[Validé][Rôdeur][E]Aerlyn

Citation :

Nom du compte joueur forum : Patachou
Nom du compte joueur module : patachou
Nom du perso : Aerlyn
Race : Elfe
Sous race : Elfe de lune
Age : Partons sur 86 actuellement, ce qui je pense se rapproche de l'age qu'elle devrait avoir
Alignement : CN
Religion : La Seldarine (principalement Fenmarel Mestarine, Rillifane Rallathil et Solonor Thelandira), respecte Sylvanus.
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Repartons sur Rôdeur 15
Arme de prédilection/domaines/école de magie : Griffes, arc appris en jeu.
Langues :Animal. Elfique réappris en jeu et rudiments de commun appris en jeu.
Familier/Compagnon animal : Une panthère du nom de Meldë, acquise en jeu.
Ennemis jurés : A la base humains et gobs, appris en jeu morts-vivants et drows qui n'est pas encore sur la fiche de perso.
Trait de Caractère : Plutôt renfermée et discrète.
Description physique : Les cheveux noirs, les yeux bleux sombres pailletés d'or. Petite et fluette, plate comme une limande et des formes particulièrement pas formées.


Caractéristiques :
FOR : 10
DEX : 16=>17
CON : 14
INT : 12
SAG : 12=>14
CHA : 12

J'me suis souvenu du perso et n'excluant pas la possibilité de le rejouer éventuellement un jour, étant donné qu'il faut mettre à jour pour les vieux pjs rôdeurs, je crée le post.
Le BG viendra en fonction de l'inspiration et des souvenirs, puisqu'elle était à l'époque un perso évolutif sans BG, et y'a des chances avec du temps, encore que je n'exclus pas la possibilité d'écrire facilement à mesure que les souvenirs reviendront.
Pour les caracs, ne sachant plus de combien je suis parti à la base, je vous les donne pour son niveau actuel, soit 17. Je mettrais les caracs à jour quand je me serais fait enlever les niveaux de roub superflus (soit tous, donc actuellement 7). Fait.

Edit: mis à jour le cadre pour le faire coller au personnage maintenant.

Message pour les scribes:

Je me souviens du perso de Patachou. Je jouais déjà Celebloxë, dans ses débuts.

@Patachou:

Je peux toujours te donner ce dont je me souviens, mais je n'avais pas le perso qui était le plus proche du tiens... ^^

PS: ce message peut être effacé une fois lu.

Ouais je comptais effectivement voir avec toi ce dont tu pouvais aussi te souvenir ^^

Événements oubliés par le personnage.


Haute Forêt, 1309

De l'union de Lyerl Baelire et de Sylvara Aellana nait une petite fille qui reçoit le nom d'Arilyn.

Haute Forêt, 1369

La famille Baelire quitte la Haute Forêt en direction des territoires humains du nord.

Forêt de Luskan, 1370

Le convoi dont fait partie la famille Baelire est attaqué au plus profond de la forêt de Luskan par une troupe de bandits, majoritairement humains. La seule survivante de cette embuscade est la petite Arilyn, protégée jusqu'à leur mort par ses parents qui, fuyant le lieu du massacre à travers bois, la cachent dans un terrier.
Sous les yeux de l'enfant, son père est abattu et sa mère violée par la troupe puis égorgée.

Début des souvenirs du personnage


Forêt de Luskan, 1370

Le terrier s'avère appartenir à une créature de la forêt investie d'une partie du pouvoir de celle-ci, une femelle lynx.
La petite Arilyn est sous le choc des évènements. La femelle lynx, grosse, "adopte" l'enfant elfe, sans doute sous l'impulsion divine de Fenmarel Mestarine. Elle mettra bas peu de temps après, élevant ses propres rejetons et la petite elfe d'égale manière.
Arilyn apprend le langage des animaux au contact des créatures de la forêt et vit pendant un temps à leur côtés.

Forêt de Luskan, 1376

Un groupe de chasse malarite, composés d'humains traquent et tuent la "famille" d'adoption d'Arilyn. Celle-ci s'enfuit et se cache. Certains détails de sa vie passée lui reviennent. Le massacre de ses parents elfes se mêle désormais aux souvenirs récents des chasses malarites. Elle en conçoit une certaine aversion des humains. Dès lors elle les étudie de loin puis se met à traquer ceux qu'elle conçoit comme les plus faibles.
Démunie d'armes naturelles efficaces, elle se conçoit de rudimentaires griffes en os, sur le modèle de ce qu'elle connait bien, après avoir observé les humains et leurs armes.
A force d'observation et de pratiques, elle en arrive à découvrir les endroits où frapper pour les tuer efficacement. La gorge, comme pour de nombreux animaux, les mollets, provoquant généralement un écoulement fatal du sang, ainsi que la partie inférieure du ventre, molle, qui donne accès aux organes vitaux en pratiquant un mouvement montant.
Elle apprend également à ne s'en prendre qu'aux cibles isolées, les humains tirant leur force et leur volonté de combattre du nombre.
Dans le même temps sa forêt grouille de plus en plus de gobelins, qui, depuis leur campement à l'est, font de nombreuses incursions jusque dans son habitat.
Au début elle applique contre ces derniers les mêmes méthodes que contre les humains. Mais ils prolifèrent plus qu'elle ne peut les réguler. A nouveau, elle étudie un peuple.
Le gobelin est bien plus lâche que l'humain, et plus facilement effrayé. Leur puissance viens aussi du nombre, mais ils doivent être plus nombreux pour représenter un véritable danger. Leur nature les pousse à l'indépendance, mais seuls ils ne survivent que rarement. La solution consiste donc à abattre la tête de leur regroupement, libérant les pulsions des soumis qui se battront pour la place jusqu'alors occupée. Une seule mort bien choisie peut ainsi entraîner la régulation de la population gobeline.

Début de ce qui a été joué IG


Forêt de Luskan, 1391

Après de nombreuses années passée seule, Arilyn finit par être découverte par la communauté elfique de Haut Refuge, qui voient sous leurs yeux ébahis une enfant elfe nue et couverte de crasse passer en trombe, pourchassant un lapin.
Alertés par ce fait étrange, ces rencontres se multiplient jusqu'à ce que la druidesse Elvawen arrive enfin à s'approcher de "l'enfant sauvage" et à entamer le dialogue en langage animalier. Le manque de vocabulaire de la langue et le peu qu'en parle la petite, qui pense s'appeler Aerlyn, suite aux déformations qu'aura pu subir son nom en vingt ans d'isolement, ne permettent pas un échange très prolongé et fructueux. Cependant Elvawen la convainc d'enfiler une robe. Cette dernière ne survivra pas longtemps au traitement divers qui lui seront infligés. Nombreux seront les vêtements qui prendront sa suite.
Les contacts deviennent de plus en plus fréquents entre ces deux elfes, et Aerlyn finit par s'y attacher.
Petit à petit, elle prend conscience de son ascendant elfique et de sa vraie nature, mais les souvenirs ne reviennent toujours pas. Elvawen prends alors son éducation en mains.

Lorgol, 1391

C'est lors d'une absence d'Elvawen, partie aider une créature à récupérer son frère dans le Nord, qu'Aerlyn rencontre a nouveau la barbarie et le mal chez les humains. Et plus particulièrement un humain qui, la découvrant au détour d'un fourré, seule et vulnérable, la prend en chasse. Sa maîtrise du ki a tôt fait de lui faire rattraper la jeune elfe. Elle tentera de fuir en vain, cet homme maléfique habillé de blanc la renversera et la rouera de coups jusqu'à ce qu'elle en perde connaissance.
Transportée par le moine Najhal [hrp: Flash, c'était bien le nom de ton moine?], enveloppée dans la cape de ce dernier, elle reprendra plusieurs fois connaissance en chemin, tentant de se débattre avant de replonger dans l'inconscience sous les coups répétés et bien placés de son ravisseur.
Elle ne reprendra finalement connaissance que dans un lit de soie à l'auberge de la Plume, où se trouvait à cet instant même Elvawen et son compagnon kobold. Cette dernière, alertée par les hurlements de paniques d'Aerlyn arrivera à temps pour empêcher l'administrateur de la Ligue de l'époque de lui ôter la vie pour la faire taire.
Délaissant pour un temps celui à qui elle avait promis son aide Elvawen emporta avec elle la petite elfe, passant par la voie des arbres, retournant au sud, à Haut Refuge, pour y soigner une Aerlyn meurtrie et ne comprenant pas le moins du monde ce qui lui était arrivé et ce à quoi elle venait d'échapper: l'esclavage.

Haut Refuge, 1391

Alors qu'elle se remet lentement de ses blessures, tant physiques que mentales, et découvre pour la première fois de sa nouvelle vie la civilisation à Haut Refuge, Aerlyn reste renfermée sur elle même. Les nombreuses elfes qui fréquentaient à l'époque la cité tâchaient de s'occuper d'elle, qui lui offrant des friandises et pâtisseries, qui lui contant les histoires qu'elle devrait connaître en tant qu'elfe. Mais malgré leurs marques de gentillesse, la jeune elfe n'acceptait de parler qu'avec celle qui l'avait secourue et qu'elle considérait désormais comme sa mère: Elvawen. Même l'annonce de l'exécution de son ravisseur par l'apprenti archer-mage Celebloxë et une part non négligeable de la gent masculine de Haut Refuge ne pu lui arracher un mot pour d'autres que la druidesse qui l'avait adoptée.
La cité, pourtant grandiose et paisible, convenait de moins en moins à la petite, à qui manquait sa forêt. Aussi y retournèrent-elles toutes les deux une fois Aerlyn suffisamment remise pour se déplacer sans risques.

Forêt de Luskan, 1391

Commence alors une période d'apprentissage pour la jeune elfe qui souhaite désormais en apprendre plus sur les siens et sur ce qu'elle est vraiment. Elvawen continue à lui apprendre cette langue qu'elle a oublié, qui lui permettra d'assimiler plus tard le reste des enseignements qu'elle souhaite lui transmettre, le langage des animaux n'étant pas efficient pour cela. Aerlyn apprend également certains mots par elle même, écoutant en silence et sans se faire voir les nombreux elfes qui passent par la forêt et s'y rencontrent. Certaines de ses découvertes en matière de vocabulaire ne plaisent guère à Elvawen, qui ne manquera pas de le faire savoir à qui de droit. Mais Aerlyn aime la sonorité des jurons qu'elle entends régulièrement dans la bouche de Dardan Ju'endel.
A la même époque, Elvawen décide de lui apprendre à communier pleinement avec la nature et en tirer sa force. Par l'entremise d'un pommier, dont elle accélère la croissance, la druidesse lui apprend la responsabilité et le lien qui unit toute créature à la nature. Lentement mais surement, Aerlyn acquiert une conscience plus poussée des forces qui l'entourent, communiquant avec toute sa volonté à l'arbrisseau l'énergie nécessaire à sa croissance et son entretiens. Cette activité est entrecoupée de leçons sur la nature, sa force et la puissance qu'elle peut communiquer à ceux qui arrivent à entrer en symbiose avec elle.
Par l'entremise du pommier, Aerlyn appréhende lentement la magie de sa mère. Telle la sève d'un arbre, cette magie monte en ceux qui ont leurs racines plantées dans le sol. Chaque feuille est semblable aux autres et différente à la fois, tout comme la magie druidique qui reste semblable dans son essence mais prend forme différemment. Par de subtiles poussées, il est possible d'inciter la sève à prendre le chemin de la feuille que l'on souhaite. Alors que son pommier grandit, la jeune elfe y découvre le lien qui l'unit à la nature et finit par activer son premier effet magique.
Ceci accomplit, Elvawen l'amène jusqu'à la tanière d'une magnifique panthère. Liée à la druidesse, cette panthère a mis bas récemment. A la demande de l'elfe du soleil, la magnifique créature accepte de confier à Aerlyn l'un de ses rejetons. Sous les conseils et la supervision de sa mère, satisfaite de l'évolution de la maturité de sa fille adoptive, la jeune elfe de lune apprend à connaître et à se lier à la boule de poils qui lui a été confiée. Lorsque viens le moment de lui choisir un nom, Aerlyn ne peut penser qu'à ce qui décrit ce que représente pour elle le panthérau: ami. Et depuis ce jour l'animal porte ce nom en elfique: Meldë.
Suite à celà l'enseignement s'intensifie et se diversifie. Elvawen, souhaitant offrir à sa fille la pleine mesure de son héritage elfique, confie celle-ci à certains de ses congénères, afin de lui apprendre à se servir d'un arc. Se succéderont, selon leurs disponibilités, à ce poste le demi-elfe Nathal, aspirant archer-mage auprès du maître Allaedolin, son confrère Celebloxë et, lors d'une leçon mémorable, leur maître lui-même.
Parallèlement la druidesse demande à Celebloxë d'apprendre aussi a sa fille les rudiments de la manipulation du feu et de la magie y attenant. Plusieurs tentatives désastreuses en la matière feront abandonner à la jeune elfe l'envie d'en apprendre plus sur la magie arcanique et la façons de l'activer au sein des objets qui la contiennent.
Elvawen pourtant tiens à ce que sa fille puisse maitriser au moins le feu naturel car ce dernier se montre plus efficace que les techniques de combats habituelles de la jeune elfe contre les abominations mortes animées par l'énergie négative. Ne possédant aucun points vitaux, il était nécessaire pour Aerlyn d'apprendre à s'en débarrasser autrement, et donc de manipuler le seul élément efficace contre eux à sa portée.

Haut Refuge, 1392

En début d'année, Aerlyn est emmenée pour la deuxième fois à Haut Refuge, pour un évènement que sa mère juge important pour elle. La cérémonie funéraire d'un elfe de la communauté doit s'y dérouler. La jeune elfe y assiste sans vraiment en saisir la portée, mais elle commence à s'interroger plus en profondeur sur la vie, la mort et les dieux. Elvawen, à leur retour en forêt, commencera a lui enseigner ces concepts. Aerlyn apprend dès lors l'existence de ces entités supérieures que sont les dieux et ce qu'ils représentent pour les elfes. Elle se reconnait en Fenmarel Mestarine, mais apprend a respecter Rillifane Rallathil et Sylvanus, divinités de prédilection de sa mère. Son apprentissage de l'arc développe également en elle une prédisposition à en appeler à Solonor Thelandira.

Forêt de Luskan, 1392

C'est à cette époque qu'Aerlyn découvre le peuple daerrow, par l'entremise d'une espionne renégate de leur peuple qu'elle remarquera s'approchant d'un joyeux groupe d'elfe. Intriguée, elle en parlera a Elvawen qui lui en apprendra plus sur ces "cousins". Leur trahison, le mal ancré en eux désormais, mais aussi ceux de leur peuple qui rejettent les leurs et se consacrent à réparer les erreurs de leurs ancêtres. Mais la druidesse ne les aime guère, et tout naturellement sa fille prendra exemple sur elle. Peu de temps après cela, elle surprendra une cérémonie dédiée à Ellistraë, menée par l'une de ces daerrows renégates et à laquelle participe l'elfe Dardan. Cette rencontre, passée inaperçue pour eux, lui feront poser à sa mère des questions concernant cet évènement. Les relations entre Elvawen et Dardan s'en retrouveront considérablement refroidies.
Peut-être que cela entraina la rupture entre Elvawen et Haut Refuge, peu après la nomination d'Aïnore Tangwë au poste de Coronal. La druidesse désapprouvait la politique par trop ouverte de la Coronal, d'autant qu'Aerlyn avait épié une conversation qu'elle n'avait pu comprendre entre celle-ci et celui qui était Impercepteur de Baine: Ethan de Mortevallée.

Communauté des Cyprès, 1392

Durant plusieurs mois, Elvawen et Aerlyn résidèrent au sein des Cyprès, dans la forêt de Trügar, espérant pouvoir y esquiver les rencontres fréquentes avec ceux de Haut Refuge. Cependant sa forêt manquait à la jeune elfe qui s'esquivait fréquemment de leur refuge pour rejoindre la forêt de Luskan et y jouer avec Meldë, devenue grande.
Elle eut quelques démêlés avec un groupe d'humains qui, enfermés avec elle dans le donjon ogre sous la foret, souhaitaient négocier avec celui qui les maintenait prisonniers, un diablotin qui semblait immortel. La Communauté de Haut Refuge quand à elle était également en plein trouble causé par une entité démoniaque du nom d'Ezarkiem.
Après cet épisode, Aerlyn s'en retourna aux Cyprès. Il fallut encore plusieurs mois avant qu'elle ne remette les pieds dans sa forêt. Elle fit à cette occasion la connaissance d'une demi-elfe, bientôt maman, qui lui apprit les rudiments du commun. Les relations entre Aerlyn et Elvawen commençaient à se distendre quelque peu, Elvawen étant fort occupée et Aerlyn se sentant quelque peu délaissée. A son retour aux Cyprès, alors que la jeune fille narrait sa rencontre et ses quelques journées passée en compagnie d'Ekatheryn Erikov, il y eut une dispute entre mère et fille. Cette dernière, emportant armes et bagages, s'enfuit dans la nuit, accompagnée de Meldë. Une fois le désarroi et la rage passés, elle revint aux Cyprès pour découvrir qu'Elvawen était également partie. Elle reprit alors la route, à sa recherche.

Forêt de Luskan, 1395

Trois années ont passé et Aerlyn foule à nouveau, sans avoir pu retrouver sa mère, la terre de la forêt qui l'a vue grandir. Celle-ci a bien changé. Plus de rires joyeux et de chants, il ne reste que les combats et le sang. Et tous ceux qu'elle a connu ont disparu, à part Celebloxë, auquel elle s'accroche désormais comme une naufragée à son bout de bois en pleine tempête.

(finis, accessoirement)

Ca ira, Validé