[Validé][Rôdeur/Druide][H] Hödmir

Citation :

Nom du compte joueur forum : Voralberg
Nom du compte joueur module : Voralberg
Nom du perso : Hödmir
Race : Humain
Sous race : -
Age : 34
Alignement : Neutre Bon
Religion :
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Rôdeur( 8 )/Druide( 17 )
Arme de prédilection/domaines/école de magie : Épée à deux mains
Langues : Commun, Animal, Druidic, Norske
Familier/Compagnon animal : Loup Sanguinaire
Ennemis jurés : Géants(Trolls) / Orques

Trait de Caractère : Hödmir est de nature... Norske. C’est à dire qu’il est aussi vif et fort de caractere que brute et violent comme peuvent parfois l’etre les Norskes. Il adore conter des histoires, surtout des vieilles légendes Norskes, et encore plus la sienne. Il se voit dans les légendes, longtemps apres sa mort, émerveiller les jeunes et les vieux guerriers Norkses. Il se voit en héros pour son peuple.

Description physique : Höddmir est de taille moyenne à grande, ses grands cheveux sont blonds et il est imberbe. Ses yeux verts sont intenses et vifs. Il préfere les couleurs naturelles et sombres aux couleurs vives.

Caractéristiques :
FOR :14(+1)
DEX :14(+1)
CON :14(+1)
INT :10(+1)
SAG :14(+3)
CHA :12(+1)

Le soleil se lève à l’est des Montagnes, et la lumière emplit le village d’Aelloon, ou le destin d’un homme changeras à jamais.

Hödmir était déja debout ce matin la, lorsque le soleil fit son apparition par dessus les montagnes. Déja le printemps montrait le bout de son nez et on pouvait apercevoir quelques animaux sortir de leurs cavernes après le grand froid. La neige allait bientot fondre et les terres pourraient etre cultivées de nouveau.

Cela faisait déja 2 semaines qu’il était parti du village pour chasser. Les autres devaient s’inquiéter, ainsi il entreprit de retourner à Aellonn pour aider les préparations estivales. Il ramenait avec lui un cerf et quelques lièvres, de quoi nourrir quelques familles pendant une semaine environ.

Quelques mètres derriere le Norske marchait tranquilement un loup blanc, humant l’ôdeur fraiche des bêtes que portait l’humain.

« Comment vais-je te nommer, gracieux animal? Il y a plus de 5 jours que tu me suis sans rien demander. Je commence à croire que tu me surveille! Il n’est pas normal pour un prédateur tel que toi de me quêter de quoi manger! »

D’un bond le loup vint se poser aux pieds d’Hödmir.

« Ho, j’ai cru que tu n’avais pas apprécié ma remarque! » dit-il en caressant l’animal.

Il marcha ainsi 4 jours, jusqu’à ce qu’il arrive au village. Le vieux shaman l’attendait au milieu du cercle sacré, accoté sur un obélisque d’une hauteur impressionante.

« Tu arrives juste à temps, Hödmir. », dit le sage.

« À temps pour quoi? »

« Pour l’héritage, mon cher. Cela fait maintenant trois cent lunes que je suis shaman. Il est temps pour moi de choisir un successeur. Je t’ai choisi. Depuis longtemps que tu suis les principes du Traqueur Silencieux. Il est temps pour toi de te rapprocher encore plus de lui.»

On ne peut réfuter la parole sacrée du shaman chez les Norskes. Le vieux Chagenon entrepris donc de de former le jeune homme comme shaman.

Chagenon commenca par montrer à Hödmir l’importance de la nature dans le monde. Il lui appris que les animaux et les plantes ne servaient pas uniquement les hommes, que le cerf n’était pas la uniquement pour qu’on le chasse, que les racines n’étaient pas la seulement pour qu’on les broient.

Il pris le jeune Norske avec lui et l’emmena loin dans la forêt, ou ils vécurent 1 ans ensemble à survivre dans la nature. Ils se nourrissaient seulement d’animaux qu’ils chassaient, ou de baies et de racines sauvages. Hödmir appris le fonctionnement des arbres, il appris à écouter leurs murmures, à lire leur écorce et à suivre les conseils du hiboux ou du lièvre. Plus il apprenait, plus la chasse et la traque prenait un aspect plus sain, plus raisonnable dans son esprit. Il apprit à se battre autrement qu’avec son épée, mais plutôt avec son entourage. Il apprit à utiliser les arbres pour se cacher, à demander leur aide. Il apprit à utiliser et meme augmenter les forces d’un animal.

La nature devait etre une aide précieuse, et non un obstacle. La nature en soi était la raison pour laquelle toute les choses vivantes vivaient. La beauté relevait de la nature, la vie, la mort, la bonté, tout ca relevait uniquement de la nature qui nous avait accordé la vie. Un jour, Chagenon lui résuma son devoir comme ceci :

« Les êtres intelligents peuvent vivre en harmonie avec la nature sans qu'il soit nécessaire d'anéantir l'une au profit des autres. Embrasse la nature et ne la craint pas. La voie de la nature est la voie du Bien. Maintiens l'équilibre et découvre les us cachés de la vie, mais attache-toi à l'aspect positif et bienveillant de la nature. Ne permet pas que l'on abatte les arbres ou que l'on incendie les forêts sans raison. Ne fais qu'un avec la forêt, apprends à ton prochain à en faire de même et punis ou terrasse ceux qui chassent par plaisir ou se livrent à des actes de cruauté à l'encontre des animaux. »





L’hiver fût particulièrement rude, mais Hödmir appris à éloigner les maladies et les mauvaises infections à l’aide de rituels et de plantes médicinales qu’ils avaient fait sécher durant l’été. Le loup était toujours avec Hödmir, et l’aidait parfois à chasser ou a trouver de la nourriture. Chagenon voyait ce lien avec l’animal comme un bon présage, démontrant l’attachement à la nature d’Hödmir. D’autant plus que le loup était un animal sacré.

Un matin, alors qu’Hödmir préparait un rituel druidique, Chagenon se leva plus tôt et commenca à préparer des provisions et à pacter le campement.

« Où allons-nous? » demanda Hödmir.

« Nous allons au Cercle des Druides. Dans une semaine nous pourrons retourner au village »

« Le cercle des druides? N’est-ce pas réservé uniquement aux shamans accomplis? »

« À chaque héritage, le cercle des Druides acceuille les apprentis aussi, afin de leur enseigner les rites sacrés les plus importants et afin de les tester pour la continuité de leur apprentissage. Je t’y emmene. »

Ainsi, ils marchèrent 3 jours jusqu’à une clairière, ou les arbres formaient un abri naturel. Des rochers de différentes tailles et formes jonchaient le sol et formaient un cercle a l’intérieur de la clairière. Au milieu était placé un grand rocher plat où il y avait visiblement eu des sacrifices. Une multitude de druides accompagnés de leurs apprentis arrivaient en silence. Sur les visages de tous les jeunes élèves on pouvait lire l’appréhension et la curiosité.

Puis ils s’installèrent, chaque druide près d’un rocher qui le représentait. Chagenon pris la parole en premier, mais il parla dans un étrange language ponctué de sons durs et claquants. À la surprise d’Hödmir, les druides répétèrent en choeur dans l’étrange dialecte. Le vieux sage lui expliqua que s’était le language druidique, et qu’il lui serait appris si il passait le test. Les druides parlèrent pendant des heures, et Hödmir se sentait étrangement concerné par leurs conversation. Bien qu’il ne comprenait rien, il voyait que les druides le regardaient souvent et le pointaient meme parfois lorsqu’ils parlaient.

Puis finalement l’assemblée fit avancer les apprentis au milieu, pres de la roche plate. Les apprentis furent informés du test. Ils devraient faire un rituel de sacrifice sur une bète sans aucun incident. Cela sembla fort aisé à première vue, mais lorsqu’il vit l’animal que les druides amenaient pour le premier élève, il ravala sa salive d’une traite. Le puma marchait seul, semblait tres bien savoir ce qui l’attendait et pourtant gardait toute la grace et la stature qui caractérise si bien cet animal. Le premier test fut désastreux, le félin fut sacrifié avec violence et on entendit la soufrance dans son hurlement. Le premier apprentis fut rejeté. Ainsi les quelques autres apprentis passèrent, certains réussirent, d’autres échouèrent.

Puis le tour d’Hödmir vint en dernier. Il vit l’animal qu’on lui apportait. Un ours brun. Jamais il n’avait vu une bète si puissante que celle qui marchait tranquilement vers lui. Une fine pluie commenca a tomber à travers les branches des immenses chênes entourant la clairière.

On lui donna une dague et il s’avanca nerveusement vers le rocher plat. Puis la pluie s’intensifia. On entendit le tonnerre au loin. L’ours grognait. Il ne semblait pas apprécier la vue de la dague. Puis il ouvrit grand la gueule et au moment ou il rugissait, un coup de tonnerre éclata dans le ciel. Un arc électrique vint faire exploser la roche plate et l’ours bondit sur Hödmir, lui lacérant le torse d’un coup de patte. Hödmir lutta contre l’ours et réussit à l’envoyer sur la plus grosse partie restante de la roche. L’ours ouvrit grand la bouche et on entendit une voix puissante prononcer les mots : « Velger jeg en god en »
puis il mourrut d’un coup de dague en plein dans le coeur. Le ciel se calma soudainement, et les nuages disparurent en quelques secondes.

Hödmir se tenait les côtes, du sang dégoulinait de son thorax, mais la blessure ne semblait pas grave.

Alors qu’il soignait son torse avec des plantes et des cataplasmes de racines, il remarqua que l’ours avait laissé un marque claire, on pouvait presque voir la patte au complet. Il fut surpris de voir une petite étoile blanche se former sur la blessure, tandis que la patte cicatrisait rapidement. En moins de quelques instants, on pouvait apercevoir clairement la patte et l’étoile, completement cicatrisés.

Les druides débatèrent longuement de ce qui s’était produit, et ils en vinrent a la conclusion qu’Hödmir avait réussi le test, mais que son destin serait plus grand que celui de simple shaman. L’ours avait bien dit : « J’en ai choisi un bon ». La tempète, le loup qui le suivait toujours, l’ours qui parle et la cicatrice en forme de patte d’ours avec l’étoile, tout rapprochait Hödmir à Gwaeron Bourrasque, le guide des Rôdeurs du Nord. Ils entreprirent donc un rituel pour demander aux dieux des réponses à leurs questions. Ils eurent comme unique signe un jappement du loup d’Hödmir, qui vint poser sa tête sur les cuisses du futur shaman.

Les années passèrent, et Chagenon apprenait maintenant à Hödmir les précepts druidiques et les puissants rituels et sorts qu’ils devrait connaitre. Il consacrait la majeure partie de son temps à prier et méditer, puis il s’entrainait au combat. Il passait ses temps libres avec son loup apprivoisé, qu’il avait nommé SannVenn, ce qui veut dire fidèle compagmnon en Norske.

Il chassait en compagnie de SannVenn et s’étonnait toujours de la longévité du loup. Chagenon lui expliqua un jour qu’un druide avait souvent un compagnon animal comme SannVenn, et que le lien était si fort entre les deux compagnons que l’animal en venait plus fort, plus résistant et plus intelligent à force de rester avec le druide.

Puis vint le jour où il devait succéder à Chagenon. On lui avait donné le commandement d’une troupe armée, qu’on nommait « Inspektører av banen av stillhet », les Arpenteurs de la Voie du Silence. Tous ses soldats étaient présents à la cérémonie.

Mais cela ne se passa pas comme prévu. Chagenon lui annonca que le Maître Pisteur avait d’autres desseins pour lui. Il lui rapela son test de passage et la marque du Rôdeur. Chagenon avait eu une vision. Le Rôdeur Blanc avait décidé d’envoyer le nouveau shaman au sud, pour aider des compagnons dans leurs quêtes.

Tous avaient entendu parler des deux Norskes qui avaient quitté leur pays pour le Valbise, terre au sud que l’on évitait parce qu’elle était réputée pour abriter démons et créatures, et toutes sortes de races peu communes. Arkenn et sa soeur Lindisfann étaient connus par tous les chefs de guerre pour leurs exploits au sud. Chagenon voulait qu’Hödmir aille les rejoindre pour les garder dans le droit chemin, pour les soutenirs dans leurs périples, pour ne pas qu’ils perdent de vue les Norskes.

Hödmir accepta.

Le lendemain il laissait sa cohorte et son mentor derrière, en route pour le ValBise.

Comme vous l'aurez constaté, J'ai repris certaines parties de mon bg pour le pretre d'odin, mais j'ai convertis ca en Rodeur/Druide de Gwaeron Bourrasque.

Merci à Volvic simplement pour avoir proposé son nom, j'aurais jamais pensé à ca sinon^^

Je pense bien que je suis aussi enthousiasthe qu'avec le précédent Hoddmir, j'ai bien hâte d'ètre validé!!

Ah et je ne comprends absolument pas pourquoi les images ne s'affichent pas.

c'est très bien.

Manque juste une petite partie sur le pistage des trolls et des orcs et ça sera ok.

(2 ans avant le début de l'histoire)

Le cerf gambadait tranquilement dans la neige, bien plein. Il avait trouvé un arbuste avec des baies conservées par le froid et la glace et s'en était régalé. La petite clairrière devant lui semblait parfaite pour se reposer. En se couchant, il remarqua une trace distinctive dans la neige près de lui. Un humain était passé par ici tout récemment! Il était à l'affut. Crriiii, le son d'un arc qu'on bande arriva à ses oreilles affutées. Il bondit en avant et parti aussi vite que possible dans la direction opposée du son.

« Merde! On va le perdre! » Dit Hödmir.

« Calme toi, ce n'est pas en braillant que tu attraperas ce cerf! Allez! Celui qui réussit à l'attraper aura une barrique d'hydromel de ma part! » Répondis un des Rôdeurs.

Les chasseurs se mirent en marche, ils couraient vite, ils étaient des pisteurs hors pairs.

« Stop! »

Un des rôdeurs avait trouvé une autre piste bien plus intéressante.

« Des orcs! Il y a plusieurs traces différentes, une tribu entière! On dirait qu'ils s'éloignent de plus en plus de leurs terres pour chasser!»

« Ha! dit un des chasseurs à Hödmir. Nous partons à la chasse! »

« Mais nous sommes à la chasse. » Répondit-il.

L'homme éclata d'un rire franc. « Arrête de poser trop de question et tire ton épée. Ce soir, on bute de l'orc. En route, camarades! Yah!»

Les rôdeurs se mirent en marche, ils progressaient rapidement mais surement, invisibles dans la forêt qui était leur domaine, toujours alerte, à l'affut d'une possible sentinelle ou du camp orc.

Après trois heures de course, ils arrivèrent aux pieds d'une bute, où ils apercurent une caverne naturelle gardée par 2 orcs. Quelques signes et quelques cris d'oiseux parfaitement imités plus tard, les 2 orcs avaient la tête tranchée et n'avait meme pas compris ce qui leur arrivait. Puis ils entrèrent dans la caverne. Noir total. Ces maudits orcs voyaient dans le noir. le combat serait difficile, d'autant plus que l'on était pas sur de leur nombre exact.

Hodmir eut une idée. Après leur avoir exposé son plan, ils sortirent tous de la caverne et hurlèrent des cris de guerre Norskes, afin d'attirer les orcs à l'extérieur. Un par un les orcs mourraient lorsqu'ils penchaient la tête pour sortir de la caverne. Une pléiade de têtes roulaient dans l'entrée et les rôdeurs étaient couverts de sang. Puis les orcs réussirent à sortir, ils avait abattu un des chasseurs qui attendait à la porte. Un coup de hache en pleine tête. Le combat fit rage, les lames enchantées des rôdeurs déchiraient la chair des orcs, assoifées de leur sang. Ce fut un carnage. Des 7 rôdeurs qui étaient arrivés, 6 survécurent. La tribu orc au complet était passée au fil de l'épée. Les guerriers rentraient fièrement au campement, c'était une chose de faite.

Comme ils allaient repartir, un hurlement plus grave et plus puissant se fit entendre du fond de la caverne. On entendit des pas rapides et massifs s'approcher de la sortie. Puis le troll sorti d'un coup, et assena un coup de patte au rôdeur le plus proche. Celui-ci alla s'écraser contre la roche de la grotte. Il était sonné, mais il survivrait. Le combat fut des plus durs et la bête tomba finalement. Le troll avait emporté avec lui un autre rôdeur, à qui il avait cassé le cou. On versa une fiole d'acide sur la tête du troll pour s'assurer qu'il ne regénère pas, puis on fabrica des brancarts avec des lances d'orcs pour ramener les cadavres. Ainsi les rôdeurs avait une fois de plus triomphés de leurs ennemis les plus grands, les orques et les trolls. Ils avaient tous fait le serment de les exterminer, de les pourcahsser et de les tuer tous, jusqu'au dernier. Telle était la volonté du Maître des Rôdeurs, Gwaeron Bourrasque.

Ca convient, je Valide le tout.

Après un long voyage, je suis finalement arrivé à Luskan. C'est ici qu'on m'a dit que je pourrais les trouver. Ca fait maintenant 1 semaine que je suis ici et je n'ai pu que discuter brievement avec Arkenn, il était pressé et a donc du partir rapidement. Pourtant mon séjour à été bien rempli. J'ai rencontré beaucoup de gens sympas, et d'autres moins sympa. Je vais commencer par les bonnes choses et terminer par les mauvaises.

Pour commencer, quelques heures apres mon arrivée, j'ai rencontré une jeune femme extraordinaire, Elya. Notre rencontre à été fort spéciale. Je lui ai beuglé dessus et la conversation est tombé sur le fait qu'elle connaissait Arkenn, qu'il était capitaine dans un organisme qu'on apelle la Légion, et qu'elle en faisait partie elle aussi. Elle m'a donc conduit jusqu'au fort de la Légion, et nous avons beaucoup discuté. Elle me plait vraiment, je pense que si mes problemes sont réglés bientot, je vais lui demander sa main. Elle est du genre de femme qu'on ne veut pas laisser passer. Je suis persuadé qu'elle me donnerais des enfants forts et fiers. Bref, je veux passer le reste de ma vie avec.

Ensuite, j'ai rencontré quelques autres membres de la légion. Un homme du Calimshan, il a un tres grand nom que je ne me rapelle jamais. Il est bien sympatique et il a l'air d'un combatant digne de ce nom. Et puis j'ai pu rencontrer un homme d'honneur, un gradé de la Légion. Il s'apelle Tristan, et il a été adopté par le Clan des Roches. C'est un immense honneur et je crois qu'il en est digne. Il a proposé que je m'installe pres de leur camp en attendant de régler mes problemes avec les malarites(j'y reviendrai plus tard).

Et puis j'ai rencontré dans les bois un maître nain, un druide aussi. Gloigan, qu'il s'apelle. Il m'a semblé très sage. Il me fait penser à Chagenon, mon mentor. Il est très perspicace et il arrive tout juste, comme moi.

Et puis les mauvaises rencontres maintenant.

J'avais entendu parler d'un certain sanglier noir, une bête sauvage qui chasse l'homme et l'elfe et qui terrorise les alentours de Luskan. On m'a dit qu'il était un des malarites qui habitent la forêt de Trugar. Ce sont des bêtes sans âme qui chassent par plaisir et par cruauté, des monstres affamés qui font couler le sang des innocents. Tout en eux m'inspire le dégout et la répugnance. Et bien ce Sanglier Noir, je l'ai rencontré, et ca a mal tourné. Il m'a proposé de le joindre, j'ai refusé et je l'ai insulté. Il a juré que les malarites, les bainites ainsi que les Orcs me pourchasseraient et m'attraperait. J'ai pu m'enfuir pendant qu'il se débatait avec une horde de Minautores qui nous avait chargés pendant notre discussion. Il a juré qu'il m'attraperait. Deux jours plus tard, lui et un de ses Lycans ont été capturés par un conseiller de Luskan. Les prisonniers ont été humiliés publiquement puis relachés apres qu'un trève ait été signée. Donc, le Sanglier noir est toujours en liberté et pourrait tres bien me dégommer s'il me trouve. J'en ai parlé a quelques personnes et ils m'ont suggéré d'aller lui parler et d'arranger quelque chose, un marché quelconque pour qu'il me laisse tranquille. C'est une bonne idée, je vais essayer, mais c'est tout de meme dangereux. Elya veux etre avec moi quand j'irai lui parler. C'est tentant, elle est une guérisseuse de guerre et pourrait m'aider si ca tourne mal. Mais je ne veux pas risquer qu'elle soit blessée ou même tuée. Et puis ca mettrait la légion dans une position précaire si on avait a se battre contre les malarites, puisqu'ils ont un pacte de non aggression avec eux.

Bref, des hauts et des bas, comme toujours. C'est plutot bien ici, les forêts sont belles, malgré la présence malarite, et les gens sont sympa. Par contre, les villes sont loin d'etre se qu'elles sont chez nous. Ca pue ici, c'est vraiment sale et je suis plutot mal à l'aise à Luskan.

J'ai bien hâte de revoir la belle Elya.

Les semaines passaient et Hödmir s'habituait à l'environnement de Luskan, il connaissait désormais la forêt de Luskan comme il connaissait celle de son enfance. Il en avait fait son domaine, il en était le Gardien. Sans doute pas le seul, mais il participait à la protection et au maintient de la faune et de la flore de cette forêt comme il l'avait toujours fait au domaine du Clan des Arbres.

Plusieurs choses l'amenèrent à rester en cette forêt. Il se devait de rester près d'Arkenn et Lindisfann, mais il profitait de la liberté que lui offrait la vague mission qu'on lui avait donné. Quelques jours apres son arrivée, il avait eu une altercation avec un dénommé Twrch Trwyth, le Sanglier Noir. Celui ci jura qu'il l'attraperait et ce fut le cas.

Alors qu'Hödmir s'occupait à nettoyer la forêt après qu'une bande de brigands ait attaqué une caravane marchande, un homme fit son apparition près de la. Il observait Hödmir comme un chasseur observant sa proie. Ils discutèrent un long moment, et l'homme finit par menacer Hödmir, qui répondit en vrai Norske, sans faille devant la provocation. L'homme révéla qu'il travaillait pour le Sanglier Noir, et Hödmir lui manifesta son désir de le voir, afin de proposer un arrangement. L'homme en noir répondit par une seconde menace. S'en suivit un débat sur qui prendrait le dessus et Hödmir décida finalement d'attaquer, lancant un de ses plus puissants sortilèges, le doigt de mort. Il n'aimait pas trop se servir de ce sort, mais il se révélait extrèmement utile lors de situations comme celles-ci. Malheureusement, l'étrange chasseur résista et plonga ses griffes à répétition dans le corps du rôdeur norske. Il l'assoma ensuite, en lui disant qu'il irait effectivement voir le sanglier. Hödmir se réveilla dans la noirceur d'une caverne où le Sanglier ainsi que son comparse discutaient dans une étrange langue inconnue d'Hödmir. Ils tatouèrent la marque de Malar sur l'avant bras du norske et déclarèrent ensuite qu'il était leur propriété, et le menacèrent de s'en prendre à sa bien aimée Elya en cas de trahison.

Durant la semaine qui suivit, Hödmir évita Luskan et surtout Elya, de peur de la mettre en danger. Il vécu tristement aux services du Sanglier et de Malar, mais restait toujours fier et loyal ebvers son guide Gwaerron. Nombreuses furent ses "impertinences" envers ses détenteurs, et le sanglier passa souvent près d'en finir avec lui.

Puis, un jour, Twrch lui fit part d'un projet qu'il avait, un havre de paix pour tous les protecteurs de la nature. Il avait reconstruit une endroit qu'il appelait autrefois Translycance. Un bosquet ou tous seraient admis, a condition d'avoir un lien étroit avec la nature. Ils en discutèrent longuement avec Gloigan, un récent ami de Hödmir, et un druide oeuvrant dans la foret de Luskan avec le rôdeur norske. Ils en virent à la conclusion que le projet était une bonne idée, à condition que le pinacle de brume reste protecteur et non propriétaire. Donc, cette alliance serait très bénéfique pour les trois druides ainsi que pour tous les autres druides et rôdeurs des environs. Et le plus important, la forêt resterais à l'abris des intrus et des destructeurs de la nature.