- Citation :
- Nom de compte du joueur : Sgt.PePPer.
Nom du personnage : Lothdorendil Hirdoriel/Yatanawël
Race : Drow/Masculin
Age : 156 ans
Alignement : Chaotique mauvais
Religion : Lloth
Classes : Guerrier biclassage MDA ou Chevalier Noir
Armes de prédilection : Epée longue
Traits de caractère : Manipulateur. (et tout ce qui caractérise un drow basique)
Description Physique : Environ 1m75. La peau noire comme tous ses frères. Un oeil crevé. Les cheveux blancs mais légérement bleutés. Musclés et assez massif.
Je suis né à Menzoberranzen sous le reigne de la neuvième maison Ilyhiiris au pouvoir, appellée à cette époque Daermon N'a'shezbaernon.Ma mère, grande prêtresse de Lloth était en ce temps éducatrice. Elle avait en charge les filles de la Matronne Malice. Ce fut surement une des raisons pour lesquellesje fus choisis par une des filles de la matronne pour occuper la place de valet auprès du père de celle-ci.
Les années passèrent et j'appris dans la force de l'âge à manier l'arc et l'épée longue...
A l'âge de 134 ans, je m'engagais dans l'armée Ilyhiiris , une service intense et difficile. Je me montrais plus brillant que la plupart des Drows de ma séléction quand à la maîtrise que j'avais acquise auprès de Zaknafien (époux de la matronne). Je montais rapidement en grade et fut placé en tant que garde matronnal dans le palais de la matronnne. Je m'habituais donc au fur et à mesure à la présence de la famille impériale, croisant à quelques reprises assez rares, Drizzt fils de la matronne. Indigne disait on, je ne pouvais en juger que par moi meme, c'est pour cela que je ne me prononçais sur son cas publiquement...
Passé quelques mois au palais, le jour le plus important de ma vie arriva. Un soir lors d'une de mes nombreuses gardes j'entendis quelques bruits dans la chambre de la matronne. N'osant entrer par peur de me faire réprimander, je collai mon oreille à la porte pour pouvoir mieux entendre : cela semblait plus clair. Une personne était entrée sans passser par la porte principale, auquel cas je l'aurais surprise. Je pris mon courage à deux mains et enfonçai la porte d'un grand coup de pied. Une silhouette capuchonnée dans le fond de la pièce était en train de dérobé toute sorte d'objets de valeur dans la chambre. Je me lançai donc à l'assaut contre cet infidèle. Le combat fut rude mais je finis par prendre le dessus et, une fois désarmé, je plantai lentement ma fidèle dague dans le foi de mon adversaire. Je me souviiendrais toujours de l'expression de son visage.
« Lothdorendil Hirdoriel, garde matronnal, pour tous les services que vous avez rendu à notre grande maison drow et à ses habitants, nous te remettons le prix de la bravoure, et par le pouvoir qui nous est conféré, te donnons l'honneur de rejoindre l'ordre des Gardes Noirs. » La cérémonie fut accomplie publiquement. Tous à présent connaissaient mon nom, je serais respecté comme il se doit, comme j'aurais du l'être dès ma naissance ...
Cinqs autres années de loyaux services s'écoulèrent. Massacres, torture, embuscades ... Tout cela était-il vraiment nécessaire ? Cette question me revenait souvent à l'esprit. Il le fallait, au nom de la Matronne, au nom de la citée Menzoberranzen ... Non, au nom de ma propre satisfaction, pour avoir marqué les esprits de ma violence, et les visages de mon épée. Je suis le tout puissant Ryld, aimé et crains à la fois.
Ce soir la nous fêtions mon 138 anniversaire. Orgie, viande, danse et musique ... Mais cela n'était important. Au lendemain de cette fête la nouvelle parcourut la ville à une vitesse incroyable : Drizzt, fils de Malice, frère de Briza avait disparut. Je fus appellé à mener queqlues centaines d'hommes pour le rattraper et lui infliger le châtiment qu'il méritait. Seul il n'irait pas bien loin disait-on ...
Nous partîmes le lendemain, pour retrouver la trace de Drizzt. Le destin était fait de sang et de feu. Je pouvais le voir à travers les fortes cloisons de pierre qui nous entouraient ...
Les drows marchèrent des mois ... Rasèrent villages et tuèrent gnomes, nains, duegars, monstres sans aucune pitié. A force de coups, tuer me laissait indifférent. Ni plaisir, ni peur. C'était une obligation... ... Je ne me souviens meme plus du nom des villles que nous attaquions ... Mais celle qui restera gravée dans ma mémoire à jamais fut Mithral Hall ... Nous lançâmes l'assaut contre la citée, nous n'étions plus nombreux, mais assez forts pour mettre la citée à sac ... Nous le pensions ... Et de toutes manières, la Matronne n'aurait acceptée que nous revenions bredouille. Pendant la charge, entre les cris de haine de mes compagnons et l'agitement de la citée, je pus entendre un marmonnement à consonnance profane qui s'intensifiait à mesure de mon avancement. A une centaine de mètres de la porte, je compris alors que nous allions faillir. Des dizaines de lumières appururent par dessus les murs de la citée et allèrent s'abattre sur les drows. Avant que je pus me rendre compte des dégats, une grande armée, nous prenant par le flanc chargea . La bataille fut sanglante. Les barbares qui nous chargèrent, armés de leurs lourdes haches, et de leurs puissantes arbalètes ne firent qu'une bouchée de la puissante armée drow. On pouvait entendre les sifflements des flèches elfiques qui venait perçer le corps des elfes noirs en un craquement. Je fus le seul survivant de ce suicide. Je dus ramper entre les corps de mes frères pour survivre. Dans cette bataille, Drizzt me prit un oeil.
Je passais quelques temps dans une grotte abandonnée à réfléchir. Je ne pouvais revenir en mes terres dans la honte. Plusieurs années s'écoulèrent et personne n'entendit plus parler de Lothdorendil Hirdoriel.
Je me réveillais, en sursaut. Mon corps couvert de sueur. J'entendais les rires de Drizzt dans ma tête. Cela ne cessait plus. Il vivait et je me terrais dans les abîmes d'une grotte sombre. Il fallait que j'agisse, que je le retrouve. Il fallait qu'il souffre. Je me dirigais à l'endroit ou j'avais laissé mes anciennes armes. Rouillées et presque inutilisable. Je m'entrainais quelques jours pour voir de quoi j'étais capable. J'étais devenu un bien piètre combattant. Ma force, mon agilité, ma tactique avait régressée durant toutes ces années. Mais cela importait peu. J'allais égorger cet Ilyhiiris et dans la souffrance il verra ses amis mourir. Mais il fallait pour cela retourner en Outreterre... Je n'y arriverais pas seul. J'irais rejoindre mes anciens amis sous une autre identité. Et je marquerais à nouveau l'existence de Lothdorendil ... Non pas lui ... La nouvelle place de Yatanawël. Ilyhiiris sans peur.
Je te retrouverais .... Do'Urden ...