Le Val de Bise - Module NWN Forum du Val de Bise, module RP de Neverwinter Nights |
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| L'Elfe Sauvage s'en est allé. | |
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Dardan Chevalier de la Loutre à poils de Yack
Nombre de messages : 1927 Age : 34 Habitat : Citadelle DM, 3ème porte a gauche, avec un trébuchet au grenier.
| Sujet: L'Elfe Sauvage s'en est allé. Mer 15 Avr - 23:34 | |
| *Dans les régions nordiques du Val de Bise, est diffusé un texte par une tieffeline de la Légion. D'aucuns reconnaîtront Annika, mais c'est bel et bien un texte écrit d'une main d'elfe qui est exposé.*
Après mûres réflexions sur ma vie, je me suis rendu compte qu’il n’est plus qu’une crainte qui me taraude, celle d’avoir échoué a un croisement des chemins du Destin que j’ai emprunté, non pas dans la direction que j’ai pris, mais dans la façon que j’ai eu de marcher sur ce chemin : Mes regrets les plus douleureux, résident dans le fait que Geriel aurait très certainement désapprouvé mes actes de ces dernières années.
C’est partant de ce constat, qui est la honte le plus cruelle que je puisse ressentir, que je ne ressens plus le besoin de cacher quoi que ce soit du reste de ma personne, de mon existence, ma vie et mes expériences, car aucun aveu ne saurait être plus douleureux pour ma personne, que le fait d’avoir déçu mon amour.
A partir de là, je tiens a vous informer que vous allez donc subir une auto-critique d’un elfe de la caste des guerriers, et que vous pourrez vous réjouir du fait que pour une fois, c’est moi même que je vais dénigrer, et que vous allez donc échapper a mes railleries constantes, pour vous permettre de sourire et de vous moquer de moi a votre tour.
Toutefois, sachez que tout ce que je pourrai trouver a mépriser chez moi, j’ai d’ores et déjà trouvé le décuple chez le meilleur d’entre vous, et que par conséquent, étant donné la liste des choses que j’ai a me reprocher, vous pouvez aller vous cacher et pleurer sur votre condition misérable.
Vous aviez vraiment cru que ma fin pourrait nous mettre sur un pied d’égalité ? Bande de niais.
Ceci étant, passons a la seule existence qui m’intéresse ici, moi. Vous pouvez lire le reste de ce texte sans crainte de piquer une colère noire, vous ne méritez pas que je vous dédie quelques lignes de plus.
Voici donc le retour que j’ai a faire sur ma vie, toutefois, le texte ne pourrait être explicite si l’ensemble de ma personne n’était évoquée, par conséquent, je vais exposer ici ma parenté, mon enfance, ma jeunesse. Mes rêves de naguère, et mes décisions cruciales, Mes plus grandes joies, et mes plus terribles souffrances (Et la Pucelle sait combien il y en a.)
Mon nom véritable, n’est pas Dardan. Il s’agit là d’un diminutif, un biais couramment utilisé par ceux de ma noble race pour s’adresser a d’autres, qui ne sont pas dans notre intimité. Je n’ai usé de mon nom véritable que pour mes amis les plus proches, ou mes promesses les plus importantes.
Je me nomme Daryën’Daneviir Jussyën-Darendel dan Evahrian, maître danselame de la caste guerrière de mon Peuple, et serais a ce jour Sic Khy-Krynesti, rang que l’on peut situer entre vos Comtes et vos Ducs, si toutefois le Destin n’avait pas abattu sa main sur mon existence auprés des communautés elfiques de cette petite portion de Toril. Que la Seldarine me garde du mensonge, j’ai eu le privilège d’un jour parler a la Grande Reine Amlaruil, que la Couronne d’Arvandor la garde éternellement, et j’ai pu rendre son arc au Seigneur Thelandira, le Grand Archer, et puis donc jurer devant tout ce qui est saint, que sans les évènements regrettables qui ont mené a des situations absurdes, je serai aujourd’hui encore, parmi les plus importants des membres de mon Peuple, toutes ethnies et régions confondues.
Pour vous qui n’êtes pas elfes, tout cela signifie que ce document est celui de Daryën’Daneviir, fils d’un père portant le nom de Jussyën, ce nom lui même héritage de ses deux parents, tout comme le mien, Ju’endel est composé de Jussyën, et Darendel, nom « de famille » de ma Mère. Il signifie de plus que je suis un être dont l’existence a été vouée aux arts sacrés de l’escrime, et a la perfection de la Voie de l’Epée pour la sécurité de son Peuple, et sa supériorité manifeste sur les autres ethnies dans l’art de la guerre, en sus de tous les autres. Il signifie enfin, qu’une personne qui est la voix même de tout notre panthéon a pris le temps de discuter avec moi, et que j’ai servi fièrement mes Dieux, au delà même de ce que l’on est sensé attendre d’un Tel’Quessir. Par conséquent, veuillez bien croire que cette histoire n’est pas celle de n’importe quel quidam, et qu’au delà de mon égocentrisme que j’assume pleinement, il s’agit d’un témoignage d’une valeur non négligeable, qui a défaut de la sagesse des années, compense par l’expérience des situations qui ont permi de réfléchir sur de multiples facettes de l’existence, du point de vue bien souvent de celui qui peut modifier les évènements auxquels il participe, point de vue bien plus instructif que celui de l’être qui les subit.
Mes parents furent ensorceleurs, et a dire vrai, toute ma parenté, sur 9 générations toucha aux arts de la Magie, que ce soit instinctif, ou résultat d’études. Tous hormis un individu, mon arrière grand-père, qui lui, décida d’emprunter la Voie des Armes, quittant par ce biais la Caste millénaire dans laquelle évoluait ma famille. Mon arrière grand père, fut un homme de devoir, mort au service de son suzerain, armes a la main, cri de guerre aux lèvres, et peur au ventre comme tout guerrier, bien que très peu d’entre nous ne l’avouent. Il fut un homme de courage, qui a sacrifié sa vie pour le bien de son Peuple et l’accomplissement de sa tâche, surmontant ses craintes, et faisant ainsi preuve de courage, d’abnégation. C’est un Tel’Quessir que j’admire. C’est un vrai guerrier, qui a su ne jamais oublier qu’il a pris les armes pour les autres, et non pour lui même. Et plus encore, c’est l’être dont je porte le prénom en hommage.
Retenez bien ce que j’ai pu vous raconter sur lui. Car il est une part non négligeable de la décision cruciale dont je vais vous faire part, en ce document.
Je fus aussi une exception dans ma famille, comme l’indique le fait que l’on ait choisi spécifiquement de me nommer en l’honneur du seul guerrier de la famille. Dés ma naissance, la sage-femme annonca a mes parents que les astres désignaient pour moi une autre voie que celle de la Magie. Ma jeunesse passa, ma plus tendre enfance fut heureuse, mais cruellement longue pour un individu hyperactif comme je l’ai toujours été. Je pense avoir apporté du bonheur a mes parents, et de la fierté dans mon assiduité a tenir mon rang, fut-il celui d’un bambin. Vinrent mes trente printemps, où tout elfe sauvage commence a être testé, afin de s’assurer que la caste à laquelle il est destiné est la bonne. Je gage qu’il en est de même dans les autres ethnies de mon peuple, mais laissons ceci a quelqu’un dont le désir sera de mettre a nu l’existence du Tel’Quessir, ce n’est pas ici ma volonté. Le résultat de ces tests, fut que j’étais inapte a la magie. Non que j’étais incapable d’en user, tout Tel’Quessir jouissant d’une relation naturelle avec la magie qui palpite en ce monde, mais au contraire, la magie se révélait instable entre mes doigts. Imprévisible. Peut-être est-ce du a mon caractère. Peut-être fut-ce un héritage d’un membre de ma lignée, ou peut être encore le Destin. Au jour d’aujourd’hui, je ne le sais toujours pas. Je fus alors tatoué aux bras, selon des marquages rituels de guerrier, ces tatouages subtilement enchantés, afin que je ne puisse manipuler la magie comme le font mages et ensorceleurs, de peur que je ne déclenche des catastrophes, aussi bien pour mon entourage que pour moi même. Et je vous avouerai, que je ne peux qu’approuver une telle décision. C’est pour cela que ma vie durant, je n’ai pas touché a des baguettes d’enchantements. Que je n’ai jamais réussi a utiliser le moindre parchemin quand bien même je sus le lire. Ou encore que les bâtons de mages, n’ont toujours été que pour moi des bâtons de combat bien mal équilibrés. A tous les utilisateurs de la magie que j’ai pu rencontrer, je vous avoue aujourd’hui que me haine envers vous provenait d’un ressentiment qui m’a toujours habité en plus de principes de mes principes de soldat. Celui de savoir que quelque chose, en ce monde, était hors de ma portée. C’est une bien grande douleur que celle de se vouloir toujours le meilleur, et d’être condamné a ne pouvoir l’être dans certains domaines.
Heureux soient les Chantelames, ces champions de notre Peuple. Que le Seigneur Larethian vous bénisse, vous dont la caste est plus honorifique que la mienne. Vous avez mon respect éternel, puissiez vous comprendre a quel point cela est significatif, au vu de mon mépris pour la majorité de ce monde.
C’est ainsi, que je devins un membre de la Caste Guerrière de mon peuple. Je vous passerai le restant de ma jeunesse, le jour ou je devins Danselame, et les sombres évènements qui frappèrent alors. Ils sont tous consignés dans mon journal personnel, qui a d’ores et déjà été remis en des mains qui pourront le rendre public. Ici, importent mes réflexions sur mon comportement, et ma vie, bien plus que les évènements eux mêmes.
Naguère, il y a presque dix ans a présent, je suis arrivé dans le Val de Bise. Je m’en souviens encore, ce fut l’année de ma majorité aux yeux de mon peuple, bien que mon vécu m’ait vieilli prématurément par cotés. (Par côtés seulement, ô grands dieux, jamais je ne prétendrai avoir acquis la sagesse des anciens.) En ce temps, j’étais un grand rêveur, je venais de rejoindre ma bien aimée, Geriel, en ces terres qui recelaient toutes une part d’inconnu pour moi. J’étais quelqu’un qui croyait en de nombreuses utopies. Oui, il y a dix ans, j’aurai pu rentrer dans n’importe quel temple de Padhiver, et en ressortir la joie au cœur plutôt qu’un haut de ce même cœur. (A ceci prés qu’a l’époque, il y avait l’Inquisition de fer, et que de fait, si j’étais entré dans un de ces temples, ca aurait très probablement fini a l’épée.)
En ces temps là, mes rêveries ne me montraient pas encore exclusivement des cauchemars atroces, mais aussi des scènes d’allégresse, et la présence de mon aimée surpassait tous les maux. Je croyais alors que chaque espèce recèle la vertu, l’espoir d’un changement pour du meilleur. J’étais quelqu’un d’extrêmement tolérant, prêt a donner sa chance a chacun. Au jour d’aujourd’hui, j’ai constaté a quel point c’était niais. A quel point c’était me fourvoyer. Je suis très certainement plus proche de la vérité en méprisant tout N’Tel’Quessir… Toutefois, force est d’admettre, que cesser de se leurrer, mène a une existence bien plus morose, un dépit perpétuel. Par comparaison, je pense que j’étais bien plus heureux autrefois, même si je me trompais, et que mes efforts étaient voués a être vains. Après longues réflexions je pense que chercher le bien là où il ne peut être, car oui à présent je pense pouvoir être certain que l’humanité n’est pas une race vouée à tendre vers la bonté et l’harmonie avec la nature, pousse inexorablement a une des voies que j’ai emprunté. Le dépit, la vanité des actions, tout cela vous change, petit a petit, au plus profond de vous. Et que vous le sachiez, n’y change rien, car ce n’est pas une manipulation non. C’est une prise d’expérience vis a vis du monde. C’est un fait, et a moins d’être complètement borné et fou, il est impossible d’ignorer ce changement. Je fus autrefois presque considéré comme un Paladin, vous savez à présent a quelle distance monumentale je suis de ces guerriers saints. Ainsi, a tous les défenseurs de la bonté qui lisent ce texte, je suis au regret de vous déclarer que votre tâche est vaine. Ou, pour être plus précis, qu’elle est vouée à l’échec dans les circonstances présentes.
Ce sont ce genre de réalisations, qui je le pense font naître ce que d’aucuns appellent le Mal. Moi, je dirais qu’appeler ça une désillusion est plus juste. C’est ce genre de constats vis à vis de la vie qui poussent un être sur une voie que l’on considère comme néfaste. Pourtant en soi ce n’est pas forcément le Mal. Je vous l’expliquerai plus loin, et finirai déjà un premier point avant de m’éparpiller d’avantage. (Je tiens a ce que ce document soit compréhensible autant que possible, malgré ma tendance disons…. Bordélique.)
Avant de poursuivre sur le Mal, je voulais donc dire, toujours a nos amis de la bonté, qu’il est pourtant un biais via lequel ils pourront un jour réussir a faire vaincre leurs convictions. L’exemple d’un homme de vertu n’est pas ce biais. Les discours, ne le sont pas non plus. Les prières et conversions religieuses non plus.
Ce biais, est la chose qui fait que le Tel’Quessir est la race considérée comme la plus fervente protectrice du Bien. Ce biais, est la chose qui a fait que pendant des années, malgré la vanité de mes actes, et les souffrances endurées, j’étais heureux et dévoué. Ce biais, est l’Amour. L’Amour de la vie, et de la terre où nous vivons. C’est cela qui fait des elfes les êtres honorables que nous sommes. (Car oui, j’estime être encore un elfe, et compte me racheter au terme de ce texte.). C’est l’Amour, qui m’a permi d’être assez grand intérieurement pour être capable de réunir l’arc d’un dieu. C’est encore l’Amour qui a su me ramener d’un au delà néfaste, mon âme aux mains d’une Liche ayant pu retrouver le chemin de mon être.
Gens de bonté, n’oubliez pas ces mots je vous prie, aussi certains soyiez vous que je ne suis qu’un affabulateur/séide du Mal/psycopathe/Fou dangereux/Crétin fini (rayez ce qui vous paraîtra superflu, je tiens toutefois a vous préciser que dans le cas présent, vous pouvez tout rayer). N’oubliez pas que si vous voulez amener l’Humanité a la bonté, vous devrez faire en sorte que l’Humanité, trouve une chose a chérir… Autre que l’or.
Le jour ou l’Humanité aimera le monde où elle vit, ou ne serait-ce que sa propre race, ce qui serait déjà un début en soi, il sera possible de la mener réellement vers ce qu’on appelle le Bien. En accord avec cette réflexion ci, je tiens a rendre hommage aux halfelins. Ces êtres bien souvent méprisés (a raison d’ailleurs, vous n’êtes que des pecs sans aucun honneur) ont toutefois une chose de grandiose, qui fait que qu’importe a quel point nous les classons parmi les nuisibles, jamais ils ne sont classés dans le camp du Mal. Car les halfelins, sont des êtres qui aiment leur propre race. Ce sont des gens, qui sont d’une entraide et fraternité sans limite entre eux. Le reste, n’est qu’affaire de chaos et de loi, et à dire vrai ne compte pas dans le constat du bien et du mal. (Ceci dit, je préfère le point de vue halfelin sur le monde, que celui des nains. Désolé messieurs du peuple robuste, vous êtes bien trop rigides, et vous avez trop de poils devant les yeux pour être fichus de voir ce qu’il faut voir.)
Maintenant que j’y pense, bande de Sunites, si j’apprends un jour que vous utilisez mon texte d’adieux comme texte religieux, soit je suis bien luné, et je ris, soit je suis de sale humeur, et je me débrouille pour que vous le payiez cher. Si c’est le clergé d’Hanali, a la limite, je ne dirai rien. (vous, je vous autorise même a couper mes commentaires péjoratifs.) | |
| | | Dardan Chevalier de la Loutre à poils de Yack
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| Sujet: Re: L'Elfe Sauvage s'en est allé. Mer 15 Avr - 23:35 | |
| Ce point étant terminé, je reprends donc sur le Mal, ou ce qui est considéré comme tel. Allons-y pour la désillusion. Je pense qu’une fois ce stade atteint, il convient de différencier deux types d’êtres. Ceux qui ont compris l’importance capitale des rêves de tout un chacun, et ceux qui n’en ont cure. C’est ca, qui est la réelle différence entre le bien, et le mal. Celui qui laisse les rêves aux autres, aura beau être classé comme maléfique par les gens de la Triade, ses actes n’étant toutefois pas tourné contre les gens de bien, il ne pourra selon moi être classé comme séide du Mal. Tandis que l’autre, arrogant de son expérience, et certain qu’il se doit de la partager (Je suis certain de devoir partager la mienne aussi, mais je ne ruine pas forcément vos rêves pour autant, oubliez pas, c’est ca qui compte) voudra a tout prix amener cette même désillusion chez les autres, afin de non pas répandre le mal gratuitement pour leurs seigneurs quelles que soient les excuses qu’ils vous donneront, les causes qu’ils invoqueront ou tout ce genre de lelvireries. S’ils le font, c’est parce qu’ils ont mis le pied dans un lieu où ils savent qu’ils se sont coupés du bonheur, mais où admettre qu’ils ont eu tort de préférer la vérité douleureuse a l’illusion joyeuse serait encore plus douleureux pour l’être que la douleur intrinsèque a sa situation présente. (Trouvez un interprète pour Mender s’il vous plait, il va avoir du mal avec cette phrase. Sans rancunes l’Ours.)
Ils le font donc, parce qu’amener d’autres personnes au même constat qu’eux ont accompli, c’est légitimer ce dit constat. Si d’autres sont désillusionnés, c’est que vous avez eu raison, sans quoi d’autres n’auraient pas suivi. Et donc, les pousser à rejoindre votre point de vue, c’est affirmer que la douleur que vous avez subi n’est pas vaine. Que vous vous êtes amélioré personnellement, en tendant vers la bonne voie.
Cette explication, est selon moi la source universelle du Mal. C’est une situation qui se retrouve quel que soit le lieu, l’espace, le plan, le demi-plan, le quart plan, et le rantan plan. (si vous saviez ce qu’on peut lire dans la Tour d’Obsidienne, desfois vous seriez choqués.) L’on différencie dés lors deux types de personnes : Ceux qui assument leur choix, en ne l’imposant pas à d’autres, et ceux qui veulent absolument le répandre pour se légitimer. J’illustrerai cette opposition ci par l’exemple de deux personnes, qui furent d’une vertu irréfutable jadis, et qui toutes deux ont « sombré aux tréfonds de la noirceur, bla bla bla. » Je pense être un bon exemple de la première catégorie, tandis que Sylmen Atrerian est un excellent exemple de la seconde. (vous pourrez lui en parler autant que vous voudrez, elle n’admettra jamais pour la bonne et simple raison déjà évoquée que ce serait encore plus douleureux pour elle d’admettre cela, que de rester dans sa situation actuelle. Là est le problème de la fierté, même inconsciente. Surtout inconsciente.)
Le premier individu, bien que marqué, et devenu dur par ses expériences, peut rester une arme du Bien, malgré des méthodes désapprouvées par la Triade. Y a t’il un Mal a éliminer des créatures telles que démons, diables et dragons de la plus atroce des manières ? Y a t’il un Mal à utiliser des savoirs faire et techniques de combat infâmes contre des êtres qui eux sont de la seconde catégorie, et visant donc a réduire a néant le bonheur des autres en plus du leur ?
Je pense très sincèrement, que le Mal est dans la volonté d’imposer a autrui une existence éloignant du bonheur et de la joie, même si cela est justifié. Pas dans les actes et la façon d’être personnelle si ceux ci ne touchent que soi même. Une preuve ifférufable de ce fait, est la gloire qui auréole de multiples guerriers, alors qu’au fond, d’un point de vue purement éthique, nous sommes des tueurs attentant a la vie d’autres êtres. (oui, vous aussi les paladins.) Et je pense pouvoir dire sans me tromper, que de très nombreux guerriers de renom, sont carrément infréquentables. Pourtant, sans eux, les êtres qui veulent attenter au bonheur d’autrui réussiraient leur coup facilement. (Que ce soit en convertissant, ou en tuant de l’innocent a la pelle) Les désillusionés sont donc, certes éloignés de la morale et l’éthique angélique que l’on voudrait que l’on ait (sauf que nous ne sommes pas des anges justement, il y a là une affaire de nature. A celui qui voudra exiger de tous le comportement auquel aspirent les paladins, je dirai que si c’était là le véritable dessein de l’existence, alors, nous serions tous nés Aasimars. Enfin surtout vous, nous autres du Tel’Quessir, sommes déjà la panacée.) Mais ils n’en sont pas moins une arme du Bien, ayant sacrifié leur bonheur absolu pour permettre celui des autres face a ceux qui ont décidé de le leur prendre. (Si ca vous sidère tant que ca que je puisse philosopher, rassurez vous, c’est l’unique fois ou vous subirez ca de ma part.)
Pensée de l’instant : L’avantage avec les mages rouges, c’est qu’on peut les cibler facilement vu la couleur.
Tout ceci étant exposé, vous diriez que mon explication repose sur du vent, vu que je parle franchement de tout ca, et que par conséquent, ca ne doit pas être si douleureux que ca, et que de fait je me serais trompé. Sauf que je vous renvoie à l’entame de ce texte et ma honte majeure vis à vis de mon aimée. Recoupez donc avec ma section sur l’Amour, et vous comprendrez que je puis à présent parler de cela sans plus aucun souci, vu que ma honte est déjà à son apogée. Veuillez bien penser que si je n’avais pas pris une décision dont je vous parle depuis déjà le début, et que vous ne connaîtrez que si vous lisez ce texte en entier, vous ne pourriez lire tout cela. (Oui, j’imagine fort bien que mon texte vous ennuie profondément, que vous n’en avez rien a cirer, et que vous attendez uniquement la section du testament pour avoir les avantages sans les inconvénients, et que vous seriez donc capables d’aller tout a la fin pour voir directement mes legs sans lire le reste. Sachez par conséquent, que je suis tout a fait capable d’avoir glissé mes legs au sein du reste du texte, une ligne par ci, une ligne par là. Ca vous apprendra bande de fourbes. A présent, reprenez votre lecture, ou dégagez et soyez déshérité.)
Passée cette longue réflexion sur le bien et le mal, je reprends dés lors le reste des aspects de ma vie, qui a été marquée de bien plus de choses que ces deux concepts-ci, qui en soit, ne suffisent a définir un être, et à faire de lui ce qu’il est. Toutefois, pour bien conclure cette réflexion au-dessus, je tiens a dire ceci : J’ai eu tort. (pas dans la théorie que j’ai exposé bande de lelvirs, mais dans l’orientation de ma vie que j’ai décrit ci dessus.)
Je disais donc que ma vie fut heureuse jusqu’au décés de Geriel, envers et contre tout, rien ne sut réellement me changer profondément. C’est dés lors que ma vie a pris des orientations, dont je ne saurai dire pour toutes si elles sont bonnes, ou mauvaises. Avant de poursuivre, vous devez bien comprendre que les elfes, a l’heure de leur départ se rendent dans les terres sacrées d’Arvandor (bien que je sois certain au jour d’aujourd’hui de ne pas le mériter), tandis que les humains eux, rejoignent leur divinité tutélaire à ce qu’il m’a été dit. Sachez de plus que mon aimée, bien qu’au delà de toute situation physique elle fut surtout mon âme sœur, était une humaine. (Oui, humains. Je fus assez tolérant pour connaître l’amour avec l’une d’entre vous. Demandez vous dés lors ce dont votre race est capable pour m’avoir fait changer d’avis de la sorte. Comme dirait un pèlerin que j’ai rencontré un jour : « Vous allez finir par vous aimer les uns les autres, putain de bordel de merde ? »)
Note : Puisse Labelas me pardonner pour l’usage de cette phrase, mais elle était explicite. Par conséquent, je pris une décision, et ma vie eut dés lors deux devoirs primordiaux. Le premier : Tenir mon rang dans la société du Tel’Quessir. Le second : Devenir assez fort pour aller rejoindre Geriel par mes propres moyens, et échapper a cette fatalité qui aurait fait que nous serions tous deux séparés dans l’au-delà. (Je ne pouvais me mettre a prier Sylvanus pour ca, ca aurait été hypocrite, et en plus, ç’aurait été une insulte au Seigneur Rillifane.) | |
| | | Dardan Chevalier de la Loutre à poils de Yack
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| Sujet: Re: L'Elfe Sauvage s'en est allé. Mer 15 Avr - 23:35 | |
| C’est a peu prés a cette époque qu’ont commencé mes actes les plus connus, mais aussi les plus « fous » (Du moins, considérés plus fous que les autres.) J’avais certes déjà vaincu Izmaël et affronté de nombreuses autres épreuves a cette époque là, mais j’en ai accompli beaucoup plus par la suite, dont certaines furent bien plus impressionnantes. En ces temps là, j’avais encore une élève. Elle se nommait Lyaz Kazan.
Je pense que les différents que j’ai pu avoir avec la Communauté du Haut Refuge débutent à peu de choses prés à cette période. Vint le jour ou j’appris la capture de Lyaz par un serviteur du dieu fou, alors même que j’étais dans l’incapacité de l’en empêcher, ou du moins de la rattraper, mon état physique étant bien trop insuffisant en raison d’une des mes multiples frasques guerrières envers probablement un des miliers de machins que j’ai pu tuer. Bref passons. Ce jour là, cet enlèvement fut un échec de ma part. Un manquement a mon devoir. Je l’avoue ici, ce fut une incompétence de ma part a tenir mon rang de maître, car dans le cas contraire, elle n’aurait pas été enlevée. L’élève, est sous la responsabilité du maître. S’il lui arrive souci, c’est le maître qui est responsable. Cela vaut pour les réussites, mais surtout pour les échecs. C’est suite a cet acte, que je crois que j’ai vraiment commencé a commettre des choses que je peux aujourd’hui me reprocher.
Je pense qu’Izmaël y est un peu pour quelque chose avec les doutes qu’il a pu semer en moi, ces visions ou j’étais drow, cette affaire ou j’ai porté l’armure de cuir des sharéens, toutes ces choses ou j’ai… Ressenti une impression d’incompréhension face a ma propre existence. Je gage qu’il en rit aujourd’hui et que c’est sa vengeance contre moi pour l’avoir banni pour un bon millier d’années. (Ils ont dit cent ans, mais je suis sur qu’ils bluffaient pour me faire enrager.). Mais, non. Je ne vais pas reprocher de choses a Izmael, ou tenter de me dédouaner sur son dos. J’écris ce texte dans le but d’assumer ma vie, et par conséquent, vais mettre ce démon de coté.
J’eus donc décidé a l’époque d’agir le plus noblement possible, pour prouver au monde, aux dieux, aux oiseaux, aux cailloux, et que sais-je encore, que j’étais un héros et non pas un dhaerow. Car oui, je me considérais naguère comme un héros. La vanité, toujours la vanité... Non, je rigole sur la vanité. J’avais alors parfaitement raison de me considérer comme tel.
Seulement, en voulant réaliser un acte noble, qui m’a obsédé, j’ai occulté une chose plus noble encore. Encore plus importante, que j’ai oublié devant ma colère, mon aveuglement… Je suis allé chercher Lyaz Kazan par moi même, héroïquement certes… Mais ce faisant, j’ai délaissé mon devoir de Sic Khy-Krynesti. Je n’ai pas tenu le rang qui fut le mien comme je l’aurais du. Et aussi importante que fut Lyaz, et tout aussi important que le fut mon honneur de maître, le rang est la chose la plus fondamentale de l’existence d’un Tel’Quessir.
Je vais passer sur ce qui est arrivé là bas, sur une île de l’archipel de Ruathym. Car au final, ce n’est rien de plus que quelques affrontements, de la trahison, de l’emprisonnement et des tortures. Bref, ce que l’on voit dans tout un tas de prisons du monde, j’imagine que pas mal des gens qui liront ca comprendront de quoi je parle, les autres bah… Faut arrêter d’être fleur bleue. L’important, est l’issue de cette affaire. Au final, beaucoup de monde sait que j’ai tué Lyaz Kazan moi même, dans cette barque entre un navire elfique, et un navire cyriciste. D’aucuns m’ont accusé de m’être livré a Cyric, et d’être un de ses adeptes moi même. D’autres, m’ont réconforté, en me disant que je n’avais pas le choix, que je le devais pour le bien de Lyaz (qui elle, avait effectivement retourné sa veste) et que je le devais de par mon devoir de maître. La seconde version est vraie. Elle est juste. Du moins, c’est celle que j’aurai pu assumer pleinement si j’avais été réellement quelqu’un possédant une volonté inébranlable. C’est celle que j’aurai pu assumer si j’avais réellement rempli mon devoir, justement parce que c’est mon devoir, et pas pour une autre raison. Parce que je l’avoue ici. Si j’ai tué Lyaz Kazan, c’est avant toute chose, parce que c’était le seul et unique moyen pour moi de récupérer mes armes de lien.
Cette étape de ma vie, est une de celles pour lesquelles je prends ma décision finale. Cette étape ci, est cruciale. Car ce jour là, je n’ai échoué non pas une fois mais deux. Ce jour là, j’ai trahi mon devoir envers mon peuple en préférant aller m’occuper de mon devoir de maître, devoir de maître que j’ai lui même trahi, pour lui préférer ma propre personne. Donc, bien pire que tout encore, la conclusion est que j’ai trahi mon devoir envers le Tel’Quessir pour une mauvaise raison. | |
| | | Dardan Chevalier de la Loutre à poils de Yack
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| Sujet: Re: L'Elfe Sauvage s'en est allé. Mer 15 Avr - 23:36 | |
| (Au passage, je veux toucher un mot a la Communauté du Haut Refuge. Vous trouverez peut être dans la phrase ci dessus une justification a vos actes insensés. Toutefois, laissez moi vous dire que pour être dans la capacité de faillir a son rang, encore faut il l’avoir tenu ne serait-ce qu’un jour au moins. Salut à vous N’Tel’Quessir.)
J’ai mis du temps a réaliser cela. Et c’est un elfe qui vous parle. Donc, oui cela veut dire que je n’ai pas réalisé ça en une semaine à peine. Ahhh… L’Orgueil, l’arme des plus grands guerriers, en même temps que leur plus grand point faible. J’aime bien l’orgueil, qui implique une dualité, tout comme le ki en implique une lui aussi, de même que les esprits totémiques… Etre capable du meilleur comme du pire. C’est de cette souche là que l’on écrit des légendes vous savez. D’ailleurs, je compte bien en laisser à mon nom, ca fera la saga du siècle, et soit ca vous fera tous passer pour des brèles, soit, ca poussera ceux d’entre vous qui ont une fierté à devenir meilleurs. (Citons cette fois un marchand des ruelles de Lorgol avant la guerre civile : « C’est tout bénèf ! »)
Note : Le dit marchand vendait des chausses trappes rouillés. Libre à vous d’envisager ce qu’il voulait dire par tout bénèf dans le cas présent.
Enfin… Comme je vous l’ai dit, j’ai fait un écart à mon rang. (si vous n’avez pas encore compris l’importance de ce fait, allez jouer a la marelle, votre esprit ne sert probablement pas a grand chose de plus. Pensez a savoir compter !) Dés mon retour à Haut Refuge, tous les troubles que je connaissais mis a part, j’ai donc tenté d’être exemplaire. Ce fut une période difficile pour moi. Vraiment ardue. Je devais composer avec mes rêveries atroces la nuit, et supporter le regard de ceux qui me prenaient pour un traître le jour. Avez vous déjà hurlé le dogme de Cyric dans votre sommeil au point d’avoir envie de vous lyncher le matin ? Moi oui. Et je peux vous dire que le … (le enfin vous voyez quoi !) est quelque chose de grave.
Note a part : La rêverie, notre plus grande bénédiction, mais aussi notre plus grand malheur pour certains. D’aucuns revivent leurs moments heureux, d’autres, ont connu trop de souffrances pour pouvoir apprécier leurs nuits, consistant a les revivre encore et encore. (Surtout que je suis très mauvais pour ce qui est de méditer.)
Et au final, ma volonté d’être exemplaire, n’a donné pour résultat qu’un enchaînement de… Problèmes. Car a Haut Refuge, personne n’en a rien a cirer du rang. (C’est peut être que j’ai mal compris mes cousins, et que nous, elfes « sauvages » sommes plus traditionnalistes ? J’ai toutefois du mal a croire que nous soyions plus rigides que les dorés, ces coinçés.) J’ai continué d’agir selon mon grade précédent. Jusqu'à ce qu’un jour, l’on vienne me dire que je n’avais aucune légitimité a faire cela… J’avais été dégradé sans même qu’on me le dise. Je n’ai jamais compris. Même aujourd’hui. Pis encore, l’on avait offert une arme symbolisant la charge de Coronal, sans même me demander mon avis sur l’épée. Sans même laisser a un guerrier l’honneur d’offrir l’objet symbolique de sa Caste. Alors que j’étais maître d’armes, et guerrier de plus haut rang d’Haut Refuge. A l’époque, j’ai cru a un affront mortel envers moi. Un geste délibérément insultant. Aujourd’hui… Je sais qu’en fait, c’est bien pire. Ils ne voyaient aucun problème a faire cela eux. Bref, ils ne savaient pas. (Si tout ce que vous pensez de la subtilité elfique est vraie, et elle est vraie, alors vous pouvez conclure comme moi, que ces gens là ne doivent pas être des Tel’Quessir.)
Bref, on m’a dégradé sans me le dire, et le jour ou il a fallu me l’expliquer en face, aucun n’a eu le courage de dire pour quelle raison. Conclusion… Je me suis retrouvé a rester à mon poste sans toutefois vraiment y être… Vive la clarté des décisions de la Coronale Luce et son Conseil. Enfin bref, les choses se sont passées, et un jour j’ai fini dégradé pour de bon pour avoir… Obéi aux ordres. Oui oui, vous lisez bien, dégradé pour obéissance aux ordres. C’est un comble n’est-ce pas ? Mais bon, Beshaba m’aime bien il faut dire.
Bref, je ne vais pas trop décrire ce qu’il s’est passé dans le Haut Refuge, ca ne vous regarde pas vraiment. C’est ma vie que je dévoile surtout, pas celle des autres. (ou du moins, j’essaie, parfois mon esprit vagabonde.)
Enfin bon, tout ca a mené a des désaccords entre mon peuple et moi, surtout si l’on y ajoute que l’absence de mes épées me rendait totalement fou. Et un jour est venu ou j’ai été traité de Cyriciste directement. Au beau milieu des Minassëvarnollor. (oui vous ne savez pas ce que c’est, et c’est tant mieux.). J’ai été insulté de la sorte après que l’on m’ait fait croire au retour de mes lames.
Je suis parti. En colère oui, mais je suis parti. Je ne pouvais rien faire d’autre dans une situation pareille. C’est a partir de ce jour là que je n’ai plus pu tenir mon rang officiellement, même si je me suis attaché a continuer a le faire après sans qu’ils le comprennent.
Vers cette époque là, je suis parti a Termalaine, chez une amie qui m’est chère. Lady Lyalenderewin, sachez que je pense de tout cœur a ces plages de Mulhorande en vous imaginant en train de bronzer dessus avec une horde de beau garçons prêts a vous amener a boire. Ne m’en voulez pas de les encourager un peu a penser a des cadeaux plus conséquents en envoyant moi même quelque chose d’exceptionnel. | |
| | | Dardan Chevalier de la Loutre à poils de Yack
Nombre de messages : 1927 Age : 34 Habitat : Citadelle DM, 3ème porte a gauche, avec un trébuchet au grenier.
| Sujet: Re: L'Elfe Sauvage s'en est allé. Mer 15 Avr - 23:36 | |
| Bref, du temps a passé là haut dans le Nord. Et plus ca allait plus on me traitait comme le mal absolu « han, le méchant elfe qui a rejoint l’Empire nordique du Mal ». Sachez qu’en faisant cela, j’ai éliminé 3 démons et 2 dragons bande de niais. Sachez qu’en faisant cela je me suis opposé a Baine tant que j’ai pu du coté de la Tour d’Obsidienne, qui ne sont pas si mauvais que ca en réalité, eux n’avaient absolument rien a cirer de conquérir ce monde, je peux vous l’assurer. (Sauf peut être le Pingre, histoire de le revendre a un quelconque usurier sur Sigil.)
Ah oui j’y pense, j’ai quitté les Ménestrels a peu prés a cette époque là aussi, en accord avec mon supérieur. Vous ne saurez rien de plus de cette histoire là, héééé oui, c’est la vie.
Là haut a cette époque, j’ai enfin reçu le retour de mes lames, j’ai vécu dans la Couronne du Septentrion, j’ai été Capitaine à la Tour d’Obsidienne et dans les Armées nordiques. J’ai assisté a plusieurs mariages et marché juste derrière le Prince Castelazur et Dame Elin’fer en ces occasions, J’ai battu des humains a des concours de boisson ce qui a eu pour effet de leur faire porter la robe, J’ai joué aux échecs avec un dragon squelette, j’y ai joué avec l’Archimage et l’ai battu d’ailleurs, fait de taulards de vrais soldats, été la cible d’enchantements d’a peu prés tous les arcanistes de l’époque, mais bon, l’avantage d’être quelqu’un d’imprévisible, c’est que même enchanté, on ne gère pas toujours tout ce que vous faites. Bref… Ca a été une période de ma vie très active. J’ai rejoint la Tour d’Obsidienne un peu forcé au début, et au final… Je pense que ca a été une bonne chose.
Surtout que du coup, on pouvait éviter qu’une guerre se déclenche contre le Haut Refuge malgré toutes les catastrophes diplomatiques dont ils sont capables. Je pense donc que cette période là de ma vie ne m’a pas vu faire d’échecs, ou faire quoi que ce soit dont je puisse avoir honte.
Cette époque s’est a peu prés terminée lorsque j’ai abattu Othokranasamisox d’un coup de trébuchet en pleine tête. Ce souvenir me restera pour l’éternité. Une scène de bataille monstrueuse, deux dragons dont un gigantesque, un paquet de golems de fer gigantesques, une bonne 40aine de combattants, des cadavres d’humains et de gobelinoïdes de partout. Une ambiance que j’adore, je dois vous l’avouer. L’on est jamais plus vivant qu’au moment ou l’on risque de perdre sa vie, et puis.. Mince. Je suis un guerrier, j’ai çà dans le sang messieurs dames !
Toujours est-il que je suis arrivé, et que j’ai abattu les deux dragons comme un grand, réussisant là ou toute cette horde s’avérait royalement inutile. C’est ca qui me sépare de vous, et fait de moi le danselame légendaire que je suis. Même au milieu de centaines de guerriers, moi, on sait tout de suite que je suis là, et que j’agis pour vaincre. C’était la grande époque au niveau des exploits, j’en venais a penser que je serai capable d’aller défier moi même les dieux, a l’instar des êtres du temps des troubles. (oui, humains. Moi je l’ai connu le temps des troubles, et je rêvais de voir le Seigneur Corellon, comme tout petit guerrier elfe qui se respecte.)
Evidemment… Cette pensée, c’était de la vanité. Les dieux sont les dieux tout de même.
A la fin de tout ca… Il m’est arrivé beaucoup de soucis. Peut être pour compenser le nombre de créatures démoniaques que j’avais abbatu. (D’ailleurs, je tiens a vous dire, que contrairement a ce que l’on pense, les Abysses, c’est Bleu.) Des soucis qui ont entaché mon honneur, qui m’ont éloigné un peu plus de ce que je devais… Enfin, c’est un cumul de choses, au jour le jour, qu’il est inutile que je relate tant ca prendrait des plombes, et que de toutes façons vous pourrez vaguement comprendre au vu de mon journal un jour. Bref, ce cumul de choses, cette existence que j’ai mené, pendant la Guerre Civile au Nord d’ailleurs, avec ces gens que j’ai tué dans les rues, avec ce type que j’ai torturé sous l’Octane, avec… Bref, j’ai fait des saletés. Des choses qui ont fini de me convaincre que j’avais diantrement quelque chose a me reprocher. L’importance de tout ca, est que c’est ce qui a commencé a me faire réfléchir sur moi même pendant toute la période ou j’ai été mercenaire. (vous imaginez ? Mercenaire ? Même si je refusais tout paiement en or, c’était tout de même descendre du plus haut de la Caste des Guerriers, au plus bas de celle ci. Quelle honte.)
J’ai ainsi pu penser a toutes les choses que j’ai pu révéler dans cet ouvrage. Faire le point sur moi même. Et constater que… J’ai beaucoup de choses a me faire pardonner. Mais que beaucoup sont bien trop graves pour un pardon en quelques mots qui ne me satisfera jamais. | |
| | | Dardan Chevalier de la Loutre à poils de Yack
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| Sujet: Re: L'Elfe Sauvage s'en est allé. Mer 15 Avr - 23:36 | |
| Par conséquent, j’ai pris la décision suivante, dont je vous parle depuis le début de ce texte. En mémoire de mon aïeul qui est mort pour les siens, en vue d’accomplir son devoir. En raison de toutes les fois ou j’ai failli a mon rang pour de bonnes, ou mauvaises raisons. En raison des gens qui comptaient sur moi, et que j’ai pu décevoir. (Enanthariel, Sid, que vos enfants soient heureux a tout jamais, je ne l’ai jamais montré, mais je tenais a eux, vraiment.) Et surtout, surtout, en raison de mon Amour, qui n’aurait pas approuvé les actes que j’ai fait. Dés lors que vous lirez ces lignes, soyez surs que ma décision a été accomplie. Celle de me racheter a travers les siècles et les millénaires, tout en faisant en sorte que mon existence n’ait toutefois pas été vaine et reste une des plus grandes contributions à l’Art sacré de l’Escrime. Je sacrifie ma vie comme l’a fait mon aïeul. Tout en gardant l’existence car je ne peux nier le don que m’ont fait les Dieux en me permettant d’exister. Je lave de suite la honte que j’ai pu mettre sur le nom de mon Aïeul, je consacre le siècle a venir a laver mes actes, et le millénaire qui suit a laver les déceptions que j’ai pu infliger a Geriel Milkino, Geriel Ju’endel, mon épouse.
Sachez, que Daryën’Daneviir Jussyën-Darendel dan Evahrian, Epoux de Geriel, Maître Danselame, Porteur de l’Arc de Solonor Thelandira, Ami de Celebloxë, Fléau d’Izmaël et des Démons, Glas d’Othokranasamisox, Tueur de Cireka la gith, Némésis du Bouffon Noir, Chaotique renommé, et encore tant de titres, est désormais une épée.
Mes dernières pensées vont a mon épouse et les enfants que j’aurai rêvé avoir. L’ainé, aurait été nommé Rhoë. | |
| | | Dardan Chevalier de la Loutre à poils de Yack
Nombre de messages : 1927 Age : 34 Habitat : Citadelle DM, 3ème porte a gauche, avec un trébuchet au grenier.
| Sujet: Re: L'Elfe Sauvage s'en est allé. Mer 15 Avr - 23:37 | |
| A vous qui lisez ces lignes, sachez que ceci est mon testament, l’autre texte étant mes adieux. (Oui, vous avez effectivement lu l’autre en entier pour rien, il n’y avait aucun legs dedans.)
Il est de coutume dans mon Peuple, que le défunt parte sur un radeau avec ses possessions personnelles que l’on fera bruler du tir du meilleur archer présent. Ou d’un proche. Tandis que les autres possessions du défunt vont a sa famille qui les redistribue comme elle l’estime bon. Une autre variante, pour ceux qui ne sont pas des guerriers, consiste tout simplement a nous laisser partir, au beau milieu de la nature, suite a quoi le Tel’Quessir défunt disparaît, partant pour l’Arvandor dans un moment de poésie, ou tous honorent les dieux, et sa mémoire, dans les festivités afin que le défunt ne regrette pas son départ et la douleur qu’il peut causer.
Toutefois, il y a bien longtemps que j’ai été coupé des communautés elfiques locales. Et je n’ai plus de famille. Alors, je vais m’inspirer d’un document qui m’a beaucoup plu a l’époque, et faire un testament, chose peu commune chez nous. Hog Prébrulé, si tu arrives a détourner un exemplaire de ce testament là ou tu es (ce dont je ne doute pas, espèce de commerçant véreux) saches que c’est en pensant a toi que j’écris ce document.
J’ai toutefois pu constater que le Testament de Hog, dans la grande majorité de ses legs, n’avait pas été respecté. C’est donc pour cela que j’annonce qu’existant toujours en tant qu’épée, je me ferai un plaisir de pousser mes porteurs successifs a éviscérer dans la joie et la bonne humeur tout individu qui compterait frauder et s’approprier quelque chose qui ne lui appartient pas. De même, contrairement a Hog, vous pourrez m’écrire des lettres, moi je pourrais les entendre. (Si toutefois mon porteur est quelqu’un qui cède d’éxaspération et finit par m’en lire une devant mon insistance. Ou alors me plante dessus en souhaitant bien du Malheur a mon porteur suivant, ce qui toutefois me permettra de lire moi même j’imagine.)
Moi Daryën’Daneviir dan Evahrian, sain de corps bien plus que d’esprit (ce qui implique toutefois que je suis assez lucide pour le reconnaître, et que donc mon testament soit pleinement valable.) atteste que ce document établit mes volontés de legs en tous genres et de dernières volontés.
Je n’encouragerai pas ici spécifiquement la bonté ou le mal, choses pour laquelles mes lettres d’adieux font déjà leur office. Les legs que je vais évoquer vont tous concerner des envies qui m’assaillent, certaines je ne le cache pas en me laissant sur le visage un sourire irrépréssible. Puissiez vous avoir de l’humour, et vous souvenir éternellement de moi pour ceux à qui je lègue quoi que ce soit.
A Reithan Klosk, Impercepteur de Baine, mon ennemi, et pourtant un homme respectable pour son intelligence, je lègue la promesse que je n’ai dit qu’a moins de cent personnes que l’Impercepteur était un impuissant. Je lui lègue aussi la promesse que mon existence de lame ne servira pas exclusivement a lui taper sur les nerfs, en remerciement de la porte de sortie que vous m’avez offert, par franc-jeu.
A un homme dont j’aurai pu tomber amoureuse lorsque je fus une femme, je lègue une pierrerie azurée. Naguère tu aurais stoppé un buffle a mains nues, a présent, envoie le voler sur 20 mètres. Tu es quelqu’un de bien Arkenn.
A sa sœur Lindisfänn, je lègue ce qui aurait été la dot dans l’hypothèse ou j’eus vraiment été une femme et le serai resté. Puisses-tu ne pas te mettre en tête de venir m’enterrer dans un quelconque coin paumé ou un guerrier ne me trouvera jamais, je te jure que je n’ai que respect pour Arkenn, et que les mots que je lui ai dédié ici ne veulent que signifier qu’il est au dessus des autres. J’espère les bijoux d’Altonor pouvent te plaise Lindi ! Beaucoup de dank pour ton frère et tu.
A Jaï de Neufcastel, sale gamine qui ne sait pas se battre à mains nues en dépit de sa bonne volonté, quoique sa façon de choisir ses instructeurs soit on ne peut plus douteuse, je lègue de quoi encaisser des coups pour de vrai, et surtout, surtout enfin porter une armure qui a de la gueule plutot que son truc bleu et or horrible. L’armure d’ankheg devrait t’aller, j’étais assez épais pour un elfe. Tu verras, le vert c’est bien. Je te lègue aussi le casque qui va avec. PS : Si Droganson te la réclame d’ici moins de 7 ans, dis lui que je l’emmerde de façon interplanaire.
A Armand Mender, qui peut ENFIN se targuer d’être le meilleur épéiste de la côte, je lègue la certitude qu’il est parmi les Seigneurs de tous les connards. Toutefois, tu es un connard que j’apprécie un peu. J’ai étiquetté ma sacoche de guérisseur contenant de la Marie-Jeanne a ton nom, puisses tu t’en servir comme il faut et avoir une excuse pour faire de la merde en te marrant pour une fois ! Ps : C’est de la bonne, piquée aux Veilleurs a l’époque.
A Sana Beleth, je transmets un héritage tribal du peuple sauvage du Tel’Quessir. Ton combat a mains nues m’a impressionné, c’est exactement le genre d’attitude que je révère, et que ce talisman salue. Haut les cœurs la belette, tu entres dans la cour des loups !
A la personne de Mystik, cette grande fofolle encore plus mal habillée que moi, je lègue la possession de l’ensemble des ouvrages qui m’ont servi a tenir mon journal personnel a travers les années. J’y ai ajouté un résumé aussi fidèle que possible des épreuves que j’ai vécu qui m’ont mis trop en colère pour écrire mon ressentiment sur l’instant. Ce legs est effectif a la condition qu’elle le tienne a disposition de toute personne souhaitant le lire, et qu’elle le garde a la Croisée des Arts afin de réaliser ma volonté suivante. (Je te lègue aussi le droit de faire une tresse dans le style de la mienne, je sais qu’elle te plaisait beaucoup.)
Au barde qui écrira une saga complète à mon sujet considérée comme la meilleure qui soit par ses pairs, je lègue un objet fort approprié et chargé d’histoires et de vécu, qui me provient de mon aimée elle même. Car l’amour rime avec poésie, et parce qu’excellence rime avec concurrence. L’Amulette du Ménéstrel appartiendra au meilleur d’entre vous ! A vos plumes ! Ps : Il va de soi qu’il est inutile de tenter un coup de bluff comme vous savez si bien le faire pour obtenir cet objet, vu que je compte entendre la dite saga a la fin. Je vous rappelle que je suis toujours sur Toril !
A Lyalin, la plus belle des elfes d’Abeir-Toril, et la plus légère d’esprit aussi, dont le sourire rafraîchit comme la rosée du matin, je lègue un saphir vert rarissime qui est la seule pierre au monde que j’ai trouvé qui puisse presque égaler ta beauté. J’ai déjà payé des gens de confiance pour te le faire parvenir, et de toutes façons, s’ils ne le font pas, j’irai les trucider. Je sais que tu maniais les épées courtes, un de ces jours, poses la main sur ma garde ! | |
| | | Dardan Chevalier de la Loutre à poils de Yack
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| Sujet: Re: L'Elfe Sauvage s'en est allé. Mer 15 Avr - 23:37 | |
| A Aarin Droganson, je lègue la rage d’apprendre qu’un elfe sauvage comme moi l’aura fait passer pour un sale gueux. Saches que je me suis offert une cuite d’adieu avec des vins dont la valeur vaut plusieurs millions. Il n’y a pas à dire, le goût déjà unique n’en était que meilleur encore, je me suis rarement fait un fou rire pareil ! Merci encore à Hog pour les vins de Mortespoir et à celui ci pour avoir eu du goût pour au moins une chose.
A Izmaël, je lègue la promesse que lorsqu’il repointera le bout de son nez, je trouverai un porteur assez taré pour s’approcher de toi, et je te rebannirai encore. Ou alors j’irai faire un tour avec toi pour voir si les Abysses sont toujours aussi bleus, c’est encore là bas qu’il y a le plus de séides du Mal à abattre !
Au Seigneur Elrand de Padhiver, serviteur d’Oghma, je lègue des ouvrages anatomiques complets sur les Trolls et les Géants, ainsi qu’un livre de ce fou de Narmor nommé la Théorie des Quantas, a la condition déjà discutée avec votre Conseil que le manoir dont il fut question autrefois soit effectivement ma propriété éternelle, et serve de musée de l’Escrime en le quartier de Lacnoir, renfermant tout mon arsenal que je ne lèguerai pas ici (Et les dieux savent que ca en fait des armes) et que mon corps, que je n’ai pu me résoudre a voir supprimé, repose dans une crypte sous ce manoir, enchanté par le Clergé de Lathandre a qui je laisse 50.000 pièces d’or afin de s’assurer qu’il sera impossible pour un nécromant de se servir de ma dépouille. Puissent mes expériences répandre la Voie de l’Epée auprés de ceux qui s’en serviront pour des raisons plus nobles que d’autres humains.
Au mage qui durant l’espace d’une année entière selon le Calendrier des Vaux, convoquera des élémentaires divers et variés afin d’assurer les conditions climatiques les plus pourries qui soient partout où Xileyrah d’Exzeesha'rah ira je lègue une barre entière de Platine. Inutile de combattre, lui pourrir la vie en restant hors de portée suffit amplement. Ne t’en fais pas ma chère ennemie, tu verras, tu pourras de nouveau te faire de vraies coiffures dans un an.
A Ruffin l’Ecarlate, je lègue Longuenuit et sa Sœur jumelle, accompagnées de ces fourreaux spéciaux que j’eus commandé a un gnome. Il serait mal d’enfermer ces pauvres épées là ou elles ne combattraient plus, et puis… Je pense qu’elles te correspondent assez bien, l’humain. Puisses-tu assassiner tes chefs et collègues avec !
Au premier groupe d’Aventuriers qui triomphera de ce lieu étrange ou règne en maître absolu le Destin, je lègue un ensemble d’épées exceptionnelles, qui toutes m’ont servi dans diverses occasions. Sachez que j’ai balancé mes armes dans ce lieu en leur souhaitant bon vent, et laissant faire cette Chère Pucelle quand à leur localisation dans un endroit pareil, qui me semblait diantrement correspondre a ma vie. Appellez donc ça le Donjon de Ju’endel si ça vous chante, j’ai toujours trouvé que la vie aventureuse était la plus gratifiante des vies. Des noms tout aussi mystiques qu’Haurach Kauthar vous attendent !
A Arya Lyonnar, je lègue mon fier destrier de Lunargent, le fougueux Lëassar ! Puisse t’il être pour toi une monture aussi fidèle qu’il le fut pour moi.
A Lëassar, mon fidèle destrier, je lègue une forgeronne douée, pour m’assurer que tu n’auras jamais a devoir supporter un mors mal adapté ou un caparaçon trop pesant. Essaies d’écouter un peu ce qu’elle te demande et de ne pas la suivre sur 200 lieues si elle te dit de rester en place, d’accord mon vieux ? Ps : Je lui ai aussi légué l’avoine de la meilleure qualité que j’ai pu trouver dans son box a l’écurie de Luskan.
Je lègue une certitude de mourir rapidement a quiconque touchera a ma tresse ou à mon alliance.
Je lègue un Lingot d’or a celui qui parviendra a aller a la pèche des mes épées Zhaunil et Orthae dans le lac du Val de Bise et les ramènera a Padhiver pour qu’elles soient mises dans ma crypte avec moi. Je les aurai bien léguées au Cercle d’Eilistraee, mais moi seul puis m’en servir. Toutefois, sachez que l’esprit y est.
A celui ou celle qui fera ériger une chapelle en l’homme de la Pucelle de l’Infortune quelque part sur une route reliant, ou dans les villes de Luskan, Mirabar, ou Padhiver, je lègue mes talismans beshabes, mon trèfle, mon Missel de Beshaba (qui vous pouvez le croire, est diantrement sacré vu son possesseur) ainsi que l’Ecu de la Garde de Fer, sur lequel j’eus peint le symbole de la Pucelle autrefois. Puisse cet Ecu permettre a celui qui en héritera de survivre aux attentions de la Pucelle. Je lègue mon fourreau béni a Davina Vol’Art, qui est une femme que j’ai toujours admiré pour sa perfection a suivre la Voie. Si celle ci ne vient pas le réclamer dans l’espace d’une semaine, alors ce legs revient à Armand Mender à condition que celui ci pose Tranche Gorge au fourreau l’espace d’une excursion entière, pour qu’on aille faire une action d’éclat lui et moi. Si cette clause ci non plus n’est pas respectée, alors, je garde ce fourreau comme fourreau pour moi même, et celui ci transitera entre mes différents porteurs au gré du temps.
Tout comme Hog autrefois, je lègue mon jeu d’échecs aux Ménestrels de notre région, car il faut croire qu’ils ont perdu celui que Prébrulé leur avait légué.
Je lègue mon livret contenant de multiples informations et notes de caractère médical à la semi-elfe Tilik, car je sais ô combien les elfes du pays ont souvent besoin qu’on leur sauve la vie.
Je cède tout mon stock d’Achillée Millefeuilles, et de Fruits de la Myrtille aux hopitaux de Luskan et Padhiver à l’usage EXCLUSIF des femmes. Parce que oui, mesdames, moi je sais a quel point les menstruations sont une atrocité.
Si certaines des mes tenues féminines ont été léguées a des amies par voie orale, et que d’autres comme les armures rejoindront le musée à Padhiver, sachez que je mets aux enchères mes petites culottes de dentelle, en laissant au soin à Arya de mener la vente. Avis aux collectionneurs ! Arya pourra bénéficier de 50% du montant de la vente, et devra reverser les 50% restant dans des dons aux académies et professeurs d’escrime de la région. Ps : Mon armure pourra éventuellement aller à Jaï le jour où elle aura compris que mon legs de l’armure d’ankheg était vraiment pour son bien vestimentaire le plus absolu. Pps : Empêchez la de déchirer ce document lors de la lecture, merci. | |
| | | Dardan Chevalier de la Loutre à poils de Yack
Nombre de messages : 1927 Age : 34 Habitat : Citadelle DM, 3ème porte a gauche, avec un trébuchet au grenier.
| Sujet: Re: L'Elfe Sauvage s'en est allé. Mer 15 Avr - 23:37 | |
| Aux hommes, je lègue l’assurance que lors de la fête du printemps ou ses équivalents, les femmes s’amusent beaucoup plus que nous. Testé et approuvé.
Je lègue ma poisse légendaire, si toutefois la Pucelle veut bien la déplacer sur quelqu’un d’autre que moi pour un motif aussi trivial que le passage dans une épée, au magicien rouge d’Hundelstone. Parce que d’une, je n’aime pas les mages, de deux je n’aime pas les thayens, et de trois, ta tête ne me revient pas. Puisses tu craindre la poisse tous les jours même si Beshaba ne te la donne pas ! Je terminerai ce legs ci avec une citation de mes ex employeurs de l’Obsidienne : Hin hin hin.
A Hildreth Grandmarteau, mon approvisionneur en munitions d’artillerie préféré, je lègue et dédicace le trébuchet avec lequel j’ai plombé Otho. J’ai laissé un Lingot d’or pour que tu puisses l’acheter à Luskan. Hache Haute le barbu !
Je lègue ma rapière espadon à hiril Calista Olian s’il se trouve qu’elle est encore là quelque part. Parce que je pense qu’une bonne arme, a besoin d’un bon porteur.
A celui qui ira danser nu sur le piano de la Croisée devant Mystik et sa bande de dingues réunies, j’offre une gourde contenant tout le peu de vin de Mortespoir qu’il me reste après ma beuverie. Ca ne vaut plus rien sans la bouteille certes, mais puisse-t-il boire un bon coup ! Nostalgie, quand tu nous tiens…
A la nouvelle Haute Prêtresse d’Aurile dans l’Epine Dorsale du Monde, je lègue mon amulette marquée du symbole de sa déesse. Puisse cet objet exceptionnel revenir aux mains de son culte, et voire enfin les mortels arrêter de tricher avec le froid. Louée soit Aurile de m’avoir permi de me promener en pagne chez elle tout ce temps.
A Arya Lyonar, en remerciement du prêt gracieux du Forgeur de Merveilles, sans qui tout cela n’aurait pas été possible, j’offre la Cape des Frondaisons. C’est un souvenir de la guerre civile de Padhiver, où j’ai mené la plus belle des opérations commando. Puisse t’elle te servir, Exploratrice !
A Max Strifes, l’un des hommes dont le caractère m’a le plus plu, en dépit du fait qu’on ne joue pas vraiment dans la même catégorie, je lègue mon sachet d’herbes apaisantes. Tu en feras bon usage, je le sais, toi dont la vocation est d’aider. Penses a soigner un peu les hommes aussi d’accord ?
Au premier individu qui terrassera un vampire de la région, et en ramènera une preuve, je lègue mon ouvrage sur les créatures nécromantiques. Parce que pour combattre un ennemi, il faut connaître son ennemi.
A celui des archers de la côte qui prouvera qu’il est meilleur que tous ses pairs, cela devant être attesté par un tournoi, ou par mon fidèle ami Celebloxë, qui je le sais n’a pas besoin de flèches enchantées, je lègue mes deux carquois de flèches on ne peut plus spéciales. Puisse t-il les tester sur des Hors-cycle, ça devrait lui plaire. Ps : A l’époque, l’un des carquois se vendait a 2 Millions de pièces d’or/flèche. L’autre… Eh bien, il n’y en a jamais eu en vente.
A Ruffin l’Ecarlate, je lègue aussi un carquois de carreaux particulièrement géniaux. Caches bien de quoi il s’agit, cela pourrait t’attirer des soucis particulièrement détestables, le rouquin. Toutefois, saches bien que j’approuve pleinement tout tir que tu pourrais faire sur les cibles a qui ces carreaux sont destinés.
A Celebloxë ou Annika, je ne lègue rien de plus que le bonheur ou la fraternité que j'ai pu leur amener pendant mon existence. J'estime qu'elles ont cent fois la valeur de tout ce que j'ai pu léguer ici. Celebloxë mon frère, gardes notre Peuple. Annika, tu deviendras quelqu'un de bien, je le sais. (Essaies la salade.)
Au Cercle Eilistréen, je lèguerai mon savoir martial, mes expériences de ma Voie, et mes conseils, s’il se trouve un jour un candidat digne et apte à devenir un Danselame. Usstah illindith, Zhah usstah illindith.
A ma Déesse Eilistraee, je lègue la promesse que j’ai toujours dansé en son nom. Puisse t’elle me pardonner de ce qu’Elle sait. Puisse le désir de danser s’emparer de chacun de ceux qui liront ces lignes, cet art est le plus beau qui soit.
Et enfin, je ne me lègue à personne d’autre qu’a moi même. Le Destin fera mes allées et venues, les mains qui me porteront, et celles qui m’affronteront.
Je concluerai ce testament en précisant que je m’assurerai que mon testament soit respecté, et non bafoué comme le fut celui de Hog.
Gens d’Abeir-Toril, Aluve’ ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: L'Elfe Sauvage s'en est allé. Jeu 16 Avr - 18:02 | |
| Une fin peu commune pour un ami peu commun... J'espère que tu trouveras enfin ton Destin là où tu t'en vas désormais. Peut-être un jour me rejoindras-tu à nouveau, le temps d'une discussion ou d'un souvenir...
Tu ne m'as légué que ton amitié, et pourtant, c'est plus que tout tes trésors rassemblés. Toi qui ne te liait jamais véritablement... Tes vrais amis se comptant sur les doigts d'une seule main.
Pour toi, je garderai mon plaidoyé si la Seldarine me permet de rejoindre l'Arvandor... Lorsque tu seras prêt et que ton chemin te mènera vers l'au-delà, je serai là, te gardant la route ouvert... Ou je disparaîtrai dans la tentative.
Mais tout ceci est une autre histoire... qui reste encore à écrire...
Adieu mon ami... nous nous retrouverons par-delà l'infini... |
| | | Velkyor Zoolander
Nombre de messages : 1728 Age : 113 Habitat : Jamais bien loin
| Sujet: Re: L'Elfe Sauvage s'en est allé. Jeu 16 Avr - 18:11 | |
| Arrr ! Dardan ! Arrête !!
Tu vas faire bêtise !!
Si c'est encore temps, réfléchis ! Une hache c'est beaucoup mieux que une épée !
*tout désolé* | |
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| Sujet: Re: L'Elfe Sauvage s'en est allé. | |
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| | | | L'Elfe Sauvage s'en est allé. | |
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