Shadeuh Blonde
Nombre de messages : 181 Age : 35 Habitat : Là ! Si si, je vous jure.
| Sujet: [Parti][Validé][Guerrier/Enso/DK][H] Violaine von Sinless Dim 2 Oct - 2:31 | |
| --- † Violaine von Sinless † --- Nom du joueur: The blondinette Nom: von Sinless Prénom: Violaine Âge: 23 ans Classes:5 guerrière/5 chevalier noir/15 ensorcelleuse Race: Humaine Religion: BainiteDescription:Le regard altier, la démarche fière et conquérante, Violaine est avant tout une jeune femme sûre d'elle et déterminée. Des jambes aériennes, des gestes lents et précis, une voix suave mais autoritaire, des yeux de biche, un parfum enivrant, elle sait ce qu'elle veut et fera tout pour l'avoir. Autours de son cou pend un symbole de Baine, et c'est avec sa foi tyrannique qu'elle arrive sur le val de bise, répandant, derrière son air doux et sensible, la peur et la haine...Histoire:La nuit des cris, des meurtres, des pleurs, des vies... parties. Les nouveaux-nés gardés, élevés, et enfin les plus forts, honorés... Le résumé d'une vie, qui ne tenait qu'à un fil et qui finit par tisser sa propre toile...
Un an, et déjà mon avenir de roturière se dessinait devant moi... Je vivrais de petits moyens, allant vendre les tissus de mon père et les confitures de ma mère... La fille dont ils rêvaient était née dans la paix et la sérénité et rien n'aurait pu prévoir les guerres qui venaient.
A l'âge de 5 ans, je suivais mon père partout ou il allait, mais j'avais cette fougue en moi, présageant que... je ne serais peut-être pas si sage que mes parents. Je gambadais dans les champs et je chassais le lapin... Un jeu sûrement, mais il me tenait très à coeur, d'autant plus qu'il aidait mes parents. Mais un jour, un bruit sourd retînt mon attention, et c'est avec toute ma délicatesse enfantine que je me cachais derrière un buisson pour voir ce qui venait du lointain... J'étais à quelques pas de mon village, juste à l'orée de la grande forêt. Surgit du chemin une armée entière de chevalier noir... Jamais je n'en avais vu autant, pour tout vous dire, je n'en avais jamais vu... L'un d'eux posa pied à terre devant l'entrée de notre refuge. Le chef du village sorti, et vînt à sa rencontre... Il s'inclina de suite, et le village fît de même... Je ne comprenais pas encore.
Les chevaliers plantèrent leur campement devant notre village, et la nuit venue, je courrais jusqu'à chez moi. Mes parents avaient les traits tirés et ils finirent pas m'expliquer la réalité, que je ne compris que bien plus tard.
"Nous serons toujours fiers de toi, ma fille, mais... tu vois ces hommes là-bas ? Ce sont des servant du ténébreux et... nous allons te confier à eux pour ton éducation..."
Ils m'abandonnaient ? Comment le savoir, si jeune, si naïve... bien sur je ne voulais pas, et maintenant que j'y repense sûrement que eux non plus... mais je ne regrette en rien. Ils ont fait le bon choix.
Le lendemain à l'aube, une dizaine d'enfants (moi y comprit), tous du même âge, furent conduit au chef des chevaliers. Il était... terrifiant, et même maintenant, sa carrure m'impressionne... Il y eu un discourt franc et sec entre ce cavalier et mon village, mais le résultat était là, je partis avec eux, sans trop comprendre.
S'en suivit une longue, très longue période, d'environs 15 ans, où j'appris tout ce qu'une personne de bonne éducation doit savoir. On m'apprit à me battre et à lire, mais aussi à reconnaître les dieux. Naturellement on me faisait l'éloge de Baine, nous étions dans son camp après tout... Ils avaient conquis la région où mon village était et ils avaient fait choisir les jeunes enfants les plus prometteurs pour leur église...
Cependant, j'aimais ce dieu, et la façon dont j'avais été élevée... Qu'importe l'amour de mes parents, je n'aurais jamais eut tout cela si j'étais restée parmi eux... J'aimais nos campagnes avec nos maîtres, j'aimais semer la peur... le trouble. J'ai toujours l'image du chef de mon village s'incliner devant ce chevalier... moi aussi je voulais conquérir pour mon dieu...
Durant ce temps, je n'appris pas uniquement à me battre comme une bête sanguinaire, mais un second maître vînt m'apprendre l'art de la magie défensive afin de pouvoir me protéger au mieux... Ainsi, j'acquis rapidement ma propre puissance arcanique. Il parait que j'étais bien plus douée que la normal pour être capable de comprendre la magie ainsi... Les grimoires ne m'étaient d'aucune utilité, et dieu soit loué car je n'aurais jamais eu le temps de m'entraîner au corps à corps si j'avais du lire ces pavés.
A l'âge de mes 20 ans je fus envoyée pour accomplir ma première mission avec ma jeune équipe. J'étais censé m'occuper d'escorter un escadron de jeunes recrues à bon port. Je le fis naturellement, mais ce n'était pas du tout ce à quoi j'étais formée... Mon maître décréta alors qu'il me fallait une mission plus périlleuse pour que je puisse montrer ce que je vaux réellement...
C'est ainsi que je fus envoyée par mon clergé dans la région du val de bise afin d'y faire mes preuves... la tâche serait ardue mais j'avais ma foi et rien ne se mettrait entre moi et ma volonté...Extrait d'un journal de bord :5 ans après mon arrivée au camp : J'ai appris à lire, écrire, compter... Maintenant mon entraînement se poursuit par le combat au corps à corps. Du haut de mes 10 ans, mes frères d'armes sont terrifiants car beaucoup plus vieux et plus grand... mais je ne perds pas confiance, j'y arriverais.
Une journée parmi tant d'autres... :
La voix railleuse de mon supérieur... je me mets en garde... Mes vêtements ne sont fait que de tissus rapiécés et mon arme est un vulgaire bout de bois. Les autres sont fils de seigneurs: harnaché de harnois, d'épées de fer... c'est contre eux que je dois survivre. Ou tout simplement vivre. Bien sur je les connais, je tiens à eux... des frères d'armes. Mais ils sont si durs, la pitié... je ne connais pas.
Le combat d’entrainement commence: un coup à gauche, j'esquive, à droite... je tombe. Il fond sur moi... Il s'agit de mon ami d'enfance... c'est notre premier combat face à face... je l'aime tellement. Je roule sur le côté, tentant de me relever... mon bout de bois valse, je suis désarmée, et lui, continue de tenter de me rouer de coup. Tous ces moments passés ensembles... je l'aime si fort, comment me sortir de là ? Je dois récupérer mon arme... Je saute, je la saisis, me retourne. Aimer... aimer si fort à en détester le temps, à le détester lui même, lui que j'aime, pour me permettre d'aimer... D'un coup franc, je plante mon arme de fortune dans son poitrail... Touché !
La pitié n'existe pas... je l'aime à le haïr, comme tout ceux qui tenteront de prendre ma place... les sentiments sont si troubles... ils ne doivent pas faire obstacle... Il s'effondre... n'a-t-il pas osé tuer une amie ? Trop tard... Ici, seul les plus forts vives... et survivent dans la haine...
L'abolition d'un nom :
Ma dixième année fût également marquée par un évènement relativement important. Jusqu'à présent je portais le nom de mon père, se qui est plutôt classique pour une enfant de mon âge... Mais après mon arrivée au campement, ma famille fût prise dans un mouvement de rébellion... les crétins, s'opposer à notre volonté !
Mon nom ainsi bafoué, il fallait que j'en change... ou que je porte sur moi le déshonneur d'une famille qui n'était pas la mienne.
Mon maître était un ancien noble de Cormyr ayant rejoint les rangs de l'église de Baine il y a déjà cela bien longtemps. J'étais pour lui l'enfant prodige qu'il aurait sûrement voulu avoir, et voyant mon désarroi face à mon nom, il eut la surprenante idée de "m'adopter" ... Bien sur ça ne serait qu'un lien de nom et jamais je ne devrais le considérer comme un père mais cela me permettrait d'être d'autant plus vouée à la réussite...
C'est ainsi que Violaine Konderk mourut pour faire place à Violaine von Sinless...
A partir de mes 13 ans, je commençais à me débrouiller suffisament avec une épée pour commencer mon apprentissage de la magie... arcanique, mais aussi celle que finit par me venir de mon dieu.
Et la magie fût :
Mon maître me sortit une dizaine de grimoire le premier jour ou je vîns le voir. Il me disait que je devais tout lire avant de pouvoir lancer le premier sort de base... faire voler ma plume devant mon nez. J'avais 5 jours pour le faire...
Je regardais les grimoires avec un air de dégout... Me faire lire autant pour si peu. Sans hésiter un instant, j'ouvrais le dernier grimoire... celui ou il y avait la formule et le geste qui l'accompagnait. Je le lisais rapidement... il suffisait surement d'un peu de concentration, inutile de savoir lire les runes pour si peu...
Je mis ma main au dessus de la plume, fermai les yeux, et incantai. Ma conviction était à son comble... bien que... cela ne suffît pas. La plume s'était juste à demi-tournée sur elle même mais ... elle avait bougée ! Enthousiaste de constater ceci, je recommençai. Cela raté naturellement, mais j'étais si motivée par le fait d'y arriver un peu plus à chaque fois, que j'en oubliais de regarder les livres pour tenter de me perfectionner...
Au bout d'un jour ou deux... la plume s'élevait de quelques centimètres. Les autres apprenties autours de moi n'avait même pas commencé à tenter de faire voler leur plume et ils entammaient sagement leur 7ème grimoire.
Mon maître finit par revenir, me demendant ce que j'attendais pour me mettre au travail. Naturellement, il me menaça de me punir si je ne le faisais pas... Mais je retorquais timidement que j'y arrivais sans lire. Il éclata de rire ! Je me sentis soudainement horriblement faible et stupide... Croyait-il que je lui mentais ? Je n'aurais jamais osé... Il me demanda de lui montrer ça... mais il semblait plus se moquer de moi qu'autre chose.
Persuadée de ce que j'avais fait auparavant, je plaçai mes mains au dessus de la plume, me concentrai et j'incantai... La plume se souleva lentement, et prit doucement son envole... Je réouvris les yeux, fixant la plume qui voltigeait. Mon maître n'en revenait pas...
J'avais réussi à faire ce que seul les sorciers étaient capables... et je me passionnais déjà pour cet art nouveau. L'épée, c'était certe bien, mais la magie... c'était d'autant plus passionnant.
La peur d'un dieu :
A mes 15 ans, on me poussa réellement à respecter Baine. Jusqu'à présent, je ne faisais qu'obéir à mes supérieurs. Ils étaient durs, violents et intrisigeant, mais ils ne faisaient que des allusions passagères à notre dieu.
Mon apprentissage continuant lentement, on commença à me montrer les massacres de nos armées, ceux que je devrais faire moi même plus tard.
C'était tout simplement horrible... tant de morts, tant de peur, tant de souffrance. On m'expliqua alors que si je ne respectais pas Baine et si je ne me mettais pas à le prier je serais considérée comme son opposant... et que c'est sur moi que s'abattrait son fléau !
Horreur, si cela venait à m'arriver... je préférais me mettre à ses ordres sans attendre. Mon maître était un chevalier noir et je le voyais chaque jour allait prier notre dieu... A la première occasion, je lui demandais si je pouvais venir prier avec lui afin d'honnorer Baine.
Naturellement, il accepta, l'air ravi que sa jeune élève se décide enfin à rejoindre réellement ses rangs. Ma foi grandît vite, entre autre pour la peur de subir le courroux de ce dieu ... Mais rapidement, lui même me conferra de nouveaux dons au fur et à mesure que je lui prouvais mon allégeance. J'étais devenue sa volonté et j'éxécutais ses ordres sans jamais les contester... | |
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