une sombre aurore ..

"Une seule église .. une église forte" ..rien ne me détournera de ce but.
...telle est Sa volonté.. une eglise régie par lui, son élu, l'ombre du seigneur sur le monde.
Je laverai ou qu'elle soit la traitrise dans le feu et le sang...


3h30 et c'est une des nuit les plus longue qu'il m'ait été accordée ces 15 derniers jours .. 3h30 d'un someil sans rêves et pourtant, je suis déja en retard. L'aubes est proche, je le sais parceque Klaus, mon compagnon d'infortune à éternué trois fois.. il éternue tout les jours trois fois juste avant le lever du jour. Il est cinq heures, peut etre un peu plus, car la chouette qui niche au dessus du grand chene est revenue, repue, de sa chasse nocturne.
Si on savait que je suis secretement jaloux de cet animal, on rirait de moi sur le chantier. Moi, j'ai froid, j'ai faim et à réfléchir autant, je sais que je n'aurai pas le temps de déjeuner. Le contremaitre m'attend, c'est ce qu'il fait de mieux, quand il ne me hurle pas dessus.
Je remonte la grande rue, a présent, du moins, j'essaie de la remonter, en déjouant les perfidies des pavés inégaux, des gravats et des passants exceptionnellement nombreux qui s'emblent s'etre tous entendus pour entraver mon chemin. Je n'ai pas vu ce type, je suis rentré dedans. Il me repousse contre une gueuse qui manifeste a pleins poumons son désaccord. Je ne comprend pas ce qu'on les gens, ce matin. Avec tout ca, je suis tres en retard.
Il me faut a tout prix fendre cette cohue, ce n'est pas jour de marché et pourtant, ils sont tous agglutinés sur la grand place. Des gens murmurent autour de moi, bourdonnement incrédule, rumeur confuse. Si j'avais dormi un peu plus, j'aurais peut etre été plus attentif. Moi, je veux juste passer... Les gens sont contrariants...
Bon, a ce train la, je n'y arriverai jamais. A ma droite, une bande de halfelins suspects..les halfelins m'ont toujours semblés suspects ... chuchottent furieusement.
[ alors, il y est passé, finalement!!!?]
[ ils y sont tous passés, fruppi ! ]
[ mais non, pas tous, sombre crétin..regarde, la haut, j'en vois encore plein..]
...
Aucun intéret.

A ma gauche, une muraille a moitié éboulée qui tiens debout par habitude..ou par magie .. un vrai défi a la gravité. Et je m'y connais, je suis tailleur de pierre.
Plus intéressant....
En escaladant, je pourrai m'épargner quelque coups de fouet une fois le chantier enfin atteint. A moins qu'il ne s'écroule et que je ne reste sous les décombres. J'en viens a me demander lequel de ces deux sorts est le plus enviable ...
Je ne suis pas tres habile en temps normal, ce matin c'est pis que la normale. Encore un effort, ma main dans cette encoche, mon équilibre assuré par une chausse faufilée dans une lézarde...J'y suis presque...Cinq mètres me séparent a présent du sol. Si le vent avait la bonté de ne pas se lever maintenant...Je ferme les yeux pour ne pas etre aveuglé par la poussière et les cendres qui planent depuis des semaines au dessus la ville tandis qu' une odeur fauve me monte au nez. Les priants de Malar ont encore du s'en donner a coeur joie. Mon estomac choisit ce moment pour protester avec force borgorygmes et je me prends, perché sur un demi mur a moitié écroulé, a rêver d'un cuissot de sanglier au lieu du lard rance et des pois chiches généreusement fournies par la ville depuis mon arrivée.
Les rafales se succèdent, je me cramponne a ma dignité au moins autant qu'a ce bloc de roche qui menace de me lacher en route. L'odeur de sang frais est a présent trop présente pour etre alléchante. Un haut le coeur me fait vasciller, j'entrouvre les yeux sur un peuple de foumis grouillant a mes pieds. Mais qu'est ce qui m'a pris de me lancer la dedans ? Qu'est ce qu'ils ont tous a regarder médusés ce fichu parvis et ce gros temple sombre qui hérisse en éperons d'acier la puissance agressive de sa foi ?
Mon regard s'arrete sur plusieurs de ces dignitaires qui grelottent aussi dignement que le laisse supposer leurs titres sous leurs pelisses épaisses. Ce beau monde levé a cette heure pour une réunion sur le parvis ne laisse rien présager de bon. En général croiser un Bainite ne laisse rien présager de bon....
Je plisse les yeux, je ne comprends rien ...Entre une double rangée de soldats et une horde de pretres maculés de sang je reconnais quelques têtes...Quelques pretres que j'ai eu l'infortune de croiser ...Celle du grand inquisiteur aussi....Mais jamais sans son corps, ni au dessus d'une pique..
!!!!
Ma main lache, je dévale deux mètres en moins d'une seconde. Mon pied et ma machoire recontrent simultanément deux saillies différentes. En un éclair et malgré la douleur fulgurante je suis heureux d'avoir encore l'un et l'autre réunit dans un seul et même corps.

J'ai peut etre mal vu .. c'est surement ca, j'ai froid, j'ai faim .. et je suis mal réveillé. Alors, je remonte, malgré la douleur qui résonne, juste pour voir. Non, ils sont bien la, aussi morts que morts .. je sais pas ce qui s'est passé, mais ca n'a pas du etre joli a voir.
je reste un moment médusé .. tiens, du coup, je comprend mieux pourquoi tout le monde reste planté la .. cette vision de cauchemard, et cette odeur puissante de sang frais qui me donne la nausée ont quelque chose d'hypnotisant. La scene s'incruste dans mon regard, avec la netteté soudaine des visions d'horreur. Le vent se leve, une fois de plus, mais cette fois ci, je ne ferme pas les yeux, je préfere encore subir la poussiere. Il y a cette cape, au milieu du parvis, qui ondule, et cette forme qui avance entre la double haie d'honneur d'une garde tétanisée. Sur son trajet se succede les génuflexions et je le vois qui glisse jusqu'a la balustrade. Le temps se fige, tout deviens alors insignifiant, meme mon retard, quand son gantelet se referme sur le crane dénudé de feu l'inquisiteur et l'embroche de part en part sur le pal.
Un craquement sinistre d'os broyés déchire le silence qui s'est fait, une giclée rouge balafre son armure noire, et, tandis que d'un geste ample des bras il embrasse la foule d'une étreinte sinistre, l'aéropage de ses suivants s'inclinent, saluant l'avenement du nouveau patriarche de l'Eglise de baine.
Le premier rayon du soleil choisit cet instant pour percer l'épaisse couverture nuageuse de ces contrées septentrionales et m'aveugler, occasionnant une seconde chute, tout aussi douloureuse que la premiere. Etrangement, en dépit des contusions, je n'ai pas mal ... et si mon souffle se fait court, c'est uniquement a cause de l'étreinte glacée de la terreur qui enserre ma poitrine.
Je me releve; je crois que le chantier se passera de moi, aujourd'hui, car mes pas me portent, presque malgré moi vers la caserne la plus proche. Le matin s'installe dans le ciel opalescent, baignant la cité des milles tours d'une lumiere grise, propre au contrées septentrionales, comme si il était soucieux de laver au plus vite les ultimes traces de cette nuit fauve dont la rumeur s'empare déja sous le nom du crépuscule des damnés.

alors ..

Suite a une discution avec constantin, je m'appercoit que ce post n'est pas tout a fait clair ..

Je vais donc ajouter quelque précisions hrp afin que ce soit plus compréhensible pour tout le monde.


Garance, affilié a l'église orthodoxe de prime a bord, n'est pas en accord avec cette derniere ... en effet, cette église refuse de reconnaitre fzoul chembryl comme élu et refuse de rejoindre la nouvelle église.
Or, baine lui meme a désigné fzoul et a souhaité que cesse la division de l'église.
De la à considérer les orthodoxes comme des traitres, il n'y a qu'un pas .. que garance a franchi allegrement.


De par ses réussites et son efficacité, il s'est issé dans les hautes spheres du clergé du val de bise, et ainsi, a gagné peu a peu en influence aupres de toutes ses branches.

Lorsque la guerre contre la coalition a éclaté, il était haut sanguinaire.. et il a mené les armées bainites seul, le véritable chef, érik, lui laissant le champ libre.
Son influence aupres de l'armée, des mages et des pretres de bas rang s'en est évidemment vue grandement renforcée, et la plupart le reconnaissaient plus comme leur chef qu'erik.
C'est le moment qu'il a donc choisi pour agir. Fort de ses fideles, il a été trouver érik et lui a sommé de se soumettre a la nouvelle église. Ce dernier a refusé et l'a payé de sa vie.
Tous les pretres qui ont voulu rester fidele a l'eglise orthodoxe ont subit le meme sort .. mais la grande majorité d'entre eux a spontanément suivi garance.

l'armée .. déja dirigée par garance l'a suivit spontanément.
les mages, ayant tout a gagner a entrer dans la nouvelle église, aussi, la nouvelle église leur offrant plus d'autonomie.
les naugs, pareil

le matin qui suivit cette nuit, un émissaire a été envoyé vers les autorités de chateau zenthil, offrant le clergé du val de bise a fzoul sur un plateau.

n.b. : j'avais déja parlé de ce plan, en rp, avec certains haut dignitaires.. qui m'ont suivi.

Voila, voila

Château-Zenthyl

Le ciel était sombre, d'épais nuage noir filtrait les derniers rayons de Soleil sur l'immense édifice à la gloire du Seigneur Noir.
Dans la salle du commandement, les élites etaient réunies autour d'une longue table recouverte de victuailles.
L'ambiance était lourde et pesante.
En bout de table se tenait Fzoul, imposant, sombre, la haine se voyait au fond de ses pupilles rougeatres.
Il écoutait les dignitaires à sa table.
Puis d'un signe, il fit entrer l'emissaire du Valbise qui attendait depuis plusieurs jours de pouvoir s'exprimer.
Le cavalier s'approcha et se placa de l'autre coté de la table, et tous les regards se tournèrent vers lui, se préparant à l'ecouter.
Il raconta alors d'une voix grave et puissante tout ce qui c'etait passé au Valbise, de la bataille d'Hundelstone, à la prise de pouvoir du Seigneur Garance, en passant par l'épopée du siège de Lorgol et l'Alliance Templière/Mage/Tempusienne/Bainite/Velsharoonite/Louves etc...
Puis il termina son histoire un sourire en coin.
Le silence se fit dans la salle.
D'un regard, Fzoul fit venir à lui un de ses conseiller caché dans l'ombre de son trône.
Il lui murmura quelque chose à l'oreille.
Le conseiller s'inclina et disparut par une porte dérobée derrière une teinture représentant un champ de bataille particulièrement sanglant.

Au bout de quelques jours, le cavalier revint à Lorgol en annoncant au nouveau chef de l'eglise, la venue très prochaine d'un émissaire de chateau Zenthyl.
Tout devait être préparé pour l'acceuillir avec les honneurs.

Un messager de château Zenthyl arriva aux portes de Lorgol. Il ne put que constater l'étendue des dégats, mais cela n'était pas de son ressort et il se precipita en direction du temple. Il voyageait seul.
Il transmis alors un message aux gardes du temple à remettre aux dignitaires bainites en poste actuellement:

Sir Garance de Sable Periante,

L'emissaire de Château Zenthyl approche de la cité des milles tours. Nous attendons de votre aprt un acceuil digne de son statut ainsi qu'un dispositif de sécurité important et sans faille.
Tout manquement sera sévèrement puni.
L'Emissaire souhaitera se rendre au temple en premier lieu pour effectuer ses prières dans la solitude, les entrées devront être interdites à tout le monde et bien gardées.
Ensuite, vous organiserez une visite de la ville sous bonne escorte.
L'Emissaire dinera ensuite, puis se retirera dans les quartiers des dignitaires où il se reposera.
Au premières lueurs de l'aube, le lendemain de son arrivée, l'Emissaire réunira, avec votre présence, tous les acteurs de la nouvelle eglise sans distinction, afin d'ecouter les doléances de chacun.
L'Emissaire se retirera après avoir entendu tout le monde souhaitant s'exprimer et dans la solitude du temple, choisira ce qu'il adviendra de l'eglise de Lorgol.
Durant sa reflexion, l'Emissaire ne devra souffrir d'aucun dérangement de quelque ordre que ce soit, et vous devrez garantir la sécurité à toute heure du jour et de la nuit aussi longtemps que sa reflexion durera.

*ecusson de château Zenthyl*

Le messager indique que le convoi est en chemin et qu'il serait là dans 5 jours. (arrivée dimanche 4 juin à 17h00)

Comme prévu, l'émissaire est venu dans la cité des milles tours pour constater la chute des orthodoxes. Apres la visite de la cité, et apres avoir reçu une a une les personnes qui désiraient s'exprimer, il s'est retiré au temple pour décider du destin de l'Eglise Bainite de lorgol.

Lorsqu'il en est ressorti, l'ere du patriarche Garance de Sable Perianthe s'ouvrait enfin officiellement.

ceux qui oserent contester cette décision furent emmenés sur le champ, afin de connaitre un destin pire que la mort.