Nom du compte joueur forum : Andaeinn
Nom du compte joueur module : Itzcriel
Nom du perso : Itzcriel Irelune
Race : Elfe
Sous race : sauvage
Age : Inconnu, jeune pour un elfe.
Alignement : chaotique bon
Religion :
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : rôdeur 6 Roublard 5
Arme de prédilection/domaines/école de magie : un arc long, et tout ce sur quoi il peux mettre la main.
Langues : Commun, elfe
Familier/Compagnion animal : Teigneux, un sanglier (mais il doit être relaché bientôt)
Ennemis jurés : Morts vivants, humains
Trait de Caractère : Franc et honnête, il ne prête généralement pas grande attention à ce qu'il dit, ni à qui. Fier et obstiné, il est assez dur de le faire changer d'avis. Mais il est aussi charmeur et espiègle et compense ses défauts de son mieux.
Description physique : Ce jeune elfe au cheveux noirs comme la nuit parfois parsemés de brindilles a un souvent un sourire espiègle et entendu, comme si il venait d'entendre une plaisanterie dont il était seul à connaitre la clé.
Son visage anguleux et dur n'est adoucis que par ses yeux verts rieurs, grands ouverts, comme si il tentait de voir plus qu'il n'y a. Son regard virevolte souvent un peu partout, comme si il était naturellement aux aguets.
Son corps au muscle délié semble tel un ressort tendu à bloc, prêt à être relâché et à bondir.
Caractéristiques :
FOR : 17
DEX : 17
CON : 14
INT : 10
SAG : 12
CHA : 10
BREF HISTORIQUE DE VOTRE PERSONNAGE :
Rien ne peux valoir une bonne histoire au coin du feu... Laissons donc Itzcriel parler de lui même, quelque part au fond des bois.
"Ton feu est grand l'ami, tu me permets de m'y chauffer un instant ? Ma chasse de ce soir me laisse les os frigorifiés, je ne suis pas mécontent qu'elle soit finie. Enfin.
Mais quel cuistre je fais : je ne me suis même pas présenté. Je suis Itzcriel Irelune, Servant de personne et seigneur d'autant, vagabond, arpenteur et protecteur de cette forêt. Parce que oui, je vis en ces bois.
J'en assure la protection, et j'assure la protection de ceux qui y entre la paix au cœur et le respect à l'esprit. Ca ne me fais pas trop grand monde.
C'est vrai que ça a de quoi surprendre, de trouver comme ça un elfe en pleine forêt, au milieu des Marches d'Argent, loin de toute civilisation, si on excepte quelques implantations de ci de là, mais en même temps, mon parcours n'est pas si commun, même pour un membre de mon peuple.
Est-ce une pointe de curiosité que je vois poindre au fond de ton œil ? Mmmmh... non, probablement pas, mais bon, il est tard, le feu ronfle et les étoiles nous regardent... C'est l'heure d'une bonne histoire. Et puis, il serait juste que tu en saches un peu plus sur moi. Alors ouvre les oreilles et mobilise ce qu'il te reste de cervelle, si tu peux. Sinon ce n'est pas grave, je ferais comme si cela t'intéressais.
Tu vois, j'ai peu de souvenir de ma petite enfance, et heureusement il faut bien le dire. Ce que j'ai pu reconstituer m'indique qu'alors que j'étais encore sans doute un bébé, mes parents, et moi, furent capturés par des drows. Oui, ces elfes noir de peau et de cœur supposé vivre sous la terre, haïr le reste du monde et être champion de la cruauté. Bein ils existent, il vaudrait mieux m'en croire et ils sont bien tels que décrits. Certains pire même. Alors ils nous ont capturé, et ils ont tués l'escorte qui accompagnait mes parents.
Bein oui, parce qu'avec eux, j'me souviens d'une suite, d'une escorte et des râles des mourants, des cris des blessés et des bourdonnements des mouches, tandis que nous quittions l'endroit que je pensais être ma maison... un havre de sécurité. Tssss. Tu parles.
J'sais pas combien de temps on est resté là dessous. Mais ce sont les pires souvenirs que j'ai en mémoire. J'te passe les détails, tu veux bien, ça me permettra d'avoir l'espoir de finir la soupe que t'as mises à chauffé.
En tout cas, un jour, un petit groupe nous a sortis d'nos geôles. Je crois que les matrones comptaient nous utiliser dans leurs guerres intestines, et que ceux qui nous faisaient sortir voulaient protéger leurs frères. Une histoire de religion, je crois, mais malheureusement, j'étais un peu petit pour y comprendre quoi que ce soit, si ce n'est qu'on s'en allait.
Mais tout ne s'est pas passé exactement comme prévus. Pour sortir, ce ne fut pas une promenade de santé. Mon père fut tué assez tôt dans les combats. Ma mère et les survivants parmi nos libérateurs m'ont emmenés à la surface, mais là une autre troupe de drows loyalistes nous ont donné la chasse. Ma mère a été gravement blessée. Mortellement. Les loyalistes étaient autour de nous et venaient pour l'hallali lorsque des loups ont surgis. cinq ? dix ? vingts... tant que j'en ai perdu le compte. Oui bon, à l'époque, il me suffisait de dépasser cinq pour perdre le compte mais là... ils étaient légions. Et ils se sont rués sur les drows. Etrangement, les râles d'agonies et les cris de peur de ces derniers m'ont fait beaucoup moins peur.
Le plus gros loups, un vieux briscard à la gueule ornée d'une cicatrice s'est avancée vers ma mère. En approchant, il s'est redressé... et est devenu un elfe. Vieux et au visage balafré.
Je sais, tu te dis que j'affabule, mais ça c'est passé exactement comme je te dis. Fais moi le plaisir de me croire, ou alors fais au moins semblant.
Pour ma mère il était trop tard. Alors le vieux bonhomme m'a emmené avec lui. Il m'a mis à l'abri et a entrepris de s'occuper de moi. J'l'ai vite surnommé Papy Loup.
J'crois pas qu'il était très fort pour les enfants. Plus pour les loups et les louveteaux, mais il a fait des efforts, et finalement il s'en est pas si mal sortis. Et puis il avait les loups pour l'aider. Parce que oui, il vivait parmi les meutes de loups, et étaient plus souvent sous cette forme que sous forme elfique. Je crois que n'eut été ma présence, il n'aurait jamais repris une autre forme. C'est sans doute pour cela que je suis aussi solitaire.
Mais bon j'suppose qu'il s'est dit qu'un vieux bonhomme grognon ne suffirait pas à éduquer un jeune enfant. Alors j'pense qu'il a fait appel à une amie à lui. Moi j'l'appelais Dame Lune parce que j'ai jamais réussis à prononcer son nom. Elle venait parfois, souvent avec le printemps d'ailleurs. Elle était belle comme tout, douce, et maternelle. Elle m'a enseigné tout ce qu'elle a pu faire entrer dans ma tête de bois. C'est grâce à elle que je m'exprime sans trop écorché la langue, elle m'a appris l'elfe bien sur, mais aussi la langue des humains, en m'disant qu'ce serait surement utile. Elle avait pas tord ceci dit. Elle m'a appris quelques notions vague d'histoire, elle m'a expliqué qu'il n'y avait pas que des elfes des rows et des loups de par le monde. Elle a essayé de m'expliquer comment me comporter en société mais, franchement, cela me paraissait si abstrait que je ne comprend pas comment elle n'a pas renoncé de lassitude.
Enfin bref, elle a fait de moi un elfe bien sous tout rapport. Elle m'a même appris à tirer à l'arc. Le reste de mes talents martiaux, c'est d'Papy Loup qu'j'les tient.
C'est aussi lui qui m'a appris à me déplacer dans les bois, quelles plantes se mangent et quelles autres sont toxiques. Quelles plantes sont bien quand on a les boyaux noués et quelle autre fera passer la fièvre. Il m'a appris a chasser, seul ou avec ses loups. Il m'a appris à approcher les animaux de la forêt, à les calmer pour m'en faire des amis. Il m'a appris tout ce qu'il me fallait pour survivre. Et il m'a appris a me déplacer sans bruits, à me fondre dans le décor, à bondir sur ma proie et à la frapper vite et sans qu'elle n'ai le temps de s'enfuir ou de se retourner.
Bah, depuis, je mets ses enseignements en pratique hein.
Je ne sais pas combien de temps est passé. De nombreuses années, mais combien exactement, je l'ignore. En tout cas, un printemps, Dame Lune n'est pas revenu. On a attendu jusqu'à l'été, puis Papy Loup a décidé d'aller voir ce qui lui était arrivé. Il m'a dit que j'étais bien assez grand pour trouver ma voie tout seul de toutes façons, et qu'il était temps que je tente de retrouver ma famille. J'sais pas si il parlait de la... vaste famille du peuple elfique ou de ma famille proche. En tout les cas il est partis et je savais quand je l'ai regardé s'éloigner que je ne le reverrais jamais.
Alors voilà, ça fais quelques temps que j'arpente ces bois tu vois, comme si je mettais tout en ordre avant de partir. Je veille à ce que les meutes qu'il a laissé derrière lui soit capables de se débrouiller seules, je vérifie que rien ne menace la forêt avant mon départ, parce que la première fois qu'j'ai essayé d'partir, je me suis aperçus qu'on avait un visiteur. Un nécromant figure toi. Il m'a fallut un bon mois pour m'en débarrasser, de lui et de toutes les bestioles qu'il avait laissé dans ces bois.
Mais à dire vrai, c'est aussi j'appréhende un peu de partir.
Alors bon quand j'ai vu qu'la meute de Sauteur avait été attaqué par des trappeurs, et qu'la belle Fauve, qu'avait des p'tits louveteaux en train avait été tuée et pelée comme une pomme, j'me suis dit qu'il fallait que je règle ça avant de partir, tu vois. Pas que j'comprenne pas la chasse, tu sais, mais pour moi, chasser, c'est se nourrir. Il faut exploiter cette mort qu'on a donné au maximum, tenter de faire de chaque partie de cet animal quelque chose qui lui rendra honneur.
Alors la retrouver pelée, comme ça... J'en frémis encore tu vois. Surtout que d'après ce que j'ai vu, elle était surement encore vivante quand ils ont commencé leur travail de boucher.
Mais bon, j'ai réussis à tué deux des trois responsables un peu à l'ouest d'ici, ils étaient à moitié ivres dans leur cabanon. Ils ne m'ont même pas offert un combat décent. Et puis il y avait toi.
Tu as fait un peu mieux, en prenant la fuite. Mais bon, j'te l'ai dit c'est mes bois. Et puis, tu m'excuseras, mais tu n'as pas été une proie difficile hein. Tu laisses autant de trace qu'une harde de sanglier, tu sens presque aussi mauvais et pour couronner le tout, tu fais un feu... Non franchement.
Bon, tu m'excuseras, mais je pense que je peux encore faire un peu de route. J'ai décidé d'aller rejoindre d'autres elfes.
Je vais juste récupérer cette flèche qui sors de ton œil, elle m'a l'air encore assez bonne pour servir. Je laisse le reste de ta carcasse à la forêt, elle trouvera preneur ne t'en fait pas.
Oh. Et ta soupe est infecte. Mais là ou tu es, je suppose que tu t'en fiche."