[Evolutif][roublard/mage/archer mage][E]Elorfin Sennode'lyn

NOUVELLE ETAPE :

Enfin, j’ai enfin réussi à lire le codex de mon maître Celebloxë. Les cours de draconien de la Sic Kan Taur’ohtar m’ont permis d’apprendre et d’approfondir cette langue et donc de comprendre ce livre rouge.

A présent, je me penche sur la compréhension. J’ouvre le codex et je vois le premier chapitre :

Renforcement de flèche magique.

Les flèches magiques… Oui, je les maîtrise de mieux en mieux, mais je progresse de moins en moins vite dans cet art, alors que les flèches de mon maître sont d’une puissance bien plus grande. Ce chapitre m’expliquait le pourquoi. Ce n’était pas, une mauvaise compréhension du sort, ou de mauvaise aptitudes physiques… Cela est dû aux mots de pouvoir eux mêmes. Il y en a un qui s’ajoute, en un endroit bien choisi, qui seul ne veut rien dire, mais placé dans cette suite, n’importe quel mage pourrait y voir la symbolique de la puissance.
Il me fallut plusieurs jours avant de pouvoir utiliser cette technique, car cette différence d’écriture subtile, entraîne un appel à la toile tout aussi subtile. On pourrait dire qu’il s’agit de viser juste au sein de la toile.

Après quelques exercices, je sortis de la cité, retournant vers Luskan, voir comment les choses se reconstruisaient après la confrontation contre le dragon démon.
Sur le chemin du retour, je vis Alqualendil et une autre demi-sang, que j’avais déjà vue précédemment, Leen. Celle-ci cherche à en savoir plus sur son sang elfique, c’est pourquoi le bael la conduisit à la cité.
De retour auprès des nôtres, nous rejoignîmes l’hardeshi Eralia et la Taur’ohtar Morwenn. J’ai peu parlé de cette dernière. Sa voie bien que peu sonore est douce et agréable. On l’entend peu car elle préfère écouter. Elle ne parle pas beaucoup de son passé mais je suis certain qu’il n’a pas été des plus joyeux. De plus je sens une sensibilité émanant d’elle, qui me touche qui… Enfin, elle aussi est très forte avec un arc. Enfin, ce jour-la, je découvrais une autre de ses compétences, la fabrication de pendentif. C’était une demi-lune. Pendant que l’hardeshi Eralia et Alqualendil discutèrent et que Leen s’extasiait devant la cité, je la regardais faire, m’oubliant dans une paix qu’elle dégageait aux travers de ses longs doigts fins travaillant le bois.
Ces quelques instants furent malheureusement interrompu par la demi-sang. Elle s’interrogeait sur notre peuple, la cité et je répondis, comme je pus. Son elfique n’était pas parfait, ce qui suscita une remarque de Morwenn, qui malheureusement arriva aux oreilles de notre invitée. Mal à l’aise Morwenn parti.
Quant à moi, j’essayais d’expliquer à Leen l’importance de la langue au sein d’une communauté et lui donna des pistes pour l’améliorer dans ce sens… Mais à vrai dire je ne suis pas un maître d’école… ou plutôt, je crois qu’endosser la responsabilité d’enseignant alors que je suis apprenti, me gêne au plus au point. Mais nous apprenons toutes notre vie…

AVERSE :

Avec la maîtrise du draconien, avec la maîtrise des flèches précédentes, j’arrivais enfin au dernier chapitre du codex de mon maître : la pluie de flèche.
En lisant, les explications de mon maître, je ne pouvais m’empêcher de repenser à ce qu’on racontait sur la flèche à tête chercheuse. En effet, chacune des flèches touche une cible et pourtant, l’arc est unique et ne peux en viser qu’une seule. Néanmoins, grâce aux mots de pouvoirs, la flèche peut être dupliqué et en en plus toucher plusieurs cibles, qui ne sont pourtant pas dans l’axe; comme une flèche à tête chercheuse. La précision est moindre évidemment, car l’esprit elfique aussi grand soit-il ne peut matérialiser avec précision plusieurs cibles. Et pour moi, c’est la qu’est la réelle difficulté. Les mots de pouvoirs ne sont finalement rien si l’esprit ne les suit pas.

Alors, pendant plusieurs jours, j’ai médité, essayant de focaliser mon esprit sur plusieurs objets en même temps. On peut s’apercevoir que lorsque ceux-ci sont fort rapprochés, cela est beaucoup plus facile. C’est ainsi que j’ai commencé. Je focalisais chaque objet séparément, puis dans leur ensemble, ce qui prenait du temps or, ces flèches doivent pouvoir être lancées rapidement. J’améliorais donc mon sens de l’observation, pour pouvoir voir mes cibles en un regard, mais voir est encore un mot trop faible, il s’agit plus de visualisation, des cibles et de moi dans l’espace de notre monde. Lorsque j’estimais, que j’arrivais à les voir d’un regard, je les éloignais et recommençais. Après j’ajoutais d’autres objets.
Lorsque j’arrivais aux 8 cibles visualisées en 2s, je passais à l’étape suivante : le sort lui-même. Pendant, que les cibles étaient visualisées, je prononçais les mots de pouvoir, incluant la toile dans mon espace. Mais un élément supplémentaire, tel que celui-la, augmente encore la difficulté. Je devais rester concentré, prenant en compte tous les éléments. Les premières fois où j’utilisais le sort, je ratais la moitié de mes cibles, me focalisant trop sur la toile et pas assez sur l’environnement constitué des objets. Seul le temps et la répétition de ces exercices pu m’apprendre à équilibrer mon esprit afin d’optimiser les parts de mon environnement et de la toile. Comme après ma première leçon avec Adan Celebloxë…

D’ailleurs où est-il ? Que devient-il ? Tant de jour que je ne l’ai plus vu… Et Morwenn ? Chaque fois que je la vois, je sens mon cœur battre d’avantage… Mais je ne veux pas, je ne dois pas lui avouer mes sentiments avant d’avoir fini mon apprentissage. Pourtant, ce jour-là, je ne pus faire autrement.

AMOUR ET COLERE

La cité était calme depuis la mort du dragon, et j’étais bien avancé dans mon apprentissage. Je pris alors un peu de repos au pied d’un arbre dans les bois près de la cité. Les cimes jouaient le rôle de filtres ainsi seul les rayons les plus doux du soleil venait éclairé cette forêt imprégnée d’une agréable magie.
Vint alors la Sic Tar Hardeshi Luce, elle aussi voulant profité de ces bois. Nous commençâmes alors à discuter. De tout et de rien d’abord, puis de la nature et de la toile, et notre lien avec elle. Il est connu que nous descendons du sang de Correllon, mais j’appris grâce à cette discussion, que nous avions été mêlé au sol de notre monde, ce qui nous aurait donné cette proximité à la nature et à la magie.
Ensuite nous parlâmes des Seldars, et de nos liens avec eux, eux qui sont nos pères et mères, eux pour lesquels nous avons une pensée plus que quotidienne, mais que je comprends encore trop peu… Ainsi, je ne comprenais pas comment la Sic Nor Hardeshi Léa pouvait m’obliger de faire une offrande, plusieurs jours avant la bataille de Luskan… Si j’étais en train de faire les flèches bénites, je n’aurais pu le faire… Comment aurait-elle réagit ? Comment les Seldars auraient-ils réagis ? J’étais un peu perdu.
Pendant la conversation, arriva l’hardeshi Eralia accompagnée de la taur’ohtar Morwenn… Ce qui me troubla, un petit peu. Mais ce n’est que quand la Sic Tar hardeshi Luce eut fini de répondre à mes questions, que mon esprit s’évada autour de la rôdeuse… C’est alors qu’une question me ramena sur Toril, du moins en partie…

Une réponse, inattendue sortie de ma bouche, preuve que j’étais plus attentif au visage caché de celle, qui attirait mon regard, qu’au discours des prêtresses… honte sur moi.
Mes sentiments avaient transparu à mon insu. Pire que cela, je me retrouvais bientôt seul face à Morwenn. Après cela, je me sentais aussi nu que le ver, mal à l’aise comme je ne l’avais jamais encore été jadis.
Puis, elle rompit le silence, une délivrance pour moi. Elle me parla de ce jour où je l’ai vue sculpter un pendentif, où je lui avais fait part de la beauté de ses doigts… Ces quelques souvenirs me redonnèrent courage, pour continuer la conversation, bien que je ne savais pas où elle me mènerais.
La Sic Nor Hardeshi Léa profita de ce moment pour apparaître. Nous la saluâmes respectueusement puis nous replongeâmes dans les yeux l’un de l’autre…

Soudain, je ne compris pas pourquoi, la demi-elfe nous vola nos bourses…

Un vol… ici aux abords du Haut Refuge… commis pas un membre sur d’autres membres… Lorsque j’étais avec Amindaya, c’était quelque chose d’impensable… Nous étions des voleurs, certes mais jamais au grand jamais nous n’abusions des nôtres. Mais ici, alors que je suis avec des frères de sang…

J’étais dérouté, abasourdis. Lorsque je repris mes esprits elle était loin. Bien sure, ce n’étais pas pour les quelques pièces qu’elle avait volé qui me blessait… non, c’était ce geste…

Morwenn me dévisagea un moment, la regardant, je me calmais.

Cette histoire se règlera en temps voulu.

Je décidais de profiter malgré tout du moment que m’accordais la taur’ohtar. Nous nous enfonçâmes un peu plus dans la forêt. Commençant par reparler de cette journée, puis un peu d’elle, un peu de moi jusqu’au moment où nos yeux se recroisèrent, dans un coin perdu de la forêt. Mes mains se rapprochèrent des siennes et mes yeux s’enfoncèrent dans les siens. Ce n’était pas le moment que j’avais choisis, mais commander ces choses est plus difficiles que de commander quelques archers…

Je lui soufflais alors mes sentiments… Je la sentis frémir, mais elle exprima que peu de chose, comme à son habitude…

- Il est encore trop tôt

Voilà, ce qu’elle me dit et le pire c’est que je le savais… Mais je n’ai pas pu résister. Après ce doux moment, se terminant de manière moins agréable que je ne l’aurais voulu, elle s’en alla.
Je la regardais partir, étant à la fois triste et heureux. Triste car elle n’avait pas voulu aller plus loin et heureux car malgré cela elle m’avait quand même rempli d’espoir…

Sur la route du retour, je recroisais de nouveau la Sic Nor Hardeshi… Non contente de m’avoir volé quelques temps auparavant, elle me blâma. J’avais mis en doute ses manières en en parlant à la plus haute autorité du cercle, la Sic Tar Hardeshi Luce. Je réalisais alors, que pour savoir de telles choses c’est qu’elle nous avait espionnés.

Non contente de nous voler, elle nous espionne. Nous, ses frères et sœurs. De tels comportements ne peuvent que mettre en péril la communauté…

Je lui dis ma manière de penser, à quel point ce genre de comportement ne pouvait convenir à une communauté. Elle me dit que le conseil LUI-MÊME, lui avait commandé d’espionner La Sic Tar Hardeshi… Je n’en revenais pas… Etait-ce vérité ou mensonge, après tout elle est aussi la prêtresse du bouffon, jouer des tours est dans ses attributions… Mais si c’est le cas, quel tour ignoble.
Ma foi en la communauté fut ébranlée pour la première fois… A cause d’une demi-sang, cabotine et voleuse…
Le débat pris fin après l’intervention de Leen et de sa pixie, la voyant discuter avec celle qui pour moi trahissait la communauté, je préférais partir, une amertumes au plus profond de moi.

Dès que je pus, je prévins la conseillère Luce et le coronal des actions de cette dernière, espérant que quelque chose se ferait.

LA DERNIERE FLECHE :

Le temple… un endroit calme dans lequel je passe trop peu de temps… puissent Correllon et les autres Seldars me pardonner. Ici, cela fait des jours que je ne l’ai plus quitté, depuis que j’ai reçu la confiance du peuple et des Seldars par l’intermédiaire de mon maître…

Alors que j’étais parti retrouver mes frères dans la forêt près de la cité, il était la, près du feu, discutant avec une demi-sang. Je le saluais, puis restais, m’attendant à ce qu’il me dise quelque chose. Mais rien… il continua.
Je ne voulais pas l’interrompre donc je n’insistai pas et me retournai vers les autres membres de la communauté, dont Alqualendil, celui qui me fit passer les épreuves de Taur’ohtar, celui avec qui je partageais mes craintes et qui me prodigua des conseils, et qui étais la blessé à cause de certains humains aux dessins noires, combattant sois-disant pour la nature…
A peine me tournais-je vers le Bael, que mon maître me considéra… Cela était tard, mais il reste toutefois celui qui m’a tout appris sur l’archerie des Arcanes et là, il allait me donner sa confiance…

- Qu’as-tu fais du livre rouge ?
- Hé bien… jugez-en par vous-même.

Je sortis le codex de ma besace et le jetai au feu, montrant qu’à cet heure la, non seulement j’avais appris le draconien, mais en plus que je maîtrisais la flèche magique et la pluie de flèche.

Il mit alors, ses mains dans le feu quant à moi, plus par réflexe qu’autre chose, je bandai mon arc.

Ce manuscrit ne devait pas tomber en de mauvaise main !

Mais ici, je bandais mon arc envers la seule personne qui était autorisée à le lire, c’est pourquoi la flèche ne partit pas. Il émietta alors le livre, afin qu’il soit totalement irrécupérable, l’épreuve du feu ne semblait pas lui suffire. Je le comprenais, les secrets de l’archerie des arcanes ne doivent en aucun cas être filtré en dehors de la communauté.

Lorsqu’il eut fini de réduire le codex en poussière, il sortit une flèche d’un noir d’ébène et dont le métal était d’un blanc cadavérique…

- Cette dernière flèche est la flèche marquant la frontière entre la vie et de la mort…
- De la nécromancie…
- Oui, que sais-tu à son sujet ?
- Il s’agit d’une école maniant la vie. Elle est reconnue pour son pouvoir corrupteur, néanmoins elle peut aussi s’avérer bienfaisante. On parle alors de nécromancie blanche. Noir, dans le cas contraire. Mais vous m’avez dit aussi que la magie est une et que ce sont les humains qui l’ont classé en différentes écoles.
- C’est bien cela. Alors tu comprendras qu’en te donnant le secret de la flèche de mort, c’est non seulement ma confiance que je te donne, mais aussi celle du peuple et des Seldars. Tu devras l’utiliser qu’avec sagesse, c’est pourquoi cette flèche est aussi un fardeau. Sache aussi qu’à chaque fois que tu en fabriqueras une, tu devras donnés une part de ton cœur…
J’acquiesçai, prêt à recevoir ce dernier enseignement qui ferait de moi un archer mage. Cependant au fond, de moi, j’avais peur. Peur de recevoir un tel pouvoir, peur de donner mon cœur, peur de décvoir mon peuple, les Seldars et mon maître.

Il plaça sa flèche noire au-dessus du feu je vis alors apparaître des inscriptions incandescentes, donnant les mots de pouvoir pour la fabrication de cette flèche. Cette image s’encra alors dans mon esprit, qui, depuis que j’avais étudié la pluie de flèche, était plus à même d’analyser et de retenir rapidement les images qui se présentait à moi. Mon maître venait de me donner sa confiance…

Cette leçon terminée, je me dirigeais vers le temple, remplis de mes incertitudes et de mes peurs. Bientôt, très bientôt mon apprentissage serait terminé.

Je priais Correllon plusieurs jours, lui faisant part de mes doutes, le remerciant et lui demandant le courage de maîtriser cette flèche. Je priais afin qu’il me permette de ne jamais utilisé cette flèche à mauvais escient.

Voilà, nous arrivons au bout du septième jour depuis que je me suis enfermé au temple pour prier. A présent, je me sens prêt à utiliser le savoir que mon maître m’a transmis. Pour le bien du peuple ! J’espère qu’il me pardonnera mes doutes.

/* HRP: les dialogues sont une libre reconstitution de ma mémoire défaillante, mais je ne pense pas que les idées aient été touchées, me mp si vous n'êtes pas d'accord ^^ */

SECONDE TENTATIVE :

Je n’y crois pas… La flèche de mort que j’avais faite ne convenait pas à mon maître… Je n’avais pas mis assez de mon cœur… Et pourtant, je croyais avoir tout mis, mais les runes sur la flèche n’étaient pas aussi nettes que sur celle de mon maître…

La déception m’envahit au fur et à mesure que la flèche de mort jetée au feu par Adan Celebloxë se consumait.

Néanmoins vais-je rester sur un échec ? Un archer mage abandonnerait-il sur un échec ?

Non, Cela je ne le peux… Correllon, aide-moi…

Je retournais au temple, prié la couronne d’Arvandor. Mais j’y restais moins longtemps que la première fois. En effet, le pouvoir vient de moi avant tout et de la toile, les dieux me guident mais n’ont pas à m’aider. Tout comme mon maître, qui m’ouvre la voie, mais je suis le seul à décider, à montrer les capacité de pouvoir la prendre ou pas.

Assis près de la rivière, fermant les yeux, je méditais.

Je dois ressentir mon cœur, je dois être capable d’en donner une partie, une bonne partie afin de créer cette flèche.

Mon cœur battait de plus en plus rapidement, je pouvais sentir ses vibrations sur tout mon corps, au niveau de mon torse mais aussi de mes poignets, mes chevilles, mon cou et mes tempes. Puis petit à petit, j’ouvrais mon esprit à la toile. Mon sentais entrait en résonance avec elle, puis mon cœur et tout mon corps. L’énergie nouvelle qui m’envahit me remplit de volonté.

Cette fois, je suis prêt à mettre tout mon cœur à cette flèche de mort. En mon nom et pour tous les elfes de Toril.

Prenant la branche qui souriait, je plaçais délicatement la pique et la plume. Celles-ci brillaient car elles étaient passées par mes doigts empreints de magie comme une plume empreinte d’encre.
Lentement mais sûrement, je gravais de mes doigts les runes elfiques de la flèche de mort. Je sentais mon cœur faiblir à chaque caractère, mais je n’hésitais pas cette fois à repasser sur certains afin qu’ils soient le plus nette possible. Je ressentais aussi ce goût amer dans ma bouche, j’aurais pu dire que c’était celui de la mort et pourtant jamais je ne l’avais vue.

Lorsque je sentis que la flèche était prête, que mon cœur avait donné ce qu’il devait, je coupais doucement le lien magique. La flèche prit sa teinte ébène et blanche, faisant brillé un instant les mots qui venaient d’être écrits. Satisfait, mais aussi épuisé par un tel effort, j’entrais dans une rêverie, tenant ma flèche à la main.

Durant cette rêverie, je crus me rapprocher des Seldars, montant au ciel, d’où je pouvais voir et protéger le peuple. A mes côtés, je voyais mon maître Celebloxë mais aussi cet archer mage que j’avais vu il y a si longtemps et qui sans s’en rendre compte m’avait indiqué cette voie qui était la mienne.

CONSECRATION :

La forêt de Luskan, un endroit qui aurait pu être tranquille si il n’y avait pas les serviteurs du seigneur des bêtes qui la tourmentaient. Fort heureusement, deux d’entre eux nous ont quitté il n’y a pas si longtemps, une mort digne mais méritée au vu de leurs bévues…

Mais passons cet épisode, pour en venir à ce qui se passa en forêt de Luskan ce jour-la. Mon maître discutait avec une demi-elfe, Tilik une rôdeuse et moi je vins à sa rencontre accompagné de Kael, un autre rôdeur. Je le saluais, quand arriva le sic khi krinesti, qui venait me confier une mission pour le cercle des protecteurs. Puis ce fut au tour du Coronal de venir pour discuter avec le conseiller.

Pendant ce temps, mon maître Celebloxë vint me demander ce qu’il en était de ma flèche de mort. Je lui dit ce qu’elle était faite et il voulu la voir. Je lui la tendis.

Il se passa alors quelque chose d’étrange, son arc, Anbeleg créa une sorte de faille où ma flèche disparu. Soudain, les yeux de feu de l’archer-mage brillèrent d’avantage, illuminant son visage. La flèche reparut, il me la rendit m’exprimant qu’il était content de moi…
Mon cœur se mit à battre, mon maître après tout ce temps me dit qu’il était content de moi, chose tellement rare…

Puis il me posa une question, si anodine et pourtant si importante pour un archer des arcanes :

- Est-ce que tu t’aimes Elorfin ?
- Bien sure !

Cette réponse sortit si naturellement. Après tout ce que j’avais fait, tout ce que j’avais vécu et surtout après que mon maître ait dit qu’il était content de moi, je m’aimais.

C’est alors qu’il approcha sa tête de mon oreille et me murmura :

Tu as répondu correctement à l'ultime question... sans amour pour soi même, il est impossible d'aimer les autres. Et donc impossible d'être archer mage

Je restai sans rien dire un moment, mes pensées se bousculant dans ma tête. Mon rêve s’était finalement accompli… Je me sentais épanoui. Mais le mot est faible tant les sentiments que ces paroles ont fait germés en mon sein sont nombreux.

Il enchaîna ensuite :

- Désormais Elorfin je n'ai plus rien à t'apprendre. Ou plutôt si... j'ai tout à t'apprendre car tu commences seulement ton cheminement... Mais nous en reparlerons...
- De toutes manières vous serez à jamais mon maître Celebloxë
- Ce n'est pas à l'abord du chemin que ce que tu as entrepris peut se terminer
- Il faut arriver au bout
- ds 3 lunes je viendrais à la cité, Je dirais au peuple de haut refuge ce que j'ai à lui dire, Sois présent
Puis il s’adressa au coronal :

- Coronal, dans 3 lunes, j'aimerais pouvoir proclamer à la citée une nouvelle importante. Elle concerne Elorfin. Il y a une cérémonie à réaliser qui nous viens de nos ancêtres. Je vous tiendrais informé.

Puis le Coronal se tourna vers moi, et avec lui tous les membres. Avec un mince sourire au lèvre, il m’adressa un regard lourd de sens, comme si il me disait : "bravo tu as fais ce que je n'ai jamais pu faire"

De nouveau je sentis des sentiments me réchauffant le cœur, mais je m’efforçais de rester humble, le privilège qui me fut accordé étant pour le coronal, pour le peuple et pas uniquement pour moi.

LETTRE À EAUPROFONDE :

*lettre rédigée en elfique aux parents Sennode’lyn*

Cher père, chère mère,

Cela fait plus d’un an maintenant que je fais partie d’une communauté d’elfes aux alentours de Luskan, la cité des elfes.
Tout va pour le mieux en ce qui me concerne et beaucoup de travail s’offre à moi, ce qui fait que je n’ai pas encore pu vous écrire ou vous voire.
Sachez cependant que je ne suis plus le petit enfant que vous deviez éduquer, ni même le voleur que vous avez vu avant mon départ.
Aujourd’hui je suis bien plus que ça et je porte sur mes épaules le poids de mon statut. En effet, j’ai enfin accompli mon rêve. Je suis devenu un Archer Mage.
Mon maître, Celebloxë m’a consacré, en me donnant des flèches magiques qu’il avait lui-même faites. Je ne vous cacherais pas mon bonheur, même si je dois être un modèle de vertu et que je suis dévoué à toute la communauté, à défaut du peuple.
En effet, j’ai aussi découvert que tous nos frères n’acceptaient pas leur nature, se tournant d’avantage vers les humains voir, pire, les ombres que vers leur peuple. Certains parmi eux s’opposent même au peuple. Mais je n’ai pas le choix, malgré la difficulté de ces combats fratricides, je ne dois pas me déroger à ma tâche de protection. Heureusement, ils ne sont pas les plus courants.

Sinon, sachez aussi que j’ai rencontré quelqu’un, une elfe et je l’aime. Elle s’appelle Morwenn et elle est bael. Elle est sans doute la plus talentueuse de la communauté. Non, ne pensez pas que c’est seulement l’amour qui me fait dire cela, c’est un fait. Un jour, je vous la présenterais. Vous la trouverez sans doute mystérieuse, et vous n’aurez pas tout à fait tort, cela est dû à un rude passé, sur lequel elle se confie peu. Mais derrière tous ces mystères qui montrent quelqu’un de rude, se cache une tendresse intense. Et puis il y aussi ses petits yeux noirs, brillant au travers de la pénombre. Ils me réchauffent tant le cœur. Enfin, je m’arrête la, vous verrez quand je vous la présenterais.

Enfin, sachez aussi qu’aujourd’hui je suis conseiller provisoire de la cité. Un autre honneur que je reçu durant cette année. J’en suis presque aussi fier que l’honneur que m’a accordé Celebloxë en me consacrant Archer Mage. Enfin, finalement, je me dis que c’est peut-être dans la continuité. Le tout est de ne pas tomber dans les travers du pouvoir. Mais cela, je l’avais déjà appris lors de mon apprentissage.

Sinon, j’espère que tout va bien pour vous et que les recherches de père avancent comme il le souhaite. J’espère aussi que la situation des faubourgs s’améliore aussi. D’ailleurs, si vous pouviez laissez courir la nouvelle comme quoi je suis devenu Archer Mage, cela me ferait plaisir, c’est une manière de remercier certaines personnes qui m’ont apporté beaucoup, comme vous et je vous en remercie aussi.

Biens à vous,


Votre fils bien aimé,


Elorfin Sennode’lyn

LA TRANSLYCANCE : SECONDE ATTAQUE

Suite aux erreurs de la première attaque, je me suis attelé avec les autres membres à élaborer un plan, nous permettant de mettre fin à la terreur des malarites basés dans la translycance.

Ce plan nécessitait néanmoins d’avoir des hommes pouvant aussi combattre au corps à corps ce que nous manquions. Fort heureusement nous avions des alliés qui partageaient les mêmes buts que nous, à savoir l’élimination de la menace malarite, et qui disposait de tels unités.

Le jour fatidique arriva enfin, et je devais coordonner tous les hommes. La chose fut assez aisée car le plan convaincu tout le monde. Néanmoins, je pouvais sentir une tension en moi, une peur… oui c’est cela, car je me rappelais combien nous étions tombés lors de la première attaque. Mais je ne devais rien montrer, rester impassible et montrer l’exemple.

Les deux groupes partir séparément. Notre groupe arriva alors sur place et nous préparâmes le terrain. Enfin principalement l’hardeshi Léa et le conseiller Kendt, un prêtre de Tempus. De derrière des malarites nous attaquaient, mais je savais que je pouvais compter sur Morwenn et les autres archers pour les mettre en déroute.

Un premier éboulement eu lieu, puis un homme sortit. La glyphe posée par Léa le transforma en vache et Lormir l’acheva. Mort peut-être prématurée… Néanmoins la certitude ne se fit pas attendre, alors que des éboulements avaient lieux d’autres humains sortirent : hommes, femmes, enfants… Le doute me reprit à ce moment-la. Ils étaient en haillons comme ceux de Eauprofonde et nous imploraient. Etait-ce vraiment des lycans ? Dans le doute, je leur fis toucher la lame d’une épée en argent. Lorsque je vis l’homme se contorsionner, je compris. Ils tentaient de nous amadouer après tout le mal qu’ils nous avaient fait. Ils osaient demander de la compassion, ces monstres, ces tortionnaires, ainsi abuser de notre confiance… La rage me prit, et j’ouvrais le feu, suivi par les miens. Certains d’entre eux ce transformèrent pour nous affronter, mais même ainsi ils ne pouvaient rien faire et succombèrent tous sous nos flèches.

Enfin, l’accalmie revint, j’appelais alors le groupe de fantassin à l’aide de nos flèches sifflantes. Ils allèrent donc explorer la grotte.

Je ne sais pas ce qu’il se passa exactement à l’intérieur, mais lorsqu’ils sortirent, leur regard à notre égard n’était plus le même. Ils nous traitèrent même d’assassin… un comble. Ils étaient pourtant au courant de nos gestes et ce n’est qu’une fois la bataille terminée qu’ils braillent. Etait-ce comme ça à Eauprofonde ? Nous étions si soudés… Et pourtant je me souviens que certains nous traitaient de voleurs, nous disaient qu’on était répréhensible… et pourtant ils étaient les premiers à manger ce qu’on leur rapportait. Essayaient-ils de se donner bonne conscience par ces mots ? A moins qu’ils soient des profiteurs… Je ne pensais pas qu’il y en avait tant et encore moins parmi nos alliés.
Notons qu’à priori, ce qu’ils disaient était justifié. Le camp était composé principalement de Lycans Selunites.
Ce camp, qui il y a quelques jours encore abritait les lycans qui torturèrent Morwenn. Des Selunites ?
Par après je fis quelques recherches au sujet des Selunites, apprenant qu’ils combattaient les lycans malfaisants. Or, on m’avait laissé sous entendre qu’ils cœxistaient… Et qui plus est, les Sélunites semblaient en majorité et non prisonniers…

J’en conclus donc que les humains c’étaient laissés aller à une compassion exagérée avec leurs semblables, les rendant naïfs au point de nous blâmer voir détester…
Comme quoi, même quand ils perdent, les malarites ne nous laissent pas une victoire totale…

Ou plutôt la bataille n’est pas terminée… Enfants du seigneur des bêtes, vous ne gagnerez plus !

BILAN :(requête reroll)

Je suis las, prenant un peu de repos avec une équipe, l’autre prenant notre place à déblayer les pierres et les corps de ce qui fut la translycance et je pense.

Je pense à ce que je fus et ce que je suis. Quand j’étais arriver ils savaient tous mon but de devenir Archer Mage et par défaut, je rentrais chez les protecteurs. J’ai suivi leurs entraînements du moins en partie. Un entraînement rude, qui me permit d’apprendre à mieux encaisser les coups. Quoique je persiste à dire qu’il est plus agréable de les éviter…

Chose d’autant plus difficile lorsqu’on possède un arc long à la place d’un court. Mais je m’y habituai, même plus car la taille de l’arc est finalement devenu un atout, me permettant de m’en servir pour accomplir certaines figures, que j’ai élaborées. Seul ombre d’argent est capable de résister à cela. Ombre d’argent, mon bras, mon frère… Ta voie ne me parle plus mais je peux encore sentir ton aura réconfortante… Puisse les Seldars nous permettre de rester unis jusqu’à la mort…
En réfléchissant à cela, je repense aux paroles de mon maître me disant que je dois aussi être prêt à surmonter l’épreuve de cette perte.

Mon maître, Celebloxë… Vous m’avez tant appris. Tant de connaissance sur cette voie et le reste… Vous saviez qu’en me faisant chercher par moi-même, j’apprendrais d’autres choses que celle de l’archerie des arcanes. Ma curiosité serait attirée par les autres livres… Car l’archer mage se doit d’avoir une connaissance des choses qui l’entoure afin d’établir un jugement adéquat à la situation.

Et puis… les flèches… taillées dans un bois qui sourit. Un tel bois est beaucoup plus facilement travaillable. En effet, il est plus épanouis et ne rechigne pas à un changement, afin de rendre service à son utilisateur. Sa taille comme son enchantement sont rendue aisée, ce qui rend la flèche particulièrement performante par rapport aux autres bois.

RUPTURE :

Rien encore n’a égalé la souffrance que je ressens actuellement. Alors j’écris. L’écriture apaise l’esprit dit-on, puisse cela être encore vrai aujourd’hui.

Trois des nôtres sont partis et, pourtant, rien ne laissait présager un tel départ.
Tout d’abord, il y eut Morwenn, qui m’annonça la nouvelle de vive voie. Selon elle, nous ne partagions pas la même vision pour la communauté… La même vision… j’en suis encore surpris, nous étions trois lors du conseille provisoire et je l’ai toujours soutenue jusqu’à présent. Pourtant ma vision diffère… Est-ce dû à cette prêtresse d’Hanali, envoyé par éternelle rencontre ? A entendre Morwenn, elle semblait fragile voir perdue, pourtant de ce que j’en ai vue, elle me semblait prétentieuse et arriviste. A croire qu’elle était le nombril de Toril… Quoiqu’il en soit mon devoir était aussi de la protéger, même si je ne l’approuvais pas, c’est pourquoi je laissais les wilnestas la faire entrer n’est-ce pas aussi le rôle du haut-refuge ?

Ensuite, il y a Tilik. Elle a suivit un rôdeur du Thetyr, Lolinian Nénya'marïl. Il était un ami d’Alqualendil. Il semblait sage et pouvait nous en apprendre beaucoup. Néanmoins, jamais il ne voulu se joindre à nous… Pour lui quelque chose n’allait pas dans la communauté. En même temps, nous étions sans coronal depuis un moment et nous étions sous un conseil provisoire, qui avait été élu cependant. Mais j’avais confiance en ce conseil… je n’aurais peut-être pas dû, Morwenn l’a suivit… elle non plus n’avait pas confiance en nous… en elle.
Une nouvelle communauté voilà ce qu’ils cherchaient… Pour une apprentie archer-mage, j’ai trouvé cela scandaleux, car elle participait à une scission or les divisions au sein du peuple n’ont jamais rien donné de bon, les guerres de la couronne en sont le meilleur exemple…

« Protéger vous de ceux qui veulent détruire ce qu’il ne savent créer »

Tel est l’enseignement de Correllon. Ici, je sens la tentative de destruction… quant à la création… je l’attends… Une cité a été décapitée et aucune n’est encore venue pour la remplacer. Et nulle ne sait si elle sera pire ou meilleure. Je ne lèverais pas mon arc sur mes frères car cela signifierait le retour des ténèbres mais je reconstruirais ce qu’ils ont détruit pour le peuple du Haut-Refuge car ils ne méritent pas ce qu’ils leur arrivent.
Que ma colère devienne production !

Enfin, la dernière la moindre, Sana Beleth. Une demi-elfe aussi, élève de Morwenn et amie de Tilik. Elle n’a pas eu les trippes de rester malgré cela, elle aussi c’est laissée influencée, que les Seldars lui pardonnent…

Au fur et à mesure que j’écris ces lignes, ma haine disparaît. Qu’il est bon d’écrire. Néanmoins ce qui est brisé est brisé. L’appaisement m’aidera à mieux avancer, mais rien ne sera plus comme avant… pourtant Morwenn, ma Morwenn j’ose encore y croire…

*Une larme tombe sur la feuille du journal, l’ArcherMage le ferme, puis s’en retourne vers ceux qui jamais n’ont douté, travaillant vers l’avant.*

DEPART :

Me voici sur le bateau, en partance pour Padhiver. Les temps deviennent plus difficiles à la cité, et je m’en vais, j’espère ne jamais avoir à regretter cet acte… Mon second là-bas est quelqu’un de confiance et nous avons une nouvelle recrue très prometteuse, le wilnesta Cas’telen Shauuthra-Lihn’tellaf Dan Deth Aelou. Ils me laissent une belle impression de telle manière à pouvoir partir tranquille… en tous cas relativement.

Tant de problème que le refuge ne pourra surmonter seul… D’une part, les bainites. Ils viennent sur les terres du sud comme si elles étaient leurs. Ils se pavanent sur la place de Luskan, impuni, protégé par dés conseillés, qui préfèrent leur présence à la mienne… celle du peuple aussi finalement. Ils veulent nous faire la guerre !

Il se pourrait que ce soit de ma faute, avais-je à partager ces informations concernant le pacte entre la bainite et le garagossien… « Psychorigide », voilà leur réponse…
Non, je pense que finalement la véritable raison doit être lié à cet agrandissement de la ville elle-même.
Ils parlent d’agrandissement de zone d’influence en l’occurrence les bois de Luskan mais nous ne sommes pas dupes, les rumeurs parlent de couper des arbres donc ils comptent construire une fois qu’ils auront « conquis » les bois… Mais nous ne pouvons les laisser saccager la nature, elle est notre mère, nous devrons combattre et ils le savent. Le refuge, seul, contre Luskan, ne pourra rien. Certes le refuge a des alliés mais s’investiront-ils dans ce combat ? La menace du nord est toujours présente et malheureusement je doute qu’ils considèrent ce combat, à moins qu’ils s’attaquent à notre avant post…

J’entends la sirène du bateau, nous accostons, je vais enfin pouvoir m’entretenir avec les pixies…



RETOUR A EAUPROFONDE :

Finalement, cette rencontre avec les pixies n’avait rien donné… leur tempérament fut un tel frein, que je ne pus m’exprimer. Leurs facéties leur semblaient plus importantes… Erevan, toute les cérémonies que j’ai promus pour toi sont-elles inutiles ? Est-ce si difficile, de me donner un rendez-vous constructif avec elles ?
Et pourtant, j’avais bravé les Lycans plusieurs jours d’affilés pour les voir… mais rien.

Enfin, trop tard, me voilà à Eauprofonde, où j’ai retrouvés mes parents et des amis, que je n’avais plus vus depuis bien longtemps.

Je pensais qu’auprès de mes parents, je pourrais avoir des informations capitales concernant des alliés potentiels.
A vrai dire, je ne m’attendais pas à une telle fierté émanant de leur part lors de ma venue. En effet, c’était la première fois depuis que j’eus acquis mon statut d’archer mage que je les voyais. Mère me prit dans ses bras et père bien que distant laissa couler ses larmes sur ses joues. Ils voulurent organiser une fête mais lorsque je les informai de la situation, ils la transformèrent en un repas, sur lequel ils travaillèrent toute une journée, pendant que moi, je menais des investigations dans la bibliothèque.
Ainsi, j’appris que je pouvais trouvé des alliés potentiels dans certaines parties de la haute forêt ainsi que dans la forêt oubliée…

Je fus néanmoins interrompu par un cri, poussé par mère. Prenant Ombre d’Argent en main, j’utilisai un sort d’invisibilité et sorti de la pièce, à la recherche de celle qui m’avait élevé.

Ce fut devant la porte que je la trouvais, tremblante devant la porte tandis que mon père non loin, commençait à prononcer des mots de pouvoirs. Bandant mon arc, j’examinais l’intrus : une silhouette elfique et féminine, à la peau noir, une drow… une drow dont la voix familière semblait essayer de rassurer mère. Je criai alors à mon père d’arrêter son incantation. Surpris, il s’arrêta net.

Dissipant mon sort, je m’interposais entre ma famille et mon amie, Amindaya…



Elle rit, devant le regard stupéfait de mes parents…



Un silence glacial s’en suivi, Amindaya était mal à l’aise et mon père avait le visage crispé. Ce fut finalement mère qui rompit le silence :

*MORT RP*