- Citation :
- Nom du compte joueur forum : Lyaz
Nom du compte joueur module : Lyaz
Nom du perso : Kaële de Clairelame
Race : Humaine
Age : 20 ans
Alignement : Loyal Bon
Religion : Torm
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Prêtre 25
Arme de prédilection/domaines : Bien et force, épée à deux mains
Langues : Commun, Céleste, Iluskan
Trait de Caractère : Jeune idéaliste optimiste et enthousiaste. Fait preuve d'un humour très personnel, sauf quand la situation exige la gravité.
Description physique : Une jeune femme de taille moyenne, aux cheveux noirs et à la peau pâle, elle semble cependant solide. Une fossette au coin de ses lèvres lorsqu'elle sourit. Son regard gris est habituellement doux et bienveillant, mais se fait d'acier face à l'ennemi.
Caractéristiques :
FOR : 16
DEX : 10
CON : 12
INT : 10
SAG : 15
CHA : 14
C'est dans la cité des artisans qu'est née Kaële de Clairelame. Son enfance fut heureuse et sans histoire, entre son père, Roland de Clairelame, Serviteur du Véritable et sa mère, Sylie, qui se consacrait à son foyer. Elle vécu avec eux, protégée, jusque l'âge de six ans ou elle fut confiée au temple. La tradition familiale voulait que l'ainé des enfants des Clairelame soit confié au temple.
La séparation ne fut pas facile, mais ses parents venaient souvent la voir et, son père étant souvent au temple de par sa fonction, cela adoucit la situation. L'enfant n'était pas vraiment loin de sa famille et, au bout de quelques temps, elle se fit à sa nouvelle vie.
Avec les autres novices elle apprit à lire et à écrire et étudia le dogme. Dans un premier temps, ce fut seulement pour le connaître par coeur, des enfants de cet âge ne pouvant pas vraiment en comprendre les subtilités.
Kaële était une enfant optimiste, pleine de vie, malicieuse. En fait la fillette ne tenait pas en place et, ce qui tournait autour de ses études lui paraissait plutôt ennuyeux. Elle ânonnait les passages du dogme sans les comprendre lorsqu'on vérifiait ses connaissance, sans aucun effort pour même saisir ce qu'elle récitait. L'enfant préférait préparer sa prochaine escapade loin du temple et de tous ces prêtres rébarbatifs, à ses yeux.
Ce jusque l'âge de 17 ans... ou des événements tragiques bouleversèrent sa vie.
Une guerre civile éclata à Padhiver. Un Tormiste fanatique tenta de prendre le pouvoir et la cité subit de nombreuses pertes durant la courte prise de pouvoir du général Aldrogast, dont le père de Kaële, qui mourut pendant la bataille durant laquelle les loyalistes reprirent la ville. Il mourut au combat, le clergé ayant rejoint les combattants loyaux à feu le seigneur Nasher.
Dans l'esprit de la jeune fille, ces événements furent une révélation. Au delà de la peine causée par la mort de son père, elle comprit ce pourquoi son père combattait, pourquoi il était mort... et l'importance de ses actes.
Quand les morts furent enterrés, que la cité commença a se reconstruire, que la vie reprit son cours, Kaële changea de comportement du tout au tout, du jour au lendemain. La jeune novice se pencha avec plus de sérieux sur le dogme et ses devoirs au temple.
Elle fut destinée à la voie de la prêtrise. Ce n'était pas parce que son père l'aurait voulu, non: pendant la guerre civile, la jeune fille avait comprit l'importance de la loyauté et du devoir, les dangers du fanatisme et de la corruption. Elle prit cependant exemple sur son père, qui avait veillé sur les siens jusqu'au bout, et rejoint les véritables défenseurs de la cité avant qu'il ne soit trop tard.
Kaële se promit de veiller à ce qu'aucun fanatique ne puisse tenter ce qui le fut pendant la guerre civile, de découvrir les maux intérieurs de la cité avant qu'ils ne puissent faire autant de dégât, de servir la justice et de répandre la parole de Torm, ce pour que d'autres ouvrent les yeux comme elle l'avait fait.
Ainsi, ce dogme, en accord avec ses récentes révélations intérieures, qu'elle avait autrefois appris sans même chercher à le comprendre, prit tout son sens. Forte de son nouveau sens du devoir, la jeune femme se pencha sur son apprentissage coeur et âme.
Un fin sourire se dessinait parfois sur ses lèvres, lorsqu'elle prenait conscience qu'elle désirait suivre la voie de « ces vieux grincheux ennuyeux du temple ». Kaële savait à présent qu'il n'étaient pas ennuyeux: c'était des hommes bons et justes qui, à l'image du véritable, s'efforçaient d'être bienveillants face aux innocents, intraitables face au mal, une fois qu'était déterminée la catégorie à laquelle appartenait leur interlocuteur. Leur jugement devait être fait avec finesse, afin de reconnaître le bien du mal et de mettre la corruption face à la lumière. Ils protégeaient les leurs et les innocents avec loyauté et bienveillance. La novice se demandait même comment elle avait pu ne pas voir ce qu'ils étaient réellement.
Oui, ceux qu'elle trouvait ennuyeux hier étaient ses modèles d'aujourd'hui, et ils la regardaient découvrir la foi. L'enfant turbulente et indisciplinée n'était plus, devenant une femme de foi, loyale aux siens et dévouée au bien.
Arriva le jour ou elle fut prête et son investiture. La jeune femme réussit brillamment à traverser son épreuve: la journée de jeûne suivie de la sainte veille.
Durant cette veille elle affronta ses doutes. Tout combattant de la justice doute un jour et il est humain de se remettre en question. Elle craignait, au fond d'elle, d'être un jour comparée à son père, jaugée selon ses qualités à lui et non les siennes, qu'on la prenne pour une pâle copie de Roland de Clairelame, sans prendre en compte ses propres convictions et sa foi, qu'on se rappelle l'enfant turbulente et non ce qu'elle était devenue. Mais la jeune femme était, au fond, sûre de la voie qu'elle avait choisie, prête à s'en remettre au Véritable.
Le matin suivant la sainte veille, une nouvelle prêtresse était née.