de ses prières , l'offrande restait stoïque ...Il était un paladin après tout pas un terne .......

Puis les prières arrivèrent a leur paroxysme, et l être enfonça sa lame dans l 'intestin de l'offrande : il y fit un trou assez grand pour y passer sa main , chose qu il fit. Il fouilla les viscères de l'offrande a la recherche de son coeur palpitant ,enfin il le tenait dans sa main , il regarda l'offrande qui était en train de vomir du sang vermillon ,puis il arracha le coeur de l offrande encore chaud dans un bruit de succions ......

L 'être leva le trophée bien au dessus de sa capuche noir pour que toute l 'église puisse profiter de cela, puis d'une voix forte et puissante il prit la parole :

"LA MAIN NOIRE PARVIENT TOUJOURS A FRAPPER CEUX QUI CHERCHE A S OPPOSER A ELLE ! DEFIEZ LE SEIGNEUR ET VOUS TROUVEREZ LA MORT ....."

Puis d un geste il broya le coeur du paladin de Tyr entre ses doigts ....Les morceaux de celui-ci tombèrent sur le pavée noir de l'église : le temple Noir était en transe , et des gloires au seigneur noir étaient repris en coeur certains des disciples avaient sortie des dagues et s étaient entailler le torse ; leur sang coulait sur les les pavées noir de l'édifice. L' être repris soudain la parole :

"Frères terreur cette nuit et la notre et celle du Seigneur Noir...Chevalier du Gantelet Noir Toraz préparez une centaines d'hommes, nous partons dans une heure ....Grand vigile faites dresser un bûcher pour l'offrande et disperser ses cendres dans le lac , envoyer ses armes et son bouclier a ses frères du temple ....Mettez son armure à bord de l'éperon noir.... Elle siégera dans ma salle des trophées ...."

Les ordres avaient été donné ....et les fils de baine allaient accomplir la volonté de leur maitre ....

[Post rp suite a la mort du paladin Keldorn... Merci a Baldec pour m'avoir fait parvenir son texte et ainsi contribuer a tout ceci ][/i]

Le retour d'un vertueux, et le début d'une sainte mission...

Trois jours après la dite-execution de Keldorn loin dans les terres enneigées, l'épée et le bouclier a l'emblèlme du Juste furent ramenés au temple de Tyr en ville de padhiver par trois serviteurs de la main noire. Certas etait litteralement secoué par un sentiment de vengeance. Il jura de se battre contre les impies bainites jusqu'a son dernier souffle, de manière à continuer le travail commencé par son maitre Keldorn.
Un mois après le décès tragique du vertueux, il se passa un évenement important et singulier : voici ce que rapporte la légende :

"L'Exécuteur du Gardien dénommé Fanatus etait en patrouille dans la campagne aux environs de port last, petit bourg en debut de re-construction...Il alla pres de la tour maudite pour la deuxieme fois, là ou il etait dit que certains mort-vivants se rassemblaient pour des rites malefiques et contre-nature. Le pas lourd et métallique, Fanatus avancait dans les ténebres, sur ses gardes...Comme fanatus l'avait prévu, des fantômes patriculiers apparurent devant le chevalier en armure lourde couleur gris-fer. Il les abbattit sans trop de problemes....mais après ce combat, d'autre engeances vinrent : Les visages décharnés, les yeux rougeoyants, et l'aspect squeletique, les crânes jauni, coiffés de diadèmes et de couronnes, les liches s'avancèrent en direction du Heaumite...Une voix mortuaire résonna dans les airs "C'est finit.....! Chevalier....ta curiosité....et ton retour ici...vont causer ta mort.... aujourd'hui !"

Le brave charegea en hurlant le nom de Heaum...Mais il n'eut pas le temps d'atteindre ses cibles...Les liches évoquèrent le Mal et la Nécromancie...et les 4 sorts frappèrent le chevalier.....qui fut d'abord immobilisé....Puis il senti sa vie s' "échapper"....ses joues se creusèrent...il senti sa force le quitter....et s'ecroula à genou tête basse face aux liches. Les créatures non-mortes souriaient triomphantes. L'une d'elles, s'approcha du chevalier a genou et paralysé, qui respirait bryamment. Les inhumains se regarderent, comme si ces derniers parlaient par thélépathie...La liche la plus proche de fanatus detacha une dague qui se mit a vibrer :"La lame de conversion...chers confrères ! " s'exclama t'il. La Liche riait, a s'en décrocher la mâchoire et leva sa main, dans laquelle la dague maléfique et rougeâtre luisait : "Wéaarh, har, har, har, har !!! Adieu....Chevalier- Executeur ...Bienvenu....Chevalier de la mort !! "

Une lumière jaillit des cieux... Les monstres hurlèrent de douleur : une colonne de lumière s'abattit sur les 4 magiciens-mort-vivants qui furent sonnés pendant un moment. Une percée dans les nuages se fit : un être lumineux descendit des cieux : Les ailes et les cheveux d'un blanc surhumain, le visage serrain et franc, il portait une superbe robe bleue et argent qu'aucun prêtre ou paladin ne pouvait se vanter de posseder. L'épée de justice qu'il tenait dans sa main droite, luisait de mille feux. Il se posea sur le sol, regardant silencieusement le chevalier a genoux : Fanatus était presque à l'agonie. Puis portant son attention sur les mages-cadavres hébétés, l'etre de lumiere s'avança.... De quatres coups d'épées, il renvoya définitivement les êtres non-morts....à la tombe. Les pourritures se désintégrèrent dans un hurlement démoniaque d'outre tombe.

Le céleste se mit a genoux à coté de Fanatus "Tu ne mouras pas chevalier..." Et par le biai de "l'imposition du Juste", il permit au sir éxecuteur de se mouvoir de nouveau et le chevalier retrouva un peu de sa force.
Malgré son état de faiblesse, Fanatus posea un genou a terre et planta son épée au sol et mis les mains sur le pommeau de la poigne, en croix en face du céleste : Il voulais montrer sa dévotion, mais il etait plus que perturbé se demandant pourquoi cet etre de lumiere etait descendu : "Loué soit tu agent de lumière : aujourd' hui *koff*kof** je....je te rend grâce. Qui....Qui est Tu ? un envoyé de l'Eternel ? Ai je faillit... a mon devoir ?!"

L'envoyé des dieux souria "non point chevalier...Je me nomme Keldorn et je t'ai sauvé car ton heure n'est pas encore venue...Soit attentif, car j'ai un message a te transmettre."
Fanatus acquiessa, toujours le genou a terre et l'épée en croix planté au sol, d'un solennel et d'une attention infinit...

"Tu va réunir ces gens...et tu vas leur dire que Le Juste, la Triade et le Gardien, souhaitent vous voir fonder un ordre...un ordre qui sera basé sur la tolerence, l'aide aux necessiteux mais aussi et sourtout la traque éternelle du Mal...Thoron, Certas Terenason, Dame Lidalcove, Camille d'Outremont, Candis de Montaigu et....Jestan Benson. Je compte sur toi pour que la volonté des dieux....soit respectée et concretisée"
"Il en sera fait..selon la volonté des dieux" acquiessa l'Executeur.

Un dernier sourire au nouveau messager, et le celeste keldorn s'envola l'arme au fourreau vers la percée lumineuse dans les nuages....et juste apres son passage, la percée se referma, laissant le chevalier sauvé in-extremis, complètement interloqué... "