[Validé][Guerrier/Barde][E] Cas'telen

Citation :

Nom du compte joueur forum : seth29
Nom du compte joueur module : seth29
Nom du perso : Cas’telen Shauuthra-Lihn’tellaf Dan Deth Aelou
Race : elfe
Sous race : elfe du soleil
Age : 210 ans
Alignement : chaotique neutre
Religion : Corellon Larethian en particulier, la Seldarine en général
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : barde 17 / guerrier 8
Arme de prédilection/domaines/école de magie : épée longue
Langues : elfe/commun/céleste/sylvestre
Familier/Compagnon animal : -
Ennemis jurés : -
Trait de Caractère : fier, arrogant, courtois, joyeux, dynamique
Description physique : 1m78 pour 62 kilos, cheveux et yeux dorés, peau cuivrée, svelte mais musclé, ses yeux pétillent de dynamisme, selon les standards elfes il est beau et a une certaine présence

Caractéristiques (au niveau 1) :
FOR : 13
DEX : 13
CON : 10
INT : 14
SAG : 10
CHA : 16

Background :



« Un journal fait dans une matière ressemblant à du papier mais avec la texture de la soie. L’écriture est fine et élégante, l’encre ayant des reflets irisés sous la flamme des bougies. »

Souvenirs…

Pourquoi écrire ? Pourquoi coucher ainsi ma vie en de simples mots qui ne pourront jamais retranscrire tout son éclat malgré le talent dont je fais preuve… Je me suis posé cette question quelques temps, quelques temps j’y ais réfléchit… Pour ne pas oublier… Surement est ce une sottise, a-t-on déjà vu un mage perdre la mémoire ? Ne sommes nous pas la race gardienne de l’Histoire de part notre prestige et notre longévité ? Pourtant je doute, c’est ma faille, ma faiblesse … ma peur. Si je devais oublier, je ne serais plus.


C’est à Eternelle Rencontre, sur l’Ile Verte, verte des arbres qui la recouvrent des Collines Argentées au Siiluth, que j’ais vu le jour. L’automne étendait alors son manteau jaune et rouge, répandait son parfum d’humus humide, transformait l’Ile Verte en l’Ile Dorée. C’est parce que je suis né en cette douce période qu’elle restera en mon cœur comme la plus belle, celle que j’attend, celle qui me nomme : Cas’telen.

Mon enfance passa dans la douceur de cette terre bénie, parmi les rires et les chants, les maîtres divers aux sourcils ténébreux et l’assurance qu’il n’existe pas de meilleur endroit au monde. J’y appris ce qui fait la grandeur des elfes, de la maitrise des armes nobles de Corellon à l’histoire du Peuple en passant par notre plus belle compétence que tous nous envie sans jamais l’atteindre : notre affinité avec la perfection. Jamais je n’ais vu plus d’œuvre d’art et de talents réunis au même endroit si celui-ci est vide de Tel-Quessir. Notre art est ainsi fait que toutes choses passant par nos mains est agréable à l’œil, harmonieuse, s’insérant dans l’environnement sans le déranger mais au contraire l’embellissant.

Ma mère est issu d’une famille honorable, noble, connue parmi les elfes dorés d’Eternelle Rencontre pour sa participation sans faille aux combats qui marquèrent notre retour sur le continent. D’elle je tiens ma fierté et mon apprentissage à l’Art du combat. D’elle je tiens également cette vocation, ce désir sans faille, de protéger nos valeurs contre les sombres nuages de l’oubli et de la guerre. Mais je ne pourrais les transmettre sans mon père. Il m’a appris les mots et le chant, la musique et son charme. « Tous comprennent le message de l’épée » m’a-t-il dit un jour, « mais tous suivent celui qui sait parler. »

Chacun de mes parents avait suivi une voie qui aidait à perpétuer notre héritage. Pour ma part, je choisis de suivre les deux. Au lieu de préférer la sauvegarde du corps ou de l’esprit du Peuple, je me décidais pour sauvegarde du Peuple. Je leur annonçait cela à l’aube de mes cents ans, alors que j’allais bientôt devenir adulte, je ne me rappellerais jamais assez leur regard plein de fierté.

« Une nouvelle page, une nouvelle pensée. Les belles lettres stylisées s’écoulent en douceur sur le papier raffiné… »

Ma mère ou la voie du guerrier

Ma mère, jamais je n’ais rencontré femme si forte, fière et belle. Je ne pense pas belle au sens de la simple beauté physique car il existe des elfes dont la simple vue est le plus doux des ravissements. Non. Je pense belle dans le sens où rien de vil ou de laid ne pouvait naitre de ses actes ou ses mots.

Je n’eu pas d’autre professeur dans la science des armes. Elle avait tenu à m’instruire elle-même, ne supportant pas que son fils suive les enseignements d’un autre. Elle fut un maitre exigeant et dur, me poussant à me discipliner que se soit dans mes pensées ou mes habitudes. Mais elle ne m’enseigna pas seulement le maniement des armes, dont plus particulièrement l’épée longue, arme noble entre toutes.

A travers elle j’appris le sens du devoir envers sa famille, son peuple et soi même. Devoir d’aide et de protection envers sa famille et son peuple, mais devoir de victoire pour soi même. Ainsi, la défaite devait m’être impossible.

Certains jugeront peut être qu’une telle éducation ne pouvait venir que d’une personne froide et autoritaire. Autoritaire oui, froide … j’abattrais quiconque osera le dire. Jamais je n’oublierais ces moments rares où, débarassée de ses tâches pour quelques instants, elle venait me prodiguer sa chaleur si douce et merveilleuse en venant tout simplement se serrer contre moi et mon père quand celui-ci me narrait des contes fabuleux. Dans ces moments là, il n’y avait plus de maitre exigeant, plus de devoir, il n’y avait plus qu’une femme à l’odeur de blé dont les cheveux d’or venaient couler tels une cascade de soie sur mes épaules.

Jamais je n’ais rencontré femme si forte, fière et belle…

« S’ensuit une esquisse colorée… »

« Sur cette page, alors qu’avant le style d’écriture était déjà fort élaboré, il dépasse maintenant les standards humains. Chaque lettre semble être le fruit d’un artiste et l’encre semble se décliner en une myriade de couleur qui enchantent l’œil du lecteur. »

Mon père, la voie du barde

Durant les rares temps libres que ma mère me laissait lors de ma formation, et lorsque je ne parcourais pas les futaies parfumées et les rivages enchanteurs d’Eternelle Rencontre bercés par la mélodie incessante de l’océan ; je restais près de mon père, à l’écouter. Je l’écoutais chanter, et mon esprit s’élevait avec sa voix. Je l’écoutais raconter l’Histoire et les légendes du Peuple, et je m’imaginais tel un héros des temps anciens. Je l’écoutais jouer de sa flute de bois, et il me semblait que la nature entière lui répondait comme un superbe orchestre au soliste enchanteur. Enchanteur … tel était mon père.

C’est grâce à cela qu’il avait séduit ma mère et que par la suite un Haut Lien s’était tissé entre eux. Il représentait la liberté là où ma mère était le devoir. Il représentait l’enchantement là où ma mère était la discipline. Il était le contrepoint nécessaire, et je me pris assez tôt à vouloir l’imiter. J’avais même hâte de finir mes leçons pour aller raconter à mes camarades la dernière histoire, le conte de la veille. Je fredonnais sans cesse les airs qu’il jouait. Je l’imitais. Mais je sentis ensuite que cette imitation n’était pas bien, n’était pas ce que mon cœur désirait. Je ne voulais pas imiter mon père, je voulais comme lui, créer et faire rêver. Emmener mon auditoire suivre les pas de nos ancêtres, les charmer par de douces notes et les émerveiller de mes illusions. Je ne voulais pas n’être qu’un guerrier, je voulais être un disciple de l’Art. Du seul, du vrai. De celui qui permet toute création aux esprits éclairés. De celui qui permet toute fascination au spectateur réceptif. Je voulais faire comme mon père, je voulais enchanter.

En apprenant ma décision, mon père fut ravi là où ma mère fit la moue, mais comme toujours sa voix chantante et ses mots justes surent raviver son sourire. Ainsi je n’eu plus qu’un maitre, j’en eu deux. J’appris le chant et la musique, des subtiles mélodies dont les accents font pleurer les cœurs aux airs de fête qui font naitre rires et liesse. J’appris les contes et légendes aux héros fabuleux et monstres terrifiants, j’appris l’Histoire des Tel-Quessirs. Mais tout ceci n’étaient que superficiel car là n’est pas le talent du barde. Là n’est pas la source de sa popularité, de son pouvoir. Un barde n’est pas une personne connaissant des histoires et des airs de musique, un barde est une personne racontant des histoires et jouant des airs de musiques. Alors j’appris aussi à jouer, et à raconter. A utiliser les mots et le ton de la voix pour transformer une histoire en rêve éveillé. A faire transparaitre par la musique les émotions cachées des mélodies.

Dès que j’eu atteint un début de maitrise de ces aspects, au bout de ma 90 ème année, mon père me dit alors que je n’étais qu’un amuseur et pas encore un barde. A ces mots, la stupeur et la colère me prirent d’abord avant que je ne cherche la signification de ceci. Je n’étais pas un barde, rien qu’un amuseur. Il me fallut un peu de temps pour trouver ce qu’il voulait dire : je n’étais pas un barde car je n’étais pas merveilleux. Fier de ma découverte je lui en fis parts et il sourit, me disant que ma vrai initiation commencerait à ce moment. Me disant qu’il allait alors m’apprendre la magie des bardes, et la magie des chants sur les corps et les esprits…

« Ici l’écriture est rapide tout en gardant sa qualité. De toute évidence l’auteur voulait en finir, mais sans pour autant bâcler son travail… »

La magie bardique, ou l’Art Merveilleux

Je vais maintenant m’étendre sur la façon dont les bardes agissent sur la Toile. Cela pourrait passer pour une analyse comme un mage aurait pu le faire, mais au-delà des mots je garde cependant moi le respect et la considération que cette magie mérite. Je vais mettre par écrit ce que mon père m’a enseigné, ou plutôt ce qu’il m’a montré avant que je ne doive me débrouiller par moi-même.

La magie bardique est différente de celle des ensorceleurs, des prêtres ou des mages. Ce n’est ni une puissance brute innée, ni le résultat d’études effrénées, ni un don d’une puissance extérieur. La magie bardique n’est rien d’autre que le signe que tout n’est que musique, art et merveille en ce monde.

En effet c’est par l’Art que le barde agit sur la Toile, en imprimant la volonté de son cœur dans ses réalisations.

« Il suffit de vouloir pour pouvoir »

Telle était la phrase de mon père alors qu’il disparaissait de ma vue après un bref chant. Il suffit de vouloir… Il suffit de vouloir et de le faire passer par le chant ou la musique, la musique doit devenir la messagère de notre volonté et de nos sentiments. Mais cela ne se fait pas aisément. Il faut d’abord apprendre les accords et sonorités qui agissent sur la Toile, puis les modeler en mélodie ou en parole, car ce sont ces dernières qui contiennent l’essence du sortilège du barde.

En suivant cet enseignement, j’appris à faire quelques tours de magie, comme créer de la lumière ou soigner des égratignures. Avec le temps ma maitrise grandit, et je pu ainsi produire des effets plus spectaculaires.

En plus de la magie à proprement parler, le barde a une autre ressource, un autre don qu’il doit développer. Le barde est un enchanteur, et en cela il sait agir sur les esprits de ceux qui l’écoutent. Il doit pouvoir affermir leur volonté, les débarrasser de leur faiblesses ou améliorer leurs talents … ou le contraire. Pourquoi se défendre avec les armes, quand une mélodie suffit à rendre un ennemi aussi doux qu’un agneau, à le terroriser, ou à lui saper sa force. Voilà quelle fut l’autre partie de l’enseignement que je reçu. J’appris à charmer, à soutenir et à affermir … et en apprenant cela j’appris aussi à produire l’effet inverse.

Voila ce qu’est la magie bardique, elle est merveilles et enchantements…

« L’écriture semble se stabiliser et redevenir la rivière gracieuse de mots et de pensées de l’auteur… »

Après une vingtaine d’années de formation, je commençais à être apprécié de mes pairs. Nous jouions souvent ensemble mon père et moi alors que le soleil se couchait, lui avec sa flute et moi l’accompagnant de mon luth. Ma mère nous écoutait en souriant, les feux du soleil se réfléchissant dans ses cheveux d’or. Elle semblait nimbée de flammes à ces moments, et ses yeux rayonnaient du plaisir qu’elle avait à nous entendre. Mais parfois je jouais seul aussi, au sommet des Collines Argentées, alors que je pouvais contempler l’Ile Verte dans toute sa splendeur et sentir un doux vent me caresser le visage. Mes notes étaient accompagnées du chant des cascades et du bruissement du vent dans les arbres majestueux. Il me semblait même que je n’existais plus, je n’étais plus que la mélodie créée par mes doigts, je ne ressentais que la joie simple d’être là et de jouer.

Cependant vers cette époque arriva l’âge adulte et les choix qui s’ensuivirent me firent prendre une toute autre voie…

Ma vie, la voie de l’union

Le passage à l’âge adulte arrive, me cueillant au cœur de mes inspirations.

J’avais délaissé mes aptitudes martiales en faveur de cet attrait pour l’Art merveilleux. Mes histoires ravissaient mon auditoire, ma musique les charmait, ma voix les enchantait. Mais c’est l’air qui fut annonciateur de changements. J’aurais pu passer ma vie à Eternelle Rencontre, à vivre dans la félicité de la plus belle terre qui soit parmi les chefs d’œuvre de la race maitresse. Mais l’air, chargé des effluves exotiques des bateaux de marchandises captura mon esprit, ma volonté, mon cœur. Il me prit de vouloir découvrir ces contrées lointaines, ce continent dont je n’avais qu’entendu parler. Je voulais me faire le symbole de la grandeur des elfes sur ces terres couvertes de l’ombre des humains, rencontrer ces elfes qui y vivaient et apprendre de leurs différences. Et les légendes du Peuple que je connaissais dans leurs moindre détail submergèrent mon âme. Je me voyais auréolé du feu du soleil, apportant les lumières de nos traditions, je me voyais démontrant aux races jeunes les talents du Peuple, je me voyais mon luth en main contant des mythes à ceux qui croiseraient mon chemin, et pourfendant ceux qui voudraient m’en détourner. Je me voyais barde, je me voyais guerrier. Je me voyais l’union du martial et du merveilleux… Je me voyais guerrier merveilleux.

A cette annonce, mes parents mêlèrent leur joie et leur peine. L’adolescent qui les écoutait était mort, et cela les attristait, mais ils saluaient celui qui voulait réunir leur talent au nom du Peuple. C’est cette image que je garde d’eux, cette image lumineuse auréolée de mélancolie…


Mes premiers pas sur le continent furent formateurs. J’allais de désillusions en désillusions, la colère et la peine furent mes compagnes autant que l’espoir et le rire. Mais plus que tout, mes premiers pas me menèrent sur la voie que je voulais.

Fort dangereuses sont les routes des Royaumes, les monstres y sont nombreux et les dangers fréquents. Mon premier combat fut contre de simples brigands, attirés par mes atours qui pour eux étaient chefs d’œuvre comme les mouches par le miel. Ils fondirent sur moi tels des orcs, la lame brandit, l’œil étincelant. Mon premier réflexe fut de dégainer mon épée et de me saisir de mon écu, mais ils étaient trop nombreux pour que mes talents issu de la tradition martiale elfique fassent la différence, seul le poids du nombre pouvait ainsi les mettre en défaut ! Alors je tentais de les enchanter, mais les coups pleuvaient autour de moi et le poids de mon écu gênait ma concentration. Il ne me restait que le chant. J’entamais alors un chant de malheur, de désespoir ; un chant sombre sapant les volontés. Et alors que ma voix gagnait en assurance, les coups diminuaient en force et en nombre. Mes assaillants étaient toujours là, tels des fauves, cherchant à piller leur proie, mais leurs dos se courbaient, leurs regards se baissaient… Changeant alors, j’entrepris de me donner quelques courage en cette sombre heure. Je modifiais mon chant pour qu’il soit lumière et force. Et ainsi poussé par mon Art, et voyant mes ennemis maudits par celui-ci, ma brave épée put accomplir son office…

Plus tard, après une prière à Corellon notre père à tous, gardien du Peuple et de ses coutumes, je me repassai ce combat. L’union du barde et du guerrier était possible, mais la voie allait être longue. Il allait me falloir apprendre à supporter le poids de mon armure, celui de mon bouclier, et le poids des coups. Il allait me falloir apprendre à faire du combat un art, un ballet où je pourrais laisser exprimer mes chants et ma magie….

La voie allait être longue, et après un siècle, je ne l’ais toujours pas terminée..

(c'est bon les scribes vous pouvez me dire si il y a des choses qui manquent pour la validation)

Validé, bon BG

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