Le Val de Bise - Module NWN Forum du Val de Bise, module RP de Neverwinter Nights |
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| [Mort RP] Louis Hurault de la Vibraye | |
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_andrealpha_ Gourou du flood
Nombre de messages : 1276 Age : 54 Habitat : Dans les lymbes
| Sujet: [Mort RP] Louis Hurault de la Vibraye Ven 30 Sep - 15:56 | |
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- Nom de compte : _Andrealpha_
Nom complet du personnage : Louis Hurault de la Vibraye Age du personnage : 20 ans Race et sexe du personnage : Humain mâle Divinité : Kelemvor Alignement : Loyal Bon [A tendance neutre] Arme de prédilection : Epée bâtarde Classe du personnage : Paladin – Profil : Templier / Chasseur de fantôme Multiclassage envisagé : Paladin (25) / Chasseur Nocturne (10)
Description physique : Homme grand de corpulence moyenne (1m85 pour 75kg). Ses yeux sont gris et ses cheveux ont la couleur des blés. Le visage est fin et plutôt joli mais le teint est très pâle. Une belle prestance.
Sur son bouclier, défiguré par trois griffures, un blason « d’argent, fascé de sinople, à la licorne cabrée d’azur ».
Sur un des coté de la garde de son épée, un symbole représentant une main squelettique tenant une balance en équilibre stricte.
Tempérament : Cynique, Prudent, Vengeur
Caractéristiques : For : 13 / Dex : 10 : / Con : 14 / Int : 13 / Sag : 14 / Cha : 14 Souvenirs :Cela va faire maintenant dix huit ans… L’enfance :L’hiver avait recouvert les plaines thayennes d’un manteau de brume. Chose assez exceptionnelle pour ce pays, une épaisse couche de glace tapissait la surface du lac Thaylambar, et, malgré les feux qui brûlaient dans les cheminées du palais de Pyarados, il y régnait une atmosphère glaciale. La nuit était tombée depuis plusieurs heures mais cette grande demeure abritait une foule de personnes qui s’affairaient à la préparation d’un heureux évènement. En effet, le maître des lieux, Raoul Hurault de la Vibraye, Magicien Rouge et Tharchion de Pyarados, allait avoir cette nuit une nouvelle descendance. Au milieu de la nuit, les rires qui égayaient les couloirs du palais furent soudainement noyés par l’écho des hurlements de rage du Tharchion. Un grand malheur venait de se produire dans l’une des chambres du palais. Le corps de la Tharchioness, morte en donnant la vie à son troisième fils, reposait sur son lit dans une mare de sang. Devant le lit, l’accoucheuse, le bébé dans ses bras, se tenait à genoux devant Raoul en lui demandant d’épargner son existence. Sans ménagement, l’homme lui arracha l’enfant avant de la tuer d'un sortilège de doigt de mort. Puis, regardant les personnes encore présentes dans la pièce, il annonça que ce troisième fils s’appellerait Louis. Il laissa enfin l’enfant aux soins des esclaves du palais, avant de prendre le corps de sa femme et de s’enfermer plusieurs jours dans son laboratoire de magie. Lorsqu’il en est sorti, sa femme marchait derrière lui. Il fallut peu de temps et quelques cadavres ne présentant aucune blessure pour que les gens s’aperçoivent que celle-ci n’était qu’une goule affamée. La rumeur se propagea à travers la cité. Désormais, en plus de la colère du magicien, les gens devaient craindre l’appétit de sa femme. L’enfance de Louis fut difficile car Raoul le considérait toujours comme étant la cause de la mort de son épouse. Et cela, jamais il ne lui a pardonné. Là où ses frères recevaient de l'amour et des cadeaux, lui ne récoltait que brimades et coups. Il logeait avec les esclaves. Il n’était jamais présent aux banquets organisés au palais. Mais surtout, il devait supporter régulièrement la vision de sa mère se nourrissant en embrassant les esclaves qui lui étaient amenés par son père. Son seul réconfort résidait dans la bienveillance de ses frères. La formation :Alors qu’il va avoir six ans, son frère aîné Philippe, qui vient de fêter son dixième anniversaire, est envoyé à l’école de nécromancie d’Eltabbar. Les Magiciens Rouges sont puissants et il est bon d’avoir un fils parmi eux pour une famille noble de Thay. Deux ans plus tard, c’est au tour d’Henry de partir à la cour de la princesse Dmitra Flass, Tharchioness d’Eltabbar, pour y parfaire son éducation de noble. Leur absence se fait cruellement sentir pour Louis qui n’a bientôt plus qu’une idée en tête. Quitter le palais, le plus vite possible. Depuis plusieurs années déjà, Louis s’est secrètement assigné un but, détruire le mort-vivant réceptacle de l’âme de sa mère afin de la libérer. Il a entendu parler du culte de Kelemvor et a appris que son temple le plus important se situait à Bezantur. C’est là-bas que sont formés les Bannisseurs, chasseurs de morts-vivants, et les Mortuaires, chargés des rites funéraires. Rapidement, sa décision est prise. Il sera lui aussi un Bannisseur. Alors, avec juste de quoi manger pour quelques semaines, il prend la route du sud-ouest pour rejoindre la cité aux miles temples. Les gardes du temple sont d’abord amusés de voir cet enfant affamé à leur porte, criant haut et fort qu’il veut devenir l’un des leurs. Pendant une semaine, il reste devant les portes, apostrophant sans cesse les gens qui entrent ou sortent du temple. Si bien qu’ils décident finalement de le prendre parmi eux. Après avoir passé quelques tests afin de définir ses aptitudes, il est affecté pour sa plus grande joie à la faction des Bannisseurs. Il commence comme simple palefrenier. Au fil des ans, il apprend le maniement des armes, l’équitation, la lecture et l’écriture ainsi que les règles qui dirigent la vie d’un adepte de Kelemvor. Il apprend ainsi à focaliser l’énergie divine de son Dieu pour repousser les morts-vivants. Bezantur est la cité idéale pour ce genre d’entraînement. Les temples où sévissent les nécromanciens sont nombreux et il est facile de trouver des morts-vivants. Sa progression est rapide, si bien qu’il est remarqué par le chevalier Goeffroy, commandeur des Bannisseurs, qui le prend comme écuyer à l’âge de douze ans. A seize ans, il est devenu un garçon de grande taille, habile au maniement des armes. Ses cheveux sont couleur des blés et ses yeux sont gris comme la lame de son épée. L’entraînement est de plus en plus intense. A dix sept ans, lors d’une expédition dans un cimetière au nord de la cité, il arrive enfin à détruire un squelette par sa seule volonté. Au retour de cette expédition, le chevalier Goeffroy lui remet le symbole de l’ordre représentant une faux brisée. Désormais, Louis est un Bannisseur, paladin chasseur de morts-vivants au service de Kelemvor. L’exil :Un an après son accession au rang de Bannisseur, un messager apporte à Louis un courrier signé de son père. Sentant la mort approcher, le Tharchion de Pyarados convoque ses fils à son chevet. Entouré de sa cour, il prend alors la parole depuis son lit pour dicter ses dernières volontés : «Philippe, toi l’aîné des trois, la chair de ma chair, je me suis arrangé avec le conseil des Zulkirs pour que tu reçoive le titre et la charge de Tharchion de Pyarados après ma mort…. »Après quelques secondes et avec un sourire, le vieil homme rajoute : «Tu es maintenant à la tête d’un grand pouvoir et d’une immense fortune. Fais en bon usage…»«Toi, Henri, tu as du entendre dire que la seconde princesse d’Eltabbar était à marier. Et bien sache que ces rumeurs sont vraies. Et grâce à mes appuis, j’ai obtenu que tu l’épouses prochainement. Tu vas devenir un prince d’Eltabbar. »Pour Louis, Raoul reprend d’une voix maintenant faible mais méprisante : «Toi, Louis, qui a amené la ruine sur ma vie, je te lègue le bouclier de notre famille sur lequel figure notre blason, souvenir d’un temps où les nôtres combattaient avec leur muscles plutôt qu’avec leur tête. Je sais ce que tu es devenu ! Et pour cela, je te condamne à l’exil, larbin de Kelemvor ! Puisses-tu mourir au combat en le portant au bras. Jure moi que tu vas quitter ce pays et que tu n’y remettras plus jamais les pieds. Jure le moi sur ton dieu maudit !»Louis prend alors la parole, d’une voix laissant transparaître la haine qu’il ressent pour cet homme en qui il ne voit plus qu’un nécromancien : «Puisque telle est votre volonté, Père. Je jure sur Kelemvor que je quitterai demain à l’aube ce Tharch et que je n’y remettrai jamais les pieds de mon vivant ! Je jure aussi que je porterai votre blason comme un étendard au combat jusqu’à ce qu’il soit maudit par les dieux que vous servez ! PUISSE AINSI TOUS LES HURAULTS ETRE MAUDIT !»Ces dernières paroles provoquent chez le vieil homme des convulsions qui lui font rendre son dernier souffle. Mais cela, Louis ne le voit pas car il est déjà sorti de la chambre. Il passe dans le grand salon récupérer le pavois sur lequel est représenté le blason «d’argent, fascé de sinople, à la licorne cabrée d’azur». Alors qu’il s’apprêtait à sortir de la pièce, il se ravise brusquement et pose le bouclier sur une table. A l’aide d’une dague, il y réalise trois sillons profonds à la surface avant de l’accrocher à son bras. Puis, d’un pas décidé, il se rend aux appartements de sa mère. Il la trouve dans sa chambre, penchée sur une esclave dont elle vient de se repaître. Il s’avance vers elle et lève son épée. Sa main tremble un peu et il hésite une fraction de seconde. En pensée, il adresse une courte prière à Kelemvor pour la paix de son âme. Puis la lame siffle avant de trancher la tête de la goule. Ce qui devait être fait est fait. Louis ne s’attarde pas au palais, et après avoir récupéré son destrier aux écuries, il galope à brides abattues jusqu’à Bezantur. Lorsqu’il arrive au temple, il monte directement jusqu’au bureau de son maître pour lui raconter ce qu’il vient de faire. Après quelques minutes de réflexion, celui-ci va s’asseoir derrière son bureau, et commence à rédiger une lettre qu’il cachette de son sceau. Il la tend à Louis tout en disant : «Louis, tu as été comme mon fils pendant ces six dernières années. Tu as fait ce qui était juste et je suis fier de toi. Tu as tout ce qu’il faut pour faire un excellent Bannisseur mais tu dois tenir ta promesse. Je te conseille même de quitter le pays et de partir vers l’ouest. Si tu le souhaites, tu trouveras facilement une charge avec cette lettre de recommandation. Prépare tes affaires, tu partiras demain.»Puis, se retournant, il va prendre son épée accrochée au mur : «Tu as reçu de ton père un bouclier, et bien reçoit de ton maître une épée sacrée. Elle s’appelle Touché Fatal. Elle te servira à combattre les morts-vivants, comme elle l’a fait pour moi et tant d’autres depuis la création de notre ordre. Maintenant, va te reposer. Il te reste une bonne journée de cheval avant de pouvoir quitter ce pays.»Le lendemain, un peu avant l’aube, Louis quitte le temple après avoir reçu une chaleureuse accolade de son maître. A l’ouest l’attendent d’autres pays, d’autres combats… Le voyage :Devant moi, la mer des épées. Loin sur ma droite, les murailles de la cité d’Eauprofonde. Derrière, la route du commerce. Deux années pour arriver jusqu’ici… Deux années ou j’ai du apprendre beaucoup de choses. A être indépendant. Le peu d’or que j’avais emporté m’a permis de voyager jusqu’à Nethjet, aux frontières du pays de Thay. Mais le bateau pour le port de Nethentir en pays Theskite a fini d’assécher mon maigre pécule. Comme l’épée large n’est pas appropriée pour la chasse, j’ai du travailler pour continuer mon périple. Heureusement, la mort est omniprésente sur Faërun et, en temps que serviteur de Kelemvor, j’ai proposé mes services afin d’accompagner de nombreux mourant lors de leur dernier voyage, récitant à chaque fois la formule rituelle : « Comprenez que la mort fait partie de la vie. Il ne s'agit pas d'une fin, mais d'un commencement. Il ne s'agit pas d'un châtiment, mais d'une nécessité. La mort est un processus dans lequel il n'y a nulle tromperie, nulle dissimulation, nul hasard. Bla, bla, bla,… ». L’or qu’on me donnait alors me permettait d’avancer un peu plus loin… Phent, Telflamme, puis la traversée du bief oriental jusqu’à Dilpur. L’Impiltur d’est en ouest, de nouveau le bateau à Procampur pour la Sembie. Toujours plus loin à l’ouest, Yhaunne, Hautelune. Le Cormyr en passant par les pics du tonnerre. Iriaebor, Elturel puis Soubar et enfin la route du commerce jusqu’à Eauprofonde. A vivre solitaire, ce à quoi l’entraînement reçu au temple ne m’avait pas préparé. Sûrement la leçon la plus difficile. La solitude me pèse encore un peu par moment, mais je me suis endurci. A Bezantur, nous combattions toujours les rejetons de Velsharoon en groupe, avec en plus des prêtres parmi nous. Tout est différent lorsqu’on est seul. Personne à qui faire confiance. Personne pour protéger son dos, pour soigner ses blessures, pour entendre ses appels à l’aide. L’erreur de pardonne pas. A être prudent. Je sers bien mieux mon dieu en restant vivant. Contre les morts-vivants, la précipitation est dangereuse et la connaissance de leurs points faibles peut faire toute la différence entre la vie et la mort. J’ai interrogé des prêtres, des sorciers, des magiciens, des ermites. J’ai laissé traîner mes oreilles dans les salles obscures des tavernes de bas-fonds. J’ai consulté de nombreux ouvrages traitants de la non-vie. Tous les renseignements obtenus sont précieusement notés dans un petit livret que je porte toujours sur moi. Mais certaines pages ne comportent que les noms de créatures monstrueuses. Je n’ai pas encore rencontré de personne ayant survécu à la rencontre avec une dracoliche. A vivre la nuit car les créatures que je chasse restent, pour la plupart, cachées lorsque le soleil est levé. C’est la nuit que je repère les cachettes de ces monstres. J’attends ensuite que le jour se lève afin de pouvoir les détruire lorsqu’ils sont affaiblis par l’astre solaire. L’autre avantage de vivre la nuit, c’est de pouvoir me fondre dans l’obscurité à l’aide des couleurs noir et argent de mes habits de Bannisseur. Je peux ainsi voyager sans être inquiété, que ce soit par les brigands de grand chemin ou par les patrouilles un peu trop zélées. La main sur la garde de Touché Fatal, je regarde la mer. Je suis arrivé au bout de Faërun. Le soleil descend sur l’horizon. Je retire les pièces de mon armure et les pose avec soin sur ma cape. Le sable est encore chaud sous mes pieds. Quelle sensation agréable. J’avance doucement vers la mer. Une vaguelette vient se briser sur mes chevilles. L’eau est fraîche, mais c’est supportable. J’avance encore jusqu’à la taille. Il n’y a que le bruit du ressac et quelques cris d’oiseaux marins. Je ferme les yeux. Ne penser à rien. Quel plaisir de pouvoir s’accorder un tel moment de détente après tout ce temps passé sur ses gardes ou à combattre. Presque à contre cœur, je rejoins le rivage et, assis sur le sable, j’attends de sécher avant de revêtir mon armure. Cette nuit, je devrai franchir les portes d’Eauprofonde…
Dernière édition par le Mer 21 Juin - 19:32, édité 12 fois | |
| | | Faust Apprenti posteur utile
Nombre de messages : 252 Age : 36 Habitat : Le lit des dames de l'ombre
| Sujet: Re: [Mort RP] Louis Hurault de la Vibraye Ven 30 Sep - 19:29 | |
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| | | IgnomniS Sale Con Hystérique et père spirituel de Lyra
Nombre de messages : 3257 Age : 41 Habitat : OutreTerre
| Sujet: Re: [Mort RP] Louis Hurault de la Vibraye Lun 3 Oct - 22:37 | |
| Validé définitevement comme ETANT LE SEUL ET UNIQUE chasseur nocturne du server!
(je laisse la double validation mais j'ai viré tout le reste! Bon rp) | |
| | | _andrealpha_ Gourou du flood
Nombre de messages : 1276 Age : 54 Habitat : Dans les lymbes
| Sujet: Re: [Mort RP] Louis Hurault de la Vibraye Lun 10 Oct - 19:05 | |
| En route vers le nord :
La cité des splendeurs : Eauprofonde… Par sa taille et sa population, cette cité me rappelle la capitale de Thay. Sauf qu’ici, l’esclavage est strictement interdit alors que les habitants d’Eltabbar sont en majorité des esclaves. Je me suis installé à l’auberge de l’Etoile Noire, dans le quartier des docks. Ce quartier est sûrement l’un des plus animé avec celui des marchands et les tavernes y sont nombreuses. Pour payer l’auberge, j’ai accepté un petit travail dans la boutique des Livres et Folios de Serpentil. Son propriétaire est un être cupide et obséquieux, mais c’est une référence en matière de livres écrits dans une langue humaine. Sa boutique recèle de véritable trésor à tel point que j’ai du lui demander de l’aide pour mettre la main sur les livres traitant de la non-vie. Jannaxil s’est montré réticent jusqu’au moment où je lui ai expliqué que j’étais moi-même en train de préparer un livre sur ce sujet. Je lui ai montré le carnet sur lequel j’écris mes notes. Il l’a regardé plusieurs minutes avant d’éclater de rire. « Ecoute petit, tu sais que je ne fais rien pour rien. Ton carnet, c’est pas mal, mais il te reste des tas de choses à découvrir. Je possède ici quelques recueils qui te seraient d’une grande aide si tu arrivais à les trouver tout seul… Mais je vais être gentil avec toi. Ton carnet, une fois bien avancé, peut m’intéresser. Je te propose donc un marché… Je te montre où tu peux trouver les livres dont tu as besoin. En contre partie, tu me donnes ta parole que, si d’ici dix ans tu es toujours en vie, tu viendras me donner ce carnet. C’est honnête comme marché, non ? Alors, qu’en penses-tu ? » Après avoir accepté son offre, il m’a montré en riant une dizaine d’ouvrages. Sans son aide, j’aurais pu mettre des années à les trouver. Je profite des moments où la boutique est vide pour dénicher des informations utiles. Le soir, je m’occupe en dépensant un peu d’or à la taverne du Poing Sanglant. Installé dans le fond de la salle, je sirote ma bière les oreilles aux aguets, attentif aux discussions de mes voisins.
**Un mois plus tard**
La cité est calme, trop calme pour moi. Il y a deux semaines, je suis entré au service des Veilleurs, qui surveillent la cité des Morts, afin de pouvoir circuler librement dans le cimetière pendant la nuit. Rien. Même pas le moindre squelette ! Demain, je continuerai ma route vers le nord. Selon les rumeurs, les cimetières et les cryptes de cette région vomissent des hordes de morts-vivants. Je tiens à vérifier cela par moi-même…
Padhiver : Enfin ! Les rumeurs étaient fondées. Je suis arrivé aux portes de la ville hier à la tombée de la nuit. Quelque peu échauffé par une si longue période sans combattre, je suis passé outre les règles de prudence élémentaire pour me rendre directement au cimetière. Quelques prières au Juge des Morts et je m’avançai entre les tombes. Le premier signe a été une forte odeur de putréfaction, suivi de bruits de terre remuée ou de pierre crissant sur la pierre. En cinq minutes, je fus cerné par des zombies. Sans attendre qu’ils soient tous sortis de leur tombe, j’abattai mon arme sur le plus proche. Sa tête alla rouler sur le sol avant que son corps ne s’affaisse J’ai combattu plusieurs heures, froidement et méthodiquement. A chaque coup, Touché Fatal traversait leurs chairs putréfiées, consumant la magie nécromancienne qui les animait. Lorsque le dernier mort-vivant eut enfin le royaume des morts, je m’appuyais contre arbre pour reprendre mon souffle tout en inspectant les environs. Je quittais les lieux à l’aube, après avoir noté la présence de deux cryptes… Il faudra d’ailleurs que je cherche des informations sur ce qui peut se trouver là-bas avant d’y retourner.
En arpentant ce matin les rues de la cité à la recherche d’une auberge, j’ai vu des affiches un peu partout sur l’Ordre des Templiers. Ils recrutent en ce moment afin de « Mettre votre épée au service de l’Ordre et de la Loi ». Je sers le Juges des Damnés. Le Juge, la Loi, voilà qui est intéressant. Je suis curieux d’en apprendre un peu plus sur eux.
**Louis fait monter dans sa chambre de l’encre, des plumes et du parchemin. Une fois le matériel à disposition, il commence à rédiger une lettre… Pendant que l’encre sèche, il relit ces mots, puis avec un hochement de tête affirmatif, il roule le parchemin et le scelle avant de quitter la chambre. Quelques minutes plus tard, il se présente aux portes de la Citadelle de l’Alliance et remet à un garde un courrier à porter aux responsables des Templiers** | |
| | | _andrealpha_ Gourou du flood
Nombre de messages : 1276 Age : 54 Habitat : Dans les lymbes
| Sujet: Re: [Mort RP] Louis Hurault de la Vibraye Mar 11 Oct - 19:32 | |
| Les Templiers :
La citadelle : Un parchemin déplié est posé sur la table de ma chambre. Au dessus du sceau des Templiers, ces quelques lignes d’une écriture fine et régulière : « Sir, Votre parchemin nous est bien parvenu. Votre requête est acceptée et le Commandant ou la Matriarche en personne se feront un plaisir de vous rencontrer. Les gardes patrouillant la ville vous informeront de leurs disponibilité pour vous recevoir. » Et bien, je ne m’attendais pas à une réponse aussi rapide.
**Equipé de son armure, le fourreau de son épée à la ceinture et de son bouclier accroché au bras, Louis quitte l’auberge pour rejoindre la citadelle de l’Alliance. En chemin, il rencontre une femme portant les couleurs des Templiers. Cette personne n’est autre que la commandante de l’Ordre, dame Elheana de Tilmarande, paladin de Torm. Sur son invitation, il la suit jusqu’à la citadelle. Installés dans un bureau de la forteresse, dame Elheana s’emploie à expliquer le fonctionnement de l’Ordre et de ce qu’il représente avant de lui poser quelques questions. Alors que la discussion approche de son terme, un garde va, à sa demande, aller quérir le dirigeant de l’Ordre. Ils n’attendent pas longtemps. Une femme arrive, majestueuse. Dame Elheana s’incline devant elle en l’appelant Matriarche. Les présentations, puis quelques minutes de discussions. Quand elle lui demande s’il a pris une décision, il lui demande un délai de réflexion. Elles se montrent compréhensives. Le moment arrive enfin de prendre congé. Louis est raccompagné jusqu’aux portes de la citadelle par dame Elheana**
Que faire ? Leur proposition est intéressante. Cette partie du monde fourmille d’ennemis. Bien plus que je ne le pensais. En plus des créatures de l’Archimage de la nécromancie, les Templiers sont en guerre contre les troupes du Prince des mensonges. Nul doute que son clergé mettra ma tête à prix dès qu’il aura connaissance de ma présence. Le nord est tombé sous les coups du Seigneur noir. En devenant Templier, je devrais me plier aux contraintes de la hiérarchie, mais je disposerais du soutien de l’Ordre. Je continuerais à obéir en premier lieu à mon Seigneur. Alors pourquoi ai-je autant de mal à prendre une décision ? Goeffroy, mon maître, que feriez vous à ma place ? Ai-je le droit de quitter notre Ordre alors que je porte votre épée à mon coté ?
Le rêve : Quelle nuit… J’ai rêvé… Des rêves étranges… Le même rêve, plusieurs fois à l’identique… Est-ce lié au doute qui m’étreint ? Est-ce un signe en réponse à mes prières ? Plusieurs fois, je me suis vu courir vers le nord. Luskan… Hundelstone… Au bout d’un temps qui me semblait interminable, je me retrouvais face à l’entrée du village de Targos. A chaque fois, le rêve s’est arrêté lorsque je me retrouvais face à un bâtiment en ruine. Intrigué, je me suis renseigné ce matin sur Targos. Il s’agit d’un village situé loin au nord de Padhiver, maintenant dans la zone d’influence de Lorgol, la cité des serviteurs du Seigneur noir. Cela peut paraître surprenant, mais j’ai décidé de m’y rendre le plus tôt possible. La réponse aux Templiers attendra que j’en sache plus sur ce bâtiment…
Gardien mortuaire : Je suis arrivé à Targos sans encombre. Cependant, tout au long du chemin, je n’ai pu me défaire d’un sentiment oppressant lié à l’impression de déjà vu. Ce sentiment s’est encore renforcé lorsque je me suis retrouvé face au bâtiment en ruine. La scène que j’embrassais du regard se superposait parfaitement à la vision de mes rêves. A un détail près, la femme en armure de plaques qui se tenait là, devant les ruines. Elle était belle, jeune, peut-être un peu plus âgée que moi. Arrivé à quelques mètres, mon regard s’est arrêté sur le symbole qui ornait son plastron. Un bras squelettique tenant une balance en équilibre, identique à celui qui orne la garde de Touché Fatal. Je me suis présenté. Elle s’appelait Ariane, haute prêtresse de Kelemvor et gardienne du temple. Je fus quelque peu surpris d’apprendre que les ruines situées derrière elle se trouvaient être celle du temple du Seigneur des morts, détruit depuis près d’une cinquantaine d’année. Mais encore plus surpris par la question qu’elle me posa ensuite. « Etes-vous la relève ? » Ne sachant que répondre, je lui ai tout simplement expliqué les raisons de ma venue. Je lui ai posé toutes les questions qui me tourmentaient depuis mon entrevue avec les Templiers. Avec beaucoup de simplicité et en me posant elle-même quelques questions, elle est parvenue à me faire comprendre que ce qui comptait, ce n’était pas un titre, ni même l’appartenance à un ordre, mais uniquement les actes que j’accomplissais.
Sur ces paroles apaisantes, elle me proposa de me montrer les différents visages que pouvaient prendre les serviteurs de l’Archimage de la nécromancie. J’acceptais son offre et elle me conduisit à l’entrée d’une crypte. Nous y avons combattu ensemble des créatures cauchemardesques et répugnantes. Mais surtout, elle m’a réapprit un sentiment que je n’aurais pas du oublier, la compassion. Ce sentiment, je l’ai éprouvé en regardant les yeux de ma mère lorsque je lui ai tranché la tête. Pendant un bref instant, j’ai pu y lire le soulagement et la gratitude au moment où son âme était enfin libérée de se corps auquel elle était maintenue par la nécromancie. Depuis, petit à petit, sans que je ne m’en aperçoive, je me suis mis à combattre sans quêter ce regard, froidement. Et pourtant, comme me l’a rappelé Ariane, à chaque fois, c’est une âme qui est libérée, complète ou incomplète, que ce soit un simple squelette ou une créature beaucoup plus puissante. Oui, j’avais oublié que la plupart de ces morts-vivants n’ont pas choisi d’être ce qu’ils sont devenus. Lorsque nous sommes revenus à la surface, je portais un autre regard sur la mission que j’avais à accomplir. Il était clair que je réussirais jamais à la finir, mais rien ne s’opposait désormais à ce que je devienne un Templier. Je ne suis pas un bannisseur. Ce que je fais en libérant l’âme prisonnière d’une personne, c’est lui redonner une mort digne, dignité qui lui avait été volée par la nécromancie. Je sortais de mes pensés pour me rendre compte qu’Ariane m’observait. Elle s’approcha puis, en souriant, elle me dit ces quelques mots : « Messire Louis Hurault de la Vibraye, je suis heureuse de voir que vous êtes maintenant prêt. Il est grand temps que vous preniez ma relève. A vous désormais d’être le gardien mortuaire » Sur ces dernières paroles, son corps se transforma rapidement en un être de lumière, ne laissant sur le sol que les pièces de son armure. Elle ainsi quelques secondes devant mes yeux qui disparu d’un seul coup. Je restais plusieurs un long moment planté là, réfléchissant à ce qu’elle m’avait dit. Laissant enfin l’armure qui s’était transformé en un tas de poussière, je repris le chemin de Padhiver, me posant des questions sur le rôle d’un gardien mortuaire…
[HRP : un grand merci à l’animateur qui a aidé Louis à prendre sa décision. Je ne dispose pas du journal de log, donc les dernières paroles d’Ariane ne sont hélas pas une fidèle reproduction de ce qui a été dit]
Dernière édition par le Jeu 3 Nov - 14:13, édité 1 fois | |
| | | _andrealpha_ Gourou du flood
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| Sujet: Re: [Mort RP] Louis Hurault de la Vibraye Ven 14 Oct - 17:38 | |
| L’évaluation : Aujourd’hui, j’ai eu une entrevue avec son Excellence à la citadelle. Elle m’a posé de nombreuses questions sur mes motivations et mon passé et je lui ai remis la lettre de recommandation que mon maître m’avait donné à mon départ de Bezantur. Arès l’avoir lu, elle a posé le parchemin sur la table de manière à ce que je puisse aussi la lire.
«Moi, Chevalier Goeffroy, Commandeur de l’Ordre des Bannisseurs de Kelemvor, en poste au temple de Bezantur, vous recommande par cette présente le porteur de cette lettre, le paladin Louis Hurault de la Vibraye. Ce jeune homme, fils du Tharchion de Pyaridos, est arrivé à nos portes à l’âge de huit ans. Depuis, il s’est montré dur à la tâche. Je l’ai pris à mon service en tant qu’écuyer et ne regrette pas mon choix. C’est un bon combattant et sa foi est grande. Il est maintenant paladin. Au moment ou j’écris cette lettre, Louis vient d’être contraint à l’exil par son père, mage rouge adepte de la nécromancie, pour ne pas gêner la succession de son frère aîné et pour une divergence de religion. Il doit quitter Thay et ne plus jamais y revenir, je l’envoi donc vers l’ouest avec ma bénédiction. Par cette lettre, je relève le paladin Louis Hurault de la Vibraye de mon service afin qu’il puisse entrer au votre, si tel est votre désir.
Signé : Chevalier Goeffroy, Commandeur de l’Ordre des Bannisseurs de Kelemvor »
J’ai été un peu surpris de la dernière phrase de cette lettre. Contrairement à moi, le chevalier Goeffroy avait pensé à l’éventualité d’un changement d’Ordre et l’avait accompagné de ses vœux par cette recommandation. Ces quelques mots finirent de lever les doutes qui pouvaient subsister dans mon esprit sur ce que j’étais en train de faire.
Après quelques instants de réflexion, elle me dit enfin : « Bien, vous allez maintenant suivre une formation dispensée par mes soins ou par ceux de la commandante Tilmarande. Tout au long de cette formation, vous serez évalué. A l’issue de cette évaluation, si nous le jugeons positive, vous prêterez allégeance à notre Ordre afin de devenir Templier. Au cours de cette cérémonie, vous recevrez votre équipement de Templier ainsi que la clé de la citadelle. Avez-vous d’autres questions ? »
Non, je n’avais pas d’autres questions. Nous sommes donc partis vers le cimetière de Padhiver afin qu’elle puisse évaluer mes compétences… | |
| | | _andrealpha_ Gourou du flood
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| Sujet: Re: [Mort RP] Louis Hurault de la Vibraye Lun 24 Oct - 18:14 | |
| Nuage : Je l’ai vu pour la première fois au nord de Port Lasht alors que je m’étais éloigné de la route, intrigué par des bruits de combat. Je m’avançais au milieu des arbres jusqu’à une clairière où les pales rayons de la lune éclairaient un étrange spectacle. Une horde d’une dizaine d’orcs grotesques entourait un grand cheval à la robe d’argent. Pour une raison que j’ignore, les orcs n’attaquaient pas mais essayaient seulement de s’emparer de la longe du cheval qui ne semblait pas disposer à coopérer. Plusieurs orcs, allongés au sol, semblaient déjà avoir tâté de ses sabots. Cependant, à la bave qui s’écoulait de ses naseaux, il était clair qu’il était exténué. Ce manège devait durer depuis un moment, il était temps d’agir. En poussant un grand cri, je me suis avancé dans la clairière, l’épée à la main. Seul une petite moitié des orcs présents se précipita pour m’accueillir, ce qui me facilita grandement la tâche.
Je ne suis pas habitué à combattre des créatures vivantes, et j’aurais eu énormément de mal à vaincre les orcs si ceux-ci avaient attaqué tous ensembles. Enfin, il me fallut un bon quart d’heure pour en venir à bout. Lorsque je dégageai enfin ma lame dégoulinante de sang du dernier combattant, je pu me rendre compte que le cheval n’avait pas fuit pendant l’assaut. Il restait là, à me regarder, ses flancs se soulevant au rythme de sa respiration. Sans gestes brusques, je m’approchai doucement, jusqu’à pouvoir lui flatter l’encolure. Il se laissa faire, semblant même apprécier mes caresses. Profitant du clair de lune pour l’observer en détail, je pu constater que c’était un étalon blanc, au physique robuste du cheval de guerre lourd, capable de porter un homme en armure tout en étant lui-même bardé de fer. Aucune marque sur ses flancs, une simple longe de cuir, rien ne permettait de deviner l’identité du propriétaire. Ne sachant que faire, je le pris par la longe afin de l’amener à Port Lasht. Il me suivit docilement.
Bien sur, j’avais déjà entendu parler du fidèle destrier du paladin, mais sans faire le rapprochement. Je n’ai compris ce qu’il était réellement qu’au petit matin, lorsque je suis reparti sur la route de Padhiver. En effet, au moment de franchir les portes du village, je pu entendre un grand fracas en provenance de l’écurie où j’avais laissé le cheval pour la nuit. Il y eu une flopée de jurons avant que la porte du bâtiment ne soit littéralement projetée dans les airs, laissant apparaître le destrier blanc qui vint directement à ma rencontre. Je le ramenai à l’écurie, puis, pris d’une soudaine aspiration quand à la qualité de cet animal, je décidai de le faire seller.
Les cryptes et les catacombes n’étant pas des lieux propices au combat monté, ma formation ne comprenait pas de leçons d’équitation. Si j’étais capable de le monter, il y avait de fortes chances qu’il soit mon fidèle destrier. Une fois en selle, Nuage, que j’ai appelé ainsi en raison de sa couleur, m’obéit au doigt et à l’oeil. Un dernier test finit de me convaincre de le garder avec moi. Je demandais à l’un palefrenier de monter sur le cheval. Mais à peine en selle, il fut désarçonné par une ruade. Je calmai Nuage de quelques mots afin qu’il ne blesse pas le jeune garçon. Tous les doutes étaient dissipés. Pour les dix prochaines années, Nuage sera mon loyal compagnon…
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| | | _andrealpha_ Gourou du flood
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| Sujet: Re: [Mort RP] Louis Hurault de la Vibraye Mer 2 Nov - 0:09 | |
| Le temple du Seigneur des Morts :
**Le soldat, portant la tenue de l’ordre des Templiers, entre dans la salle commune de l’auberge de Padhiver. Il discute un instant avec l’aubergiste puis se dirige vers l’escalier qui mène aux chambres. Le poids de l’homme, augmenté de celui de son armure fait grincer à chaque pas les marches de l’escalier. A l’étage, il s’arrête devant la première porte sur la gauche du couloir et frappe vigoureusement trois coups. La porte s’ouvre à l’instant sur un jeune homme d’une vingtaine d’années revêtu d’une lourde armure aux couleurs noire et argent, lustrée comme à la parade.**
« La réponse à votre requête est positive, messire Hurault. Je suis chargé de vous conduire à la Citadelle dès que serez prêt afin que vous y laissiez votre équipement. » « Laissez moi quelques minutes, messire. Le temps de ceindre mon épée et d’accrocher mon pavois et je vous suis »
**Accompagné par le soldat, Louis arrive à l’armurerie de la Citadelle. Le forgeron le salut et lui montre le vestiaire où il peut se changer tranquillement. Avec des gestes rapides et précis, il retire son armure pièces après pièces, les disposant sur un mannequin prévu à cet effet, ne gardant en tout et pour tout que sa chainse et ses braies. L’épée "Touché Fatal" et le pavois au blason des Huraults de la Vibraye sont déposés dans un coffre puis le forgeron lui apporte une houppelande épaisse de couleur grise. C’est dans cette tenue et avec un bâton lesté comme seule arme que Louis quitte la Citadelle en direction du nord, reprenant la route empruntée peu de temps auparavant à la suite d’un rêve.**
A partir d’Hundelstone, les récentes exactions des esclavagistes se font sentir. Le village ressemble plus à un camp fortifié et, malgré le travail réalisé par les troupes de l’Alliance, il flotte dans l’air une odeur immonde de décomposition. Le spectacle qui m’est donné à voir jusqu’à Targos est difficilement supportable. Ces esclavagistes ne reculent devant aucune bassesse pour essayer de fléchir la détermination de l’Alliance. Par trois fois, je croise une charrette transportant de sinistres marchandises en provenance de Lorgol. Pas de conducteur, mais des corps en état de putréfaction plus où moins avancés disposés en vrac parmi lesquels il y a même des enfants. Sur certains, des traces de tortures sont visibles. J’enrage, tremblant, serrant mon bâton de toutes mes forces. Quels monstres peuvent ainsi provoquer tant de morts sans aucune justification ? Tous ces pauvres diables ont sûrement été tués comme des animaux, sans aucune dignité. Comment s’appelaient-ils ? Qui se rappellera d’eux ? Ils sont enterrés dans une fosse commune où ils seront oubliés de tous. Non, cela ne ce peut pas ! Personne ne doit oublier pourquoi ils sont morts. Je reviendrai à Hundelstone pour ériger un mausolée au dessus de la fosse. Les gens doivent savoir qu’ils sont morts à cause de la lâcheté de quelques uns, et pour la liberté de tous…
L’accueil à Targos est glacial. Ici aussi, les conséquences des exactions des esclavagistes sont visibles. Le village est entouré de fortifications de fortune et je suis accueilli par une milice paysanne armée de pique, de fourches et de faux. Je suis pressé de questions, malmené jusqu’au moment où un vieillard prend ma défense. Heureusement pour moi, il semble avoir une certaine autorité et se souvient de ma précédente visite. Les gens me lâchent. L’ancien me demande de le suivre. Il me conduit à sa maison, non loin des ruines du temple. Tout en ouvrant une bouteille, il commence à me parler de lui. Cette maison, il y habite depuis qu’il est né. Il se souvient d’une belle jeune fille dont il était amoureux… Il me tend la bouteille, je décline poliment… La belle Ariane. Il l’a voyait tout les jours à une époque car elle travaillait dans le temple du Seigneur des Morts, juste en face de sa maison. Elle est devenue rapidement prêtresse, puis haute prêtresse. Seulement, peu de temps après, les troupes du Seigneur Noir sont arrivés au village, avec à leur tête le patriarche de l’église orthodoxe, Ethan de Mortevallée. Derrière lui se tenaient les neuf chevaliers du gantelet noir. Des golems d’adamantite étaient visible parmi les troupes. Personne ici n’a opposé la moindre résistance, sauf Ariane, qui est tombée sur les marches du temple, tuée par la main même du patriarche. Ensuite, celui-ci est entré dans le bâtiment avec ses neuf servants. Ils ont détruit l’autel en usant de magie. Le temple a commencé à s’effondrer mais ils ont réussi à s’échapper. Une gigantesque draco-liche est alors sortie des ruines et les a attaqué. Les golems ont été lâchés sur la créature qui a succombé sous le nombre. Le patriarche est reparti à Lorgol, rapportant avec lui les reliques du Seigneur des Morts. Des soldats sont restés sur place pour commencer à construire un temple dédié à Baine sur les ruines du précédent. Mais il a été détruit durant le terrible hiver d’Aurile. Depuis, cet endroit est resté tel quel. Il y a peu, il a revu Ariane. Une Ariane qui semblait ne pas avoir vieillie pendant ces dernières cinquante années, parlant à un homme qui n’était pas originaire du village… Le vieil homme me sourit en me regardant.
« Je vous ai reconnu, même sans votre armure. Je ne vous poserai pas de question car pour moi, le fait qu’Ariane vous ait parlé me suffit. Mais j’imagine sans peine que cela à un rapport avec le Seigneur des Morts. Restez ici le temps que vous voudrez, je veillerai à ce que personne ne vienne vous déranger. »
Je le remercie pour son hospitalité et son aide avant de prendre le chemin du temple. Quelques heures me sont nécessaires afin de dégager un espace autour de l’autel et y construire un abri rudimentaire. De là, je ne peux voir personne. Tant mieux, cela veut aussi dire que personne ne me verra. Pour les trois jours qui viennent, cet endroit me servira de refuge pour me recueillir avant la cérémonie d’allégeance qui me liera à l’ordre des Templiers… | |
| | | _andrealpha_ Gourou du flood
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| Sujet: Re: [Mort RP] Louis Hurault de la Vibraye Jeu 3 Nov - 14:20 | |
| Le serment d’allégeance :
La veille, Louis a pris un bain symbolisant la purification de ses fautes. Puis il a revêtu une tunique blanche symbolisant la pureté qu’il doit conserver et a jeûné jusqu’à cet instant en signe de pénitence, passant une nuit de prière devant l’autel de la chapelle de la citadelle. Un peu avant le début de la cérémonie, quelques membres de l’Alliance prennent place dans la chapelle. Les gens se saluent, discutent un peu entre eux jusqu’au moment où la Matriarche se place devant l’autel. Dans le silence qui suit, elle entonne l’oraison adressée aux Dieux de la Triade, commençant par une bénédiction de l’épée de cérémonie que lui tend le chevalier Terenason.
« Exaucez, nous vous en prions, Seigneurs, nos prières Que la dextre de vos Majestés daigne bénir cette épée dont votre serviteur ici présent désire être ceint Que dans la mesure de vos bénédictions il puisse être le défenseur des Ordres, des veuves, des orphelins et de tous vos serviteurs contre la cruauté des païens Qu'il épouvante et terrifie ceux qui lui tendraient des pièges Accordez lui de les poursuivre dans l'équité et de nous défendre dans la justice »
L’épée ainsi bénite, elle la repose sur l’autel avant de se tourner face à l’assemblée pour poursuivre.
« Béni soit les Seigneurs qui éduquent mes mains pour le combat Vous qui seuls mettez toutes choses en ordre et les disposez comme il convient, vous qui, pour réprimer la malice des méchants et pour protéger la justice, avez permis aux hommes par une règle salutaire l'usage du glaive sur la terre Vous qui avez voulu que soit institué l'ordre militaire pour la protection du peuple, vous qui avez fait que soit dit par le bienheureux Jean, alors que des soldats venaient à lui au désert, qu'ils n'extorquassent de l'argent à personne mais qu'ils se contentassent de leur propre solde Nous vous supplions, Seigneurs, et implorons votre clémence De même que vous avez accordé à votre serviteur le petit David le pouvoir de dominer Goliath De même que vous avez fait triompher Judas Macchabée de la barbarie des nations qui n'invoquaient pas vos noms De la même façon accordez aussi à votre serviteur ici présent, qui vient de placer son cou sous le joug de la chevalerie, les forces de la piété céleste et l'audace pour défendre la foi et la justice Accorde-lui un accroissement de sa foi, de son espérance et de sa charité Disposez comme il convient toutes choses en lui : crainte autant qu'amour de Dieu, humilité, persévérance, obéissance et patience en bonne mesure, afin qu'il ne blesse injustement personne avec ce glaive ou avec un autre, qu'avec lui il défende ce qui est juste et droit Lui-même est promu d'un état inférieur au nouvel honneur de la chevalerie Que, de la même façon, il dépouille le vieil homme avec ses manières d'agir et qu'il revête l'homme nouveau afin de vous craindre et de vous honorer comme il faut, d'éviter la compagnie des infidèles, d'étendre sa charité sur son prochain, d'obéir avec droiture en toutes choses à sa mission et de s'acquitter jusqu'au bout de sa fonction au service de tous selon la justice »
L’oraison achevée, Louis met un genou à terre devant la Matriarche et reste tête baissée, en signe d’humilité. Prenant l’épée bénie, elle la pose sur l’épaule droite du futur chevalier avant de prononcer les phrases rituelles du serment d’allégeance.
« Soldat Louis Hurault de la Vibraye, jurez vous d’être, à compter de ce jour, un chevalier pacifique, actif, fidèle et soumis à l’Ordre des Templiers ? » « Je le jure ! » « Jurez vous de ne point blesser injustement des innocents et de défendre les valeurs de justice de l’Alliance ? » « Je le jure ! » « Jurez vous de respecter le code d’honneur de la chevalerie et de vous montrer digne de cette tâche ? » « Je le jure ! » A ce moment, elle déplace la lame sur l’épaule gauche. « Jurez vous d’être le serviteur des veuves, des orphelins et des représentants des Dieux justes et bons ? » « Je le jure ! » « Jurez vous de défendre les faibles, de combattre les infidèles avec acharnement, de remplir vos devoir féodaux, de ne jamais mentir et d’être fidèle à vos paroles ? » « Je le jure ! » « Jurez vous d’être le champion du droit et du bien contre l’injustice et le mal ? » « Je le jure ! » « En ce jour, je vous ordonne, par l’autorité qui m’a été confié, chevalier de l’Alliance. »
Louis se relève. Il est désormais un soldat de l’ordre des Templiers. La Matriarche le béni puis il reçoit son armure, son casque et la clé de la citadelle. Il est ensuite accueilli par tous ses frères d’armes. Alors que les gens viennent le féliciter, un être de lumière se matérialise dans la chapelle. Les personnes encore présentes sont surprises par cette apparition mais Louis reconnaît dame Ariane, la haute prêtresse et gardienne mortuaire du Seigneur des Morts. Elle aussi est venue le féliciter avant de disparaître en disant : « Vous avez fait votre choix. A présent, je vais me reposer en paix »
[HRP : pour l’oraison, ne disposant pas du log, je me suis servi d’un texte arrangé en partie à la sauce RO. Veuillez m’en excuser, SVP] | |
| | | _andrealpha_ Gourou du flood
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| Sujet: Re: [Mort RP] Louis Hurault de la Vibraye Dim 13 Nov - 17:15 | |
| Premier échec :
**Avec beaucoup de mal, un jeune homme descend les marches de l’escalier qui mène des chambres à la grande salle de l’auberge de Garfaux. Revêtu d’une houppelande grise et le visage partiellement caché par une capuche de la même couleur, il s’appuie sur un bâton pour s’aider dans sa marche. Arrivé dans la salle, il s’installe à une table du fond, dos au mur. L’aubergiste arrive pour prendre la commande. La salle est bruyante, l’ambiance est tendue. Les gens crient après l’Alliance. Certains surtout, comme cette marchande de la Ligue du Nord. Assis à sa table, l’homme ne bronche pas. Seule la pâleur des articulations et le léger tremblement de sa main tenant le bâton trahissent la colère qui couve en lui.**
… Je suis tombé. Comment ? Je n’en ai pas le moindre souvenir. Mais le fait est là. J’ai échoué… Le commandant Certas m’a ramassé dans la forêt, mort, une dague bainite plantée dans la gorge. La grande prêtresse de Tempus m’a relevé, mais à quel prix ? Je ne suis même plus capable de porter mon épée, aussi vulnérable qu’un bébé et incapable de revenir à Padhiver. Jalèna aussi est tombée. Elle a été soignée par la Haute Louve. Je me rappelle que nous étions en train de parler ensemble sur la place, que je lui ai parlé de mon inquiétude de ne pas voir revenir le chevalier Belzac que j’avais vu partir seul avec une femme cagoulée. Pourquoi est-il parti seul, au mépris des consignes de sécurité de l’Alliance ? Et où est-il maintenant ? Jalèna m’a dit que nous étions partis à sa recherche. C’est sûrement là que nous sommes tombés… Le commandant doit porter mon équipement à la Citadelle. Luskan n’est plus un lieu sur pour les membres de l’Alliance… Ce groupe, là devant, quelle bande d’idiots. Pourquoi ne se rendent-ils pas compte qu’ils écoutent quelques serviteurs de Lorgol ? Ils veulent la neutralité mais vont se jeter tout droit dans la gueule du loup… Et le commandant qui intervient ! Pourquoi ? Il entre dans leur jeu… Je vais devoir lui parler. Mais avant, il faut que je retrouve mes forces… | |
| | | _andrealpha_ Gourou du flood
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| Sujet: Re: [Mort RP] Louis Hurault de la Vibraye Jeu 1 Déc - 12:24 | |
| La stèle :
En raison de la rigueur de l’hiver, les mouvements de troupes deviennent presque impossibles. Cette période d’accalmie qui en découle me laisse enfin assez de temps pour m’occuper d’une tâche que je m’étais promis de réaliser suite au conflit ayant opposé les esclavagistes à l’Alliance.
Avec l’accord de la Matriarche, je suis allé voir Thaklin, le roi des nains, pour lui demander un service. Malgré les récents problèmes rencontrés par les nains avec les drows, le roi a accepté de répondre à ma demande. Grâce à leur aide, je vais pouvoir remplir mon devoir de serviteur du Seigneur des Morts et honorer la mémoire des esclaves assassinés par les esclavagistes. Avant de quitter la cité naine, j’ai laissé au roi un parchemin sur lequel est dessiné un croquis d’un monument funéraire que je souhaite faire construire, ainsi que le texte qui doit être gravé sur la pierre (*). D’ici quelques semaines, cette stèle sera installée près de la fosse commune où sont enterrés les esclaves, non loin de la porte nord d’Hundelstone. Il ne me reste plus qu’à mettre de coté l’or nécessaire pour payer les nains, et la bière nécessaire pour les motiver et les remercier…
(*) Le texte gravé sur la stèle est le suivant : « A la mémoire de ceux qui reposent ici, petites et grands, jeunes ou vieux, femmes ou hommes, tués par les esclavagistes de Lorgol dans un conflit qui n’était pas le leur, Puissent-ils trouver dans la mort la liberté qui leur a été volée de leur vivant, Puissions-nous ne jamais les oublier » Sous le texte, en guise de signature, un symbole représentant un avant-bras squelettique tenant une balance. Le croquis sur le parchemin représente une grande pyramide monobloc d’environ 3m de haut et de 3m de coté à sa base. Elle est prévue pour être enterrée dans le sol au deux tiers. Le texte est gravé sur le haut d’une des faces de la pyramide | |
| | | _andrealpha_ Gourou du flood
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| Sujet: Re: [Mort RP] Louis Hurault de la Vibraye Jeu 8 Déc - 20:09 | |
| Amour courtois :
Dame Jalèna a accepté ma demande. Je ne comprends pas encore très bien ce qui m’a poussé à lui demander d’être son champion. Malgré mon appartenance à l’Ordre des Templiers, je n’ai pas trouvé de personne à qui me confier. Mais avec Jalèna, c’est différent. Elle n’est qu’à moitié humaine, et pourtant, je me sens bien lorsque je suis avec elle. Je lui ai parlé de choses dont je n’ai parlé à personne d’autre, faisant preuve d’une confiance aveugle. Lorsque je me suis rendu compte qu’elle m’appréciait aussi, je lui ai demandé de porter ses couleurs. Il a fallu que je lui explique en quoi consistait cette coutume, mais aussi pourquoi je lui faisais cette demande. Cela n’a pas été simple. L’inspiration et le courage que je puise dans ma foi sont grands, mais la tâche de Gardien Mortuaire ne peut être achevée, car tant que des gens vivront, il faudra les accompagner dans leur mort et veiller à ce que leur repos ne soit pas dérangé. Après moi, un ou une autre prendra la relève. En portant ses couleurs, Jalèna devient une source supplémentaire d’inspiration, vivante et tangible…
Dernière édition par le Mer 22 Fév - 12:02, édité 1 fois | |
| | | _andrealpha_ Gourou du flood
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| Sujet: Re: [Mort RP] Louis Hurault de la Vibraye Sam 24 Déc - 18:24 | |
| Exil volontaire :
Voilà une semaine maintenant que Jalèna et Sarah ont été victime d’une embuscade. Après quelques recherches, j’ai pu apprendre que les sbires de Lorgol étaient à l’origine de cette attaque. Encore eux… Le Capitaine Belzac semble connaître les agresseurs, mais lorsque je lui ai demandé de me confirmer leur identité afin que je puisse les provoquer en duel, il m’a tout simplement répondu que la Commandante de Montaigu l’avait chargé de mener à bien cette affaire, et que par conséquent, je n’avais pas à m’en mêler. Que pouvais-je faire ? C’est un supérieur et je lui dois obéissance, même s’il est Veilleur… Mais d’un autre coté, si jamais je me retrouvais face à l’un de ces lâches, allais-je rester là, bras croisés, sans agir. Non ! Je savais bien que cela me serait impossible. Après une bonne nuit de repos, j’ai pris la décision qui me semblait la plus sage. J’ai demandé à la Matriarche une autorisation afin de partir sur le front sud pendant deux semaines. C'est ainsi que j'ai pris la route de Leilon avec sa bénédiction.
Sur place, j’ai été accueilli par le Capitaine Wilian Arner qui m’a fait un bref résumé de la situation. Depuis que l’Alliance a stoppé l’avance de l’armée de la coalition du sombre espoir, ceux-ci campent un peu plus au sud de Leilon. Mais chaque jour, ils essaient de forcer le passage. Sachant ce qui m’attendait ici, c’est l’esprit apaisé que je suis entré hier soir sous ma tente…
…Aujourd'hui, les forces de la coalition ont encore essayé de forcer nos lignes. L'assaut a été repoussé une nouvelle fois au prix de quelques morts et de nombreux blessés. Durant l’attaque, je me suis surtout illustré en me jetant sur une horde de morts-vivants qui combattait entre les troupes d’humanoïdes. J’invoquais la puissance de Kelemvor, libérant les fragments d’âme qui étaient liés par magie à ces corps déjà mort. Privés de cette énergie, les cadavres retournèrent au sol. Je fus cependant surpris de voir que deux créatures étaient encore debout. Ainsi, la coalition avait fait appel à ces magiciens qui fuyaient la mort en pactisant avec l’Archimage de la nécromancie. Après un instant d’observation, ils lancèrent leurs sortilèges pendant que je me jetais sur eux, brandissant Touché Fatal. Ce n'est que lorsque la dernière de ces créatures fut abattue que j'apercevais les quatre Templiers qui gisaient au sol. Ils étaient vivants, mais encore sous l’emprise d’un sortilège qui paralysait leurs membres. Personne ne sera jamais quel sort leur aurait été réservé s’ils avaient été ramenés au camp de la coalition.
Mon intervention m’a valu d'être promu au grade d'adjudant. A la nuit tombée, les choses sont redevenues calmes, les blessés ont été transférés vers l'infirmerie de campagne de dame Aznilth. | |
| | | _andrealpha_ Gourou du flood
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| Sujet: Re: [Mort RP] Louis Hurault de la Vibraye Ven 6 Jan - 13:18 | |
| Sur le mont Thay :Situé en plein cœur du pays thayen, le mont Thay est un tharch comprenant une grande forteresse militaire et des mines d'or creusées au cœur des montages, qui en constituent le centre. C’est là que se trouve le quartier général des zulkirs. Les activités y sont secrètes sauf pour les plus privilégiés des Magiciens Rouges. Szass Tam, zulkir de la Nécromancie et probablement le Magicien Rouge le plus puissant de Thay, se trouvait dans la plus haute tour de cette forteresse. Penchée au dessus d’une vasque remplie d’un liquide rouge sombre, la liche y laissait traîner négligemment un doigt squelettique. Etrangement, son mouvement ne créait aucune onde à la surface. Celle-ci restait lisse comme un miroir, reflétant le visage horrible de la créature qui se trouvait juste au dessus. Soudainement, le liquide se mit à bouillonner. Szass Tam retira son doigt et prononça un mot en se penchant encore plus au dessus de la vasque. La surface redevint lisse, mais elle ne reflétait plus son visage. La liche observait désormais une scène qui se déroulait en ce moment même à l’autre bout de Faërun. A quelques mètres de la créature dont elle tirait cette vision, un chevalier se détachait sur un fond d’hommes et d’humanoïdes combattants au corps à corps. Brandissant son bouclier et épée au poing, le chevalier s’avança à sa rencontre, puis l’image disparue, remplacée par son propre visage. Szass se retourna vers ceux qui se trouvaient dans la même pièce, puis éclata de rire, un rire terrible, à glacer le sang. « AhAhAhahahahah… L’épée est donc là-bas ! Voilà pourquoi mon vieil ennemi est mort si rapidement. Goeffroy, maudit sois-tu ! Tu avais envoyé Touché Fatal loin de moi avant que je n’essais de te la prendre… Et la licorne sur ce blason. Quelle ironie ! Tu l’as remise au fils de Raoul, l’un de mes anciens disciples. AhAhAhahahah… Croyais-tu donc qu’elle serait ainsi plus en sécurité ? Tu n’as fait que reculer l’échéance. Je la trouverai, où qu’elle soit ! Gardes ! Qu’on me ramène Philippe Hurault de la Vibraye! Vous le trouverez à l’académie d’Eltabbar. Et Dépêchez vous si vous ne voulez pas que je joue aux osselets avec vos dépouilles !… Bien, bien, bien. S’il est meilleur que son père, je l’enverrais combattre son propre frère après l’avoir soumis à ma volonté »Après avoir donné ses ordres, la liche se retourna vers la vasque. De son doigt, elle traça à la surface du liquide un message qu’elle signa de l’empreinte de sa main. Sur un mot, la surface se mit à bouillir avant de redevenir aussi lisse qu’un miroir… …Au même instant, près de Lorgol, dans une vasque au fond d’une crypte, le message apparut à la surface du liquide. Le Seigneur de la crypte pris connaissance des informations envoyées par Szass Tam… | |
| | | _andrealpha_ Gourou du flood
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| Sujet: Re: [Mort RP] Louis Hurault de la Vibraye Ven 13 Jan - 17:16 | |
| Mauvaises nouvelles :
**Dans sa chambre de la Citadelle, Louis plante son arme sur un billot de bois, puis s’agenouille devant le symbole de son Seigneur gravé sur la garde de l’épée. Un parchemin est posé sur la table à coté de lui. Le sceau des Bannisseurs est visible sous un texte rédigé dans une écriture fine et régulière. Pendant plusieurs heures, il reste ainsi, priant en silence, le visage triste…**
Commandeur Goeffroy, vous allez me manquer. Vous avez été pour moi un bon maître, mais aussi un père et un ami. Je ne vous oublierais pas. Je me montrerais digne de tout ce que vous m’avez appris et planterais votre arme au cœur de l’ennemi. Par cela, je vous rendrais hommage. Si seulement j’avais pu être là lorsque ce monstre vous a attaqué…
Et toi, Jalèna. J’aimerais tellement tenir celui qui t’a poussé à m’attaquer. La dague bainite n’était qu’un leurre. Ces pourritures qui vénèrent le prince des mensonges sont derrière cela. Mais comment faire ? Ces lâches se terrent dans leurs trous à rat, ne sortant que lorsqu’ils peuvent frapper dans le dos. Nous ne pouvons prendre le risque de te laisser sans surveillance tant que tu pourras être dominée comme tu l’as été. J’ai demandé l’aide de l’Ordre, mais nos forces sont dispersées avec la coalition qui campe toujours au sud de Leilon. Comment tout cela va-t-il finir ? | |
| | | _andrealpha_ Gourou du flood
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| Sujet: Re: [Mort RP] Louis Hurault de la Vibraye Mar 17 Jan - 15:18 | |
| La malédiction :
La liste des mauvaises nouvelles s’allonge sans cesse… La garnison de l’avant poste a été anéantie par une attaque surprise de la coalition et une créature monstrueuse a ravagé la région entre Port Llast et Padhiver, semant la terreur et la mort sur son passage. Et maintenant, je me transforme petit à petit en mort-vivant…
Tout a commencé lorsque j’ai croisé au nord de Padhiver notre Matriarche accompagnée de deux soldats. Tous étaient en piteux état, fatigués et couverts de sang. Lorsque je lui demandais ce qui lui était arrivé, elle me répondit qu’ils avaient suivi les traces de la bête de la crypte de Port Llast jusque dans la forêt de Padhiver. Là-bas, ils avaient essuyé une attaque du monstre. La Matriarche et les deux soldats avaient pu échapper au carnage. La Matriarche avait le bras paralysé et six autres soldats étaient tombés. La Commandante de Montaigu nous a rejoint pendant la discussion, ainsi qu’un homme que je ne connaissais pas. En raison des soupçons que nous avions quand à l’origine non-vivante de la créature, nous avons pris la décision d’aller rechercher les corps de nos compagnons. Cela me convenait parfaitement, je tenais là une occasion d’aller combattre ce rejeton de l’élogieux. Avec quelques soldats frais, nous sommes donc tous partis vers la forêt de Padhiver. Arrivés sur le lieu de l’attaque, nous trouvâmes les corps déchiquetés des soldats. Les templiers venus avec nous s’occupèrent de ramener les morts à la citadelle.
Je demandais l’autorisation à la Matriarche de poursuivre plus en avant afin de trouver le monstre. Cette demande n’était pas calculée, mais, connaissant mon statut, elle s’avait qu’une réponse négative amènerait une désobéissance de ma part. Aussi, elle accepta et pris elle-même la tête d’une expédition pour se diriger vers la caverne située à l’est de la foret. La Commandante et moi-même avancions en tête, l’homme et la Matriarche allaient derrière, pour nous soutenir. C’est au fond de la grotte que nous avons trouvé la créature. J’attendais ce moment avec impatience. Nous allions voir qui, du Seigneur des Morts ou de l’élogieux, allait remporter ce combat. Nous nous jetâmes l’un sur l’autre, et ce fut un maelstrom de griffes et d’acier. Très rapidement, je compris que la force de la créature dépassait de loin tout ce que j’avais rencontré auparavant. Heureusement, je n’étais pas seul. La commandante se porta à son tour au combat alors que je commençais à faiblir sérieusement. Epuisé, perdant mon sang par de nombreuses blessures, je tombai au sol. Le combat continua encore quelques instants, puis, dans un dernier effort, la Commandante triompha. La créature tomba en hurlant une malédiction. Les échos de ses dernières paroles ébranlèrent la roche de la caverne. Quelques pierres commencèrent à tomber de la voûte. La caverne menaçait de s’effondrer. Je puisai dans ma foi la force de me relever afin de planter Fléau Fatal dans le coeur de cette chose avant que la Matriarche ne me tire hors de la caverne. L’âme qui animait ce corps s’écoula sous forme d’énergie négative à travers l'épée et ma main avant de s'élever jusqu'au Seigneur des Morts pour son jugement… Nous avions réussi notre mission. La région était libérée de ce monstre.
Le passage de cette énergie a malheureusement altérée ma propre chair. Malgré mon entraînement et la protection de ma foi, la malédiction lancée par cette chose m'a aussi touché. A l'heure où j'écris ce rapport, ma main droite, des doigts jusqu'à la hauteur du coude s'est transformée d'une terrible manière. D'après ce qu'a pu constater le Patriarche, Le sang ne circule plus dans la partie altérée, ce qui rend le bras inerte et aussi livide que le bras d'un cadavre. Le plus inquiétant est que le phénomène progresse. Lentement mais inexorablement. Si nous ne trouvons pas rapidement un remède pour contrer cette malédiction, nous sommes condamnés à devenir des morts-vivants. Dame Danoscia a mis au point un baume qui permet provisoirement de refaire circuler le sang. Cela nous permettra au moins d'utiliser notre bras, au prix d'une forte douleur. Mais cela n'arrêtera pas la progression de la malédiction.
Je demanderais à mes compagnons de m'amputer le bras si la malédiction devait progresser jusqu'à l'épaule. Et si cela ne suffisait pas, il faudra que mon corps soit complètement détruit. Un sort d’implosion devrait faire l’affaire. J’espère ne pas en arriver là… | |
| | | _andrealpha_ Gourou du flood
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| Sujet: Re: [Mort RP] Louis Hurault de la Vibraye Mer 18 Jan - 12:50 | |
| Le vol :
Deux hommes s’avancent à la nuit tombée vers les portes de la citadelle. Leurs armures sont complètement ravagées par l’acide et maculées en de nombreux endroits de sang séché. Ils semblent à bout de force. Les gardes de la porte, reconnaissant l’adjudant Hurault, s’avancent pour aider les deux hommes. Ils les conduisent au temple et font appeler la Matriarche. Lorsque celle-ci arrive, Blake et Louis sont étendus sur des couches. Des guérisseurs s’activent autour d’eux, retirant les restes des armures, nettoyant les plaies. Il y a peu de plaies par armes banches, mais la peau et les chairs sont rongées par l’acide par endroit. L’hypothèse la plus probable est que les deux hommes ont été attaqués à l’aide de la magie. Aux questions qui leur sont posées, Blake répond qu’ils ont été attaqués alors qu’ils traversaient l’ancien champ de bataille pour rentrer à Padhiver. Il ne se rappelle plus que d’un immense golem entouré d’un rideau d’acide puis d’un grand trou noir. Lorsqu’il est revenu à lui, il a pu se soigner suffisamment pour se remettre debout. Il a retrouvé Louis un peu plus loin, agonisant. Il l’a soigné comme il a pu puis ils ont pris le chemin de la citadelle.
Pendant tout le temps où Blake a répondu aux questions de la Matriarche, Louis est resté silencieux. Elle s’avance vers lui, l’observe quelques instant. Désormais, l’altération due à la malédiction s’étend jusqu’au dessus du coude. Lorsqu’elle lui parle, il la regarde, sans la voir. Le guérisseur qui s’en occupe lui annonce que l’adjudant doit être en état de choc. Il n’est donc pas en état de lui répondre pour l’instant. Surprise, elle interroge de nouveau Blake pour en savoir plus. Oui, Louis est dans cet état depuis qu’il l’a soigné dans l’ancien champ de bataille. Non, il a bien parlé lorsqu’il a repris connaissance, même s’il ne l’a pas fait depuis.
« Mais qu’a-t-il dit ? » « Ils m’ont volé Fléau Fatal » … | |
| | | _andrealpha_ Gourou du flood
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| Sujet: Re: [Mort RP] Louis Hurault de la Vibraye Mar 24 Jan - 20:00 | |
| Le sang du dragon :
La malédiction va bientôt prendre fin. Nous avons trouvé une solution à ce mal qui nous ronge. En fouillant parmi les livres de la bibliothèque de Padhiver, j’ai d’abord trouvé le nom de la créature qui nous a attaqué : un xenaphoron emardicus. Quel nom barbare pour désigner un mage qui a tenté d’accéder à la non-vie en essayant de devenir une liche. La créature, mi morte, mi vivante, détruite dans la grotte n’était que le résultat final d’un sort qui a échoué…
La fabrication du remède était détaillée dans un autre livre. Il nous fallait avant tout du sang de la créature. Fort heureusement, nous en avions recueilli lors d’un précédent combat. Ce sang, au très grand pouvoir régénérant, possède des propriétés propres aux deux états de xenaphoron. L’énergie positive permettant de combattre la malédiction, l’énergie négative l’accentuant au contraire. Utilisé tel quel, ce sang ne ferait que précipiter la malédiction. Il est nécessaire de le purifier en le mélangeant avec le sang d’une créature vivante possédant un pouvoir régénérant aussi puissant afin d’en faire un remède efficace. C’est la bibliothécaire qui nous donna la solution, un dragon. Mais où trouver une telle créature, et surtout, comment se procurer un peu de son sang ?
J’étais en train d’en discuter sur la place de Padhiver avec la Matriarche lorsqu’un vieil homme s’est immiscé dans notre conversation. Bizarrement, le nom du xenaphoron ne lui était pas inconnu et il nous convia à lui raconter notre histoire à l’auberge. Après nous avoir écouté, il avoua avoir écrit le livre que nous avions consulté. Il avait chassé cette créature dans sa jeunesse et avait couché sur parchemin tout ce qu’il avait appris sur elle. Il fut agréablement surpris d’apprendre que nous ayons réussi à l’éliminer. Il nous demanda alors de sortir afin de nous montrer quelque chose en plein air. Nous le suivîmes jusqu’aux portes nord. Après avoir trouvé un endroit qui lui paraissait convenable, l’homme disparut soudainement dans un nuage d’étincelles pour faire place à un gigantesque dragon d’argent. On dit toujours que les paladins ne connaissent pas la peur, mais je dois avouer que je suis resté là sans bouger, rendu muet par l’aura de puissance positive que dégageait l’être draconique. La Matriarche le regardait aussi avec crainte et respect. Elle s’inclina devant lui en prononçant son nom… Havarlan. Oui, c’était bien le chef des Serres de Justices. Je garderai jusqu‘à ma mort le souvenir de cette rencontre… A l’aide d’une de ses griffes, il s’entailla une veine afin d’imbiber un tissu de son sang, qu’il nous donna pour nous remercier d’avoir tué cette créature. Avant de nous quitter, il nous fit jurer que nous détruirions le sang que nous n’utiliserions pas, le sien et celui de la créature. Puis, dans un grand bruit d’ailes, il s’éleva dans le ciel et disparu rapidement à l’horizon. Nous sommes rentrés immédiatement à la citadelle afin de porter ce précieux composant à notre archimage. Depuis plusieurs jours, elle travaille à la réalisation du remède.
Combien de temps encore cela va-t-il prendre ? Le mal progresse continuellement. Jusqu’à l’épaule, bon bras n’est plus qu’un membre mort. La chair a disparu. La peau, d’une couleur grisâtre, colle aux os et me donne un aspect effrayant. Encore deux jours et je n’aurais pas d’autre solution que l’amputation. Le bien être que j’ai ressenti en présence d’Havarlan est bien loin maintenant. Je passe de plus en plus de temps seul dans ma chambre. Il m’est difficile de montrer en public un visage radieux et plein d’entrain. Et avec la guerre qui se prépare, inutile d’inquiéter plus mes compagnons… | |
| | | _andrealpha_ Gourou du flood
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| Sujet: Re: [Mort RP] Louis Hurault de la Vibraye Jeu 26 Jan - 19:42 | |
| Préparatifs pour la guerre :Depuis une dizaine de jours, je n’ai pas mis les pieds en dehors de Padhiver et de la citadelle, sauf pour suivre le dragon Havarlan. Miné par le vol de Fléau Fatal et affaibli par la malédiction, je n’ai guère été utile pour mes compagnons durant cette période. Fort heureusement, la malédiction n’est plus qu’un mauvais souvenir et mon épée m’est revenue. Juste à temps. La guerre approche et dans quelques jours, j’irai rejoindre les forces de l’Alliance à Hundelstone. Après tout ce qui m’est arrivé, j’ai hâte d’en découdre avec ces chiens du seigneur noir et leurs misérables alliés. Il y a quelques heures, avec l’aspirant Blake, le caporal Hervos et une de ses amies, nous étions en train de parler des préparatifs de la guerre à venir dans un endroit reculé de la place de Padhiver lorsque je me suis retrouvé pris dans une colonne de lumière intense. Surpris et aveuglé, je restais la sans rien faire. Aucune douleur, seul une douce sensation. La lumière disparue. Lorsque je retrouvai l’usage de mes yeux, Fléau Fatal se trouvait là, devant moi, la lame légèrement plantée dans le sol. Abasourdis, indifférent à tout ce qui se passait autour, je restais quelques instants à la contempler avant d’oser placer ma main sur sa garde. Quel délicieux sentiment de plénitude… Mais comment est-elle arrivée là ? Que s’est-il passé depuis qu’elle m’a été dérobée ? Maître Goeffroy disait que Fléau Fatal était douée d’une volonté propre. Après ce que je viens de voir, je dois admettre qu’il avait raison, même si cela peut sembler farfelu. La malédiction. J’ai bien cru que j’allais devoir en arriver à une amputation du bras, tellement le mal avait progressé. L’injection du remède ne s’est pas aussi bien passée pour moi que pour la Matriache. D’après ce qu’on m’a dit depuis, je me suis effondré lorsque le remède a commencer à agir. Pourtant, tout c’était passé à merveille pour la Matriarche. En quelques minutes, la chair était réapparue sur son bras, preuve de la puissance de la solution injectée. Je dois sûrement la vie aux prières de la Haute Louve qui était présente à ce moment là. Malgré cela, je suis resté inconscient une journée entière. Jalèna. J’espère que tu pourras être à mes coté lors de la bataille. Grâce à l’aide du mage Nario, je connais enfin le nom de celui qui m’a planté la dague dans la gorge lorsque nous étions parti à la recherche du chevalier Belzac. Le sort qu’il a employé pour me permettre de voir la scène dont nous n’avions gardé aucun souvenir a été très éprouvant pour lui. Je lui dois beaucoup et je n’oublierai pas qu’il a risqué sa vie pour m’aider. L’assassin n’est autre que Galanas, l’un des gardes de Luskan. Dire que je l’ai aidé dans son travail à de nombreuses reprises. Ce lâche cache bien son jeu. La marque des adeptes du prince des mensonges. Il va maintenant falloir que je trouve un moyen de l’interroger pour savoir qui a arraché une des écailles de Jalèna. Le temps presse. [HRP : une pensée pour les animateurs qui doivent prévoir les conséquences des jets utilisés en anim. Deux jets à faire : 20 pour valérie, 1 pour louis ] | |
| | | _andrealpha_ Gourou du flood
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| Sujet: Re: [Mort RP] Louis Hurault de la Vibraye Mar 31 Jan - 13:33 | |
| Trahi :
La bataille est finie. La citée d’Hundelstone n’est plus que ruine. L’armée de la Coalition a frappé après que le premier assaut des soldats de la main noire se soit brisé sur les défenses de l’Alliance.
L’Alliance… L’Alliance n’est plus. Les veilleurs ont abandonné la cité. Cette guerre n’est pas la leur, selon eux, malgré l’exécution publique à Lorgol de la prêtresse d’Ilmater qui avait été capturée près de Padhiver. Ils ont accepté la proposition faite par celui là même qui a achevé leur camarade.
Les trois bataillons veilleurs ont quitté la ville sous le regard de reproche de tout ceux qui étaient venus là pour empêcher l’expansion de la terreur et de la cruauté. Seule dame Sarah est restée afin de nous soutenir pour les combats à venir. Ils sont partis en silence, sous les quolibets des défenseurs qui bientôt, durent retourner à leur affaire. Les premières pierres lancées par les machines de guerre ennemies venaient se briser sur les murailles.
Les premières heures se résumèrent à un échange de rocher de part et d’autre. De temps en temps, un tir atteignait sa cible, pulvérisant là un trébuchet, écrasant ici quelques combattants. La créature invoquée par les serviteurs de l’élogieux piqua à son tour sur les murailles. Le gigantesque dragon squelette détruisit une catapulte à son premier passage. Difficile de l’abattre tant qu’il ne se posait pas au sol. Les flèches restaient sans effet. Les sorts des mages et des prêtres se brisaient sur ses défenses. Et déjà un autre danger menaçait. Deux gigantesques golems d’os s’avançaient vers les portes, portant un bélier. L’assaut commençait.
Les flèches étaient là encore inefficaces contre ces créatures. Ils restaient aussi trop éloignés pour être repoussées par la foi des prêtres et des paladins. La Matriarche ordonna de déverser l’huile bouillante du haut des remparts. Les golems continuaient à marteler la porte, indifférents aux projections brûlantes. Enrageant de ne rien pouvoir faire du haut des murailles, je saisi une torche et la jetai sur les monstres. L’huile s’enflamma immédiatement. En quelques instants, les golems ne furent plus que flammes. Ils brûlèrent ainsi plusieurs minutes avant de tomber enfin en cendre. Il était temps, la porte commençait à se fendre. Au loin, les tours de siège et les troupes du seigneur noir se mettaient en marche.
La suite est bien plus confuse. Le patriarche fit appel à la magie impie pour faire voler les portes en éclats. Puis ses troupes s’engouffrèrent par le passage ainsi créé. Les défenseurs avaient pour eux l’avantage de la hauteur et du surnombre. Le passage par lequel arrivait l’ennemi était conçu en forme de goulet. Malgré tout, le combat fut terrible. Les soldats bainites tombaient, immédiatement remplacé par d’autres. Ici et là, des dignitaires des deux camps se battaient sans lâcher un pouce de terrain. Le Patriarche tomba sous les coups de la Matriarche. L’Alliance semblait prendre l’avantage, mais le dragon squelette se laissa tomber au coté de ses alliés. Devant la puissance du monstre, les combattants d’Hundelstone fléchirent. Il était temps de mettre en pratique la tactique dont nous avions convenu avec l’aspirant Blake. Avec son soutient, j’engageai la créature. La Matriarche et la Haute Louve étaient aussi en première ligne. Enfin, guidé par la foi, je parvenais à planter Fléau Fatal dans la gueule du dragon, recevant au passage une vilaine blessure. Le monstre émit un son horrible puis, dans une dernière convulsion, s’effondra. Les responsables de la horde noire ordonnèrent le repli.
Ceux qui étaient encore debout se regardaient, exténués. Les prêtres courraient d’un blessé à l’autre pour leur prodiguer soins et réconfort. Au loin, dans les plaines, les bainites se réorganisaient afin de mener un deuxième assaut. C’est à ce moment que les nains arrivèrent, après avoir bataillé longuement au sud de la cité contre la légion écarlate. Mais le repos fut de courte durée. Profitant de l’ouverture de la porte sud, les soldats de la légion avaient réussi à pénétrer dans la cité. Les combats reprirent. Puis soudain…
Des centaines et des centaines d’orcs se ruèrent sur ceux qui se battaient, venant d’on ne sait où. La surprise fut totale. A tel point que templiers et hommes de la légion furent abattus alors qu’ils luttaient encore l’un contre l’autre. Une fois cette nouvelle situation prise en compte, les dignitaires des deux camps ordonnèrent à leur troupe de faire front ensemble pour se replier. Il n’y avait rien d’autre à faire, l’ennemi était dix fois plus nombreux. La cité fut laissée à la coalition qui ne chercha pas à poursuivre les troupes qui se repliaient… | |
| | | _andrealpha_ Gourou du flood
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| Sujet: Re: [Mort RP] Louis Hurault de la Vibraye Lun 13 Fév - 14:14 | |
| Après la bataille :
La déroute d’Hundelstone est maintenant loin derrière nous. Nous avons subit de très lourdes pertes. Seul un combattant sur dix est revenu de cette boucherie. De plus, l’Alliance est brisée. Le Patriarche de Lorgol a bien œuvré, profitant d’une ligne de fracture qui était apparue petit à petit entre Veilleurs et Templiers…
L’Ordre est en train de se reconstruire petit à petit. Par la mer ou par les terres, vingt Templiers sont partis vers différentes Commanderies alliées afin de ramener des hommes. Nous attendons leur retour avec impatience. Les bâtisseurs nains vont nous aider à reconstruire les parties de la Citadelle qui ont été détruites par la coalition. Le chantier naval avance peu, suite aux caprices de la nature. Il semblerait que le bois que nous avons acheté n’a pas été coupé en sacrifiant aux bonnes divinités. Notre Matriarche a demandé l’aide des druides afin d’apprendre ce que nous devions faire pour les apaiser.
Nous avons aussi organisé une cérémonie à la mémoire de ceux qui sont tombés dans le nord. Les elfes, les nains et les Louves étaient présents. Les Veilleurs étaient absents. Tour à tour, nous avons pris la parole. Un prêtre du Seigneur des Morts aurait à coup sur fait un éloge funèbre digne de ce nom. Je me suis contenté de quelques phrases que j’avais griffonné peu avant la cérémonie : « Nous sommes aujourd’hui réunis pour honorer nos compagnons qui sont tombés au combat lors de la bataille d’Hundelstone. Contre la tyrannie et la terreur du seigneur noir, ils ont choisi de lutter ! Face à la multitude des forces du Mal, ils ont choisi de combattre ! Pour un idéal de liberté et de justice, ils sont morts avant que leur heure ne soit venue ! Comprenez que la mort fait partie de la vie. Il ne s'agit pas d'une fin, mais d'un commencement. Ils seront jugés avec bienveillance par le Seigneurs des Morts pour s’être opposé à ceux qui donnent la mort par plaisir. Ainsi, chacun d’entres eux trouvera le repos éternel accordé par sa divinité tutélaire. En ce jour de deuil, laissons de coté nos ressentiments et notre peine. Accompagnons les de nos prières lors de ce dernier voyage ! Honorons nos morts, car leurs actes accomplis de leur vivant ont fait de Faerûn ce qu'il est aujourd'hui. Les oublier, c'est oublier où nous sommes et pourquoi nous nous y trouvons ! » Les visages étaient tristes. Ca et là, quelques larmes. Tous ceux qui étaient présents avaient perdu plusieurs de leurs amis dans cette bataille. Je repensais à Sarah. Elle aussi était originaire de la magocracie de Thay. Elle allait me manquer…
Et il me reste encore un problème dont je ne vois pas la fin. Malgré l’aide des magiciens de l’Ordre, nous n’avons pas réussi à lever la malédiction qui pèse sur Jalèna. Pour sa propre sécurité, elle est enfermée toutes les nuits dans une des cellules de la Citadelle. Malheureusement, cela commence à l’affecter physiquement et mentalement. Je pensais en apprendre plus en interrogeant Galanas, mais j’ai appris depuis peu qu’il était mort. Même le recours à un ancien rituel pour tenter de communiquer avec son âme n’a rien donné. Oh si, en y laissant une grande partie de mes forces, j’ai réussi à faire venir sur notre plan l’âme de Galanas quelques instants. Mais plutôt que de savoir qui possédait les écailles de Jalèna, je n’ai eu que la confirmation qu’il servait le prince des mensonges, et quelques mots sans signification sur l’éclipse. Je crois qu’il ne me reste plus d’autre solution. Je vais devoir aller demander l’aide des magiciens de l’Ordo Arcanum… | |
| | | _andrealpha_ Gourou du flood
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| Sujet: Re: [Mort RP] Louis Hurault de la Vibraye Mar 14 Mar - 0:29 | |
| Le Pic de Glace :
Malgré tout nos efforts, aucune solution n’a été trouvée pour libérer Jalèna du mal qui la ronge. Son état n’a cessé de se détériorer ces derniers jours et la captivité à laquelle elle s’est contrainte ne fait que la déprimer encore plus. La première fois où elle me présenta le projet qu’elle avait ébauché pour retrouver sa liberté, je me refusais à l’aider. Mais hier, sans espoir de trouver rapidement un remède et devant la dégradation de son état, je n’ai pu que me plier à se demande. Nous avons passé toute la nuit à prier pour trouver la force d’accomplir ce qu’elle projetait. Puis, au petit matin, je l’ai accompagné de la citadelle au port de Padhiver. Quelques mots d’adieu, une dernière accolade et elle est montée dans une embarcation achetée pour l’occasion. Les amarres détachées, le frêle esquif s’en est allé vers le nord est, disparaissant rapidement dans le brouillard. Je suis encore resté un long moment sur le quai, jouant machinalement avec la boucle d’oreille qu’elle m’avait donné, priant les divinités de la mer et de l’air pour qu’elle atteigne sans encombre l’île du pic de glace. Je lui ai promis de ne pas tenter de la rejoindre avant que l’écaille sertie dans la boucle ne s’effrite. Il ne me reste plus qu’à attendre…
**Le comportement de Louis s’est modifié suite au départ de Jalèna. Devenant de plus en plus inflexible sur ses idéaux. Cela lui a valu de nombreuses joutes orales. Dame Nada lui a même reproché son « fanatisme » peut avant de quitter les Templiers pour les Veilleurs. D’autres aussi d’ailleurs. Peu importe, sa foi n’en ai que plus forte.**
**Une autre journée se termine. Le templier retourne dans sa chambre au crépuscule pour la prière rituelle. Lorsqu’il se lève pour aller éteindre la bougie qui éclaire la pièce, son regard tombe sur la boucle qu’il a laissé sur la petite table. L’écaille qui était sertie dans le bijou a disparu. Il ne reste plus qu’un petit tas de poussière. Laissant son équipement de templier, il revêt une houppelande, prépare des vêtements chauds et s’installe à la table pour laisser un mot à la Matriarche. Sans attendre la réponse à la demande de permission, Louis se rend au port de Padhiver. Pour une somme rondelette, il y trouve un capitaine qui accepte de le conduire au pic de glace. Après une semaine de navigation, ils arrivent en vue de cette île inhospitalière. Le tour de l’île est effectué avant de jeter l’ancre dans la seule baie accessible. Sur le rivage, un petit embarcation à la coque à moitié détruite. Le capitaine est clair. Le bateau mouillera ici trois jours. Ensuite, il retournera à son port d’attache, avec ou sans le templier. Louis se lance donc à l’assaut du pic.**
**Atteindre la grotte où Jalèna avait trouvé refuge lui prend la première journée. Il la trouve allongée près d’une paroi. Un blanc nacrée avait remplacé le dorée de ses écailles. Son visage, figé par le froid, était serein. Elle avait trouvé dans la mort la paix qu’elle n’avait pu trouver de son vivant. Le lendemain, il ramène son corps au navire. La promesse d’une belle récompense apaise l’appréhension du capitaine. Quelques marins descendent à terre pour ramener de la glace afin de conserver au mieux le corps de la défunte pendant le voyage du retour. Enfin, une semaine plus tard, le bateau jette l’ancre de nuit à l’embarcadère de a citadelle…** | |
| | | _andrealpha_ Gourou du flood
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| Sujet: Re: [Mort RP] Louis Hurault de la Vibraye Mar 28 Mar - 23:30 | |
| Déchéance :
Depuis son retour du pic de glace, le corps de Jalèna est conservée dans une gangue de glace créé par la magie de l’archimage Kali Danoscia. Plusieurs fois déjà, il a éludé les questions de la Matriarche se rapportant à la cérémonie funéraire. Une idée l’obsède de plus en plus, faire revenir sa bien-aimée (*). A tel point qu’il fini par se rendre dans les différents temple de Padhiver pour trouver une personne qui l’aidera à la ramener. C’est une prêtresse de Sunie, à qui cette histoire d’amour impossible arrache de longs sanglots, qui accepte d’aider Louis.
Le rituel commence. Les prières s’élèvent vers les cieux. Tels des tentacules, elles traversent les différents plans d’existence à la recherche de l’âme de la défunte. Enfin, le contact est établi. Mais à la surprise générale des personnes présentes, le corps de Jalèna disparaît alors de l’autel dans un grand éclair lumineux. A sa place, il y a désormais une autre femme. Elle est belle et majestueuse, le teint diaphane, mais ses traits durs. Louis reconnaît dame Ariane, l’ancienne haute prêtresse et gardienne mortuaire du Seigneur des Morts. Il s’agenouille aussitôt devant elle, saisi d’une grande crainte. Dans un silence pesant, elle descend de l’autel et s’avance de quelques pas vers le chevalier. Puis elle prend la parole, d’une voix pleine de reproches : « Je suis terriblement déçue, Gardien Mortuaire. Je pensais pouvoir vous faire confiance mais je me suis trompée. Vous avez laissé vos sentiments prendre le pas sur vos devoirs. Qui plus est, ce n’est pas de compassion dont vous avez fait preuve, mais d’égoïsme. Cela est indigne de votre fonction. » Ces paroles blessent profondément Louis. Elles lui ouvrent les yeux sur ce qu’il a fait depuis qu’il est revenu du pic de glace. Son désir de revoir Jalèna a complètement faussé son raisonnement. « Allez désormais. Expiez le poids de votre faute en vous battant comme jamais vous ne l’avais fait. Prouvez nous que vous êtes encore digne d’être paladin. Mais je vous retire tout ce qui faisait de vous le Gardien Mortuaire de cette région. Je trouverai quelqu’un de plus digne que vous. » Sur ces derniers mots, Ariane tend la main et touche la tête de Louis. Un flux d’énergie divine s’en échappe, frappant le chevalier qui s’écroule au sol. Puis, dans un éclat de lumière, elle disparaît, emportant avec elle Fléau Fatal…
(*) je rappelle qu’il s’agit ici de l’amour courtois (il n’y a aucune relation physique)
[HRP : perte du la classe de Chasseur Nocturne] | |
| | | _andrealpha_ Gourou du flood
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| Sujet: Re: [Mort RP] Louis Hurault de la Vibraye Jeu 6 Avr - 16:47 | |
| Fin :
L’esprit apaisé, Louis prépare ses affaires pour le duel qui l’attend. Son aide de camps l’aide à passer les différents éléments de son armure. Il accroche son pavois et ceint son épée. Que cette lame lui semble bien fade face à Fléau Fatal. Mais ce qui est fait est fait, et elle a sûrement trouvée un porteur plus digne que lui. Une fois équipé, il sort de la citadelle, suivi par quelques chevaliers et écuyers souhaitant soutenir leur chef lors de ce duel.
Les consignes ont été passées. L’Espérance est partie pour Leilon afin de rapatrier les deux bataillons qui font encore barrage aux forces de la coalition. Privé des trois cinquièmes de ses forces, le front ne tiendra pas longtemps à la fureur des humanoïdes et la défense sera plus facile à organiser depuis la citadelle.
En chemin, Louis repense à l’homme qu’il doit affronter. Ce soit-disant haut-marchand au physique et attitudes de guerrier vétéran. Et surtout, à la langue si bien pendue. Malgré son passage par le tribunal, il a continué ces persiflages sur l’Ordre, le traitant de peureux, de paperassier. Allant même jusqu’à appeler le Sénéchal son ami. Son ami, quel affront ! Jamais un paladin ne sera ami avec un habitant de Lorgol, qui, par son acceptation de ce qui s’y passe, s’en fait le complice. Plus tard, lorsque Louis l’a revu à Padhiver, ces provocations ont été telles qu’il a fallu l’intervention du Patriarche Aerandir pour qu’il ne jette pas son gant à la face de ce sinistre individu qui a quitté la place en refusant le défi. « Lâche ! ». Oui, le mot est laché. Mais après tout, un paladin se doit de dire la vérité.
Et puis l’homme est venu jusqu’à la citadelle. Là, devant les gardes, il a provoqué le Sénéchal en duel, lui fixant rendez vous à la croisée des routes. Même si cela ressemblait fort à un piège, le lieu choisi est à quelques volées de flèches du camps des Louves. Louis accepte le duel. Un duel a mort, car le déshonneur est pire que la mort pour un paladin et il ne s’agit pas ici d’une joute amicale, mais bien de défendre l’honneur des Templiers.
Sur le chemin de Padhiver, les Templiers qui entourent leur chef sont conscient de cela. Les visages sont graves. Le groupe avance en silence. Sur la place, l’homme les attends avec son témoin. Les civilités sont respectées, mais la tension est palpable. Enfin, tout le monde prend le chemin de la croisée des routes. Les gardes de Padhiver saluent les Templiers sur leur passage…
...Les louves, dont le camp est situé à proximité de la croisée des routes, sont les premières à découvrir les corps des Templiers. Le Sénéchal gît non loin de son témoin et des cinq compagnons qui avaient souhaités assister au duel. Le sol, imbibé du sang des preux combattants, témoigne de la violence du combat qui s’est déroulé ici. Les Templiers ont été surpris par leur ennemi, comme en témoignent plusieurs armes à moitié sorties de leur fourreau…
Les corps sont rapidement ramenés à la Citadelle où ils sont examinés méticuleusement pour essayer de comprendre ce qui a pu ce passer, puis préparés pour une cérémonie mortuaire. Par la suite, le corps de Louis est embaumé par Dame Danoscia, la nécromancienne blanche, avant d'être placé dans la crypte de la Citadelle pour y reposer.
[Mort RP de Louis]
Dernière édition par le Mer 22 Aoû - 9:41, édité 2 fois | |
| | | _andrealpha_ Gourou du flood
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| Sujet: Re: [Mort RP] Louis Hurault de la Vibraye Mer 21 Juin - 19:32 | |
| La cité du jugement :
Quelque part au milieu de la grisaille du plan de fugue, le royaume de l’Aiguille de cristal. On y trouve une grande cité entourée d’un haut mur d’enceinte. C’est là que le Seigneur des Morts juge les âmes de tous ceux qui meurent à la surface, ou sous la surface de Toril.
Ayant servi fidèlement, l’âme de Louis fut appelée auprès de son Seigneur pour continuer à le servir au royaume des morts. Soldat de son vivant, il devint aussi soldat dans sa mort, chargé de parcourir les vastes étendues du plan de fugue pour traquer les âmes des infidèles ou des athées.
Une fois capturées, les premières sont conduites au palais de Kelemvor pour y être jugées. Les châtiments peuvent être terribles. Il est en effet bien plus facile de torturer une âme sans la détruire que de torturer un être vivant sans le tuer. Est-ce que le sort des secondes est plus enviable ? Sûrement pas. Celles-ci sont immédiatement amenées aux pieds des murailles de la cité. Là, des servants s’en saisissent et les incorporent à la gelée verdâtre qui recouvre la muraille. Pour l’âme prisonnière de cette substance, aucun échappatoire. Elle devient partie intégrante du mur. Bride après bride, la conscience de l’âme se dissolve pour finir par disparaître complètement, ne laissant juste qu’une pierre de plus dans la muraille.
La monotonie du travail est parfois rompue par des rencontres intéressantes, comme la rencontre avec l’âme du paladin Certas avec lequel il était ami de son vivant. Ils ont pu passer quelques temps ensemble, avant qu’un héraut du Juste vienne le chercher pour le conduire jusqu’au plan de la maison de la Triade.
Mais une fois partie, il faut retourner travailler… | |
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| Sujet: Re: [Mort RP] Louis Hurault de la Vibraye | |
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| | | | [Mort RP] Louis Hurault de la Vibraye | |
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