Attention, le Online peut amener à des troubles graves

Une Britannique a engagé une procédure de divorce à cause des infidélités de son mari dans le monde virtuel Second Life, rapportent les médias britanniques vendredi.



Amy Taylor, 28 ans, avait rencontré son mari David Pollard, 40 ans, sur internet en mai 2003 et s'est installée à son domicile en Cornouailles (sud-ouest de l'Angleterre) six mois plus tard.

Les avatars des deux mordus de Second Life -- Dave Barmy et Laura Skye, des versions plus jeunes et beaucoup plus minces que les vrais époux -- étaient aussi en couple dans le monde virtuel.

Mais un jour après une sieste, Amy Taylor a eu le coeur brisé en découvrant le personnage de David Pollard en pleine action avec une prostituée virtuelle sur Second Life.

"Je suis devenue folle, j'étais tellement blessée. Je ne pouvais pas croire ce qu'il avait fait", a déclaré Amy Taylor à la chaîne de télévision Sky News.

De son côté "il ne voyait pas le problème et ne comprenait pas pourquoi j'étais si mécontente".

Le couple s'est finalement réconcilié, s'est marié en juillet 2005 pour de vrai et a organisé un fastueux mariage virtuel sur Second Life.

Mais Amy Taylor, qui continuait à avoir des doutes sur la fidélité de son mari, a engagé une détective virtuelle pour le tester.

Puis, elle a surpris l'avatar de son mari "en train de faire un câlin à une femme sur un canapé". "Cela avait l'air vraiment tendre", a-t-elle observé.
Le jour suivant, Amy Taylor a entamé une procédure de divorce qui doit être prononcé la semaine prochaine.

Selon le Daily Telegraph, David Pollard est fiancé à son amante virtuelle américaine qu'il n'a jamais rencontrée.

"J'avais cette relation en ligne avec cette fille en Amérique. Il ne s'agissait pas de cyber sexe ou rien de ce genre. Ce n'était rien de très grave mais quand Amy l'a découvert, elle est devenue folle", a indiqué M. Pollard au journal local Western Morning News.

La jeune femme a reconnu avoir été déprimée pour un temps mais elle a depuis rencontré un autre homme... en jouant au jeu de rôle World Of Warcraft.

------------------------------------------------------
Nota bene : rencontrer un Woweur, c'est déja pas de bol, mais en plus à la veille de la sortie de la nouvelle extension ...

J'ai rencontré ma copine a une fete en vrai....c'est afreusement démodé. J'ai honte.

n'empêche... cette histoire... ça me fait peur.

*va se réfugier près de son homme qu'elle a aussi rencontré de façon démodée, pour se rassurer...*

Bah 2nd life, c'est grave.. grave.

Le pire, c'est que je connais irl un mec qui est une prostituée sur 2nd life. Et qui gagne du fric en plus.

*croyais a un hoax *
*se ballade 10 minutes avec quelques mots clé puis hallucine ...*

grmpf...

C'est vrai que ça fait peur mais faut pas oublier que ça reste des cas assez rare. Les médias veulent du hors du commun, ils en profitent pour en rajouter des tartines.

Mais c'est vrai que ça fait tres peur... Sur la connerie humaine, mais si on devait encore s'etonner de cette dernière...on en aurrai pas finis.

Ce que je trouve bête dans ces news, c'est qu'apres les gens vont en faire des généralités.

Par contre je pense que la femme devait être en pleine crise mentale pour se lancer sur WoW et en plus rencontrer quelqun... Elle est assez... pertubée du bulbe...

Lyaz a écrit:

n'empêche... cette histoire... ça me fait peur.

*va se réfugier près de son homme qu'elle a aussi rencontré de façon démodée, pour se rassurer...*

N'oublie pas d'ou je vous connais tous les deux ^^ Du net!

ils parlent pas de thérapie dans l'article

Je m'apelle Amy Taylor ...




xD

Lea Andersteen a écrit:

Lyaz a écrit:

n'empêche... cette histoire... ça me fait peur.

*va se réfugier près de son homme qu'elle a aussi rencontré de façon démodée, pour se rassurer...*

N'oublie pas d'ou je vous connais tous les deux ^^ Du net!

nuance.. tu connais Draven du net...

La même personne qui m'a présentée à Draven nous as présentés XD
Et je ne connais même pas cette personne grâce au net...

Par contre, on s'est rendus compte après qu'on fréquentais les mêmes sites oui :p

N'importe quoi peut amener des troubles graves.

Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage.

Je connaissais une variante de celle là,

Une femme jouant a un "jeu role en ligne virtuel" rencontre un homme via le jeu et ils s'épousent virtuellement. Aprés quelques mois, elle s'apercoit que son nouveau mari virtuel, la trompe dans le jeu avec une jeune américaine. Elle décide de le tuer virtuellement, elle se connecte sur son PC et via ses connaissances en informatiques détruit son compte totallement ce qui a pour effet de tuer virtuellement le personnage du joueur.

Le joueur qui a perdu son compte dépose plainte pour meurtre virtuelle.
La femme a été comdamnée pour piratage informatique mais un débat a été lancé sur le lien qu'il y a entre un avatar virtuelle représentant une personne (avec attachement emotionnelle) et la personne réelle afin d'estimer l'eventuelle préjudice moral qu'a subit la personne.

Un jour le meurtre virtuelle sera passible de prison ferme dans la vie réel (bonne chance pour les morts RP )

Tout dépend ce que l'on condame, là, c'est la malveillance (qui s'exprime n'importe où)

En fait la question qui se pose c'est la virtualité de l'acte.

Tuer quelqu'un qui n'existe pas en sachant que cela affectera quelqu'un reste une aggression psychologie.
Maintenant, savoir si l'addiction de ce type est considéré comme une pathologie, donc, savoir si ça relève de la psychiatrie.

La question est interessante, mais les les circonstances sont le plus souvent consternantes.

dans le genre, il y a aussi, Prison réelle pour vol virtuel ..

http://www.lesechos.fr/info/inter/4650654.htm

Spoiler:

et encore un

Spoiler:

http://www.pcinpact.com/actu/news/46817-paysbas-biens-condamnation-vol-virtuels.htm?vc=1


En prison pour avoir tué son mari virtuel
http://www.20min.ch/ro/multimedia/stories/story/14557048

Spoiler:

pour ce que cela interesse de creuser la question :

http://www.legalbiznext.com/droit/Vol-virtuel-Condamnation-reelle

http://memoireonline.free.fr/11/08/1618/La-propriete-dans-lunivers-virtuel.html
(mémoire d'une 50aine de pages sur la question, en hardcore juriste)

Faut comparer ce qui est comparable hein. Le droit japonais n'est pas le même que le droit français, pas plus que le droit néerlandais. Après les questions de biens immatériels, c'est passablement compliqué...

Sinon en France, je pense pouvoir avancer sans risque d'erreur qu'on ne peut pas faire de prison pour un "meurtre virtuel" : c'est pas défini dans le Code Pénal, y a aucun texte de prévu pour, on applique un principe de droit pénal (pas de peine sans loi en gros) ===> donc on risque pas de prison pour la mort RP, ouf.

Après, pour ce qui est de l'action civile...je saurais pas dire s'il y a un préjudice moral...ça me semblerait pousser la logique du préjudice moral dangereusement loin...

Lyaz a écrit:

Lea Andersteen a écrit:

Lyaz a écrit:

n'empêche... cette histoire... ça me fait peur.

*va se réfugier près de son homme qu'elle a aussi rencontré de façon démodée, pour se rassurer...*

N'oublie pas d'ou je vous connais tous les deux ^^ Du net!

nuance.. tu connais Draven du net...

La même personne qui m'a présentée à Draven nous as présentés XD
Et je ne connais même pas cette personne grâce au net...

Par contre, on s'est rendus compte après qu'on fréquentais les mêmes sites oui :p

Moi je vous connais tous trois via le net... Alors qu'on habite la même ville... Le truc je pense c'est que dans les rencontres virtuelles (amitié, amour, tout ça) faut vite voir la personne en vrai pour pas rester sur une image virtuelle idealisée.

De toute façon le Net ouvre tout un vide juridique qu'il faudra bien combler.

Ceci dit, il ya dejà des règles comme la confidentialité, le droit d'auteur etc.. (CNIL : Commission nationale de l'informatique et des libertés) Mais ça reste encore assez peu développé encore et beaucoup de cas feront jurisprudence.

Je trouve que c'est un phénomène interessant.

La CNIL a vu son rôle décroître contrairement à ce qu'on croit. Avant fallait un avis conforme, maintenant...sans doute un complot pour faire passer le fichier EDVIGE comme dirait l'autre. 'Fin bref.

Sinon le vide juridique ça n'existe pas. Pour ce qui est du net, masse d'anciennes lois y sont applicables (pour la liberté d'expression notamment...et autres diffusions d'images prohibées (pédophiles etc)).

Le droit n'a pas vocation à s'appliquer à tout.

Je préférerais très sincèrement que le droit ne s'étende pas à toute la sphère virtuelle, et qu'on ait pas une profusion de lois nouvelles (qui seront, à tout les coups, écrites avec les pieds et contradictoires).

Je crois sincèrement qu'une bonne partie d'internet peut se réguler de lui-même sans l'intervention du droit. Après faut punir les atteintes à l'interêt général, mais sérieux, la "mort" d'un tas de pixel n'y porte pas atteinte et il n'est même pas certain que ça porte véritablement atteinte à un interêt particulier...

Après y a le cas particulier des jeux où "l'équipement" est payant. Certes les objets virtuels sont...virtuels, mais l'argent, lui, est bien "réel" (pas vraiment en fait mais on va faire comme si ). Bref, y a une grosse question à se poser : ça serait celle de la propriété virtuelle. Et va sérieusement falloir se méfier des dérapages du droit sur cette question : si on donne à la propriété virtuelle la même valeur que la propriété "réelle", les joueurs de roublards pourraient être théoriquement punis irl...

Depuis l'avènement du jeu virtuel.. a mon sens ce genre de situation était prévisible...ou du moins ont s'y attendait..c e n'était qu'une question de temps.

Des histoires atroces yen a à la pelle. Récemment une jeune fille de 14 ans retrouvée morte parce qu'elle avait collé son adresse sur un blog. La Loi va moins vite qu'Internet, les parents également.

La loi doit interdire aux jeunes de moins de 15 ans de pas mettre leur adresse sur leur blog? Faut arrêter de se tourner vers la loi au moindre truc qui va pas (même si ce moindre truc est le meurtre d'une fille de 14 ans). La vérité c'est que dans 90% des cas les lois existantes sont suffisantes, "tout le reste n'est que littérature"...enfin effets d'annonce quoi. Le problème n'est pas la loi mais l'utilisation qui en est faites, et les moyens mis à disposition pour l'appliquer.

Ca me rappelle la loi sur le numérique (j'ai oublié son nom exact)...déjà modifiée plusieurs fois...à part ça c'est une "très bonne loi", incompréhensible, qu'on doit modifier car incapable de s'adapter et inadaptable, à part ça c'est très bien. On crée des lois bidons écrites sur un coin de bureau au moins d'août, qu'on modifiera 20 fois...ce qui permettra d'annoncer 20 fois "des avancées historiques" et ça donnera l'illusion qu'on "agit".

Bref, internet pose de très nombreuses interrogations, mais il faut surtout éviter les faux-problèmes et l'émotion sur de tragiques faits divers qui 95% du temps permet de faire passer des choses inacceptables dans l'indifférence générale (les larmes, ça brouille la vue, c'est bien connu).

Flashouille a écrit:

Sinon le vide juridique ça n'existe pas. Pour ce qui est du net, masse d'anciennes lois y sont applicables (pour la liberté d'expression notamment...et autres diffusions d'images prohibées (pédophiles etc)).

Je plussoie mon confére sur l'absence de vide juridique dans l'internet, qui comme toute expression de l'activité humaine à vocation à se soumettre au regard de la Justice sous l'aune de la Loi.

L'intérêt de se pencher sur la valeur de "biens immatériels" n'est pas nouveau, car qu'est ce qu'une idée, une invention, qui ont par le passé prouvé qu'elles étaient protégeables par le Droit Français.

Allez donc dire à M. Pascal Négre, et son avocat, le redoutable Maître Soulier, qu'une série de 0 et de 1, ne sont pas succeptible d'appropriation, et de vol, et vous serez bien reçus ...

Quand au préjudice moral, c'est au juge souverain de l'apprécier, et sans nul doute qu'il prendra en compte l'impact réel des actes immatériels, car il sait aussi apprécier la valeur du préjudice moral de mots, n'est ce pas d'actualité ?

autre actualité brulante, la création d'un site de signalement de l'ensemble des infractions, crimes et délits commis sur internet, alors que jusqu'alors uniquement cela portait sur le signalement des sites à caractère pédopornographique .

On notera que sur le site www.internet-signalement.gouv.fr, on peut signaler des faits de :
Pédophilie ou corruption de mineur sur Internet

constaté :

En jouant à un jeu vidéo en ligne

il faut donc redoubler de prudence et appliquer les régles du serveur à la lettre, la responsabilité de notre sympathique hébergeur et des anims/dm étant en ligne de mire de parents potentiellement outrés, à juste titre.

LIEN

C'est juste triste...

Pour en revenir sur l'article de début, faut voir aussi d'où çà vient.
Les deux journaux britanniques cités sont loin d'être des références de "quality papers" (j'entends pas là Times, Independent, Guardian)
Ils font leur beurre sur des histoires à deux cents le caractère, et s'adressent à une couche de la population qui peut être assez crédule et avec des oeillères culturelles. Ce n'est en rien un dénigrement, mais un fait, cette presse s'adresse à des gens en manque de sensation qui cherchent le commérage.

Donc si dérive juridique et mic-mac IRL/virtuel il y a, c'est monté en épingle par des journalistes qui sont à la recherche de n'importe quoi pour publier et pouvoir vivre de leur article.

Maintenant, pour les deux personnes cités, je vais jouer mon machhiste de base :
Lui n'a rien vu de plus qu'assouvir un fantasme sans risque - se taper une prostituée d'abord et avoir une maitresse d'autre part.
Elle doit avoir un complexe monstre et une peur panique de l'autre, et ces jeux à tissu socio-virtuel (ou virtuo-social au choix) lui permet de passer outre, et d'avoir l'impression d'avoir une vie ordinnaire.

On est tous plus ou moins dans ce moule - surtout si l'identification avec l'avatar est trop poussée. Tout va dépendre de notre équilibre IRL et des activités annexes.
NWN c'est un jeu, WOW aussi, mais 2nd Life..... c'est un truc pour schyzos çà.

Tout à fait d'accord avec Ruff et d'une certaine manière cela me renvoie à l'animation d'hier soir.
Nos rêves, nos fantasmes, nos mondes imaginaires doivent rester intimes. Personne ne doit y pénétrer car cela reste virtuel quoi qu'il arrive, et cela n'a aucun sens dans la réalité, cela n'existerait pas, cela ne se produirait peut être jamais.
Juger quelqu'un sur ses "intentions", ses pensées, son esprit, même si c'est pas jojo, c'est pour moi une erreur. Nous avons tous des pensées crades, est ce que ce sont pour autant des désirs? Est ce que cela a un sens? En tout cas ce sens n'est pas si évident.