Demande d'aide pour une future animation

Bonjour. Certe ce titre peut paraitre étrange. Et il l'est effectivement. Mais je n'ai trouvé que ça. hmmm ... Bref ... Je me lance (pas trop fort, ça fait mal).

Il y a de cela quelques mois j'ai commencé à écrire une histoire pour un de mes personnages. Cependant, avec le manque de temps je n'arrivais jamais à la finir.

Mais aujourd'hui j'aimerais utiliser cette histoire comme un récit ou une légende. Elle serait le départ d'une sorte de quête conjointe pour mes deux personnages. Ils la meneraient tout les deux de manière différente, pour des motivations différentes et sans jamais avoir à se rencontrer.

Je sais, c'est farfelue. Oui, ben des fois faut trouver de quoi se motiver les méninges.

La où ça coince le plus c'est que je ne suis jamais arrivé à terminer cette histoire. Et que je bloque au niveau imaginatif. C'est ici que je requiert votre aide s'il vous plait.

Voici donc en avant première l'un de mes délires. (bon courage à ceux qui vont tenter la lecture ... j'ai peur que ce soit barbant)

Citation :

Voilà plusieurs heures déjà que les deux hommes marchaient péniblement dans un sous bois dense et touffus. La femme du village pour laquelle ils avaient entrepris leur voyage leur avait dit qu’ils trouveraient à une dizaine de kilomètre à l’Ouest du bourg en plein milieu d’un marécage, une sorte de bâtisse délabrée appartenant à un vieux sorcier fou qui, toujours selon elle, aurait enlevé plusieurs enfants pour en faire des esclaves ou encore les soumettre à sa magie noire. Ils n’avaient pas trop cherché à en savoir plus, débordant de rage contre ce qui leur paraissait injuste ils avaient promis à la veuve éplorée de lui ramener son enfant si elle était encore de ce monde et sinon de faire payer chèrement à ce malade. C’est le cœur vaillant que Darek et Farlan s’étaient mis en route, mais après une courte chevauchée ils durent cacher leur monture à la lisière d’une impénétrable forêt et continuer à pieds.

Visiblement, la dame n’avait pas la notion de distance car le marais qu’elle avait indiqué se trouvait encore à une demi-journée de marche et pourtant ils avançaient d’un pas décidé depuis le début de la journée. Ils pénétrèrent dans une petite clairière et ils purent voir après celle ci le bois se transformer en un boueux marécage. Au-dessus de l’herbe, s’élevait de petite volute de brume et l’air devenait lourd. La sensation d’un danger imminent saisit alors les deux hommes à la poitrine et empoignant leur bouclier, ils s’emparèrent sans plus attendre de leurs armes. Dans leurs têtes un cri d’alarme retentissait, ils allaient devoir se préparer à en découdre fortement. Pourtant, le calme était apparent, rien ne semblait vouloir briser la tranquillité de cette douce après midi. Sans un mot, les deux hommes se mirent dos à dos.

Au lointain, un son sourd sembla monter comme une plainte gémissante, un cliquetis de fer mêlé à des voix inaudibles se fit entendre. Le marteau du champion de Séluné s’auréola d’une lueur bleuâtre et une vive aura blanche sembla émaner de son armure. Le doute n’avait plus sa place, l’ennemi qui les encerclait subrepticement était de nature non vivante et maléfique. Les deux compagnons, commencèrent à préparer leur protection et se mirent à demander la bénédiction de leur divinité. Au moyen de prière fervente le prêtre et le champion furent appuyés par des forces que le commun des mortels ignore. Qui eut son arme nimbée de flamme, qui vit sa force croître ou encore se voir protégé des assauts de créatures démoniaques. Ces êtres venus des bas fond d’on ne sait quelle antre malfaisante pouvaient venir maintenant ; les guerriers divins les recevraient comme il se doit.

Mais comme par enchantement, le silence pris place, rendant encore plus lourd l’atmosphère qui planait. Tendant l’oreille avec attention, telle deux statues de marbres immortalisant un combat, les deux hommes ne bougeaient pas. Tous leurs sens en éveil, ils s’interrogeaient sur ce qui allait survenir. Hésitant le moindre mouvement ils ne comprenaient pas ce qui se préparait. Leurs crânes bourdonnaient encore pourtant de ce mal lointain qui se terrait dans la pénombre, cependant, il semblait s’être volatilisé. Le sable du temps parut couler pendant une éternité tant le moment était intense. Quand un cri déchirant venant du ciel les ramena sur terre, un immense dracoliche se préparait à fondre sur eux. Cette être venus du néant, œuvre d’un quelconque fou, ressemblait en tout point à un puissant dragon si ce n’est, qu’il ne lui restait que son ossature et ses ailes ainsi que deux yeux rougeoyant et exhalant le mal.

Déjà les auras des deux guerriers divins se firent plus brillantes, étincelant de mille lucioles de lumières, elles seraient en mesure de les protéger des assauts du malin. Serrant leurs instruments de justice divine dans leurs mains lourdement gantées les deux hommes, sans bouger, prièrent leur divinité respective afin de recevoir la force de terrasser leur adversaire au nom et à la gloire de celui dont ils portaient les couleurs. Leurs visages étaient paisibles et déterminés, ils ne pouvaient pas perdre leur combat car le bien triomphe toujours, et dans leurs cœurs ils en étaient convaincus. La gigantesque créature, toute fumante de la noirceur et de la folie qui l’habitée poussait des cris de haine et de rage à l’encontre de ses adversaires.

Les deux pattes arrière de l’ignominie vinrent écraser la végétation luxuriante du sol et à son contact toute vie cessa. Chaque brin d’herbe fut consumé, chaque insecte dévoré, et la verdure laissa place à un sol brûlé et noir. A chaque pas du dragon mort vivant, la nature cédée le pas à la noirceur de son âme pervertie et bientôt ce petit coin de forêt se vit transformer en un lieu de tourment imprégné d’une odeur de souffre et de mort. La bête exhalée un souffle putride et nauséabond, crachant flammes et acides et brûlant arbres et buissons. C’est dans ce décor de fournaise ardente que Darek et Farlan allait devoir livrer un combat sans merci, ils devraient être rapide et incisif pour donner la sentence divine à cette engeance démoniaque. La voix de Darek retentit comme un signal dans la tourmente alors que leur ennemi se précipitait sur eux. Les mots s’envolèrent dans les cieux :

« Hiéroneus, toi qui me donne le courage et la force de porter ton nom, frappe je t’en prie de ta colère cette malédiction vivante. »

Un éclair tonna et vint frapper violemment le dos de l’animal décharné, mais à leur grand étonnement il ne parut pas dérangé par cette attaque et continua sa lourde charge sur les deux hommes. Des volutes de fumée noirâtres s’échappaient violemment de ses naseaux témoignant de sa colère et de sa haine. L’assaut allait être d’une rare brutalité. Au coude à coude, les talons enfoncés dans le sol, les mains crispées sur les instruments de leur sauvegarde les deux hommes attendaient le dernier moment pour agir. Se fendant au dernier moment devant l’énorme mâchoire qui tenta de les happer, ils roulèrent au sol chacun de son coté. L’unité étaient brisée, et même si le dragon n’avait pas encore touché ses ennemis, le gloussement qu’il émit laissait comprendre qu’il avait en partie atteins son but. Bien qu’ayant dépassé ses adversaires à cause de sa vitesse, il n’en restait pas moins dépourvu de ruse, sa queue fouetta le sol et vient violemment frapper les jambes de Farlan qui venait juste de se redresser de sa chute. Le choc fut si brutal, que l’homme sembla être un fétu de paille balayé par le vent. Il vola littéralement et alla s’écraser contre le tronc d’un arbre. Le souffle coupé, il lui sembla qu’il venait de se faire littéralement piétiner par une horde de nain affolé par un fut de bière. Secouant la tête pour reprendre ses esprits il se rendit compte qu’il avait été dépossédé de ses armes dans la culbute.

Darek, lui, avait échappé à l’agression et s’étant retourné telle une furie, il avait assené un coup directement dans la patte arrière de l’horreur. Il lui avait semblé frapper directement une barre de mithril tant le choc fut sourd. Pourtant il ne perdit pas espoir, il profita du court instant qu’il avait fallut au dragon pour se retourner, déséquilibré qu’il fut par ce geste de bravoure et demanda le soutient de Hiéroneus qui ne tarda pas à faire parler la foudre, le souffre, le feu mais surtout de grandes barrière de lames virevoltantes et tranchantes qui permettraient à Farlan de le rejoindre et de se lancer à nouveau dans la bataille. Darek ne comprit pas tout de suite que son compagnon avait été privé de ses armes par le coup qui lui avait été porté, il fut surpris de voir Farlan courir entre les barrières de lames et se frayer un chemin en risquant sa vie. Disparaissant soudain entre les lames, le serviteur de Séluné s’accroupit et tenta de récupérer ses précieuses armes à tâtons. Le maléfice vivant quand à lui ayant déjà gouttés à l’acier des lames dansantes ne pouvaient qu’attendre qu’elles disparaissent pour passer, il ne voulait pas prendre le risque de s’effriter. Il puisa alors dans sa magie noire et l’atmosphère se chargea d’une brume acide et électrique, chargé d’énergie négative qui vient s’écraser sur les auras bénéfiques des guerriers divins tentant de briser leur intégrité.

Déja. . .quel genre de fin souhaites-tu?, Triste, heureuse, avec une moral?

Je ne suis jamais arrivé à pondre une fin correcte. Je crois que je voudrais trouver une fin qui se termine par la disparition des deux hommes mais sans savoir s'ils sont mort. On peut par exemple imaginer qu'ils sont emprisonné magiquement par le dragon, comme dans un état de stase, ou alors qu'il se débarasse d'eux par un sort puissant et qu'il n'y a plus de trace de leur corps, comme si leurs armures se vidaient sur place de leur personne. Par contre le Dracoliche lui ne meurt pas.

Ce que je voudrais avec cette histoire c'est lui donner deux suites.

Morwin Gornedor, le prêtre Lathandriste, trouverais dans un vieux grimoire cette histoire et chercherais à savoir ce qu'il est advenus de ces deux hommes et surtout si le Dracoliche est toujours vivant. Ca deviendrais sa quête de fond. Son but ultime étant de défaire ce dragon et pourquoi pas de s'emparer du trésor divin qu'il détient pour le rendre au temple.

Pour Altamar Maindargent ce serait une motivation différente. Ce qui l'amenerait à se mettre en quête c'est la découverte d'une vieille carte qui indiquerait le périple des deux hommes et qu'il voudrait suivre. Avec comme but pour lui de s'emparer du trésor mais pour ses propres fins.

Enfin, ça donnerait au BG de mes deux persos une ligne directrice et un objectif.

Voila, ce que je voulais tirer de cette histoire sans savoir si cela bien sur est réalisable.

en tout cas merci de vous y interesser.

Je regarde ca dans les jours à venir, lire à tête reposé lorsque je vais avoir du temps

J'ai lu, c'est pas mal. quelques fautes d'orthographe, mais bon. Pour la fin tu pourrais simplement ne pas la decrire mais ecrire la suite du point de vue d'un "third party", un autre personnage qui arrive sur la scene du combat quelques temps apres et decouvrirait leurs armures vides et le sol noirci par l'energie negative du dracoliche. Enfin... C'est une simple idee comme ca^^

J'ai lu donc, mais je n'ai techniquement pas trouvé de fin. Cependant, tu peux toujours faire comme si la fin de l'histoire avait été arraché et c'est justement parce que tes deux pjs veulent connaitre la suite qu'ils entreprennent le voyage.

Également, j'avais pensé à ce que l'histoire soit sur un parchemin mais en plusieurs pièces. (Un peu comme l'idée d'un casse-tête) et qu'une fois les morceaux tous retrouvés, une espèce de carte apparait à la place des écritaux. (Ou à l'arrière, peu importe) et ca devient un peu comme une chasse au trésor. Tu peux considérer ca comme un moyen pour les deux hommes de se faire sauver, ou un moyen pour le dracoliche d'attirer d'autres victimes.

Voila ce à quoi j'ai pensé! Si jamais j'ai d'autres idées qui viennent, je te le fais savoir!

En fait faut se poser certaines questions et les réponses amèneront tout naturellement à la suite (pas forcément à la fin).

Y a t'il un survivant à cet affrontement ?
Y a t'il un témoin de cet affrontement ?
S'il y a un survivant à cet affrontement, dans quelle circonstance survit il ? (fuite, victoire ou arrangement)
S'il y a un témoin, quel est son regard sur cet affrontement et quels sont ses objectifs ?
L'histoire de cet affrontement doit il être connu de façon directe ou indirecte ? (racontée, écrite ou devinée)
Quelles conséquences immédiates, et à long terme des divers dénouements de cet affrontement ?(victoire de la draco, victoire d'un des paloufs, des deux, d'aucun, aide extérieure, etc...)


De toute façon une histoire ne doit pas forcément s'écrire le nez dans la purée. Il faut prendre une histoire dans sa globalité et ensuite travailler l'ossature ainsi que ses articulations.