Il y avait un point que je n'avais pas eu le temps de travailler avant concernant les duels, alors voilà quelques arguments pour une modification de l'article 5 du code de loi de Padhiver :
Extrait des lois d’Eauprofonde concernant le duel :Les duels ne sont par contre autorisés qu'en des endroits bien particuliers (comme les nombreuses cours ouvertes se trouvant au sud de la cité), la plupart devant de plus être arbitrés par un officier des Veilleurs ou un Magistère : il n'est pas autorisé de tuer les gens parce qu'on convoite leur argent ou, simplement, parce que leur tête ne vous revient pas. Les Seigneurs, les Magistères, les Gardes, les Veilleurs et les Hérauts (même ceux qui sont en visite) ne peuvent être défiés. Les Seigneurs interdisent généralement tous les duels mettant en jeu les chefs de Guildes, de maisons nobles ou de clergés, bien que leurs subordonnés puissent se battre en duel et ne s'en privent d'ailleurs pas, souvent avec enthousiasme.
Ces duels sont rarement à mort; la plupart du temps, ils prennent fin au premier sang ou après l'abandon d'un des adversaires - quelle que soit celle des deux situations qui se présente la première. Des clercs sont généralement présents pour administrer des soins (contre un don à leur temple) au perdant - et parfois au gagnant.
L’Ordalie :L'ordalie, aussi appelé jugement de Dieu est un rituel religieux très ancien.
Concrètement, l'ordalie consiste à faire passer à l'accusé des épreuves physiques diverses dans le but de démontrer la justesse de sa cause. Ceci sous le regard de la divinité tutélaire de la justice, qui par définition ne peut pas laisser périr l'innocent ou triompher l'injustice. Le jugement est un va-tout, impliquant généralement
la disparition d'une des parties (l'accusé ou l'accusateur).
Pour que le résultat fut à chaque fois indiscutable, il fallait qu’il existât des règles préalables, connues et acceptées de tous, et donc une autorité pour les énoncer, les légaliser et les faire appliquer.
Les règles formalisant le combat concernent :
- ses limites : définies à l’intérieur d’un champ clos ;
- son officialisation : par la désignation comme président d’un personnage important, appelé le « maréchal de camp », assisté de juges et de hérauts ;
- son caractère solennel : par un cérémonial et des pratiques religieuses ;
- son impartialité : par le contrôle des deux adversaires et la désignation équitable des places de chacun d’eux ;
- les armes permises : selon l’appartenance sociale des combattants ;
- la désignation d’un combattant substitut dans le cas où une des personnes concernées ne pouvait se battre.
Tout ça pour dire qu'il ne me parait pas aberrant que l'article 5 devienne :
- Citation :
Article 5 :
Les combats et rixes sont interdits en ville. Les violences verbales et physiques, ainsi que le harcèlement moral et physique, sont passibles d'une amende de 2 000 à 20 000 pièces d’or, ainsi qu’à la vente aux enchères des armes des contrevenants.
Article 5 bis :
Les duels ne sont autorisés qu’à l’arène.
Quelque soit le type de duel, celui-ci doit être arbitré par un officier de la garde ou assimilé, ou à défaut, par une personnalité de la cité.
Il est conseillé de se faire assister d’un ou de plusieurs prêtres pour administrer les soins, ou dispenser les derniers sacrements à l’issu du duel.
Les dignitaires de la cité ne peuvent être provoqués en duel, une telle provocation relevant de l’article 7.
Les duels opposants les chefs de factions, de maisons nobles ou de clergés sont interdits.
Les duels sont rarement à mort, sauf recours à l’Ordalie. Dans ce cas, un membre du clergé de Tyr doit assister au duel pour s’assurer que les règles soient rigoureusement respectées.
Avantages :- un individu ayant perdu lors d'une ordalie ne reviendra pas de sitôt à la charge, vu le passage par la case rez et la période de convalescence.
- un moyen pour les persos "loyaux" de défendre leur honneur sans aller courrir droit dans une embuscade
Inconvénients : j'en vois pas