[Parti][Validé][Barde/Guerrier][DE] Sariah

Nom du compte joueur:Vertu-e
Nom du perso: Sariah Del Dedszebar
Race: Demi elfe
Age: 23
Alignement: Chaotique neutre
Religion: pas de dieu particulier...
classe(s): barde/blème/guerrière

Description:
Sariah est une jeune demi-elfe née de l'union d'un pirate et d'une elfe sylvaine.
Elle a une allure peu commune, souvent vêtue de tenue sombre; elle a le teint pâle; elle cache souvent un de ses bras derrière une épaisse soie ou dans un bras en feraille, la carrure très fragile, c'est à peine si on la confond avec une elfe.
Végétarienne, tatouée de rose noir sur un avant bras et la voix rauque;
elle priait Chantéa depuis sa plus jeune enfance, son père étant fils de fermier et ayant perpetué la religion mais peu a peu, de par sa nature intriguante, elle perdit la foi en la vie.
Aujourd'hui, dix neuf ans, une combattante, elle cherche à s'épanouïr et peut-être durant ses futures aventures....

Son histoire:
Trois ans , j’avais trois ans, et mon frère Estève en avait déjà neuf, quand mes parents sont morts. Je nous revois à ce moment là, où en le voyant pleurer, je lui demande « Où sont père et mère ? ». Là, il ne me répond pas, et je compris tout de suite que la bande de pirates de père les avait retrouvés.Ils les avaient tués et je découvris pour la première fois les yeux de mon frère en larmes, osant à peine me regarder, à genoux.

Résultat, nous étions devenus orphelins, et qui voudrait adopter les enfants d’un pirate ?

Nous en étions à notre vingtième jour d’abandon. Dans les villes et dans les campagnes, il fallait se débrouiller et je sais que mon frère nous maintenait en vie pendant ce temps là.

Un jour, un fermier nous découvrit dans un coin de rue, il ressemblait à un ivrogne et il sentait mauvais. Il s’approchait de moi, avançant sa gueule mal rasée de mon pain sec. Il me regardait comme un orque, et il ne valait guère plus, le porc ! Il me dégoutait. Mon frère commençait à s’énerver, lui demandant de partir. Mon frère, déjà, à neuf ans, savait se faire écouter.

Le vieux porc partit, un sourire aux lèvres, qui nous mit mal à l’aise, puis il s’interrompit dans son pas, et revint nous voir. Il posa alors à mon frère un deale, le deale, c’était qu’il nous prenne chez lui, et nous nourrisse en échange de travail à la ferme. « Non, Non ! » je ne voulais pas vivre avec ce porc ! moi, mais mon frère était résigné et accepta le deale. J’eus mal au ventre ce jour là ! Surtout que pendant six années, j’allais le voir travailler à la ferme, et se faire traiter comme un esclave. Le vieil homme était vulguaire et autoritaire. Parfois, il levait sa main sur mon frère, et même desfois sur moi. Heureusement, mon frère était toujours là pour veiller sur moi. Je n’avais pas du tout confiance en ce fermier. Il arrivait que l’atmosphère soit tendue quand mon frère s’énervait contre lui.

J’avais neuf ans quand je ne trouvais plus mon frère dans la maison, je le cherchais partout, et en rentrant dans le grenier, je découvris sa dépouille découpée à coups de hâche. Je poussais un cri de terreur, et j’entendis le fermier courir vers le grenier. Il monta à l’échelle,j’avais peur qu’il me tue à mon tour, et il criait, « gamine, attends ! ». L’entendant s’approcher, je n’hésitais pas à sauter par le toit, et par miracle, j’eus la chance de tomber sur du foin. « Attends, gamine » crie-t-il.

Je m’en allais à toute vitesse dans les champs de maïs pour me cacher. La nuit m’aida à m’enfuir et le sale type ne me retrouva pas. C’est dans le village le plus proche que je trouvais refuge, espérant ne jamais croiser à nouveau son regard durant ma vie future. Et j’allais faire de nombreux cauchemars, après cela. Il hante toujours mes nuits. Seul contre un tonneau de vin, caché dans une ruelle sombre, je pleurais mon frère que j’aimais.

A présent, c’était à moi de me débrouiller pour survivre et oublier ce cauchemar. J’eus la chance de tomber un jour sur un homme assez agé, avec un sourire rassurant. « Que faites-vous toute seule dans la rue ? » me demanda-t-il ? et comme dans mes souvenirs, j’imitais mon frère. « Je cherche du travail, Sire ». L’homme souria, l’air perplexe, mais il avait une course à me faire faire. Il voulait que je lui ramène des ingrédients magiques, et pour cela, il me donna une bourse impressionnante. Le regardant, je vis qu’il était richement vêtu : une robe de soie, il était propre, pas comme moi, à ce moment là ; il avait même un parapluie, un outil pour se protéger de la pluie, me disait-il. Moi, j’étais toute trempée. L’idée de partir définitivement avec la bourse et de ne jamais revenir me traversa l’esprit mais qu’aurait-fait une gamine comme moi avec une bourse aussi grosse, à part se la faire voler ? Je me décidais alors et allais chercher les ingrédients que ce gentil homme m’avait demandés.

J’étais sur le chemin du retour, cherchant la maison de l’homme, il me l’avait indiquée sur un dessin. Il faisait nuit, et il pleuvait, je souffrais de l’hiver ambiant quand je fis tomber ma monnaie. Voulant la ramasser, je vis un pied en feraille se poser dessus. Je levais les yeux, c’était un chevalier qui portait une armure noire inquiétante. « Ma monnaie » m’écriais-je en regardant l’homme, il leva le pied et me dit de la prendre d’une voix resonnante. C’est alors que sans me douter de la suite, je ramassais ma pièce, et l’homme écrasait ma main de son pied lourd « HAAA » je criais alors très fort « Sir, Arrêtes, tu fais mal ». Je commançais à pleurer, le regardant, mes yeux suppliant, mais caché derrière son sombre casque, il ne réagit pas.

Je pleurais, ne sentant bientôt plus ma main, puis il finit par dégager son pied et partir après de longues minutes interminables. Ma main, je la découvris toute écrasée, toute rouge. Mon sang s’ était arrêté de circuler. J’avais horriblement mal.

Arrivée chez l’homme pour lui donner ses ingrédients, il ne me laissa pas dans cet état et me prit chez lui « Mon dieu, encore un sale fils de Baine » s’écria-t-il, « Pauvre enfant ! ».

Il ne savait pas soigner une main, alors il décida de la guerrir magiquement. L’homme m’injecta plein de produits étranges dans la main. J’avais peur mais me laissais faire tant l’homme et son sourire me mettaient en confiance. Le lendemain, je découvrais ma main, elle semblait parfaite et totalement guérie, pourtant, peu à peu, je découvrais ma peau étrangement moite.

J’étais effrayée et l’homme me dit que ce n’était rien et de ne pas m’inquiéter. Il n’arrêta pas de me rassurer et cela pendant sept ans. Pendant sept ans, il m’injectait substance sur substance, cherchant un remède qu’il ne découvrit jamais.Il avait voulu me soigner, il m’avait détruite, mais je ne lui en voulus pas. L’homme était magicien, ou plutôt nécromancien. Il m’avait fait découvrir, au fil des années sa passion pour les morts vivants. Une morte vivante, c’est à ça que j’avais finie par ressembler dorénavant ! Mais cela, comme si c’était voulu, n’avait pas que des inconvénients. Il avait fait de moi son élève, mais aussi et surtout sa machine de guerre, pour quand il allait en expédition étudier ses morts vivants, squelettes.

Un jour, il me fit une petite farce, en parlant de liche, et me dit que si cela continuait, j’allais en devenir une ; et je le pris très mal. Comment peut-on s’amuser de cette façon avec une personne humaine, jouer avec les morts ? et avec le temps me sentant trahie, je décidais de quitter ce mage qui durant toutes ces années m’avait élevée comme sa fille, mais il était terminé de jouer avec mon corps. A présent, je voulais être libre…

Je trouvais la liberté dans les arts, contant des récits de ma vie et dessinant la nature en noir sur mes toiles, dessinant aussi ces gens heureux que je rencontre, ce complaisents dans l'enfer mais me tenant toujours en vie quand le blés ne pousse plus. Tandis que je sors mes armes pour faire la guerre, mes pinceaux et ma voix étrangement enrouée qui me rappelent la souffrance de ma vie, c’est de la magie que je garde un goût amer.

Journal:

J'ai rencontré deux personnes avec qui je m'entends très bien : l'une est Berseker et s’appelle Dasumia et l'autre et mercenaire et se nomme Behlial. Je me sens petite face à leurs deux carrures mais je m'amuse beaucoup en leur compagnie. On a notamment fait un concours de bière et j'ai battu ce pauvre Behlial ; du coup on s'est moqué de lui toute la nuit.

Je m'attache de plus en plus à mes amis, particulièrement à Dasumia avec qui je passe beaucoup de temps. J'ai remarqué que Behlial semblait la courtiser.
J'ai aussi appris que Dasumia était atteint d'une malédiction et qu'elle cherchait un artefact pour se guérir. Nous avons rencontré une femme ailée qui disait pouvoir l'aider. Le reste était secret mais je sais que Dasumia lui doit trois voeux. Le problème c'est qu'elle dit qu'elle va mourir une fois que sa quête terminée, ce que je n'accepterai jamais.

Behlial et moi avons combattu en duel ; j'étais confiante. Au début il me semblait que j'allais n’en faire qu'une bouchée. Et pourtant il ma bien eu… Le pire, c'est qu'il ma battu à la bière aussi un peu plus tard.
Bref, j'aurai ma revanche
De son coté Dasumia nous a fait des révélations sur ses aventures amoureuses, et moi je commence à le devenir aussi...

J'ai pris ma revanche sur Behlial et devant Dasumia qui plus est.
Sinon en ces sales temps je m'en prends plein la figure : un Paladin a voulut me tuer après que j'ai blasphémé sur son dieu.
Plus tard une elfe arrogante et à moitié dénudée m’a demandé de lui dégager le passage, ce que j'ai refusé. Du coup je me suis battu avec elle aussi et je l’ai défaite…
Ces personnes ont de la chance que je ne sois pas une meurtrière pour mettre fin à leurs jours…
J'ai pas mal parlé avec Behlial. Je sais qu'il tient à Dasumia mais il ne veut plus la courtiser. Quant à moi je vais tenter ma chance.

Le pire dans cette citée, c'est l'influence des mages… Et les dieux savent qu'ils sont fous !
A l'auberge j'ai failli me faire tuer par l'une d'entres eux car je m'étais moquée de cette pauvre fille. Heureusement la garde de Luskan est arrivée a temps.
Plus tard c'est une autre folle qui s'en est prise a Dasumia… puis à moi… Je ne peux rien faire contre ces maudits mages !
Quant à ma relation avec Dasumia elle grandit chaque jour. J'ai appris son histoire et je compte l'aider jusqu'au bout.

J'ai rencontré Velta, et nous avons tous deux discuté de ses ambitions et ses projets. Nous avons un point commun : elle a un bras squelettique comme moi. La différence est qu'elle est nécromant et pas moi. J’ai pas d’affinité avec les mages je m’en méfie, même. Pourtant j’ai confiance en Velta.
Elle a demandé mon aide pour ses projets. Je n’ai pas osé refuser. Je serai son bras gauche, Idraktor étant son bras droit. Je sais qu'avec eux j'aurai plus de chance de survivre si je me fais persécuter par des paladins.

Dasumia s'est trouvée ce qu'elle appelle une Wichalaram, une sorcière veillant sur elle. Ca m'énerve un peu, j'avoue en être jalouse mais je m'y ferai.
Laet, la Wichalaram en question, et moi veillerons à deux sur elle. Nous avons déjà commencé un travail d'équipe pour trouver les secrets de Dasumia. Mais elle nous cache trop de choses, notamment ce pacte avec la femme ailée que j’ai pas revue depuis.

Velta s'est faite attaquer par des paladins plusieurs fois, Idraktor tente tant bien que mal de la protéger.
Ce soir, un paladin est passé dans la crypte et cela a apparemment énervé Velta. Du coup, elle lui a fait une leçon de morale, et lui, il a eu après ça l'honneur d'affronter Idraktor en combat singulier.
Un combat qui tourna très vite à l’avantage d’Idraktor, il était fier le dragon…
Il repartit sur un dernier avertissement, comme quoi il ne devait plus revenir en ces lieux. Une heure plus tard, il était là avec un autre paladin… Celui ci a attaqué Velta puis Idraktor, puis je pris part au combat et il me mit à terre... A mon réveil, j’ai vu Dasumia, puis mes amis sous le choc...encore une défaite pour Velta, une qui à moi, me remit les pieds sur terre.

Un cauchemar dans les rues de Luskan :
J'ai revu une vieille connaissance, un monstre, celui de mes plus durs cauchemars.
Il m'appelle toujours de la même façon : Je suis encore Gamine et je veux le tuer mais j'ai peur…
Il était à brandir sa hachette quand un garde est venu à mon secours. Ha non, c’était un paladin… Je raconte au garde qui il est et qu'il avait tué mon frère. Le garde a alors ordonné un procès. Mais pas question ! Je le voulais mort mais je ne pouvais pas le tuer, pas en ville. Toutefois j’ai repris la hachette qu'il avait laissée au sol.
Quelque temps plus tard J’ai vu Velta. Elle voulait m'aider à en finir avec cette peur et toutes deux nous sommes allées voir ce porc. Elle m'a aidé à le tuer... C'était la première fois que j'enlevais une vie...

Behlial est parti et ça empire ici, je deviens tellement jalouse que j'énerve Dasumia. Elle a sorti sa lame déjà deux fois par ma faute. Quant à Laet, elle fait tout pour m'énerver. J'ai aussi appris qu'elle aimait Dasumia, sans compter Idraktor qui joue les gros bras devant elle aussi. Mais bon, lui a le mérite de me consoler, tandis que Laet...

J'ai trouvé une nouvelle amie en la personne de Chiana. C'est une elfe qui visiblement c'est perdu alors qu'elle était avec une troupe de voyageurs. Elle me dit qu'ils l'ont laissé toute seule alors qu'elle devait rentrer chez elle. Et maintenant elle ne savait pas comment faire. Mais quelques jours avec elle on suffit pour la décider à mener une nouvelle vie à Luskan. Elle comble en quelque sorte le manque de Dasumia qui semble me fuir... J’ai décidé d'aider cette elfe qui me fait penser à ma mère, du moins du peu de souvenirs qu’il m'en reste.

Quelques jours ont passé sans que je ne voie une seule fois la silhouette de Velta pourtant si habituelle a Luskan. Inquiète, j’ai décidé avec Chiana d'aller voir si elle était dans sa crypte. Nous avons appris alors toutes deux qu'elle avait été assassinée par des paladins et par des bainites.
Je m'en veux de ne pas avoir été à ses cotés pour l’aider...

Dasumia est bien heureuse d'apprendre que Velta est morte.
Behlial est revenu et devant lui je n’ai pas pu retenir plus mon énervement vis a vis de Dasumia. Elle me cache trop de secrets et en plus s'amuse à soupçonner Chiana de complot contre elle. Chiana la pauvre est terrorisée.
S'en est trop, je suis partie avec Chiana décidant de ne plus revoir Dasumia...

J'ai dit à Chiana que je l'aimais et elle a accepté mon amour. En même temps j'aime toujours Dasumia... Alors que s’écoulent des jours heureux avec Chiana je pense toujours à elle...

J'ai appris ce jour que Laet s'était faite kidnapper par des bainites. Connaissant Dasumia je me disais qu'elle allait partir la chercher alors je l’ai suivi. Je l’ai harcelé pour cela, car jamais je la laisserai partir seule vers une mort certaine. Elle fini par accepter mais Chiana m’a suivi aussi car elle ne voulait pas me lâcher non plus. Dasumia l’a pris seule dans un coin et je crois qu'elle l’a assommée…
Dasumia et moi sommes alors parties rapidement en direction de Lorgol. Nous sommes arrivées dans cette citée ou ne règne que sang et flammes. C’est à ce moment que Dasumia s'est effondrée. Elle m’a dit qu'elle avait échoué, que sa Wichalaram était morte et qu'elle devait mourir aussi. Elle a pointé sa lame vers son ventre et j’ai tout fais pour l'en empêcher. De toutes mes larmes j’ai demandé à Dasumia de ne pas me laisser et je lui ai dit que Laet n'était pas morte. Elle ne la pas fait mais j'ai eu la peur de ma vie ce soir la...
Plus tard on est allé voir le marchand d'esclave et on a apprit que Laet allait y passer. S’en est suivit une autre dispute avec Dasumia où je me suis prise une baffe… C'est alors qu'elle ma prise dans ses bras un instant... C'était étrange. Je n'oublierai jamais ce moment là non plus.
Au retour, je suis partie voir Chiana et je l'ai quittée, car c'est Dasumia que j'aime.

Laet a été libérée. Elle semble avoir souffert. Je lui ai offert une couverture la voyant quasi nue sur la neige avec ses soeurs les louves. Plus tard je l’ai revue au camp des louves avec Dasumia et Hassim, un ami des deux. Elle semblait plutôt en forme.

J'ai décidé de devenir la tutrice de Dasumia pour lui apprendre à être plus agile. Nous avons commencé notre première leçon. Je ne sais pas si j'ai été vraiment à la hauteur mais nous nous sommes bien amusées.
Malheureusement nous avons été interrompues par les événements en ville : ses histoires de démons qui apparaissent.

Dasumia me ment de plus en plus, je la vois moins et elle file souvent à Lorgol. C'est a peine si elle a envie de me parler. Je dois l'énerver… je ne sais pas quoi faire…
Tout ça est peine perdue, j'ai l'impression. Je n'arrive plus à lui dire que je l'aime.

Ca y est. Je suis fixée. Elle me la dit dans les yeux. C'est fini...

Je ne sais plus quoi écrire… Je suis trop mal et… *page blanche*

Je suis devenue l’ennemie de Dasumia. Je l’ai cherchée… je lui ai fait du mal. Comment réparer ma bêtise ?! J’ai bafoué son honneur en la traitant de meurtrière et en touchant à son passé… celui qu’elle m’avait confié en toute confiance, comme une amie.
Je vais essayer de récupérer son amitié. C'est tout ce qui me reste. Dieux de Faerun, faites qu'elle accepte mes excuses !!

Tout est arrangé. Dasumia m’a pardonnée. Nous avons partagé une excursion chez le démon Izmaroth. Nous avons eu beaucoup de mal mais grâce à elle je m'en suis sortie… elle m’a même bercée lorsque j'ai eu peur…
Là bas, je n’ai pas pu m'empêcher de lui dire que je l'aimais, sans doute une dernière fois.

A suivre....

Aujourd’hui Marla m’a invitée à boire un verre, nous avons parlé d’histoires de cœur. Son homme l’a lâché il y a quelques temps, sans raisons apparemment.
Au cours de cette discussion elle m’a avoué regarder des femmes et mieux encore elle m’a demandé si elle me plaisait. Je ne peut nier que cette femme m'attire, son coté sauvage peut être.
Nous avons échanger un rapide baiser avant qu'elle me quitte. Après ça, je n'ai pas arrêté de penser a elle, tellement elle me trouble.

Le plus dur a été fait. J'ai parlé de ma relation avec Marla à Chiana et elle ne m'en veut pas.
Nous allons rester amies, malgré que je l’aie abandonnée.
Chiana est sûrement la fille au plus grand coeur que j'ai rencontré de toute ma vie. Je n'oublierai jamais ce que j'ai vécu avec elle.
Je m'y attendais aussi mais Dasumia a dit être heureuse pour moi quand je lui ai appris la nouvelle.

Marla et moi sommes parties en balade dans le nord, vers l’épine dorsale. Nous étions à proximité du pic des aigles quand il nous est arrivé quelque chose de surréaliste sur le retour. Un Dragon blanc est venu a notre rencontre l'air menacent disant que nous avions tuer ses bébés. Il parlait apparemment des dragonnets qui nous avaient attaqués plus tôt.
Il nous a alors menacé et a soudain changé de direction, pour retourner voir les cadavres des dragonnets. Nous avons profité de cet instant d’inattention pour fuir à toute allure jusqu’à Hundelstone.
Heureusement nous l'avons semé mais il ne fallait en parler a personne. J'avais peur qu'on ne nous accepte pas dans la ville après ça car les dragons sont réputés pour être rancuniers et je pensais qu'il allait bientôt nous chercher.
Apres être parti ce réfugier à l'auberge, nous somme aller faire soigner les blessures de Marla (des gelures au visage principalement) par un rôdeur de la bibliothèque d’Hundelstone. Celui-ci m’a promit un ouvrage sur un dragon connu de la région.

Le dragon est repassé au dessus de Luskan… Il nous cherchait, c’est certain… Alors que Marla et moi repartions en direction d'Hundelstone en compagnie de Pai, nous avons entendu des cris draconique : nous étions attaquées du ciel par des projectiles de glace ! Nous nous sommes réfugiées quelque temps sous une grotte, le temps que le dragon s’éloigne.
Nous sommes arrivées à la bibliothèque. D’autres personnes étaient là, dont un mage nommé Ezekiel et le rôdeur de la bibliothèque. Celui-ci me donna un ouvrage, une histoire qui racontait les péripéties de membres d'une expédition, probablement vers le pic des Aigle, la contrée où nous avions rencontré ce dragon.
Finalement nous sommes repartis à la rencontre du dragon blanc avec Ezechiel, Pai, Cassandra la guerriere et enfin Veariulah. Cette dernière était sensée pouvoir nous aider avec ses origines draconiques.
Une fois au pic, celui-ci nous accueillit toujours aussi menacent que la première fois mais il parla bientôt draconique avec Vear. Je ne sais ce qu'ils disaient. Moi, j'avais la crainte de finir geler dans son repère tellement il faisait froid.
Finalement, il nous proposa de l'aider a débarrasser son repère de géants qui occupaient le fond de sa grotte. En échange de ça, il promit de nous épargner. Nous acceptâmes.
Nous avons tué les géants mais cela ne suffisait pas… Le dragon nous avez bien eu, il voulait maintenant nous manger...
Finalement notre fine équipe en vint à bout mais je rentrais de cette expédition toute gelée avec des énormes brûlures et un mal de pied pas possible.

J'ai quelques conflit avec Marla mais tout cela s'arrange vite finalement. Il faut dire que je suis un peu possessive avec elle. J'espère qu'elle ne m'en voudra pas.

J’ai cru perdre Marla aujourd’hui… Elle est depuis peu entrée au bosquet, le groupement des druides et des rôdeurs qui veillent sur les forets de la région. Même si elle n’y a pas de responsabilités, elle est souvent là bas ou quand elle passe à Luskan elle discute avec beaucoup de monde. Aujourd’hui, elle était très occupée et n’avait pas beaucoup de temps à me consacrer. Et au bout d’un moment, quand enfin elle venait vers moi, j’ai craqué. Je lui ai reproché de ne pas se soucier de moi, et de passer pour quantité négligeable à ses yeux… Comme souvent, elle a soupiré et a commencé à vouloir discuter. Mais j’étais en colère et je n’ai pas voulu l’écouter. Mais contrairement aux fois précédentes, elle ne s’est pas accrochée. Elle est partie, disant qu’elle avait déjà assez de problèmes comme ça et qu’elle n’avait pas l’énergie pour régler une énième crise venant de moi. Quand je l’ai vu partir vers le nord, mon cœur s’est serré si fort que je n’ai pu bouger pendant un moment. Finalement, j’ai rassemblé mon courage et j’ai couru dans sa direction. Je l’ai rattrapé au niveau de l’écurie de Luskan. Je pleurais, mais j’ai réussis à lui demander de me pardonner et la supplier de rester avec moi. Quand elle s’est approchée et m’a serrée dans ses bras, je n’ai jamais été aussi soulagée ! Finalement, on a parlé et on s’est réconcilié. Je lui ai dis que je ne pourrai plus vivre sans elle maintenant et je n’ai pas menti…

Je parlais avec Dasumia à Luskan quand tout à coup j'entendis une histoire comme quoi une rôdeuse du bosquet s'était faite attaquer. Un paladin criait à l'aide. Il cherchait un prêtre. Je pensais tout de suite à Marla alors j'accouru au bosquet où je trouvais la porte ouverte.
Marla allait bien mais c'était sa chef Angèle qui était allongée sur l'herbe et qui ne bougeait plus. Le paladin revint accompagné d'un autre homme qui ce prétendait prêtre.
Celui ci s'approcha du corps d'Angèle tandis que moi et d'autres furent invités par Marla à sortir du bosquet. Je l'attendais à la porte lorsque j'entendis des bruits de combats. Inquiète, je criais le nom de Marla.
Marla revint me voir. Elle avait l'air abattue par quelque chose. Je l’ai suivis et à ma grande surprise Angèle s'était faite décapitée par le soi-disant prêtre qui était en fait un disciple de Moandre. Après ce désastre, le corps d’Angèle fut ramené au temple du bosquet par Marla pour une courte cérémonie, puis il fut brûlé dans le cercle druidique.
Ce jour là la nature fut en colère et les animaux attaquèrent les citadins des villes voisines, les cris de loups et d'autres animaux se faisaient entendre de partout. Il fallait arrêter ça. Je trouvais et rassemblais une druide et ses amis au bosquet. Plusieurs druides ce préparèrent alors à une cérémonie sensée faire réincarner Angèle, alors à l'état de cendre, en une personne vivante. Après près d’une nuit de travail, ce fut finalement un succès puisque Angèle repris son apparence humaine.

Tout le monde parlait dernièrement d'un combat qui allait avoir lieu entre Belzac le paladin et un chevalier noir de Baine. J'ai eu la chance d'apercevoir ce combat en suivant Dasumia. En fait Belzac n'a pas eu beaucoup de mal à battre son adversaire. Il a finis le combat avec seulement quelques blessures quand son adversaire était lui par terre.
Ce qui suivit après fut encore une catastrophe provoquée par ce cuisinier nain. Encore lui... Il provoqua Dasumia au sujet de poils sur ses jambes, ou quelque chose comme ça… Elle s'énerva et finit par rentrer dans une rage folle. Je parvins à la maintenir un instant mais je fus déconcentrée par Vear qui me força à la lâcher…
Dasumia s'en est pris alors à moi et à Vear. Finalement elle a fini par être assommée. Décidément, cette dragonne et ce nain font la paire en matière de stupidité. Dasumia fut finalement soignée par le Paladin.

Dasumia est morte... *dessin d'un oeil d’où s’écoule une larme*
Je n'ai pas les mots pour exprimer ma douleur tellement je souffre. En écrivant ses quelques mots, des larmes coulent sur ma feuille....

a suivre...

Enfin une bonne nouvelle : j'ai revue Idraktor. Il est en pleine forme semble t’il, il ma rassurer sur certaine personne que je soupçonnais de traîtrise. Il avait bien donné sa Hache à Hassim ; Laet n'était pas une traîtresse.

J'étais sur un banc de Luskan ; je regardais vers le sud lorsque j'ai aperçu la silhouette de Marla. Elle était dans un piteux état, ses vêtements étaient sales, elle avait vomis. La mine sombre, tremblante, elle me regardait et je ne comprenais pas.
Je lui demandais ce qui lui était arrivé. Elle semblait traumatisée. Elle me suppliait de l'aider. Je la raccompagnais dans une chambre de chez Garfaux. Beaucoup de monde autour de nous ce demandaient ce qui lui était arrivé. Elle ce mit à parler d’une voix tremblante de morts qu'elle avait vue, Dasumia, Aexter et d'autres que je ne connaissais pas.
Finalement, une fois au calme dans la chambre, elle dit que le gens qu’elle avait vu dans ce paysage de désolation étaient des spectres. Apparemment, Marla avait aperçu l'enfer de Cyrick. Elle me raconta avoir vue une Dasumia inconnue, qui comme les autres spectres, accablait les vivants de reproches démoralisants. Je la rassurais en lui disant le fond de ma pensée : tout ça n'était qu'une illusion, Cyrick est le dieu du mensonge et tout ce qu'il montre n'est qu'un mensonge. Toute la nuit je devais veiller sur elle. Elle fit cauchemar sur cauchemar, se réveillant en hurlant ou en pleurant. Je pense que ça ne s'arrêtera pas de sitôt.

Je me suis engagée comme mercenaire aujourd’hui. Mes patronnes sont Wencysia, membre de la guilde commerciale du nord, et Cassandra la guerrière. Dernièrement, je m’embêtais quand Marla était occupée avec ses obligations au bosquet. J’espère que cet emploi me conviendra.

Gorgonza… Les rumeurs disaient qu'il allait se passer des choses dans son antre. Je décidais d'aller jeter un œil. A l'entrée, j’ai trouvé Cassandra. Elle paraissait en bonne forme et m'accueillit avec beaucoup de sympathie, m'invitant dans son fumoir. Un homme ce mit alors à parler ; c'était l'animateur de la soirée semble t’il. Il nous fit part du déroulement de la soirée et nous proposa de parier sur les combats.
Là, nous avions le choix de parier sur les combattants les plus susceptibles de gagner. Je décidais de me prendre au jeu. Derrière la cage se trouvaient deux chiens. Je pariais sur le gros blanc et quelle ne fut pas ma surprise de le voir perdre. A ce moment là je perdis beaucoup d'argent… Puis vinrent des combats plus intéressants : le chien gagnant contre un humain, puis l'humain contre un slaad, puis un elfe contre ce même slaad. Sur ces combats, je gagnais beaucoup d'or.
Puis vint le moment où je décidais d'entrer dans la cage. J'affrontais alors Jerk que j'avais déjà battu dans un combat amical. Celui ci ne fut pas surpris de s'écrouler sous ma rapière. J'arrivais facilement à percevoir ses failles. Il est encore lent le gamin, hé hé !
Mon adversaire le plus coriace fut Wencysia. Toutes deux avions déjà fait quelques joutes ensembles et le combat fut comme toujours serré. Je fini par l'emporter de justesse. Elle m'a juste blessé encore plus que d'habitude.
L'animateur me donna alors un surnom que je ne suis pas prête d'oublier : "la ténébreuse". Plus personne ne voulait me défier. J'étais bien contente… Et là, il me proposa de combattre le légendaire Gorgonza. J'hésitais un moment puis je pris mon courage à deux mains et ma rapière. Quand Gorgonza arriva, mon coeur battait très fort.
Le combat fit rage et il dura longtemps. J'essayais de percer l'armure de mon adversaire mais celui ci contre-attaquait trop vite ; je n'arrivais pas a contourner sa défense. Lui même avait beaucoup de mal aussi. C'était mon heure de gloire jusqu'à ce qu'il s'énerve vraiment. Le reste je ne m'en rappelle pas trop… Je sais juste que j'ai eu très mal et que j'ai perdu.
Peut-être en aurait il été autrement si j'avais eu Marla pour m'encourager. Je me demande où est-ce qu'elle est actuellement et si elle pense a moi…

A suivre...

Au chaud au cimetière