[Parti][Validé][Moine][PG] Siny Poingléger

Citation :

Nom du compte joueur: jeterh

Nom du perso: Siny Poingléger

Race: Halfelin

Age: 22 ans

Alignement: Loyal neutre

Religion: Vénère Yondalla mais non pratiquant car affilié à l'ordre du Poing.

classe(s): Moine 25

Arme de prédilection/domaines/école de magie: Les poings

Trait de Caractère:
Sociable comme le sont la majorité des Hins. Il a soif de découvrir ce monde qu'est la côte des épées. Formé par l'ordre monastique du Poing du Hin, il peut rester des heures sans bouger.

Moraliste, il se mèle parfois de ce qui ne le regarde pas, mais il ne cherche pas à empietter sur le jardin d'autrui. Le sien par contre tient dans un Bonzaï, prière donc de ne pas le pietiner.

Description physique:
1m28 sur la pointe des pieds. Le visage émacié est un trait de famille. Peut être a-t-il des ancètres Sage-spectres qui coulent dans son sang?
Il aime garder sa chevelure de jai attachée, et affectionne les tenues légères. Il ne porte sa bure monastique que lorsque il veut être seul.

Bourdon Poingléger s'est éteint à Shoun à un âge si vénérable qu'il serait prétentieux de le citer. Sa vie fut bien remplie. D'origine monastique, il fut autrefois élevé dans la maison voisine du Dojo des Aubépines, à Luskan. Promiscuité oblige, il devint naturellement moine. Puis, son apprentissage effectué il délaissa finalement cette carrière peu compatible avec la jeune halfeline qu'il courtisait. Par la suite il devint artisan et vécut de nombreuses et paisibles années à luskan. Couturier, d'une habileté incomparable, nul ne savait comme lui réaliser ces plis de tentures si prisés au nord des royaummes. Sa première épouse décéda d'une épidémie, et ce n'est que tardivement qu'il se remit en noces avec une femme de trente ans sa cadette. Lorsque tous ses cheveux devinrent blanc, il décida enfin de prendre sa retraite à Shoun, petite ville située au sud du royaumme. Cet havre de paix était le rève de tout halfelin amateur de sieste tranquile. C'est en bateau de commerce à grande mitaine, et avec sa dernière épouse Mirabelle et leurs trois enfants, qu'il prit la direction de ce que les humains appellaient le Shining South.

Hélas, arrivés en vue des côtes du Luiren, et après une brève poursuite, une frégate pirate éperonna avec fracas le flanc babord de la fragile caravelle. Malgré le choc, cette dernière lancée à pleines voiles réussit à reprendre un peu de distance. A bord du vaisseau Pirate, une vingtaine d'archers s'étaient mis en position sur le pont de poupe pendant que d'autres marins lançaient des cordes lestées de grappins en direction de leur proie qui s'écartait. Partout c'était l'effervécence. La caravelle n'était pas armée et, inexorablement, les grappins tirés ramenaient bord à bord les deux navires. La panique grondait. Alors qu'étaient jetées en catastrophe à la mer les deux chaloupes, une première volée de flêches s'abatit sur le pont. Sous les cris et les hurlements des blessés l'instinct de Bourdon se réveilla instantanément. Le regard vif, il évalua la situation puis appella sa famille prêt de lui. Des sifflements le mirent en alerte : à vives allures, Une flêche se dirigeait droit vers lui et une autre menaçait Siny, le plus jeune de ses fils, qui le pauvre savait à peine marcher. D'un pas de côté, et tout en se baissant jusqu'à raser le pont, il esquiva le premier trait. Dans le même temps, son bras vif s'était tendu pour attraper l'enfant, qu'il tira immédiatement et violement vers lui. La flêche se planta à quelques centimètres du jeune garçon.
Se retournant vers le ciel, Bourdon retint une grimace d'horreur : les archers avaient décoché une nouvelle volée, plus serrée que les précédentes. Il serra Siny contre lui et se fraya un passage au sein de la grèle mortelle, se dirigeant naturellement vers sa femme. Les traits fusaient, martellant le pont comme une pluie mortelle. Sous le regard horrifié du petit homme, trois d'entre elles clouèrent Mirabelle sur le bastinguage. Figé de stupeur alors qu'il longeait la coursive tribord, un trait brulant se ficha dans l'épaule de Bourdon, qui perdit l'équilibre et passa par dessus bord. A moitié sonné, il s'enfonça dans l'eau comme un vieux sac de grains.

C'est en s'étouffant et en buvant la tasse qu'il repris connaissance. Instinctivement, ses pieds donnèrent les impulsions pour rejoindre la surface. Une douleur aigue lui déchirait le bras gauche, une autre vrillait ses poumons en feu. A travers les remous, il entendit le vacarme des cris et distingua vaguement la curée. Sur le pont de la caravelle, tout n'était que combat et hurlements. Femmes, hommes, tous se battaient comme ils le pouvaient. Bourdon restait impuissant, luttant pour rester à la surface. Le courant l'emportait vers la côte et la distance entre lui et les navires augmenta. La fatigue le gagnait. Il entendit une voix et, dans un état presque comateux, sentit qu'on le tirait par les bras. La douleur dans son épaule fut terrible, et la fatigue aidant, il s'évanouit pour de bon.

Les naufragés furent recueillis à Chétel, ville Portuaire située au sud du Luiren, patrie des halfelins. En tombant, Bourdon avait heureusement entrainé le jeune Siny à sa suite. nageant instinctivement entre deux eaux, le petit garçon fut rapidement repêché, bien avant son père. Finalement, ils furent les deux seuls survivants de la famille. les deux soeurs ainés de siny restèrent à bord aux mains des pirates, comme de nombreux autres passagers. Le commerce d'esclaves fleurissait dans les pays voisins, Bourdon ne sut jamais si elles étaient restées en vie.

Il réalisa tout de même son voeux. Comme il conservait sur lui sa maigre fortune en pierres précieuses, dés sa convalescence terminée, il prit la direction de Shoun où il acheta une petite chaumière. Siny lui fut confié à l'ordre du Poing, il dut se résoudre à quitter son père pour Béluir, la capitale voisine. Néanmoins, il le voyait régulièrement plusieurs fois chaque année. Il fut fier de lui annoncer ses premiers apprentissages, la science de l'uppercut, la pleinitude physique, la philosophie. Bourdon lui, lui, racontait en comparant l'enseignement des aubépines, plus moderne. Ils convinrent tous deux que le Poing était le berceau des ordres des Moines combattants.

Le jour ou l'on jeta la dernière pelletée sur le caveau de Bourdon Poingléger, Siny fit son paquetage. Il embarqua sur le premier navire en partance vers la côte des épées. Par chance, ou par malchance pour le jeune Hin qui révait d'en découdre, nul bateau pirate ne les attaqua. Il était encore jeune et ne maitrisait pas encore la totalité de son savoir. Il était en,core un peu fougueux. Si le poing était avant tout la maîtrise de soi en faveur de la paix, la meilleure sagesse venait également des simples effets du temps. Alors Siny restait pragmatique. Il espérait terminer son savoir là ou son père Bourdon avait grandit, et découvrir ce pâys ou vivent les grandes gens. Le navire fit escale à Luskan un matin de printemps. le temps était radieux.

Développe un peu plus la nature des moines et leur entraînement.

Si d'aucun se figurent que les moines vivent confinés, dans un infâme monastère grisâtre, à prier et méditer, ils se trompent partiellement. De nombreux moines pratriquement effectivement un culte stoïque envers Ilmater, Azouth ou Lathandre, mais de nombreux ordre restent en dehors des croyances divines. L'ordre ancien s'est avéré athé, et c'est sur cette image que le petit peuple crééa il y a des siècles l'ordre du Poing.

Lors des guerres fratricides qui conduisirent Chand à délivrer le sud, le Poing prit de l'ampleur et s'installa comme un pouvoir incontournable des cités coeur-vaillant. Le poing devint le contrebalancier social de la bourgeoisie halfeline installée. Les orphelins y étaient recueuillis sans aucune forme de procés, et élevés comme les enfants de la patrie.

Quand Bourdon confia le jeune Siny à Béluir, ce dernier fut accepté comme n'importe quel autre enfant. Le fait qu'il avait un parent ne changeait guère la donne, car au Luiren, même orphelin on avait souvent quinze cousins et cousines. Le monastère ressemblait d'ailleurs plus à un orphelinat qu'à un temple. La grande partie de la journée était occupée par des tâches d'intendance, entrecoupées de leçons diverses.

La cuisine était un véritable lieu bouillant de vie, et les jardins un lieu de repos et de discussions. Les chambrées étaient nombreuses et, malgré la sévérité et l'haustérité des lieux, l'enfance de ces mômes n'était pas volée.

le ryhtme journalier était ponctué de deux inévitables séances de méditation, chaque matin, chaque soir. Selon l'importance des repas, une autre était pratiquée pour faciliter la digestion des sucres et des graisses.
C'est de ces moments de méditation et de transe qu'est venu le légendaire flegme des moines, et l'image qu'ils véhiculent.

Pendant ces première années, Siny se vu sans cesse l'esprit martellé des sempiternels trois préceptes.
Prendre conscience de soi.
Prendre conscience d'autrui.
Agir avec la plus grande perfection.
Et recommencer jusqu'à) ce quye la tâche soit réalisée.

tout se prêtait à enseignement. Balayer l'escalier revenait à prendre conscience des essences de bois, du manche du balai jusqu'aux marches de chène. Pour exécuter le geste parfait, il fallait alors prolonger cet état de gràce ultime en écoutant le bruissement régulier de la paille sur le plancher, jusqu'à garantir l'élimination de la moindre miette, la plus infime poussière.

Bien évidemment, assurer la propreté prenait au début énormément de temps, tant l'application était grande. Puis, au fil des gestes répétés, les novices gagnèrent en rapidité, jusqu'à exécuter ces gestes simples avec une dextérité et une vitesse hors norme.

Pendant des années, Siny se vit le plus grand ramasseur de miettes du pays, mais finalement, la concurrence des nombreux balayeurs dans les monastères Hins était bien rude.

Mais au fil des années, l'adolescence se dessina. Siny et ses compagnons abandonnèrent la tenue grise des novices et endossèrent la tenue orange des jeunes et sages apprentis. Ils montrèrent aux jeunes enfants leur savoir et l'art du balai. Pourtrant leur propre enseignement était loin d'être terminé, ils découvrirent l'horreur des vrais entrainements.

Siny devient homme. Il appris le jeun total, le véritable, jusqu'à en avoir la langue collée contre le palais. La sortie de cette abstinence fut un autre chemin de croix : un calvaire où il fallait emprunter un parcours de funambule, sur une corde tendue à hauteur d'homme, qui demandait calme et patience. En point de mire, une amphore d'eau la plus fraiche. Ceux qui tombaient devaient recommencer. ceux qui ne recommencaient pas quittaient le monastère pour gonfler les rangs des patrouilleurs ou de l'armée halfeline. Siny pensa à sa mère, qu'il n'avait pas connu, il se sentit comme enfanté et il avança comme un nouveau né vers le sein nourricier.

Il appris la douleur, sous milles manières les plus sordides. de la marche sur des braises, ou sur des tessons sanglants, et même la tentative de lapidation par les frondes de vingt patrouilleurs expérimentés. Il appris à encaisser, à se soigner, et même à se passer de soins.

Peut il avoir peur? Oui c'est certain. De tout et de rien en fait. Sa prescience pourrait lui donner le courage de tenir tête à Loviathar en personne, comme de fuir devant un pauvre loup galeux. et ses craintes innées... Des femmes si elles lui rappellent sa mère ou ses soeurs. De l'eau assurément. De la mort en, tant que fin, car il n'a pas encore compris les mécanismes divins qui permettrait d'y échapper.

Mais il a le pouvoir de faire face à toute situation.
Déjà c'est un halfelin...
Ensuite il est membre du Poing de Hin.
Vous n'y croyez pas? Je vous l'ai pourtant expliqué...

Comment?
Par le simple vouloir.
Il suffit de ressentir les essences du bois, se focaliser sur la poussière, et balayer d'un geste parfait.

Conduit par deux jumeaux à la barbe blanche, Danniel et Toman, Siny visita l'hospice au sud de Luskan. cette batisse n'était en fait qu'une vielle écurie réhabilitée en hôpital de campagne. Des guerriers y trainait même en armure lourde.
Blessés et malades y étaient soignés, mais cet établissement ne ressemblait en rien à un établissement du Poing.

Depuis plusieurs jours il interrogeait les citoyens de Luskan. Il lui fallait rencontrer les quatres capitaines pour savoir comment entrer en possession de cette bâtisse qui obnibulait ses rèves.

Son souhait prenait forme, il allait ouvrir un orphelinat du Poing à Luskan.
Il serait le premier à accueillir les races de grande tailles. La vielle école militaire en centre ville était parfaite, 10toises sur 20 au sol, avec un étage qui devait avoisinner les 200m2. de chaque côté de sa grande porte, deux hommes entrain de méditer en position du Lotus. Le temple voisin et l'orphelinnat ferait bon voisinnage. Le quartier marchant était à proximité au nord. C'était un choix idéal.
Oui!
C'etait même trop parfait!
Il y allait avoir un hic, mais lequel?

Siny a rencontré d'autres moines... Un elfe verdoyant au nom imprononçable. Une montagne de semi-Orc, Bolgan, 4 fois plus grande que Siny, rencontrée au détour d'un couloir d'une lugubre crypte de Mirabar [vous auriez assisté à la scène de la rencontre ou Siny a laché un Papaaaa! ^^ on était xptdr], et enfin Dame Corail que Siny croisait régulièrement et qui enrichissait sa culture monastique de trouvailles saugrenues, bien que difficiliment homologuable par l'ordre du Poing.
Il semblait en exister d'autres encore.

Luskan semblait un carrefour des ordres, des ordres contre le désordre!

Au chaud au cimetière