[Validé][Magicien][H] Philippe Hurault de la Vibraye

Citation :

Nom de compte : _Andrealpha_
Nom complet du personnage : Philippe Hurault de la Vibraye
Age du personnage : 36 ans
Race et sexe du personnage : Humain mâle
Divinité : Velsharoon
Alignement : Neutre Mauvais
Domaine / Arme de prédilection : Nécromancie / Sa tête
Classe du personnage : Magicien
Multiclassage envisagé :

Description physique :
Un grand chauve (1m85) cadavérique (60kg) n’ayant plus que la peau sur les os.
Celle-ci est glabre, parcheminée et les veines y apparaissent en sombres reliefs.
Son extrême pâleur est accentuée par ses ongles et ses lèvres teintés de noir.
Ses yeux gris sont enfoncés profondèment dans leur orbite.
Il s’exprime d’une voix froide et discordante.
Sa démarche et ses gestes sont raides.

Caractéristiques :
For : 10 / Dex : 14 : / Con : 14 / Int : 16 / Sag : 12 / Cha : 10

Apprenti magicien :
La magocracie de Thay est contrôlée par les Mages Rouges. Elle est aussi divisée en tharchs, dirigés pour chacun d'entre eux par un tharchion.
Autant dire que Philippe, fils aîné de Raoul Hurault de la Vibraye, Magicien Rouge et Tharchion de Pyarados, venait au monde dans les meilleures conditions possibles. Qui plus est, il réussit avec brio les tests de contrôle des capacités magiques auxquels sont soumis les enfants thayens, à la grande joie de son père.
Son enfance fut très heureuse jusqu’à la mort de sa mère lorsque celle-ci mit au monde Louis, son troisième frère. Lorsque leur père la ramena sous la forme d’une goule, l’atmosphère du palais changea. Raoul aimait énormément ses deux premiers fils, Philippe et Henry, mais détestait son dernier né. De plus, sa tentative pour ramener sa femme l’avait conduit au seuil de la folie. Il était sujet à des crises de colères subites.
Philippe reçut de son père ses premières leçons de magie. Raoul avait été en son temps un des disciple de Szass Tam, actuellement zulkir de la nécromancie. C’est donc tout naturellement qu’il enseigna à son fils tout ce qui a trait à cette branche de la magie. Il lui enseigna aussi comment prier l’Elogieux dans une petite chapelle qu’il avait fait installer dans le palais. Ils passèrent ensemble de nombreuses heures dans le laboratoire du palais, jusqu’à ce que Philippe ait atteint l’âge de dix ans. Il fut alors tant pour lui de se rendre à l’école de nécromancie d’Eltabbar.

L’école de nécromancie :
Arrivée à Eltabbar, Philippe débute sa scolarité. Pendant dix ans, l’enseignement de l’Art va être de plus en plus rigoureux. Bien qu’il soit inscrit à l’école de la nécromancie, on lui enseigne aussi tout ce qui a trait aux autres écoles, sauf celle de la divination. Le symbole de l’Elogieux est omniprésent dans l’école. Il est l’exemple auquel aspirent tous les nécromanciens formés ici. Szass Tam, l’actuel directeur de l’école, est la liche la plus puissante de Thay.

Cette scolarité culmine par une période d'apprentissage auprès des Magiciens Rouges, connus pour leur indifférence et leurs pratiques abusives envers leurs jeunes protégés. Tout au long des cinq années de cet apprentissage, Philippe voit certain de ses compagnons tomber autour de lui. Ceux qui tombent viennent grossir les rangs des serviteurs morts-vivants de l’école. Les survivants deviennent des Magiciens Rouges une fois leur formation achevée.
Mais l'organisation est loin d'être démocratique ou bienveillante - pour détenir un pouvoir réel, un jeune Magicien Rouge doit maîtriser autant de pouvoir profane que possible et le déverser sans scrupule et sans hésitation contre ses pairs. On apprend donc à ceux qui suivent cette formation à ne pas avoir d’amis. Le pouvoir va au plus fort. L’ami peut être celui qui vous poignardera dans le dos si votre vigilance baisse. Qui a dit que les Magiciens Rouges sont paranoïaques ?
Alors que Philippe est dans sa vingt troisième années, il est rappelé au chevet de son père mourant. Il se rend donc au palais de son père où il retrouve ses deux frères.

Entouré de sa cour, Raoul prend alors la parole depuis son lit pour dicter ses dernières volontés :
«Philippe, toi l’aîné des trois, la chair de ma chair, je me suis arrangé avec le conseil des Zulkirs pour que tu reçoive le titre et la charge de Tharchion de Pyarados après ma mort….»
Après quelques secondes et avec un sourire, le vieil homme rajoute :
«Tu es maintenant à la tête d’un grand pouvoir et d’une immense fortune. Fais en bon usage…»
Philippe, tout fier de ces paroles et de ce qu’elles impliquent, écoute à peine la suite. Il est brusquement ramené à la réalité lorsqu’il entend le nom de Kelemvor, l’ennemi de l’Elogieux. Stupéfait, il assiste au serment prononcé par son frère.
Louis, son petit frère… Un serviteur du Seigneur des Morts, un ennemi en puissance. La surprise est tellement grande qu’il n’esquisse pas le moindre geste lorsque celui-ci quitte la chambre après avoir appelé la malédiction sur les Huraults. S’il pouvait avoir des doutes sur ce qu’il venait d’entendre, ceux-ci sont balayés lorsqu’il retrouve sa mère la tête tranchée.
Dans un état second, Philippe retourne à Eltabbar. Il se plonge à corps et âme dans ses études afin de ne pas penser à ce qu’il a vu. Lorsqu’il obtient le titre de Mage Rouge, il vient d’avoir ses vingt cinq ans.

L’appel de la liche :
Philippe n’a pas le temps de profiter de son nouveau titre. Quatre gardes d’élites morts-vivants se présentent à lui. Il est « invité » à la forteresse du mont Thay par le zulkir de la nécromancie. C’est le genre d’invitation qu’on ne refuse pas. Mais qu’est ce que le magicien le plus puissant de Thay peut bien lui vouloir ?
Effrayé, se posant mille questions sur les raisons de cette invitation, imaginant les pires réponses, Philippe se rend donc jusqu’à la forteresse. Il y est accueilli par la liche Szass Tam…

L’instrument :
Ainsi, le zulkir de la nécromancie l’avait fait venir car il était le frère de Louis. Les nouvelles rapportées par la liche eurent le mérite de faire sortir Philippe de la torpeur dans laquelle il avait sombré depuis la mort de son père.
Cette torpeur avait fait place, grâce à l’habile discours de Szass Tam, à un sentiment de haine envers son frère, héraut du Seigneur des Morts. Une haine aveugle, intense, qui ne pourrait trouver une échappatoire que dans la mort de l’un ou de l’autre. Aussi, lorsque la liche lui proposa de devenir son instrument pour détruire cet ennemi, il accepta l’offre avec une satisfaction malsaine.
Mais avant de partir à son tour vers la cote des épées, la liche s’occupa de former sa nouvelle recrue. Pendant une année entière, Philippe subit un entraînement des plus sévères. Mangeant peu, ne dormant presque pas, il écoutait les instructions de son maître. Enfermé dans la forteresse du mont Thay, il s’essaya sur des vivants et sur des morts. Szass Tam veillait à ce que son disciple ne manque pas d’esclaves. L’école ne lui avait jamais autant fourni de matière première pour s’exercer. Sous les conseils avisés de la liche, il perfectionna son art de la nécromancie. Il y eu les leçons d’anatomie, réalisés sur des sujets vivants. Puis la compréhension du phénomène de passage entre la vie et la mort selon différentes méthodes. Et enfin, le travail sur la mort elle-même, ou comment redonner vie à des corps dans différents états de décomposition.
Au début, il y eu des ratés, comme ces premiers esclaves qui étaient morts avant même d’avoir fini de sortir de leur corps l’ensemble de leurs organes, ou ces cadavres partiellement réanimés. A chaque échec, Szass Tam lui infligeait une douloureuse correction. En plus de sa haine, la peur de ces punitions fut pour lui une motivation supplémentaire pour progresser.

Enfin, Szass Tam annonça à Philippe qu’il était enfin près pour partir sur la cote des épées. Cette année l’avait transformé, physiquement et mentalement. Il était devenu cadavérique et son teint était livide. A force de côtoyer les morts, il dégageait une infime odeur de putréfaction qui pouvait être discernable dans un endroit clos. Froid, arrogant, tout ce qui n’avait pas trait à la mission qui lui était confiée était considéré comme négligeable.

Suivant la liche le long des couloirs de la forteresse, il arriva au sommet de la plus haute tour. Un ancien dragon, dont les chairs décomposées laissaient voir une partie du squelette, attendait là. La draco-liche s’inclina devant Szass Tam puis, de ses orbites creuses, observa Philippe qui restait paralysé par la peur. Le zulkir employa une langue étrange pour parler à la créature, puis se tournant vers son disciple, il lui dit :
« Monte. Il te conduira dans la région du Val de Bise. Là, cherche les serviteurs de l’Elogieux. Il se pourrait qu’ils puissent t’aider. Si tu réussis, tu seras récompensé. Si tu échoues, je te ferrais souffrir, même après ta mort. »
Philippe s’installa sur le dos de la créature qui prit son envol dans la nuit…

L’Archinécromant :
Voici plusieurs semaines que Philippe est arrivé de nuit près de Lorgol. Il est descendu complètement frigorifié de sa monture, pestant contre ce climat détestable. Le Val de Bise n’est qu’un cloaque froid et humide comparé à la somptueuse magocracie de Thay. Arrivé au cœur de la cité, celle-ci lui paraît cependant plus accueillante que ce que l’extérieur pouvait laisser à craindre. Les esclaves sont traités comme il se doit. Les soldats sont aussi arrogants qu’il le faut. La qualité de l’auberge de la Plume Noire est suffisante pour qu’il s’y installe.
S’il pouvait avoir un doute quand à sa présence en ces lieux. Ils sont vites dissipés lorsque, interrogeant l’aubergiste sur les dernières nouvelles, celui lui raconte pourquoi son auberge a été en partie refaite. La description des vagues d’énergies touchants principalement les adeptes de la nécromancie, détruisant les morts-vivants, puis cette épée s’élevant dans le ciel. Tout cela concorde avec ce que lui a dit Szass Tam avant de l’envoyer ici. Pendant les semaines qui suivent, Philippe se rend dans différents endroits, dont le temple de l’Elogieux situé dans le cimetière de la ville. Bizarrement, les fidèles sont ici discrets.
C’est par hasard que Philippe fit enfin la connaissance de l’Archinécromant du Val de Bise. En sortant du temple, il trouve deux hommes en grande conversation. L’un des deux est un combattant en armure. L’autre, habillé d’une longue tunique noire, tient un bâton. Son visage est caché par une capuche, mais c’est le bras gauche de l’homme qui attire son attention. Le bras d’un homme ayant commencé avec succès le rituel de transformation en liche. Un homme puissant et dangereux. Lorsque l’homme lui adressa la parole, il lui répondit avec déférence. Il fit bien, car celui-ci se présenta finalement comme l’Archinécromant du Val de Bise. Il invita Philippe à rentrer dans le temple afin d’en savoir plus sur lui.
Lorsque Philippe ressortit du temple un peu plus tard, sa mine était encore plus sombre qu’à l’ordinaire. Il aurait le soutien des adeptes de l’Elogieux, mais sa tâche se révélait être extrêmement difficile. Une seule certitude. Il réussira ou il mourra…

Départ :
Installé dans une cabane à quelques distances de Lorgol, Philippe était occupé à fourbir ses armes afin de parvenir à ses fins. Quelques serviteurs de sa fabrication avaient aménagé sous la cabane une cave qui lui servait de laboratoire. Là, il pouvait travailler tranquillement. Sur la table reposait le fruit de son labeur. Un amas de chair en putréfaction, qui une fois animé, deviendrai un redoutable golem de chair. Chaque élément du corps avait était choisi avec soin, puis préparé avec minutie afin que la créature finale soit capable de tenir suffisamment longtemps pour qu’il puisse s’occuper de son frère.
Alors qu’il était en train de greffer une main fraîchement récupérée, un épouvantable fracas se produisit au dessus de sa tête. Puis le plancher et les poutres furent arrachées avec forces. Terrorisé, Philippe s’était réfugié dans un angle de la cave, se demandant qu’est ce qui pouvait bien lui arriver.
Regardant vers ce qui avait été quelques instants auparavant un plafond, il put distinguer se découpant sur le ciel étoilé la silhouette d’un draco-liche. Abaissant sa tête vers l’humain, la créature lui annonça que l’épée n’était plus dans le Val et qu’elle avait ordre de le conduire là où elle était réapparue.
Philippe s’exécuta, et c’est ainsi qu’il quitta la région comme il était venu…

[Fin du perso sur le Val]

Au chaud au cimetière.
Devra suivre une validation pour être rejouable vu que cette classe n'est plus sans validation.

Ressorti du cimetière pour validation auprès d'Achen

Je le valide