Invasion de rats.

Ces derniers jours, de nombreux rats ont attaqué les citoyens de Luskan, semblant sortir des bâtiments comme le temple de Tempus, la salle d'entraînement ou l'auberge de Garfaux. Quelques aventuriers de passage ou citoyens se sont fait mordre lors de ses attaques mais on ne dénote aucun blessé grave.

Cependant devant la menace que peuvent représenter ces vermines, une analyse fut menée à l'Ordo Arcanum, analyse qui montra que les rats semblaient porteurs des maladies de la peste et de la rage.
Dès que les arcanistes découvrirent la nouvelle, ils s'empressèrent de faire prévenir la garde de Luskan, qui afficha les informations dans le quartier sud est, conseillant aux habitants de ne pas approcher les bêtes et de se rendre au temple s'ils se faisaient mordre.
Les cadavres de rats tués par les plus courageux furent amenés au cimetière et brûlés pour éviter toute propagation.

Mais les attaques ne semblent pas diminuer pour autant, et inlassablement les corps de rats sont brûlés dans le cimetière. La population commence à s'inquiéter face au risque d'une épidémie de peste ou de rage, voire les deux, bien qu'encore aucun cas de maladie n'ait été déclaré.

Le Protecteur fit poster deux Sentinelles (garde arcaniste) près du temple du Tempus, là où les rats se font les plus nombreux. Des sorts de protections contre les énergies destructives sont lancés sur les combattants, leur évitant, à tout le moins diminuant les blessures des rats dit voltaiques.

Puis il retourna à la Tour pour chercher un moyen de stopper efficacement cette invasion.

Il donna pour instruction aux gardes arcanistes postés au temple de capturer des rats vivants, en ne lançant que des sorts d'immobilisation et / ou domination, et les ramener à la Tour sans délai pour expérimentation.

Ils n'obéiront qu'au seul Protecteur, au Grand Maître de l'Ordo et à un gradé de la Garde, sauf contre indication des deux premiers.

Aucun sort de zone ne sera lancé pour ne pas toucher et blesser la population, seuls des sorts ciblés seront usés.

Invité

Narmor partit prévenir les Veilleurs de ses recherches sur un éventuel remède... Il demanda leur aide.

Le docteur Wong remarqua en effet que la morsure de rat qu'il avait soignée la veille n'était pas un cas isolé. Il eut un frisson en se remémorant l'épidémie qui avait ravagé Pondarchen, celle qui avait tué tous les siens, et contre laquelle il n'avait rien pu faire... Il ferait tout pour que cela n'arrive pas à nouveau...

L'épidémie de peste

Alors que les arcanistes s'affairaient dans Luskan, cherchant la cause de cette invasion de rats, ou bien à la Tour, travaillant sur un remède, les premiers cas de peste se déclarèrent à Luskan.
Rapidement les Veilleurs intervinrent, toujours soucieux d'aider les gens, et installèrent un accueil des malades au théâtre. L'épidémie se propagea à une vitesse folle, le théâtre fut rempli de pestiférés en quelques heures. Les Guérisseurs s'en occupaient de leur mieux, les rassurant, les soignant. La panique commençait à gagner les rues de Luskan.

Pendant ce temps, on identifia la source des maladies : un marin malade, propriétaire d'un rat tout aussi malade, sans doute contaminé par son maître, s'était rendu au temple de Tempus pour se faire soigner. La maladie se serait propagée à partir de ce rat... et serait difficile à arrêter.

Les premiers corps de pestiférés furent sortis de la ville et brûlés par la garde, le flot des malades ne cessait pas de s'accroître... Mais soudain au théâtre, l'on vit arriver des arcanistes portant des caisses remplies de fiole. Un remède contre la peste avait trouvé le jour après plusieurs jours d'étude à la tour. Les premiers malades furent soignés, mais le chaos avait gagné la ville.

Les animaux étaient aussi touchés par le virus, et devenus fous, s'en prenaient aux habitants qui s'aventuraient dehors. Certains criminels profitèrent de la panique pour allumer des incendies dans le quartier nord est, maîtrisés au bout d'un certain temps, la garde étant trop occupée à soigner ses propres malades et canaliser les habitants paniqués pour pouvoir être partout à la fois. La ville fut finalement déclarée en quarantaine, mais certains, sans doute poussés par la peur et la panique, parvinrent tout de même à sortir.. La forêt n'était cependant pas plus sûre, et souvent ils y trouvaient la mort plus rapidement qu'en ville.

Le nombre de fioles de remède diminuaient à une vitesse affolante, cela ne suffirait pas à arrêter la progression de la maladie... Les arcanistes de l'Ordo se remirent donc au travail.
De longues heures après, un nuage gazeux s'échappa de la tour, s'inflitrant dans toutes les rues et ruelles... Le remède fonctionnait par inhalation et quiconque respirait ce gaz était guéri de la peste... La ville pour le moment était donc sauvée de cette épidémie. Un semblant de calme revient.

L'épidémie de rage

Alors qu'on pensait enfin ce clavaire terminé, trois cas de rages touchant des humains furent signalés. A croire que cette épidémie ne trouverait pas de fin...
Les laboratoires de l'Ordo Arcanum se remirent à fonctionner, le théâtre de Luskan fut de nouveau empli de victimes, enragées, dures à maîtriser.
Et les heures s'égrénèrent de nouveau dans la peur, l'attente...
A la Tour, les arcanistes étaient en effervescence : des rats étaient disséqués, des tests effectués... Le temps passa, mais rien ne semblait sortir de ces expériences (si ce n'est le rat qui fait pouic ).

Finalement... une lueur d'espoir enfin... un rat semblait guéri... plus calme celui ci dormait dans sa cage, paisiblement au lieu de couiner, le regard injecté de sang comme les autres touchés. Il fallait tester le remède sur un humain...

Les arcanistes se rendirent au théâtre et fialement un templier, plus calme que les autres victimes, se porta volontaire. Amené à la tour, il but le remède... et au bout de quelques minutes commença à se sentir mieux. Quelques minutes encore après, il semblait ne plus être atteint de la maladie... Le remède fonctionnait.

Des caisses furent amenées au théâtre et les deux remèdes distribués aux gens qui le demandaient. La ville retrouva son calme, les cadavres touchés par la maladie furent brûlés au cimetière, les rues nettoyées... Cependant il restait encore un risque... Si les remèdes existaient, la maladie avait pu se propager ailleurs et l'épidémie pouvait reprendre n'importe où, n'importe quand.

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