Nom du compte joueur : siècle
Nom du personnage : Célène
Race : elfe de la lune
Âge : 149 ans
Alignement : neutre bon
Religion : dieux de la natures, sans réelles prédispositions (avec une légère préférence pour Sylvanus).
Classe(s) : Druide
Autre(s) classe(s) :
Classe(s) de prestige(s) : métamorphe
Écoles de Magie :
Domaine :
Langues parlées : elfe, druide, commun, sylvestre
Force : 8 (-)
Dextérité : 10 ()
Constitution : 6 (-)
Intelligence : 12(-)
Sagesse : 18 (23, au 20 et 24 au 25)
Charisme : 16 (-)
Psychologie : D'humeur changeante, dépendant de la forme adoptée dans la plupart des cas, sa psychologie se résume à un complexe sac de noeud qui se veut être une synthèse de toutes les formes de la nature (ce qui bien sur est impossible), donc, une psychologie d'ordre neutre et impartial au possible.
BG de Célène :
Célène, initialement nommé Silldaer'daetillys est né d'une union saine et amoureuse de deux elfes de la lune jeunes et récemment en couple. Les jeunes parents prient tout les deux Hanali Celanil, et portent tout deux la simplicité de l'amour en leurs coeurs. Le fils, premier enfant du couple, à vu le jour dans une petite maisonnée, elle même intégrée à un petit village constitué d'une quinzaine de maisons semblables. Le village, situé dans les collines se tenait à proximité d'une rivière alimentée directement d'une source d'une grande pureté, c'est cet argument qui acheva de convaincre les elfes de la lune d'élire domicile ici, en plus de la beauté naturelle des lieux. Enfant aimé, et déjà pourvu d'une beauté sans pareil, Silldaer connut l'existence heureuse d'une enfance d'elfe, dans la joie et la découverte. Gâté par la nature vis-à-vis de son faciès angélique, il n'était pourtant pas pourvu d'une grande force, et même, de ce côté là, il était très loin de ses camarades, à la limite du rachitisme...
Ce qui le poussa naturellement à étudier la langue, la musique et surtout la poésie. Nuls doutes qu'il aurait fait un grand barde, mais même si la musique lui permettait d'exprimer ses émotions profondes, il excellait bien plus dans la langue et passait la majorité de son temps à satisfaire sa curiosité envers la forêt, les cours d'eau et plus généralement, la nature. Passé l'adolescence, Silldaer partit, le plus simplement du monde, en quête de sa propre vie... Et nul ne fût longtemps attristé, car tous connaissaient l'envie oppressante d'aventure qui caractérise les elfes de la lune.
Alors déjà presque adulte, Silldaer avait la peau grisâtre, mais tout de même bien plus portée sur le blanc (comme sur le portrait), ses yeux étaient bleus et ses longs cheveux argentés lui tombaient aux épaules ; c'était un elfe magnifique, d'une rare élégance. Fort de la connaissance des bois, il entreprît d'apprendre l'ébénisterie, sous la tutelle d'un maître humain qui cherchait un apprenti. Trouvant par la même occasion, un foyer (temporaire) et un moyen d'en apprendre plus, il décida de rester au moins le temps de parfaire son talent et de rendre la pareil à son maître en travaillant quelques temps avec lui. L'ébéniste humain se nommait Jeldel, il était fort et chauve, pourvu d'une moustache bien fournie, tout le contraire de Silldaer. Justement, Silldaer, lui, s'occupait des travaux de finesse, à défaut des tâches plus dures qui lui était par ailleurs, inaccessibles. Pas nécessairement doués, Silldaer avait cependant l'intelligence suffisante pour signer de belles pièces et Jeldel était plutôt satisfait de son travail; D'ailleurs, Jeldel avait affublé Silldaer d'un nom plus simple et qui sonnait plus "humain" pour la simple raison qu'il aimait beaucoup ce nom : Célène. Silldaer, qui ne s'attachait pas vraiment à un nom plus qu'à un autre, s'en contenta parfaitement.
1 an plus tard, Célène prit congé de son maître lui ayant expliqué dès le départ qu'il devrait reprendre la route un jour ou l'autre, nécessairement. Jeldel fût fort attristé de ce départ et prît de très grandes vacances.
Jeldel :
Célène reprît donc sa route au travers de l'île, répandant partout sa poésie et sa verve ; tous le prenait pour un barde alors que sa nature profonde était tout autre, en effet, Célène se dirigeait lentement vers le druidisme, ressentant toujours le besoin de satisfaire cet "appel" de la nature. Après avoir passé quelques temps en compagnie des gens qui appréciaient son sens aiguisé des mots (des bourgeois fascinés par la beauté de Célène et par sa poésie lui avait proposé de rester logé chez eux autant de temps qu'il le désirerait), il rassembla les commérages et autres rumeurs sur l'éventuelle existence d'un bosquet, d'un lieu de culte druidique et s'en alla vérifier de lui même. La tâche fut loin d'être aisée pour confirmer la rumeur, en effet, il fallait écumer la forêt profonde et Célène n'avait rien d'un combattant... par une chance insolente, il parvînt à s'enfoncer assez loin dans la forêt sans encombres jusqu'à ce qu'un druide vînt à sa rencontre.
Medregor:
Le druide, vêtu d'une simple robe vert olive était un demi elfe, il marchait avec un bâton de marche finement sculpté, vraisemblablement, un travail de grande précision. Le demi elfe se présenta sous le nom de Medregor, un humble druide patrouillant la forêt et membre de la confrérie druidique ; Et Célène fît de même sur un ton enjoué, assez rassuré d'avoir put trouver de la compagnie dans cet endroit assez dangereux. Le contact passa admirablement bien, Medregor avait sensiblement le même âge que Célène, et leurs origines elfiques aidant sans doutes, ils devinrent rapidement amis. Et c'est ainsi, que Célène se retrouva aux mains des druides, à étudier, son engouement pour la nature étant indéniable, il ne fallut pas longtemps pour qu'il soit accepté au sein de l'ordre. Et c'est ainsi, que tout naturellement, sa croyance de circonstance, "logique" envers la déesse que vénéraient ses parents perdît sa place principale dans l'esprit de Célène au profit de Sylvanus, Mailikki et de chauntéa, mais sans vraiment d'attache divine particulière, préférant vénérer les aspects bruts de la nature et conservant un libre arbitre profond. Le temps passa et Célène, malgré sa prudence envers l'engagement divin, devînt un druide sans histoires, sans faire d'étincelles. Pourtant, quelque chose en lui se passa dès lors qu'il pût changer de forme, lorsque la nature le lui permît, il avait réalisé quelque chose de grand : se libérer de certaines contraintes physiques pour en adopter d'autres ; et sa soif de connaissance dans ce domaine ne connaît plus vraiment de limite, considérant chaque nouvelle forme comme une victoire sur l'existence, comme autant d'aventure et de mode de vie à découvrir.
C'est ainsi qu'il explora la voie mystérieuse du métamorphisme, laissant les sorts au point où il les avait quitté et se concentrant sur la conception physique pure. Sans jamais oublier qui il était, il faisait son possible pour en apprendre le maximum sur les formes qu'il exploitait, étoffant ainsi une culture sur la nature devenue alors assez conséquente au fur et à mesure que son expérience grandissait. Célène, fort de ses nouvelles aptitudes, passa 23 ans sous la forme d'un corbeau argenté, sans jamais en changer, assez vif et alerte pour échapper à tout prédateurs et embûches. Il avait prît cette forme, avec cette couleur spécifique pour il ne sait quelle raison, certainement lui plaisait-elle, toujours est-il que plusieurs enfants ou adultes l'ayant croisé, pensaient voir en ce corbeau couleur argent un signe, ou du moins un présage, les métamorphes n'étant pas chose courante. Sa prédisposition à la nonchalance de suite à ses nombreuses transformations l'avait rendu plus sage, moins fougueux, il en reste pas moins un personnage très contrasté, tantôt joyeux, vif et énergique et parfois blafard, énigmatique et sombre, souvent selon la forme qu'il emploi. Il voyage au gré de ses envies et besoins, et nul ne sait à quoi il pense sur le coup.
Compagnon animal : Sellear est un aigle royal magnifique, jeune et fort, il aurait été trouvé par Célène lors d'un voyage en montagne, à la recherche de plantes d'altitude. La bête peu farouche l'aurait suivi et au fil du temps, l'un aidant l'autre, une amitié naquît. Depuis, l'aigle vît le plus souvent avec Célène, en partant naturellement chasser occasionellement et étant, de toutes façons, libre.
Le métamorphisme :
Fort de la connaissance druidique, Célène partait alors doucement vers autre chose ; la voie druidique ne lui suffisait plus, il n'y trouvait pas l'essence recherchée. Le métamorphisme lui apparût clairement comme la voie la plus pure, comme une évidence perplexe, à laquelle il devait se plier.
Y voyant un prolongement naturel de l'existence, il embrassa la cause avec sagesse et parcimonie... l'harmonie de sa conscience avait touchée la sensibilité requise à la créativité du changement des formes.
C'est alors qu'il devînt métamorphe, avec la complexité qui accompagnait le tout, changeant premièrement de forme autres que druidiques par le biais de transe profondes et difficiles, par manque d'entraînement.
Fort d'une rigueur aigue, et d'une persévérance tenace afin de gagner ce qui lui parraissait comme dû, il progressait petit à petit par le biais d'entrainement solides et durs.
Il parvenait alors à comprendre la si particulière pensée des métamorphes, gardant sa simple personnalité, il exploiterait alors le physique d'autres comme une finalité naturelle.