[En attente][Druide/métamorphe][H]Rolf

Nom du compte joueur forum :Karas
Nom du compte joueur module : Karas3940
Nom du perso : Rolf
Race : Humain
Age : 22 ans
Alignement : Chaotique Neutre
Religion : Dieux de la nature et des animaux
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Druide 10 / Metamorphe 15
Arme de prédilection/domaines/école de magie : armes de druide
Langues : Commun / langue des druides
Familier/Compagnion animal : Panthère
Ennemis jurés :
Trait de Caractère : Calme
Description physique : Homme défiguré et difforme.


Caractéristiques :
FOR : 10
DEX : 10
CON : 12
SAG : 18
INT : 14
CHA : 8




Voici l’histoire d’un homme, s’il est encore possible de l’appeler ainsi. Disons plutôt un être car nul ne se souvient réellement, pas même lui, de sa forme humaine. Voici donc l’histoire d’un être qui a renié sa race et sa place sur cette terre pour devenir une âme errante, passant d’une forme à l’autre. La prochaine fois que vous verrez un chien ou un loup, demandez vous si ce dernier et la panthère qe vous avez vu couchée dans un arbre, ne sont pas une seule et unique entité….

Revenons plutôt à notre histoire. Celle-ci commence un après-midi d’automne, dansla maison du médecin d’une petite bourgade. Une femme s’y trouve, son mari à ses cotés, en train de faire venir au monde leur fils tant espéré. Autour d’eux s’affairent un médecin et une sage-femme ainsi qu’un prètre venu bénir le nouveau-né. Après un dur labeur, la sage-femme récupère l’être nouvellement arrivé.

« Venez-voir ! » Dit-elle

Le médecin s’approcha alors, et observa les bras de la sage-femme.

« Mon Dieu ! Comment-une telle chose est-elle possible ?! »

Le nouveau père regardait les deux personnes sans comprendre.

« Quoi ? Que se passe-t-il avec mon fils ? »

La sage femme se releva alors, et montra l’être tant attendu. Un cri de tristesse retenti alors dans tout le village. L’enfant né aux dires de certains, ne possédait d’homme que le nom. Un homme dont le visage était mal formé.

« Débarrassez-moi de cette chose ! Tuez-le, brûlez-le, faites-en ce que vous voulez mais enlevez le de ma vue ! » Dit le père.
« Une vie est une vie, et il ne peut en être autrement. Les Dieux en ont décidé ainsi et je ne vous permettrais pas de la lui prendre » annonça le prêtre.
« Comment pouvez vous dire cela ?! Vous le voyez comme moi !
_ Tuez-le et vous serez maudit par la même.
_ Que puis-je faire alors ? » Dit le père en larmes.
« Si vous n’en voulez pas, cet enfant sera pris en charge par le temple. »


Ainsi l’enfant allait-il devenir un orphelin recueilli par le temple où il n’obtiendrait jamais aucune information sur ses origines.


Dix années se sont alors écoulées.

Dans la cour du temple, on entend les enfants s’amuser entre eux, lorsque notre cher orphelin s’approcha d’eux.

« Attention les gars ! V’là le monstre ! » Dit alors l’un d’eux.

Tous regardèrent alors dans la direction de l’orphelin qui passait sans jeter de regard à quiconque.

« Qu’est-ce que tu fais encore là ? Fais attention, on risquerait de te prendre pour un zombie et de te renvoyer dans l’aut’ monde. »
« Va retrouver tes congénères dans les égouts ! »



Même les chiens étaient mieux considérés. Et cela n’en finissait pas, et lorsqu’il n’y avait que les mots, cela signifiait qu’ils étaient dans un bon jour. Autrement venaient également coups et autre maltraitances. Les prêtres qui avaient recueilli le garçon ne semblaient rien faire pour l’aider.

« Tu dois apprendre à t’endurcir », lui disaient-ils.

Et ce qui devait arriver arriva. Ce jour où notre orphelin décida de partir, non pour vivre une aventure comme l’auraient fait bon nombre d’hommes, mais pour s’éloigner le plus possible de ces gens qui ne voyaient en lui qu’un monstre.

Et il couru. Il couru jusqu’à la forêt voisine, là où d’après lui on ne le retrouverait pas. Et puis de toute façon, qui viendrait le chercher ?
Un jour. Deux jours. Au bout du troisième jour, il allait s’éteindre ici, tiraillé par la faim au milieu des arbres, ou dévoré par un animal, qu’importe.


Un loup surgit alors et s’approcha de lui. La fin arrivait.

« Œil-de-Nuit ?! Tu as trouvé quelque chose ? » Dit alors une voix.

Une main se posa alors sur lui pendant qu’il perdait connaissance.
Lorsqu’il se réveilla, il se trouvait dans un lit, près d’un feu. Il ouvrit lentement les yeux et regarda autour de lui. Un homme était assis non-loin, en train de manger, le loup couché à ses pieds. Dès que le garçon se mit à bouger, le loup leva la tête, puis l’homme.

« Vous… Vous m’avez amené ici ? Vous ne m‘avez pas laissé ? », dit le garçon d’un ton hésitant.
_ Je n’allais quand même pas laisser un gamin mourir au milieu de la forêt ! », répondit l'homme.
_ Ben, d’habitude…dès que quelqu’un me voit…il m’insulte ou me frappe….alors…je pensais…

L’homme se retourna alors, affichant clairement son visage arborant deux pupilles aussi banches que possibles.

_ Dans ce cas peut-être as-tu de la chance que je ne fasse pas partie des ces gens qui peuvent te « voir », dit-il. Je m’appelle Fitz et toi ?
_ Euh…je ne sais pas. Tout le monde m’appelle le monstre.
_ Et bien. Peut-être est-ce le moment de changer cela. Qu’allons-nous pouvoir lui trouver. Une idée œil-de-nuit ? Rolf. Voilà quelque chose qui me parait bien. Tu seras Rolf maintenant. Qu'en dis-tu ?"

Le garçon accepta avec joie le nom ainsi que la soupe qui l’attendait sur la table. Après ce modeste mais apprécié repas, le garçon se mit à expliquer sa situation a l'homme qui l’écoutait attentivement. A la fin de l’histoire, Fitz dit à Rolf :

« Au vu de ta situation, je suppose qu’un retour au village n’est pas concevable. Pourquoi ne resterais-tu pas ici ? Même si je n'en ai pas l'air, je ne suis qu’un vieux druide aveugle, et une aide me serait assez utile. Je t’apprendrai tout ce que tu dois savoir sur la forêt et ses mystères. »

A ces mots, le jeune Rolf ne put retenir les quelques larmes qui arrivèrent à ses yeux. Il accepta la proposition du vieil homme avec une joie non modérée. Ainsi débutât l’apprentissage de ce jeune homme dont personne n’aurait voulu.

Débutât alors une période d’apprentissage pour le jeune Rolf. Fitz lui enseigna tout d’abord à reconnaitre autour de lui chaque plante, chaque animal, chaque arbre. Il en apprit de tous les vertus bonnes ou mauvaises : Comment utiliser une plante pour fabriquer un onguent puissant, mais également ce qu’il devait y ajouter pour le transformer en poison.
Le jeune Rolf faisait preuve d’une grande volonté et présentait une bonne mémoire qui lui permit d’apprendre assez rapidement. C’est pendant cette période qu’il apprit également la méditation et le contrôle de soi qui lui seraient nécessaires pour la suite de son apprentissage.

Faire corps avec la nature, utiliser ses éléments et ses énergies sans jamais penser à la dompter, remercier ses divinités pour chaque aide qu’elle peut apporter.

Au bout de quelques mois, Rolf ayant assimilé ces notions, Fitz se décida à lui enseigner les bases de la magie druidique.

« Toi qui est faible de prime abord, je vais commencer à t’enseigner comment acquérir, par la magie, la force d’un taureau, la grâce d’une panthère et comment guérir ceux qui ont été blessés. Car tu dois comprendre que si la nature nous prête ses forces, nous, nous sommes ses gardiens. Et tu dois être en mesure de la défendre et de guérir ses maux si le cas se présente. »

Méditer encore et toujours. Sentir l’énergie qui l’entoure, lui faire prendre forme et l’utiliser, puis la restituer. Ne jamais chercher à la conserver.

Puis vint le moment pour Rolf de trouver son compagnon.

Fitz lui avait dit qu’il ne devait pas le chercher réellement ; qu’il viendrait à lui et qu’il le reconnaitrait à ce moment là.

Une nuit, deux nuit de méditation s’écoulèrent sans qu’aucun des animaux qui passèrent autour de lui n’attirèrent son attention. La troisième nuit, sa méditation fut interrompue par un bruit dans les arbres. Il regarda autour de lui, et put apercevoir une ombre se déplacer dans ces derniers. Cette ombre, s’avéra être une magnifique panthère noire qui s’approcha lentement de lui. Rolf tendit la main vers l’animal avec calme. Celui-ci continua de s’approcher lentement, conservant son regard dans celui de Rolf. Après cette rencontre, Rolf revint tout les soirs en ce lieu où il avait trouvé son compagnon jusqu’au jour où ce dernier, lorsque Rolf partit, lui emboitât le pas, et l’escortât jusqu’à sa demeure.
Ombre fut son nom.


Deux ans ont passé. Rolf avait déjà beaucoup appris, et continuait encore et toujours. Mais ce qui décidat réellement de sa voie arriva en ce jour.

« Maitre Fitz, j’ai lu dans des livres que les druides pouvait se transformer en animal, c’est vrai ?
_ Et bien en voilà une question. Oui, c’est vrai, les druides sont capables de prendre l’apparence de quelques animaux. Mais très peu le font avec brio. Pourquoi cette question ?
_ Et bien, je me disais que j’aurais bien voulu apprendre cela. Les seules « peuples », hormis vous, qui m’ont accepté sont les habitants de cette forêt, et j’aurais beaucoup aimé pouvoir me mêler à eux réellement. Pouvoir aller courir aux cotés d’Ombre ou passer du temps parmi les loups. C’est vraiment quelque chose qui me ferait plaisir. »

A ces mots le vieux Fitz se leva lentement.

« Suis-moi », dit-il en sortant de sa cabane.
« Voilà bien longtemps que je n’ai pas fait cela », pensa-t-il à haute voix.

Alors, le vieux druide pris une grande inspiration. Puis ferma les yeux. Sa peau blanche laissa peu à peu place à une fourrure d’un noir profond. Tout son corps sembla grandir, ses mains laissant place à d’énormes pattes puissantes et son nez à un museau surplombant une mâchoire qui pourrait sans doute avaler n’importe quoi. Ce n’était plus un homme qui se tenait devant le Rolf, mais un ours d’une taille impressionnante. Quelques secondes plus tard, l’ours redevint un homme qui manqua de s’affaisser sur le sol. Rolf s’empressa de rattraper son maitre. Un seul regard entre les deux hommes suffit. Fitz possédait la connaissance et Rolf le désir et la volonté.

Plusieurs petites choses :


Les termes comme cliniques et docteurs ne conviennet pas vraiment à un univers médiéval fantastique.

Tu évoques un apprentissage au druidisme par une ellipse temporelle, peux tu justement, développer cette partie ?
Que t'apprend le vieux druide dans sa cabane ? As tu rencontré le cercle druidique auquel il appartient ? Peux tu raconter ton initiation ?


Peux tu développer un peu plus les rapports que ton personnage va tisser avec la nature, sa compréhension des forces qui alimentent le monde druidique ?

Le maître de ton perso s'est étrangement fait tué. Même aveugle un vieux druide ne se fait pas tuer comme ça.
Petit détail aussi, un druide n'est pas vieux physiquement. Au niveau 15 le druide gagne le don éternelle jeunesse. Il garde donc le visage d'un homme mûr.

La transformation d'un druide ne se fait pas sous le coup de la colère, il s'agit d'un acte conscient et volontaire qu'il maîtrise parfaitement.

Concernant métamorphe, c'est une voie particiulière du druidisme, beaucoup plus philosophique.

Pour le moment il n'y a pas assez pour druide, donc, pas assez non plus pour métamorphe.

Je ne comprends pas son rejet de l'humanité puis qu'il a bien vu que l'homme était capable du pire, comme du meilleur. Condamner toute une race pour quelques villageois et des bandits alors qu'il a bien vu que l'humanité pouvait se montrer généreux et altruiste (le druide).


Dernier point :

Les caractéristique:

Tu ne peux pas avoir 6 en charisme sans être demi orc ou nain.
Le charisme n'est pas la beauté.
Le charisme est l'aura d'un être, son magnétisme. Bien souvent les monstres sont plus charismatiques que les gens à à la beauté commune.

Ceci dit, pour traiter entièrement ton perso, il me faut les caracts. Ca me permet de voir comment tu les interprètes dans to Bg.
tu peux créer ce perso sur un module à part ou bien faire un essai à l'entré du val sans le finaliser, mais seulement voir la répartition.

Voilà. BG mis à jour

Volvic a écrit:

Le charisme n'est pas la beauté.
Le charisme est l'aura d'un être, son magnétisme. Bien souvent les monstres sont plus charismatiques que les gens à à la beauté commune.

Je sais bien que le charisme n'est pas la beauté, et je reste sur un score de 8 car mon personnage tente justement de rarement se faire remarquer, à cause de son apparence, et n'inspire pas vraiment de fascination, plus un léger dégout comme devant une personne malade qu'on a plus envie de faire partir qu'autre chose.

Concernant la voie druidique ç'est suffisant pour 10 niveaux de druides.

Cependant pour métamorphe ça ne l'est clairement pas. Métamorphe n'est pas seulement un druide qui a décidé de développer mieux que les autres son don de métamorphose.
Un métamorphe peut prendre la forme de toute chose, il peut très bien se transformer en créature artificielle, qu'en mort vivant ou en créature magique ou en démon. Quelle raison, quelle réalité un métamorphe peut il poursuivre dans ce foisonnement de possibilité ?
Quel sens accorder à la métamorphose, quel sens cela revêt il ?

Puisque tu aimes les références littéraires, lit les "Métamorphoses" d'Ovide.

Creuse véritablement le sens profond du métamorphe pour ne pas le réduire à un druide spé métamorphoses.

des nouvelles ?

Ca avance. Je suis désolé, je met un peu de temps mais en ce moment je n'en ai pas énormément donc c'est un peu long

Voilà. BG (enfin) mis (un petit peu) à jour avec les pourquoi du métamorphe.

Au passage, c'est vrai que c'est sympa "Les métamorphoses". Encore un classique que j'avais loupé. ^^

La volonté du métamorphe de maîtriser toutes les formes de l'existense. il faut donc une raison qui dépasse, la volonté de voir comment fonctionne les créatures naturelles.

Petite question : peux tu développer la façon dont ton personnage arrive t'il a se transformer, ce qu'il ressent et la réfléxion que cela lui apporte ?

des nouvelles ?

Pendant dix années, le jeune Rolf appris à maitriser son apparence.

Observer, et analyser la créature dont on souhaite emprunter la forme. S'en tenir aux créatures existantes, ne pas chercher à en créer de nouvelles. La voie de métamorphe n'est pas celle d'un créateur, mais celle d'un copiste. Rendre hommage à la nature en copiant ses créations de la façon la plus juste possible.

Se concentrer, avant d'opérer tout changement, façonner son propre corps par la pensée, connaitre tout les changements à opérer afin de ne pas faire d'erreur.

Emprunter sa force à la nature pour opérer le réel changement. Ne jamais tenter d'arréter une métamorphose en cours. La peur est le moyen le plus sûr de tout perdre. Le corps change, mais l'âme reste identique. Elle nous raccroche à notre origine, tel un léger fil qui nous empèche de nous enfuir trop loin et nous guide pour nous ramener. Une âme forte, entrainée par la meditation, ne cours aucun risque lui avait dit son maitre.

Alors, ressentir les changements s'opérer, les membres s'allonger ou rétrécir, le visage changer, sentir son corps se synchroniser avec la vision de son esprit sans chercher de résistance.

Ses premières métamorphoses furent assez simples, mais il continua d'apprendre à modifier son corps afin de pouvoir effectuer des modifications toujours plus complexes

Il appris dans un premier temps à changer uniquement physiquement, mais au fur et à mesure des années, il commença également à changer complètement, il ne mettait plus seulement un déguisement d’animal, mais il devenait animal lui-même. Cependant, son maitre l’avait mis en garde :

« N’oublies jamais ton identité première. La voie que tu décides d’emprunter, est une voie difficile et dangereuse. Ne te laisse jamais emporter par le plaisir que te procure ce don, car il se pourrait bien que tu n’en reviennes jamais. »

Ainsi, même s’il changeait complètement, une partie de lui lui rappelait qu’il était humain avant tout ; qu’il ne faisait qu’emprunter la forme d’un animal »

Au fur et à mesure qu’il apprenait à parfaire ses métamorphoses, un autre désir naquit en lui. Par le biais de la métamorphose, il possédait un outil, le meilleur qui soit, pour comprendre la vie des êtres qui l’entouraient.

Il commença donc à étudier chaque espèce dont il pouvait emprunter la forme. Seul, il étudiait chacune de ses sensations. Poser simplement le pied ou la patte par terre est différent pour chaque espèce. Il essayait également chacune de ses limites. Jusqu’où pouvait-il voir ? Entendre ? Sentir ? Pourquoi la panthère peut-elle courir au milieu des arbres tandis que le loup reste cantonné à la terre. Il comprit ainsi la place et le rôle de quelques espèces, se rapprochant de plus en plus d’eux. En groupe, il étudiait les réactions des uns vis-à-vis des autres, membres de la meute ou non. Pourquoi certains sont solitaires tandis que d’autres préfèrent former des groupes ? Autant de questions auxquelles il cherchait des réponses. Et chaque réponse amenait une nouvelle question.

Au bout de ces dix années, Rolf pris la décision de partir.

Il avait appris nombres de choses sur les espèces qui l’entouraient, mais autre chose l’attirait. Il avait jusque là étudié et compris les habitants des forêts, mais il désirait comprendre d’autre types de créatures. Des créatures, dont l’existence même n’était parfois pas acceptée par la majorité des gens. Cependant, pour lui, personne n’apparait par hasard, et chaque espèce, chaque race, chaque individu possède son rôle. Il avait pu lire des histoires dans lesquelles les métamorphoses apparaissaient comme des punitions, mais en est-il réellement ainsi ? Quelle forme peut-être définie comme une punition et laquelle ne l’est en réalité pas ?

Une autre chose attirait également son attention. Que ce soit par les écrits qui relatent la vie des magiciens et autres alchimistes, ou bien lors de son enfance lorsqu'il s'était retrouvé nez à nez avec le petit golem du magicien du village, il avait pu constater que l'homme seul, était capable de créer et de donner une vie artificielle à des objets. Ce qui lui apparaissait comme étonnant et drôle étant enfant, lui apparaissait aujourd'hui, emplit qu'il était de toutes ses connaissances, comme curieux. Une vie que la nature n'a pas donné elle-même. Un mystère de plus qui attirait sa curiosité. Mais ce n'était pas tant la façon de la créer qui l'intéressait, mais plutôt les sensations, si tant est qu'elles en ressentent, de ces créatures parfois immortelles qui défient toutes les lois qui lui ont été enseignées.

La meilleure façon pour lui à présent de savoir ce que ressentent de telles créatures, produits de la nature elle-même, créatures dont la provenance reste encore incertaine ou fabrications de l'homme, étaient de se mettre à leur place, de devenir comme elles le temps de comprendre. Cependant, il ne possédait pas encore les connaissances suffisantes pour revêtir de telles formes. Il devait donc partir en quête de ces connaissances. Une quête, qu'il savait longue, et dont il ne verrait peut-être pas l'aboutissement. Cependant, il possédait désormais un don, qui lui permettait de la débuter, mais qu'il devrait encore développer. Prendre la forme d'une créature naturelle lui était accessible, mais une créature artificielle est toute autre. Il ne s'agirait plus uniquement d'un changement de forme, mais bien d'une transformation qui opèrerait jusqu'au plus profond de lui, jusqu'à la matière qui le compose. Une chose dont il était très largement incapable pour le moment, mais qu'il tenterait de réussir au fil du temps.

« Maitre Fitz, j’ai pris une décision aujourd’hui. Avec votre aval, je souhaiterais aujourd’hui partir découvrir les autres aspects de la nature qui nous entoure et parfaire mon apprentissage de la métamorphose. Je souhaiterais découvrir d’autres espèces, me mêler à eux et apprendre à connaitre leur vie par le biais de la voie que j’ai choisi. »

Fitz s’approcha de son élève.

« J’aurais encore de nombreuses choses à t’apprendre jeune Rolf. Mais tu as déjà bien grandi et bien appris. Aussi je te donne mon aval pour que tu puisses suivre la voie que tu as choisie. Laisse-moi cependant te donner encore les conseils d’un vieux druide avant ton départ. N’oublie jamais que tous les druides sont des frères, et que si tu as besoin d’aide, tu pourras la demander. Je n’ai pu t’amener à la rencontre de mon propre cercle, mais si par hasard tu arrivais jusqu’à un cercle druidique, rends-y toi. Là tu pourras rencontrer d’autres druides, des anciens qui seront surement de bons conseils. Voilà tout ce que je peux te dire.

_ Je ne vous remercierai jamais assez pour ce que vous m’avez apporté. Je promets de revenir lorsque j’aurai aboutit dans ma voie. »

Ainsi le lendemain matin, on pouvait apercevoir deux panthères quittant cette chaumière au milieu de la forêt.

Un métamorphe n'est pas un simple copiste. Même un artiste ne copie pas la nature comme tu l'entends.

Le passage du golem peut être interessant et un début de réflexion sur la voie du métamorphe, mais ça reste encore trop timide. On a du mal à sentir la différence entre le druide et le métamorphe. On n'arrive pas encore à sentir ce qui fait la particularité de cette classe de prestige.
Je le redis, le métamorphe, n'est pas un druide spécialisé en métamorphose. Il faut savoir que d'autres classes peuvent être à la base de cette classe de prestige.
Il te faut véritablement ouvrir ta compréhension de la classe.

L'échec ?

Quelle pire deception pour un métamorphe que de ne réussir une métamorphose parfaite et de ne pas réussir à s'adapter comme il le faudrait à son environnement ?

Ce récit à l'image d'un métamorpge en échec n'a su prendre la forme adéquate pour s'adapter au mieux à l'environnement qui l'entoure et à la pensée commune.

A l'image de son héros tentant sans relache d'atteindre son objectif, allant toujours plus loin et oubliant de plus en plus son origine jusqu'à en perdre le chemin du retour, ce récit ne peux plus revenir en arrière.

Et c'est donc encore à l'image de son héros qu'il restera ainsi, bloqué dans un état de transition.

S'il arrivait un jour que quelques voyageurs rencontrent cet âme perdue ainsi que son histoire et voient au-delà de sa forme jusqu'à son esprit, et qu'il décident de lui venir en aide, qu'ils soient remerciés. Si de telles personnes n'existent pas, alors que ce récit et son héros finissent oubliés à jamais jusqu'à leur mort et le jour où le fossoyeur viendra pour les enterrer au fin fond du cimetière avec cette inscription "Ci-git une âme inconnue de tous, tuée par et pour la quête qu'elle entreprit"......





(Tous ça pour dire que j'ai un peu le sentiment que ce BG ne mène ra à rien, étant donné que nous avons deux conceptions différentes du métamorphe, et que j'avoue avoir du mal à m'adapter à la tienne, qui me semble assez "fermée".

Pour reprendre tes mots :

Citation :

Il faut savoir que d'autres classes peuvent être à la base de cette classe de prestige.
Il te faut véritablement ouvrir ta compréhension de la classe.

Plusieurs classes ont accès à la voie de métamorphe, donc il n'existe pas pour moi de seul et unique "chemin menant vers cette classe" (J'avoue avoir malgré tout du mal à imaginer un ensorceleur se mettre à faire de la philosophie.). Personnellement j'ai souvent joué des métamorphes qui ne contrôlaient pas frocément parfaitement leur don voire même qui en ignoraient l'origine (métamorphe inné), et cela aboutissait en général à des choses assez intéressantes.

Enfin, un long message pour dire que toute aide pouvant m'aider à m'adapter et à comprendre ta vision est la bienvenue, mais sinon ce BG peut finir au cimetière. (Avec une réponse autre que " OK BG mis au cimetière", pour me donner ton avis)

PS : pour ecarter toute fausse idée, je n'ai pas la prétention de juger mais j'expose simplement mon point de vue)

La voie du métamorphe peut être effectivement différente en fonction de la voie de départ.
Je ne dis pas qu'il faille faire de la philosophie, mais qu'il faut exprimer la philosophie qui soutient le choix que l'on fait vers cette classe.

Ce que je voulais pointer avant tout, c'est qu'un métamorphe n'est pas un doppleganger, il ne copie pas les gens parce qu'il en est capable tout simplement et parce que c'est son moyen de survie, mais bien pour des raisons qui dépassent des volontés basiques.

Il s'agit d'une classe de prestige et il faut percevoir cette notion "prestigieuse".

Ma vision n'est pas fermée en terme de possibilité. J'impose juste des prérequis qui me semblent nécessaires. La classe porte des prérerquis techniques, et je pose des prérequis "spirituels".

Comptes tu maintenir ton abandon ?

Je prends ça pour un oui.

Je le classe donc.
Si tu veux le reprendre plus tard, n'hésites pas.