[Validé][Roublard/MDOM][N]Bhorund*Gor-Gorm*

Nom du compte joueur forum : babar
Nom du compte joueur module : babar147
Nom du perso : Bhorund *Gor-Goram*
Race : Nain
Langues: nain, commun, roublard
Age : 170 ans
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : roublard 15/mdo10
Description physique : Nain de taille moyenne, avec une grosse barbe noire/grise,le teint assez halé, rarement habillé avec des couleurs eclatantes, il privilegie le sobre pour la discretion. Il demeure assez vif et à l'affut de tout, il est très malin et réfléchit avant d'agir.

Caractéristiques :
FOR : 14
DEX : 16
CON : 14
INT : 14
SAG : 10
CHA : 8





Bhorund est aujourd’hui un nain qui arrive bientôt a l’apogée de ses capacités.

Fils d’un fou de guerre nommé Thorund Dent-Cailloux, il apprend l’art de la négociation grâce a son oncle Brund, lui, marchand et artisan mineur de la cité. Lorsque Bhorund sort du foyer familial, il est alors animé d’une curiosité peu étonnante pour le marchandage vu le milieu violent et pratiquant dans lequel il grandit. Sa famille vit pour Clangeddin et le jeune nain fut bercé dans la violence et la rage que développe son père ainsi que ses frères. Plus distant des dogmes du clan malgré leur volonté d’en faire une « brute sanguinaire, arracheuse de mâchoires de trolls » comme ils le disaient, le jeune nain s’écarta donc de la voie que les dieux lui ouvraient pour trouver la sienne.

Proche de son oncle il le suivait partout dans les profondeurs de sa cité natale : Mhor-Garak.
Tout deux, cherchèrent les filons les plus précieux que Dumathoin voudrait bien leur offrir, pour cela, l’oncle du jeune nain lui enseignait quelques petites astuces pour assurer sa sécurité. Les premières leçons furent données sur la fabrication de pièges car malgré tout l’honneur qu’un nain doit arborer, le piège, instrument de fourberie, peut s’avéré extrêmement utile pour retarder ses adversaires voir même les arrêter définitivement. Le nain apprit donc en quelques jours a confectionner des pièges d’une puissance moyenne grâce aux différents composants qui lui avait offert Brund, mais surtout à les placer correctement pour exploiter leurs efficacité car « un piège mal placé est un piège perdu qui risque de se retourner contre soit » disait l’oncle nain…
D’autres leçons furent enseigner par l’oncle comme sur l’art de la fuite digne du dieu marchand et non celle de l’exilé, la nuance existe en effet… la fuite est quelques chose qui doit être enseignée mais qui doit être appliquée que dans certains cas, le nain réapprit, car c’est une leçon qui est répété sans cesse aux jeunes nains qui sortent du foyer, qu’il ne devait donc jamais fuir un adversaire à sa taille, fuir le nombre si la mort était certaine, et enfin combattre jusqu'à la mort mais ingénieusement si l’honneur du peuple nain venait à en dépendre.

Mais malgré tout l’amour que portait Brund à son jeune neveu il lui fit comprendre que les profondeurs de Mhor-Garak n’étaient pas faites pour un nain tout juste sortit du foyer.
Bhorund affecté par la décision de son oncle se morfondit pendant des mois sur les filon de fer du haut de la mine et cognait, encore et toujours plus fort pour oublier le sentiment de faiblesse qu’il portait désormais en lui. Réduit donc à la vente du minerai de fer en compagnie de son oncle dans les cités voisines, il apprit à connaître les montagnes, s’y ressourcer pour étouffer la rage qui bouillait à l’intérieur du jeune nain et s’y entraînait régulièrement pour devenir un fier guerrier .

Mais voilà que trois jours avant la célèbre fête en l’honneur de Clangeddin, les mines profondes furent attaquées par des hordes de goblins, habituellement ils ne passaient pas les remparts installés au fond des mines mais cette fois les protecteurs tombèrent face au puissant chaman qui dirigeait la horde.
Bhorund connaissant ses maigres talents de combattant prit la décision de descendre avant sa famille qui était alors en train de s’équiper des puissantes haches lourdes afin de réduire les peaux vertes en petits bouts.
Le nain alors âgé d’à peine 60 ans n’avait guère de solutions que de se faire discret et de passé au travers des premiers tirailleurs goblins pour observer le gros de la bataille.
Chose faite, non sans peine, il remercia mille fois ses ancêtres de lui avoir conféré cette connaissance de la pierre qui lui avait permit de se fondre dans la masse et éviter tout éboulis suspects qui lui aurait sûrement coûté la vie.

Voilà qu’il dominait alors la bataille, seul sur une hauteur au milieu de la mine, il observait…après quelques minutes de réflexion fouillant ses affaires pour trouver une idée, en voilà une qui lui vint. Le nain déterminé attrapa un fine lame qu’il avait habilement négocié contre un peu de minerai, puis caché dans un trou il confectionna ce qu’on pourrait appeler un piège flamboyant… a partir de fines ficelles, de feu alchimique ainsi que de petites pointes, le piège était fin prêt !

Il sortit du trou et tomba nez à nez avec un goblin armé jusqu’aux dents, oui, oui, jusqu’aux dents, une lame une rondache et un espèce de tuyau relié à un sac qui lui permettait de cracher de l’acide.. a ce moment là Bhorund comprit ce que toute sa famille lui affirmait qu’elle ne connaissait pas, un sentiment désagréable pour la première fois : la peur.. le frisson qui lui parcoura l’échine voyant le goblin baver face à lui, le fit tomber dans le trou, prit de panique il s’arrêta de respirer, se colla au fond du trou et lorsque la lame du goblin qui descendait apparut, le jeune nain s’estompa, il disparaissait… Plus aucuns bruits, le goblin face a lui le regardait, le nain apeuré était tétaniser mais ne comprenait pas, le goblin ne le voyait pas, le nain n’entendait plus les cris qui venaient de la mine, le calme était établit, mais, comme une force l’attirait dans cette noirceur qui l’entourait, il ressentait ce que les Solinors lui avaient apprit à l’écoles l’attirance du malin, mais malgré tout il ne bougea pas, surmonta presque sa peur le temps que le goblin désemparé remonte se grattant la tête… puis dans un souffle presque interminable et des sueurs de panique le bruit se fit assourdissant d’un coup d’un seul le bruit revenu, le nain réapparaissait… dans l’affolement le nain sortit du trou pour égorger le goblin qui lui tournait le dos, et au moment ou le nain déchira la gorge du goblin, Brund se tenait face à lui, la lame de la peau verte dans le ventre, la bouche bavant le sang, le dernier râle était alors proche, Brund attrapa son sac dans un cris de douleur et le jeta vers son neveu et lui disant :
« Je ne sais pas comment tu t’es caché , mais si tu as réussis une fois tu peux le refaire, là dedans il y a des pièges, sert toi en pour le chaman, sans lui les grobis sont perdu... »
Après ces mots le dernier râle arriva, et la flamme qui brillait dans les yeux du vieux nain s’éteignit, Bhorund lui ferma les yeux et le couvrit de sa cape,regrettant de n’avoir jamais parler a son oncle de ce changement qui opérait en lui depuis déjà quelques années.
Il repensait alors à ses premiers mouvements, si étranges, qu’il avait ressentit lors de la fête de la bière deux ans plutôt…
Assis sur un tonneau en compagnie d’autres nains, frappant leurs chopes qui se vidaient les unes après les autres, les nains riaient dans une ambiance chaleureuse. Bhorund se retira un instant, puis lorsqu’il revint, une ombre immense bougeait sur le mur, elle le surprit, il s’arrêta un instant pour l’observer, elle l’impressionnait, il s’avançait pour observer le nain a qui elle appartenait, Bhorund se mit à sourire lorsqu’il le vit, petit frêle, avec une courte barbe, il aurait pu ressembler à un bébé nain voir une jeune naine… amusé le nain fit demi tour pour retourner voir l’immense ombre comme attiré par celle ci, il s’approchait alors pour la toucher lorsqu’un prêtre du dieu marchand d’une rare discrétion posa sa main sur l’épaule du jeune nain et lui dit : « regardes ce mouvement si gracieux, tu as pu voir a qui elle appartenait,, voilà maintenant un moment que je t’observe, elle t’as surprit, ne trouves donc tu pas cela étrange qu’un etre si petit puisse faire ressurgir une telle chose… ? » Bhorund s’interrogeant sur les paroles du prêtre restait totalement muet…
« T’as réaction ne m’étonne pas tu sais, saches que ton ombre n’est autre que l’opposé de ce que tu es, tu développe inconsciemment des talents que tu ne soupçonnes même pas, concentre toi sur les ombres et imagines n’importe quoi avec elles, mais garde toujours une distance entre elles et toi, elles sont dangereuses » finissait le nain avant de se retirer, tirant une capuche d’un noir de jais frissonnant…
Après ces paroles qu’ils trouvaient douteuses au début, Bhorund intrigué et ressentant un besoin de proximité avec les ombres, se mit a développer une certaines concentration et une réelle admiration a leur égard. Il développa doucement mais sagement, suivant les conseils du prêtre, un certain pouvoir qui restait jusqu’alors mineur… de simple mouvements qui ne sortaient pas de leurs plans
Les paroles du prêtre de vergadain se répétant, il partit pour accomplir la dernière volonté de celui qui lui avait tant apprit, autant dans le bonheur que dans la douleur…

Après avoir observer les mouvements des assaillants , le jeune nain installa des pièges sur le chemin du chaman…mais le puissant entropiste brandissant une torche, meneur des peaux vertes aperçu le jeune nain à l’œuvre et ordonna à ses « soldats » de l’attaquer, le nain paniqué essaya de prendre la fuite, perdit sa fine lame, et courant sans réfléchir ce retrouva acculé dans un cul-de-sac, face à deux goblins ainsi que le chaman qui les suivait…Les rires strident des peaux vertes voyant le nain piégé, rendit Bhorund fou de rage, peut-être enfin ressortait cette violence qu’il avait tant voulu enfouir au plus profond de son être jusque là…
La lame perdue du jeune nain était au sol pointé vers le talon du chaman, Bhorund la fixait et ne savait comment agir, tendant les bras à la mort, persuadé que sa fin était proche il fixait l’ombre du chaman qui tenait la torche, l’ombre en outre-terre était inexistante et il la fixait comme si c’était elle qui allait tout changé..
Bhorund pensant alors au prêtre de Vergadain et a ce qu’il savait desormais faire depuis deux ans maintenant, ferma les yeux après avoir regardé pour ce qu’il croyait être la dernière fois ces maudits goblins, et imagina le scénario dont il aurait rêvé, l’ombre du chaman se retournait contre celui par lequel elle semblait être dominée, attrapant la fine lame du nain et éventra celui qui lui ressemblait tant, la lame retombant, l’ombre du chaman se transforma en l’ombre de bhorund…
Un des goblins regardait le nain qui semblait apaisé, les jambes croisé, le dos contre la paroi rocheuse le nain pensant, semblait inoffensif..
Un cri de douleur se fit entendre les deux goblins se retournèrent, le chaman était éventré, la lame du jeune nain était désormais face au chaman étendu de tout son long sur le sol, et l’ombre du chaman ressemblait étrangement à celle d’un nain…
Le nain était face aux deux goblins , les yeux toujours fermés mais un sourire se dessinait sur ses lèvres, l’ombre de Bhorund n’était plus à coté de lui…Dominé alors par les ombres bhorund ne contrôlait plus son talent, le prêtre avait raison, le jeune nain poussé dans ses retranchements était devenu la victime de son ombre, l’ombre du nain aurait pu être qualifiée de maître des hommes, le nain avait rompu la distance qui le séparait du danger pour se sauver la vie… l’avait il voulu ou est-ce l’instinct qui avait agit ? Les ombres ne voulant pas encore de lui, lui avait laissé l'opportunité de retrouver sa pleine liberté, le nain réouvrit les yeux, le coeur battant violement,transpirant mais vivant et libre...
Il n'empeche que les goblins prirent la fuite, le chaman mort, les goblins hurlèrent et commencèrent à se désorganiser, les puissants guerriers nains n’eurent plus qu’a finirent le travail.

La bataille terminée, la fête en l’honneur de Clangeddin ne prit que plus de valeur aux yeux du peuple vigoureux, les Alaghors bénirent bon nombres de haches durant cette fête et bien des tonneaux furent vidés par le peuple assoiffé…

Bhorund comme à son habitude venait parler aux Alaghors, cette fois, de ce qu’il s’était passé lors de la bataille, puis de cette histoire avec le prêtre de Vergadain dont il apprit le nom : Garak, maitre des ombres et fondateur de la cité de Mhor Garak.Les prêtres du dieu de la guerre envoyèrent le jeune nain auprès des Solinors, gardiens des foyers et prêtres du forgeurs d’âme afin qu’ils soit d’abord testé puis protéger, s’il présentait de réelle capacités, des maudits abbathoriens qui pourrait exploiter ce don a des fins peu glorieuses et rendre le jeune nain dépendant de l’exilé du Mordinsamman : Abbathor .
Le fils des fous de guerre réussis le teste des Solinors, car comme les sages prêtres l’avaient deviner c’est dans un cas de peur ou de panique le plus intense possible que ce don faisait surface en ce nain et le protégeait presque inconsciemment…

Bhorund, sous la tutelle des sages prêtres de Moradin reçu un entraînement très poussé, pour développer cette capacité à passer dans le plan des ombres qu’il possède afin de le mettre au service du bon et le plus loin possible du malin.
L’éducation des Solinors lui apprit qu’il ne fallait pas qu’il passe trop de temps dans ce plan sous peine d’y rester à jamais et de devenir un véritable ombre, chose qu’il avait connu face au chaman, alors qu’il était devenu la victime des ombres et qui serait comme devenir une âme en peine pour les prêtres du protecteur. En revanche il lui recommandèrent un entraînement quotidien afin qu’il maîtrise ce don à la perfection, pour cela le nain âgé d’un siècle à cette époque continua à dresser les ombres dans les montagnes, à communiquer avec elles dans la cité, et tisser des liens avec ces « créatures » pour qu’elles n’est plus aucuns secret pour lui…
Porté par son courage, et reconnu par sa famille et sa cité comme un nain d’exception il prit la décision de former son clan sous le nom de Gor-Goram, qui signifie « la maligne bête sauvage » , comme le veut la tradition lorsqu’un nain ne suit pas le métier de son père.

Marchand et maître éclaireur de son clan, à la réunification pour former la forteresse du Drim il voua allégeance au Roi et fondateur de Karhak Drim en s’engageant dans l’armée : il est aujourd’hui sergent des ombres des roches, agé des 170 ans, et il rencontre enfin les autres races qu’il apprend à connaître petit a petit, ses premiers pas à Luskan puis à Padhiver ont été très formateurs et l’évolution de ses talents risque d’être impressionnante dans ce nouveau monde.

d'abord merci de t'occuper de moi

Up: en rouge les modis apportées

donc j'ai essayé d'amener un peu plus de cohérence, en revanche quand tu me demande sur la maniere et l'apprentissage de l'hébétude des ombres j'avoue pas trop savoir comment aborder la chose ni trop connaitre la source de ce pouvoir si tu pouvais m'eclairer
j'ai l'idée pour les esquives et les reductions de dégats mais je voudrais faire un paragraphe spécial pour l'apprentissage donc j'attend tes lumieres

merci encore

Les deux courtes pattes étaient sur les pavés du port en construction de la cité des voiles.
Le premier quartier humain visité par le nain…Intrigué par la sociabilité des humains mais montrant une méfiance presque démesurée à leur égard, le nain observait sans cesse et repérait déjà les coins qui allait lui être utiles. Le nain entra dans la première taverne qu’il aperçut, s’assit, dos a un mur buvant une bière soit disant fameuse… -mais dont je vous passerai les commentaires- Il fit la rencontre de quelques gredins humains qui pourrait s’avéré bien usables le moment venu, dont un qui avait de quoi fournir un régiments en pièges et autres gadgets de fourbes.

Le nain, la bière fini, la taverne visitée, prit donc la direction du quartier commerçant, ou il examina rapidement les marchandises et passa au comptoir de ses cousins afin de faire une prière au dieu marchand : Vergadain.

Le nain agenouillé face à l’autel , observait du coin de l’œil, son ombre qui était à ses cotés, et dans une vive mais intense concentration la fit se dresser puis disparu dans l’ombre de l’autel. Des paroles étranges résonnaient dans la pièce, le nain parlait en fait dans le plan des ombres, ses paroles en étaient donc totalement déformées par les plans et apparaissaient être un charabia sans nom pour toute personne l’entourant. Bhorund se rapprochait de plus en plus de son ombre, le voile de la méfiance disparaissait peu à peu, et encore une fois il allait proche de la limite qui le séparait de celle qui lui ressemblait tant… mais alors que l’ombre du nain se rapprochait presque dominante, la concentration du petit être barbu s’intensifia, la sueur coulait sur son front, ses bras tremblaient mais l’équilibre semblait être trouvé, le nain apparaissait entouré par son ombre, mais l’esprit du nain semblait rester dans le plan noir. D’une agilité impressionnante il dégaina sa lame, et fit quelques mouvements à une vitesse excessive, léger, le nain ne semblait plus être ralentit par l’air qui l’entourait et comme si il avait un temps d’avance sur tout, il rattrapa une pièce qui tombait de l’autel avec une aisance déconcertante. Mais soudain, alors qu’il tendait le bras, la lame tomba au sol, le nain épuisé heurtait le sol violemment, et l’ombre qui l’entourait disparaissait après la chute.
Epuisé mais surpris le nain essoufflé ne ressentait aucunes douleurs de sa chute pourtant violente.. l’ombre l’aurait elle protégée ?
Intrigué par cette question le nain se remit a prier, posant ses questions au dieu marchand, lui, brillant par sa connaissance dans le Mordinsamman pourrait sûrement le conseiller.

Après une journée de jeune à prier pour apprendre sur lui même, Bhorund après une bonne bière et un bout d’ours rôtis, prit la décision de filer dans les alentours de Luskan afin de tester les nouvelles techniques qu’il développait face à des bêtes sauvages, elles qui ne l’épargnerai pas.
Perché dans un arbre près de l’ancien cimetière de Luskan il fit une sieste afin de digérer et de se reposer convenablement avant de reprendre ses efforts.

Une heure et demi passée à dormir agacé par les sangliers il décidait d’en faire ses premières cibles.. fabricant un piège adapté a la hauteur de la bête pour se rassurer, composé de pointes le nain attendait le levé du jour.
Le soleil apparaissant sur la cime des arbres Bhorund rangea sa lame puis dans une belle acrobatie digne d’un cabot, il lança une fléchette dans le cuir du sanglier, qui dans un couinement se retourna et chargea la nain. Le petit barbu ayant prévu les faits et déjà quelques peu concentré intensifia sa volonté et comme près de l’autel , l’ombre de Bhorund l’entourant pour créer l’équilibre, le nain avait alors décuplé sa vitesse d’exécution par une anticipation hors du commun et avec cette nouvelle technique, se jouait du sanglier qui fini par se calmer se voyant inoffensif face a l’anticipation de l’ombre naine face a lui.
Cette fois le nain ne tomba pas dans le piège en écartant l’ombre de son corps il évitait ainsi l’épuisement, et pouvait se concentré sur l’idée qui lui vint pendant ses prières la veille : prenant du recule face au sanglier désormais calmé, il fixa l’ombre du gibier, la fit se dresser et lorsque le sanglier se mit à couiner prit au dépourvu, le nain d’un geste rapide et affirmé fit bondir l’ombre sur le cochon, l’hébétant, ainsi la bête devenait la cible de la fine lame d’un nain qui après un jeune d’une journée et après un rapide repas avait encore faim !

PS: merci pour l'info sur l'hébétude je continue alors (possible de prendre quelques lvl de mdo IG si oui combien?)
Merci encore

non pas terminé, loin de là même! Il me semble que ce genre de classe vont vers une évolution constante en tout cas c'est ce que je compte faire mais c'etait juste pour savoir si j'avais le droit a un ou deux lvl de mdo mais oki pour les levels je bouge plus (jsuis lvl 12 roubl) la suite arrive bientot de toute façon

merci

Le sud et la raison

Le voyage continuait… Bhorund avait reçu ordre de rejoindre la cité des artisans pour rencontrer certains de ses cousins…
Il considéra ce voyage comme un sorte de pèlerinage, la route allait être longue et il aurait tout le temps pour faire évoluer encore sa maîtrise des ombres.

Armé d’une fine lame que le général lui avait offert , de quelques pièges qu’il avait confectionné plus tôt dans la journée, et d’un bon sac de rations de survie composé de diverses portions de gibier, et de plusieurs gourdes de bière, le nain finit par se mettre en route.

Sur les sentiers menant au sud , le nain aux cotés de son ombre avançait a pas déterminés. Une journée de marche s’écoula dans des conditions idéales, mais le soleil commençant a se coucher, le nain se fit un abris de fortune au beau milieu d’un chêne large et feuillu, pour y passer la nuit. L’abris terminé il prit quelques précautions au bas de l’arbre avec un piège relativement puissant composé de pointes finement taillées et d’un filet en toile d’araignée. -autant dire que la solidité des mailles est irréprochable- Le nain s’étendait alors sur la branche et après un bâillement digne d’un ogre il s’endormit.

Les rêves s’enchaînaient rythmés par la respiration du petit barbu, lorsque tout à coup, des crissements de feuilles lui firent ouvrir un œil, le deuxième s’ouvrit après un grognement animal, qu’était-ce ? fut la première question que se posa le nain…

Des reniflements par à-coups se faisaient entendre, ils s’approchaient de plus en plus du gros chêne ou le nain pensait passer une belle nuit tranquille. Le nain souriant se redressa sur sa branche éclairée par la seule lueur de la lune, observa la bête, dressée sur ses deux pattes arrières, s’approchant dangereusement de l’arbre. Le canidé posa doucement sa truffe sur l’écorce du chêne, erreur, le piège se déclenchait et les pointes perçaient le cuir du canidé qui dans un cris d’agonis s’effondra sur le filet camouflé. Le nain curieux de connaître la bête fit remonter le filet a sa hauteur dans l’arbre, puis perçant le cœur de la bête avec son épée courte pour s’assurer de sa mort, il commença à l’examiner : lui ouvrant la gueule et observant avec attention sa dentition ou il remarquait alors les canines extrêmement pointues, dont il eut l’idée de les lui arracher en souvenir et s’en faire un collier . continuant d’examiner le corps il tombait face à ses griffes, impressionné, par leur parties inférieures aiguisées comme des haches naines, il les prit cette fois pour ses pièges.
Après avoir examiné le corps du canidé , il le fit tombé de l’arbre, récupérant le filet, il se réinstallait , naïf, sur son arbre pour se reposer de nouveau et attendre le levé du jour.

Mais de nouveaux bruissements se firent à nouveau entendre, cette fois il semblait bien plus excités, et le nain, quelques peu agacé mais tout sourire, se dressa sur sa branche et vit une meute de cinq loups-garous, qui venait de manger leur semblable et qui avait flairé le dawi…
Dans une impasse, perché sur son arbre Bhorund semblait désemparé et perdait petit à petit le sourire qu’il avait, la seule solution qui lui venait a l’esprit était l’affrontement direct car tirer sur les canidé avec sa fronde les rendraient fous et le nain n’aurait plus aucune chance : il fallait qu’il les surprennent…

La nuit ne semblait pour une fois pas lui donner un véritable avantage tant la truffe aiguisée des bestiaux était dangereuse… Il fallait donc frapper vite et bien mais pour cela il fallait faire reculer au moins un peu les garous, le nain sortit donc son arc court ainsi qu’une flèche magique de feu qu’il avait achetée plus par curiosité qu’autre chose et la tira dans un buisson bien sec au pied de l’arbre… Les garous apeuré et surpris par l’apparition de ce feu reculèrent en grognant , bavant , fixant le haut de l’arbre ou se trouvait le nain, qui lui était prêt à agir. Bondissant de l’arbre, puis dans un roulé boulé d’exception le nain se fondit dans l’ombre d’un des garous. La meute perdue reniflait et semblait ne pas se calmer, le nain déduisait donc que son odeur semblait pouvoir être détecté, mais l’avantage se trouvait face ce que trompait toutes bêtes : l’évidence sensible. Désavantagée par ce défaut la meute ne savait ou se diriger car le flair indiquait un lieu, les yeux ne voyait pas, la meute devenait folle , les hurlements s’accentuaient…
Bhorund était en train de gagner grâce à son raisonnement, les canidés perdues dans une brume spirituelle, le nain n’avait qu’a jongler d’ombre en ombre, en virevoltant telle une chope lors de beuveries naine et enfin affaiblir ses adversaires par des coups meurtriers et extrêmement bien placés qui un à un tombait sous les coups du nain qui venait d’apprendre que la sensibilité est le plus grand défaut de toute être doté d’un raisonnement.

Bhorund rassemblant ses effets, reprit la direction du sud. Sur les chemins allant de ça de là, toujours vers le sud, mais l’esprit serein, il était conscient que ce talent qu’il développait, développerait son esprit, car il devait l’utiliser a bon escient, chose nullement facile connaissant l’attirance du malin dans le plan noir comme il l’appelait.
Le nain se forgeait une réelle force mentale qui allait sans doute lui permettre de se sortir de bien de fâcheuses situations.
Des bandits sur la route… le nain disparaissait…un genou se brisait, le bandit hurlait… une lame apparaissait sous son cou… les autres fuyaient… le nain riait laissant le bandit se traîner comme un vers pour rejoindre ses couards de compagnons…

Les premiers pas en Padhiver arrivèrent après trois bons jours de marche et de péripéties, Bhorund allait directement vers le comptoir, admirant un instant le bâtiment puis filait dans la chapelle de Vergadain se recueillir et prendre du repos, dès lors, amplement mérité.

pas de probleme tu seras tenu au courant

Les missions à Padhiver accomplit, le nain repartait alors vers le Nord, le vrai Nord, là où les chemins sont gelés, là où les arbres sont enneigés.. la ou les nains chantent et travaillent : Karhak Drim.

Cette fois-ci, conscient des dangers qui risquaient de se présenter à lui, il mesurait chaque pas afin que tous soit mûrement réfléchit et ainsi éviter les pièges des bandits a la sortie de Padhiver, marcher une journée de plus pour éviter les garous non loin de ce qui reste de Port Llast , ne pas traîner au Sud de Luskan car certains ogres rodent, filer droit a la sortie nord de Luskan pour éviter les éventuelles attaques des adeptes du seigneur bestial.. et bien d’autres comme cela jusqu'à Karhak Drim.

Bhorund n’était pas obligé de rentrer à la forteresse… La décision venait de lui, le sergent ombre des roches voulait annoncer sa maîtrise des ombres au régent, prêtre de Clangeddin, puis au conseil étincelant si on le lui permettait, cela pour prouver sa loyauté et ainsi mettre son don au service du royaume des nains. Le long voyage vers le Sud lui avait fait comprendre que ces compétences pouvaient avoir un réel avenir dans l’armée du Drim car aujourd’hui Bhorund trouvait enfin la limite de son entraînement, il maîtrisait relativement bien ce qu’il entreprenait et avait un vrai lien avec les ombres, mais il devait apprendre sur le développement et sa limite afin de la repousser au plus loin. Pour cela, qui mieux qu’un prêtre pouvait lui apprendre ?

Enfin les bottes dans la neige aux pieds de la forteresse, couvert de sa peau d’ours Bhorund s’asseyait sur un tronc d’arbre. Regardant son ombre avec attention le nain se rendait compte qu’elle ne lui ressemblait pas autant qu’il le pensait… Sans en jouer elle avait un temps de retard sur ses mouvements et avec un peu d’ingéniosité, il arrivait à la berner…
Il y avait un vrai fossé entre les deux êtres si différents, l’un vivait de passion, l’autre subissait la vie d’un façon déconcertante, l’un exprimait des émotions, l’autre se contentait d’exister, l’un vivait l’autre suivait…la seule chose qui les unissait était cette loyauté qu’ils avaient l’un envers l’autre, la fidélité était infini, par défaut certes, mais les deux êtres avaient apprit a vivre ensemble. Bon nombre de fois l’ombre de Bhorund lui a sauvée la vie, le nain était reconnaissant, ainsi que l’ombre du nain lui était reconnaissante de lui accorder cette liberté d’exister : la complicité fondée sur des valeurs sûre naissait entre Bhorund et son ombre qui peut être lui apprendra plus qu’il ne peut l’imaginer.

_____________________________________________________________

PS: la base du Bg est terminée, il y a aura des apports mais qui émaneront du rp IG comme la rencontre avec le regent, le conseil et sûrement des missions, ou autres boulversements psychologiques.
Mais sinon le plus gros est là
En te remerciant de m'avoir lu

Merci!

Quelques personnes connaissent désormais le don du nain. Pourquoi ?Tout bonnement car la limite comme dit précédemment est atteinte, les entraînements vont vers une maîtrise plus complète d’un savoir déjà acquit.
Un savoir très pratique car ce qu’il est, semble être quelque chose de rare et peu parlent de l’histoire de ces êtres, ceux qui sont cultivés a ce sujet sont pas toujours de confiances et ceux qui sont de confiances sont pas toujours cultivés. Néanmoins Bhorund après avoir dévoilé ce qu’il est a ses frères nains, il pu entretenir de longues discussions fort intéressantes.
Il eu par exemple un vent de connaissances de la part de celui qu’il estime être le plus prompt a lui éclairer l’ombre qui couvre son don : le maître des runes. Une discussion qui tourna presque a la leçon et des conclusions après celles-ci apparaissaient : ce don pouvait être assimilé à de la magie, chose inconcevable pour un nain, fils d’un clan de fou de guerre servant Clangeddin dieu des batailles et maître de la torpeur des magiciens ennemis qui plus est.

Mais les faits sont là, et tant de chemin a été fait pour le développement de ces compétences que ne pas tolérer ce que l’on s’est acharné a créer serait renier la droiture que Moradin nous conféré en nous donnant la vie.
Bhorund marche donc dans la recherche perpétuelle de ce qu’il est vraiment : un nain c’est une certitude. Mais au delà il y a une ombre qui aujourd’hui vit, agit et semble réellement penser. Le nain souvent devant l’autel de Vergadaim se sent dépasser par cette noirceur qui l’entoure. Hier Bhorund pensait a cette ombre qui le suivait toujours mais maintenant il voit que l’ombre est partout et est oppressante.

Pour garder un plein contrôle de son être le nain a force de concentration crée ce que l’on pourrait interpréter comme une protection qui pourrait s’avérer dangereuse : il aménage son esprit afin de donner naissance a un contact entre lui et le plan des ombres, il dédie une partie de son esprit aux ombres et y pose de strictes limites pour le moment infranchissables.
Conscient qu’il a le pouvoir de dicter une ligne de conduite a ces choses qui peuple le monde dans un plan secondaire, il a donc créer un intermédiaire pour se protéger.

La protection spirituelle est une chose, mais pour qu’elle puisse être efficace il se doit de tout connaître sur ce que sont les ombres. Pour cela il cherche sans répit, s’entraîne comme le plus fou des barbares pour ne jamais laisser place a la peur, le doute ou la haine qui pourrait lui coûter la vie.

Pour en apprendre plus, Bhorund a désormais dans la tête de rencontrer d’autres ombres pour connaître ce qu’il est, les bibliothèques ne suffisent plus. Luskan est un lieu propice a ce genre de rencontre, l’heure du risque a sonnée, un nain est prêt a se présenter au portes de l’ombre.